Bonjour ! Me voilà au rendez-vous pour le bilan du mois de janvier. Un très bon mois que ce soit niveau écriture, lecture (même Wattpad). Alors parlons-en ci-dessous !

Niveau écriture j'ai maintenu mon bon rythme. J'ai avancé sur chacun de mes projets, j'ai même écrits mes 2 premières nouvelles pour le CC 2022 (et c'est deux nouvelles très différentes une très sombre et une très légère). Et j'ai enfin et surtout fini la deuxième correction du Manoir. Vous avez bien lu ! Bon il en faut encore une dernière avant de la publier sur Wattpad je pense surtout que j'ai noté que mes chapitres étaient très courts et que je pense que j'introduirais le présent plus tôt). Mais j'ai déjà approfondi quelques passages, rallonger certains et noter tous les changements que je devais faire. Et ce n'est pas l'unique livre dont j'ai fini la correction, le livre de la forêt aussi. Donc peut-être que si je garde ce rythme vous aurez deux nouveaux (pas si nouveau pour l'un) qui vont arriver sur Wattpad. 

Côté lecture j'ai lu 15 livres (et un d'eux trainait en pause depuis quelques années) et j'ai bien fait baisser ma pal (en tout cas mon bureau est bien moins encombré mon meuble TV lui est encore plein mais 'est un bon début). Sur booknode on peut aussi désormais son objectif de lecture de l'année, j'ai mis 100 et je peux vous ire que j'ai pas besoin de lire de livre en mars déjà puisque entre celle de janvier et de février j'en ai lu assez pour déjà atteindre le nombre que je dois atteindre en mars pour aller jusqu'à 100. Et pourtant je vais lire en mars. Sur Wattpad  j'ai lu 8 livres, niveau envie je n'ai absolument pas été raisonnable.  On va détailler tout ça :

Les maîtres enlumineurs tome 1 de Robert Jackson Bennett

Toute l'économie de l'opulente cité de Tevanne repose sur une puissante magie : l'enluminure. À l'aide de sceaux complexes, les maîtres enlumineurs donnent aux objets des pouvoirs insoupçonnés et contournent les lois de la physique. Sancia Grado est une jeune voleuse qui a le don de revivre le passé des objets et d'écouter chuchoter leurs enluminures. Engagée par une des grandes familles de la cité pour dérober une étrange clé dans un entrepôt sous très haute surveillance, elle ignore que cet artefact a le pouvoir de changer l'enluminure à jamais : quiconque entrera en sa possession pourra mettre Tevanne à genoux. Poursuivie par un adversaire implacable, Sancia n'aura d'autre choix que de se trouver des alliés.

Après une entré en matière difficile je me suis retrouvé emportée par ce livre à partir du moment où Sancia découvre Clef. L'auteur a su créé une intrigue bien ficelé, prenante, sans temps-mort. Elle est certes assez classique mais vraiment efficace et plaisante. Mais là n'est pas la grande force du livre. La plus grande qualité c'est son univers. Tout d'abord le principe des enlumineurs est excellent et vraiment original, mais en plus l'intrigue creuse les possibilités très loin au point de parfois me perdre dans certaines explications pointues. L'univers en lui-même est bien construit et crédible.

De plus on a une bande de personnage attachant, j'ai personnellement beaucoup aimé Gregor et Clef bien sûr. Mais j'ai trouvé les antagonistes très clichés, gâchant un peu le tout, surtout que l'un d'eux est vraiment manichéen. Autre défaut le style trop familier à mon goût. Néanmoins j'ai passé globalement un bon moment et j'ai hâte de lire la suite.

Daevabad tome 1 : La cité de laiton de S.A Chakraborty

Une épopée inoubliable et magique au cœur des légendes et des mythes du Moyen-Orient !

Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l'un de ses " coups ", elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comprendre trop tard que même les stratagèmes les plus intelligents peuvent avoir des conséquences mortelles.

Forcés de fuir Le Caire, Dara et Nahri voyagent ensemble à travers des sables chauds et balayés par le vent, grouillants de créatures de feu et de rivières où dorment les mythiques Marids. Des ruines de métropoles humaines autrefois magnifiques aux montagnes où les oiseaux de proie ne sont pas ce qu'ils semblent, leur périple a pour destination Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.

Ceci est un bon roman, pas sans défaut mais la lecture fait passer un bon moment.

Tout d'abord l'univers est parfois un peu difficile à saisir. Tous les clans de djinn, les appellations, je me suis souvent retrouvée perdue entre ces termes et devoir à chaque fois chercher dans le glossaire à la fin devient vite fatiguant. Néanmoins il est très intéressant et on sent qu'il est très approfondi par l'auteure.

Néanmoins le point fort de l'histoire sont ses personnages, Nahri est une héroïne plaisante à suivre, qui a son caractère, ses failles et ses forces. Mais surtout Dara qui est génial, attachant et qui nous offre des beaux moments d'émotions. Ali à côté fait un peu pâle figure, c'est un personnage complexe mais son caractère intransigent ne m'a pas toujours été agréable. A côté de ça on a des personnages secondaires très attachants aussi.

Niveau intrigue malgré quelques moments de longueurs et des scènes de rivalité entre Dara et Ali assez agaçantes ça se suit avec plaisir, on a quelques bon rebondissement et la fin ne donne envie que d'une chose : lire la suite ! D'ailleurs à la fin de la cité de laiton je me suis dit que j'avais préféré les maîtres enlumineurs mais j'avais plus envie de lire la suite de celui-ci et pourtant c'est bien ce livre auquel je pense encore aujourd'hui.

Le cycle des robots tome 2 : Un défilé de robot d'Isaac Asimov

[Mon économie de couverture ON en plus la couverture est plutôt moche]

Comment risque de réagir un robot programmé pour un environnement lunaire dès lors qu'il se retrouve égaré sur Terre ? Un robot peut-il mentir à un procès pour préserver les intérêts de son utilisateur ?

Le docteur Susan Calvin, robopsychologue, dialogue avec les androïdes pour faire la lumière sur ces étranges affaires. Et découvre davantage de défauts de programmation chez l'homme que chez ses fidèles créations...

Encore un bon tome. Globalement j'ai trouvé qu'ici les nouvelles étaient peut-être plus d'un niveau égale, plus centré sur des thèmes intéressants mais aucune ne m'a non plus autant plu que mes favorites du premier tome, mais aucune ne m'a ennuyée au contraire je les ai lu avec plaisir. Néanmoins je trouve que certaines chutes sont assez prévisibles.

Le cimetière des livres oubliés tome 1 : Le nom du vent de Carlos Ruiz Zafon

Le récit débute à Barcelone, après la guerre civile, marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Un matin de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le cimetière des livres oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est convié par son père, modeste boutiquier de livres, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y 'adopter' un volume parmi des centaines de milliers. Il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans de nombreux secrets : 'L' Ombre du vent'. Pourquoi les romans de cet auteur mystérieux sont-ils brûlés les uns après les autres ? Pourquoi tant de mystère ?

J'ai était tellement déçue de ce livre qu'on m'avait tant vanté. Des Zafon que j'ai lu c'est même celui que j'ai le moins aimé. Tout d'abord le livre est long, y a énormément de longueur, l'intrigue met trop de temps à décoller selon moi, on suit plus Daniel que j'ai eu envie de secouer plus d'une fois, et surtout sa vie amoureuse qui ne m'a pas du tout passionné, j'ai vraiment pas beaucoup apprécié Bea, ni leur relation. Pourtant ça prends bien souvent le pas sur l'intrigue autour du roman le nom du vent qui était déjà plus intéressante, mais au bout d'un moment les récits dans le récit ça gave et globalement c'est quasi la seule manière dont l'auteur apporte des réponses.

Bref une vraie déception pour moi qui n'ai pas vraiment été emporté dans ce livre comme on me l'avait promis. Le style est beau, y a quelques points intéressants néanmoins comme la relation de Daniel et son père, mais dans l'ensemble ça a loin d'était une bonne lecture.

Contes populaires et légendes de Bretagne de Claude Seignolles

[Mon économie de couverture ON en plus la couverture est plutôt moche]

"Notre Bretagne, ici, n'est pas celle des aimables plages, ni celle des peintres épris de paysages. Ici, il faut nous lire à tête seule. Nos histoires de peur ne sont pas dites exprès pour nous faire peur, et, si l'angoisse de la mort est servie par l'Ankou, c'est que vraiment il existe, qu'elles sont arrivées et qu'elles arrivent encore."

Je suis assez mitigée sur ce livre, déjà le découpage n'est pas toujours compréhensible, on trouve des contes parlant de la mort hors des histoires de la mort et je ne vois pas vraiment de différence entre les parties contes, récits et légendes. Néanmoins les deux premières parties nous proposes des histoires plus faible, assez répétitive (même si certaines dans la partie récit sont un peu plus originale), tandis que les deux suivantes nous offre des histoires plus originales globalement. J'y ai pris beaucoup plus de plaisir à les lire, même si ça au bout d'un moment ça fini toujours par devenir répétitif.

The mortal instruments de Cassandra Clare tome 6 : City of Heavenly Fire

[Attention je spoil] Lu en vo 

Sebastian Morgenstern is on the move, systematically turning Shadowhunter against Shadowhunter. Bearing the Dark Cup, he transforms Shadowhunters into creatures out of nightmare, tearing apart families and lovers as the ranks of his Endarkened army swell.

The embattled Shadowhunters withdraw to Idris - but not even the famed demon towers of Alicante can keep Sebastian at bay. And with the Nephilim trapped in Idris, who will guard the world against demons ?

When one of the greatest betrayals the Nephilim have ever known is revealed, Clary, Jace, Isabelle, Simon, and Alec must flee - even if their journey takes them deep into the demon realms, where no Shadowhunter has set foot before, and from which no human being has ever returned...

Love will be sacrificed and lives lost in the terrible battle for the fate of the world in the trhilling final installment of the classic urban fantasy series The Mortal Instruments !

Je suis extrêmement mitigée sur ce livre. Bon déjà j'ai lu la première partie y a quelques années avant de lire la seconde du coup mes souvenirs sont un peu flous de cette première partie. Mais je me souviens avoir été plutôt emballée si ce n'est la mort de Jordan qui me semblait tomber au trop bon moment juste quand Maia veut rompre avec lui et pour créé une romance entre elle et Bat qui n'a aucun intérêt. Pour cette deuxième partie je suis pourtant plus mitigée. Les parties que j'ai préféré sont celle de Emma et Julian (qui du coup donne envie de lire la suite) et Alec que j'adore bien sûr. Encore une fois les quelques informations qu'on a sur la jeunesse des parents de nos héros ne me donne qu'envie de lire un roman ou même une série sur cette période qui serait bien écrit et vraiment prenant.

Mais du coup passons à notre intrigue principale et nos protagonistes. Encore une fois Jace est insupportable, Clary dans ce tome passe plutôt bien, Isabelle par contre est vraiment casse-pieds également. Quand à Simon ça reste encore une fois le meilleur de la bande (avec Alec bien sûr). Sebastian n'est pas un antagoniste aussi appréciable que Valentin et la conclusion me semble trop facile, trop rapide. La fin est même un peu trop happy end à mon goût et a pris 0 risques. même si j'adore Simon qu'il recouvre légèrement la mémoire, revienne dans cet univers alors que c'était le quasi seul sacrifice me semble trop gros.

Du coup je suis très mitigée avec cette saga, y a de bonnes idées (j'adorerais lire un lire ou une saga suivant ce qu'on vécu les parents de nos personnages mais peut-être pas écrit par Cassandra Clare) mais Jace est tellement insupportable (et Jace et Isabelle le sont aussi énomément par moment), on se concentre trop sur des romances pas forcément attachantes (en dehors de Magnus/Alec au final j'ai pas aimé beaucoup de romance dans ce livre) alors que l'intrigue en elle-même est intéressante. Le style est trop simpliste.

La discrétion de Faïza Guène

[Mon économie de couverture ON en plus la couverture est plutôt moche]

« Ses enfants, eux, ils savent qui elle est, et ils exigent que le monde entier le sache aussi. »

Yamina est née dans un cri. À Msirda, en Algérie colonisée.

À peine adolescente, elle a brandi le drapeau de la Liberté.

Quarante ans plus tard, à Aubervilliers, elle vit dans la discrétion.

Pour cette mère, n'est-ce pas une autre façon de résister ?

Mais la colère, même réprimée, se transmet l'air de rien.

Je pense que ce livre peut plaire aux personnes concernées et leur parler mais moi je me suis juste totalement ennuyée. On passe de personnages en personnages, pour dresser leurs portraits sans qu'on voit d'évolution (si ce n'est pour Yamina quand on parle de son passé), dans un style assez insipide. Il ne se passe quasiment rien, le roman ne décolle jamais.

Le bal des ombres de Joseph O'Connor

Avec ce roman malicieux sur la vie de Bram Stoker, créateur du mythique Dracula, le romancier irlandais Joseph O'Connor revient à la veine historique qui a fait son succès et fait revivre la Londres victorienne, sa vie théâtrale et ses personnages excentriques, dont la fantasque Ellen Terry, sorte de Sarah Bernhardt anglaise et figure féministe hors du commun. Roman d'amour, roman sur les mystères et les errances de la création, ce texte est une célébration de l'Art de raconter et de vivre des histoires.

Ce livre est sublimement bien écrit. La plume de l'auteur est un vrai coup de cœur et donne vie à ce théâtre et ses personnages. Et quels personnages ! Irving est un personnage haut en couleur, pas toujours agréable et pourtant très attachant, Bram est lui aussi un personnage très sympathique et j'ai découvert pas mal de choses sur son compte que j'ignorais (et j'ai très envie de lire ses autres livres que Dracula du coup et relire Dracula). Ellen est moins marquante à mes yeux bien que bien écrite. C'est en tout cas une magnifique histoire d'amitié, une très bon roman historique aussi.

La libraire de la place aux herbes de Eric de Kermel

La librairie de la place aux Herbes à Uzés est à vendre!

Nathalie saisit l'occasion de changer de vie et de réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle raconte les histoires de ses clients en même temps que la sienne et partage ses coups de cœur littéraires.

Elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice... De Cloé la jeune fille qui prend son envol,à Bastien, parti à la recherche de son père,en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meutri, et tant d'autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions.

Laissez-vous emporter par ces histoires tendres, drôles ou tragiques qui souvent résonnent avec les nôtres.

Quand les livres inspirent et aident à mieux vivre..

Tout d'abord merci à Tumpenica qui avait cité ce livre en commentaire de mon bilan lecture et qui donc me l'a fait découvrir. C'était une excellente lecture ! Ce livre est beau même, par sa plume vraiment belle, par ses personnages qui sont toujours attachants et intéressants (et j'ai apprécié que l'héroïne soit déjà mariée et cinquantenaire ça change des livres habituels du genre) et par son amour des livres, de la lecture qui est criée à chaque page d'une bien belle manière. Je pense que ce livre parlera à tous les amateurs de lecture. Par contre il y a quelques bémols, les dialogues ne font pas du tout réaliste et chaque souci de chaque client semble au final s'arranger un peu trop facilement. Mais j'ai beaucoup aimé le moment passé aux côtés de la librairie (en plus y a quelques concepts cool qui sont évoqué comme l'incipit Kiss où la libraire compare l'incipit à un baiser certains donnent envie d'aller plus loin, d'autres ne sont pas très bon mais ça s'améliore ensuite et d'autres reste mauvais ou elle évoque aussi l'idée d'un site de rencontre en fonction des lectures des gens XD).

Le Montespan de Jean Teulé

En 1663, Louis-Henri de Montespan, jeune marquis désargenté, épouse la somptueuse Françoise « Athénaïs » de Rochechouart. Lorsque cette dernière accède à la charge de dame de compagnie de la reine, ses charmes ne tardent pas à éblouir le monarque à qui nulle femme ne saurait résister. D'époux comblé, le Montespan devient alors la risée des courtisans. Désormais, et jusqu'à la fin de ses jours, il n'aura de cesse de braver l'autorité de Louis XIV et d'exiger de lui qu'il lui rende sa femme.

Lorsqu'il apprend son infortune conjugale, le marquis fait repeindre son carrosse en noir et orner le toit du véhicule d'énormes ramures de cerf. La provocation fait scandale mais ne s'arrête pas là. Le roi lui a pris sa femme, qu'à cela ne tienne : il séduira la sienne. Une fois introduit dans la chambre de la reine, seule la laideur repoussante de celle-ci le fera renoncer à ses plans. À force d'impertinences répétées, l'atypique, facétieux et très amoureux marquis échappera de justesse à une tentative d'assassinat, puis sera exilé sur ses terres jusqu'à sa mort. En ayant porté haut son indignation, y compris auprès du pape, le marquis de Montespan fut l'une des premières figures historiques à oser contester la légitimité de la monarchie absolue de droit divin. Il incarne à lui seul l'esprit révolutionnaire qui renversera un siècle plus tard l'Ancien Régime.

Si au début du roman le marquis m'a paru assez agaçant très vite il est devenu attachant, touchant même par son amour pour sa Françoise au point d'être très émue par ce qui lui arrivait. Teulé de plus parvint à redonner vie à l'époque à l'aide d'une superbe plume. Je regrette peut-être juste un peu le trop de vulgarité et l'omniprésence du sexe. Néanmoins j'ai été très marqué par cette triste histoire au fond (même si l'auteur distille pas mal d'humour) totalement véridique.

La chasse fantôme d'Hermine Lefevbre

Il y a quatre cents ans, les Veilleurs ont scellé la Chasse fantôme en Allemagne et caché l'esprit du Coryphée, son meneur, parmi les hommes. Mais un soir, le Cor de la Chasse résonne et les Cavaliers sont libérés. Dans l'explosion qui suit, Natalis, jeune magicien prometteur de l'Ordre des Veilleurs, devient paraplégique et son père sombre dans le coma.

Un an plus tard, la horde meurtrière frappe chaque nuit. Jugé responsable de la libération de cette dernière et suspendu de ses fonctions au sein de l'Ordre, Natalis est décidé à réparer sa faute. Avec son frère Félix, il met tout en œuvre pour retrouver le Coryphée dont personne ne connaît l'identité. Mais cela peut être n'importe qui, même l'un d'eux...

La chasse fantôme est un roman très original, le mythe de la chasse fantôme est déjà très peu utilisé en littérature, de plus on a un protagoniste paraplégique, la vie de lycée prends vraiment peu de place, on ne retrouve aucune romance mais on met l'amitié à l'honneur et on parle avec justesse du harcèlement. Il y avait donc tout pour me plaire mais si j'ai bien aimé je suis loin d'avoir adoré.

Déjà Natalis est loin d'être très attachant avec ses avis tranché (qui du coup change trop vite à mon goût). Son frère Felix est plus attachant mais manque de profondeur, par contre Ielisseï est terriblement attachant. Les autres personnages semblent trop manichéen, l'univers lui-même semble trop gentillet au final et l'identité du Coryphée trop évidente. Enfin l'intrigue tire un peu en longueur. Alors c'est un roman intéressant à lire pour son originalité mais il pourrait être mieux.

Le jour où l'humanité a niqué la fantasy de Karim Berroucka

Au départ, il y a un lutin qui hurle « Vous avez niqué la fantasy ! » alors qu'il retient en otage plusieurs personnes dans une bibliothèque. Et puis il y a le coup d'un soir d'Olga qui se met à déconner et à foutre le feu à son appartement, avant d'aller brouter les pissenlits par la racine. Et il y a aussi les trois punks Jex,

Skrook et Pils qui doivent jouer au Festival du Gouffre tandis qu'il se passe de drôles de trucs dans la forêt d'à côté.

Une lecture pendant laquelle je me suis bien amusée, j'ai éclatée de rire quelques fois alors que au début je me suis dit que ce ne serait pas mon genre d'humour. Berroucka m'a entrainé tout le long de son roman avec sa plume efficace et ses personnages loufoques mais attachants (j'ai eu une préférence pour Saint Jean-Baptiste/Démon mais je les ai tous suivi avec grand plaisir) et découvert et univers totalement décalé et très inventif. Ce n'est clairement pas la lecture du siècle mais j'y ai passé un excellent moment.

Reckless tome 3 : le fil d'or de Cornelia Funke

De l'autre côté du miroir, Jacob Reckless s'enfonce dans un royaume fabuleux et dangereux. Il doit y sauver son frère Will, avec l'aide de Fox, la fille-renarde. Dans les steppes enneigées et les glaces de Moskva, sous les ors du palais du tsar et jusqu'aux cabanes des puissantes Babas Jagas, Jacob et Fox luttent contre leurs ennemis de toujours, mais aussi contre leurs propres désirs. Le fil d'or qui les relie, celui de l'amour véritable, sera-t-il plus fort que les malédictions qui les frappent?

La saga Reckless est vraiment excellente et ce tome 3 est à la hauteur. Comme dans les autres tomes j'ai adoré l'univers inspiré des contes qui s'étend encore en s'inspirant du folklore slave avec brio. Cornelia Funke a comme toujours une très belle plume et écrit des personnages très travaillées et tellement attachants. J'étais heureuse de revoir Will revenir au premier plan, de voir revenir le bâtard. L'intrigue était palpitante, jonglant entre ses personnages de manière très efficace, nous prenant par surprise souvent et comme toujours la fin donne envie de se jeter sur la suite tant elle promet une suite incroyable.

Mon seul bémol ce serait que la relation Jacob/Fox prend un peu trop de place à mon goût. En tout cas j'ai hâte de replonger dans le monde de Reckless et voir comment tout cela va évoluer.

L'intégrale du roi squelette de Serge Brussolo

Ayant endormi les dieux au moyen d'un sortilège, le roi Squelette et ses démons ont usurpé leur trône et, depuis, font régner la terreur sur le royaume, devenu la proie des pires abominations.

Shagan, né sans jambes à la suite de la malédiction, est l'esclave d'un sorcier qui forge des armes et des cuirasses magiques. Il a pour compagne de captivité Junia, la géante au passé mystérieux, dont la force physique se double d'un appétit d'ogresse pour le moins inquiétant. Bien malgré eux, les deux amis vont se retrouver chargés par les dieux d'une terrible mission : en finir avec le roi Squelette et restituer le trône à ses véritables propriétaires !

Commence alors une quête effrayante qui va les amener à braver la mort, les métamorphoses et la damnation.

A la lecture de ce livre la première chose à laquelle je pense c'est que Serge Brussolo est très imaginatif. Ces personnages, son univers sont vraiment très originaux, du genre qu'on ne croise jamais, même si la structure de chaque récit fini par être très répétitive les "villes" qu'on visite à chaque fois sont toutes très différentes les unes des autres. Pour ma part j'ai beaucoup aimé la bataille entre ponts et la vallée des statues qui se combattent entre elles.

Néanmoins j'ai quelques bémols, tout d'abord le peu de présence du roi squelette pourtant très intéressant et surtout la conclusion trop rapide et trop facile. Junia et Shagan ont triomphé trop facilement, certaines de leurs aventures semblaient plus difficile à survivre que ça.

Notre Dame aux écailles de Mélanie Fazi

Saviez-vous qu'à Venise, qui vole des soupirs encourt la vengeance de la ville? Connaissez-vous vos plus sensuelles métamorphoses, lorsque vous êtes loup, lorsque vous devenez lionne? Avez-vous déjà pris un fleuve pour amant?

Partez à la découverte des troubles secrets de l'âme et des lieux les plus hantés : une villa qui palpite de vies enfuies, l'océan dont certains ne reviennent plus tout à fait humains, ou encore ce train de nuit qu'empruntent ceux qui cherchent l'oubli...

Mais attention : de ces voyages intimes et inquiétants, on ne rentre pas indemne.

Je connaissais Mélanie Fazi de nom, par son podcast, ses traductions et pour avoir vu passer ses titres mais je n'avais encore jamais eu l'occasion de la lire. C'est maintenant chose faite et quelle découverte ! L'auteure a une plume incroyablement belle, travaillée c'est un vrai régal à lire. En plus de ça ces nouvelles sont toutes prenantes et très originales, chacune différente des précédentes et font passer par un tas d'émotions. Mes préférées étant en forme de dragon, le train de nuit et fantômes d'épingles. Je n'hésiterait pas à retenter l'aventure avec cette auteur à l'avenir.

Wattpad : 

Carabosse de Lapoulettedarkvador

Quand une sorcière cherche un prince et que celui-ci ne veut pas d'elle.

Conte pour enfants

J'ai pas grand chose à dire à part que c'est un conte mignon qui se lit très vite.

L'ombrelle de madame Arriem de Luma_az

Pièce de théâtre : dans un décor post-apocalyptique, une mystérieuse femme vêtue de dentelle rôde parmi les ruines, évitant les soldats, et cherche la vérité derrière une étrange contamination.

C'est une courte pièce de théâtre (bien trop rare sur Wattpad pour être signalée) bien écrite. C'est intelligent, les personnages sont simple mais attachants et permettent de montrer de nombreux point de vue sur la situation et la fin est excellente, un véritable retournement de situation vraiment bien pensé et marquant.

Le code source de la réalité de JulienBoyer

Hacker génial VS Génie de la forêt. Fight!

C'est une jolie nouvelle. C'était bien écrit, plaisant de suivre le raisonnement du protagoniste et la fin est très mignonne.

Sighild - Livre 1 de DBChalys

En Sigvald, pays enneigé s'il en est, l'hiver précoce s'installe à son aise, prenant de court les villages isolés. Le gibier se raréfie puis disparaît des terres de manière mystérieuse, condamnant les populations à la famine si rien n'est fait. C'est alors que Sighild, héritière fière et orgueilleuse du village guerrier de Thorov et meneuse de ses chasseurs, part en éclaireuse avec trois de ses hommes pour suivre la piste des grands troupeaux.

La jeune femme au caractère plus tranchant que le fil d'une épée apprendra que face aux caprices de la Nature, aucune arme ne peut rien. Seuls comptent la détermination et l'entraide, surtout quand la cause de leur malheur n'a rien de naturel.

Voilà un bon roman, court, loin d'être parfait mais vraiment sympathique. Pour commencer le style très agréable rend le texte  toujours agréable à lire. Les personnages sont tous très intéressants même Sighild qui peut être vraiment désagréable mais j'ai aimé la voir évoluer et se remettre en question rendant ses points de vue toujours excellent. Elfi par contre me paraît assez immature, c'est sans doute le personnage que j'apprécie le moins même si elle a quelques bonnes scènes et qu'elle permet à la protagoniste de se remettre en question et donc d'évoluer. Niveau intrigue c'était prenant même si la résolution du problème semble un peu trop facile. La fin enfin est vraiment incroyable, un excellent twist qui donne envie de lire la suite. Bref j'ai vraiment passé un bon moment, c'était bien écrit, passionnant, avec des personnages complexes, profonds et attachants pour la plupart.

Eivind - Livre 2 de DBChalys

À peine revenu de la quête qui sauva Thorov de la famine, Eivind, endeuillé et plein de doutes, recevra la visite d'un étranger venu du Sud pour le ramener vers ses origines.

En partant à la recherche de son passé, Eivind le découvrira recouvert par le sable du désert et taché de sang. Sur les terres de Faror, continent à l'opposé de Sigvald en bien des points, l'homme se retrouvera au cœur d'une révolte qui aura besoin de lui pour éclater et révéler des secrets inattendus.

Mais dans l'écrin du plus grand désert du monde, les humains ne sont pas les seules créatures à veiller. Dans l'ombre de leur ombre, l'âme de Faror a ses propres desseins.

L'auteur nous a offert un joli dyptique avec ces deux tomes. Celui-ci apporte une fin satisfaisante au tome 1 et en plus fini très joliment pour les personnages. Ici j'ai réussi a apprécié un personnage du tome 1 avec lequel j'avais beaucoup de mal autant que l'autre que j'adorais déjà. On explore une autre partie de cet univers est c'était un nouveau décor sympathique même si j'ai été bien contente de retrouver  l'ancien à la fin.

Just one last dream de RosalineOscar

"Elle était là, si jolie qu'il ne put en détourner le regard. Il se pencha sur elle et lui donna un baiser. Alors, la Belle au bois dormant s'éveilla, ouvrit les yeux et le regarda en souriant. Ils sortirent tous deux et le roi s'éveilla à son tour, et la reine, et toute la cour. Et tout le monde se regardait avec de grands yeux." - La belle au bois dormant.

Baliverne. Vous avez été trop longtemps bercé par un conte déformé par les années, enjolivé par les enfants, banalisé par les époques. Un monde bien différent à vu naître cette histoire que vous racontez à vos enfants. Un monde dont je faisais partit. Un monde si incroyable que la princesse n'en était pas une. Et oui. La belle au bois dormant est en réalité le beau au bois dormant. Titre bien moins charmant, je vous l'accorde. Et plus encore, le prince n'en n'était pas un. Pas plus qu'une princesse. Ce n'était qu'une jeune femme. Qu'une elfe. Qu'une esclave.

Le tableau n'est pas aussi rose que le conte que vous connaissez. Pas aussi aisée. Ni aussi romantique. Mais il retrace la véritable histoire d'une âme endormi pour retrouver son unique amour.

Tout d'abord je vais vous déconseiller la lecture de ce livre. Pas parce que c'est mauvais c'était même plutôt sympa mais il est arrêté depuis quelques années maintenant et pas à un chapitre qui pourrait conclure quoi que ce soit. 

L'histoire donc est plutôt sympathique, j'ai passé un bon moment de lecture. Le style est agréable bien qu'il y ait de nombreuses fautes d'orthographe et grammaire, l'intrigue passionnante et l'univers très inventif. J'ai pu être ému (particulièrement à la mort d'un personnage), sourire aussi devant les dialogues de Rosaleen et Luka. Les personnages sont en effet attachants et ont une personnalité bien marquée.

Jeux d'écriture ou les mots pour le.... de Calicef

Ce recueil est la publication des productions réalisées en atelier d'art-thérapie en écriture à partir de Janvier 2022.

Le titre est emprunté au roman éponyme de Marie Cardinal.

Les mots sont une encre qu'on puise au fond de soi et, comme tout liquide, elle parvient parfois à manquer.

Je ne savais pas que les mots peuvent sauver. Aujourd'hui, je le sais.

Ils maintiennent le lien à soi, ils permettent de ne pas s'égarer dans la nuit profonde de la folie.

Si j'arrêtais d'écrire, je crois que je mourrais. Seuls les mots me maintiennent en vie.

"Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux".

René Char

"C'est curieux un écrivain. C'est une contradiction et aussi un non-sens. Écrire c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. C'est reposant un écrivain, souvent, ça écoute beaucoup."

Marguerite Duras, Ecrire

"La solitude est toujours

accompagnée de folie. Je le sais. On ne voit pas la folie. Quelquefois seulement on la pressent. Je ne crois pas qu'il puissent en être autrement. Quand on sort de soi, tout un livre, on est forcément dans l'état particulier d'une certaine solitude qu'on ne peut partager avec personne".

Marguerite Duras, Ecrire

"Se trouver dans un trou, au fond d'un trou, dans une solitude quasi-totale et découvrir que seule l'écriture vous sauvera."

Marguerite Duras, Ecrire

"La solitude ça veut dire aussi : Ou la mort, ou le livre"

Marguerite Duras, Ecrire

"J'ai compris que j'étais une personne seule avec mon écriture, seule très loin de tout."

Marguerite Duras, Ecrire

Le recueil n'étant qu'à ses débuts je ne peux que vous le conseiller et d'ajouter ce livre à votre bibliothèque. Vous découvrirais l'excellente plume de Calicef, aux écrits toujours bien maîtrisés et originaux. En plus je trouve les consignes toujours inventive.

Envies :

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan

« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d'explication est vouée à l'échec. L'écriture n'y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire.

La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j'ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l'ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.

Le livre, peut-être, ne serait rien d'autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »

Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.

On ne joue pas avec les épées de Fanny Salmeron

L'oeil poétique de Fanny Salmeron.

Dans ce recueil de nouvelles, on se promènera sur une plage, on apprendra le chinois avec un panda, on allumera des incendies, on papotera avec un sushi, on sera jaloux et joyeux, on tombera amoureux de filles et de garçons (ça dépendra des fois), on fera de la magie noire, on se racontera des histoires et, surtout, on saura pourquoi il ne faut pas jouer avec les épées.

Fanny Salmeron est certainement l'une de nos plus délicates et de nos plus touchantes raconteuses d'histoires. Un univers décalé, soyeux, triste et joyeux. Des nouvelles émouvantes, originales, étonnantes : qui font de nos journées de plus belles journées.

Les noces du palais de Naguib Mahfouz

Abbas Karam, un dramaturge cairote débutant, a écrit une pièce, intitulée Les Noces du palais, qui est promise à un grand succès de scandale car il y raconte à sa manière les turpitudes de sa famille. Quatre personnages se relaient pour apporter chacun sa version de l'histoire : l'acteur principal, amoureux de la femme de l'auteur, qui l'accuse d'avoir dénoncé à la police la vie dissolue de ses propres parents et causé la mort de sa femme et de son fils ; le père d'Abbas, metteur en scène toxicomane et véreux, qui accrédite dans ses grandes lignes la charge de l'acteur contre son fils ; la mère, caissière du théâtre, qui se lamente sur son existence malheureuse, fustige la veulerie de son mari et n'arrive pas à croire que son fils bien-aimé ait pu la dépeindre sous des traits aussi sombres ; enfin, l'auteur lui-même, idéaliste écorché vif, qui exorcise ses démons d'une plume acérée, forçant parfois le trait pour se venger du passé, renaître de ses cendres et s'inventer un avenir.

Dialogue avec l'extraterrestre de Frederik Pohl 

La planète Pava ? Jamais je n'aurais imaginé que j'atterrirais un jour là-bas. A plus de dix-neuf années-lumière de la Terre, ce n'est vraiment pas la porte à côté ! Pava, un seul continent secoué par de violents séismes. C'est le domaine des leps : des chenilles intelligentes, deux bras minuscules et un pelage moucheté. Des êtres qui, après cinq stades de mutation, deviennent des papillons ne pensant plus qu'à procréer. Pava, c'est également une colonie humaine de huit cents âmes. Refuge des Millénaristes, des religieux fanatiques qui croient que le suicide est la meilleure solution pour échapper au péché.

Et moi, au milieu de tout ça ? Paumé et naïf, je cherche à rapprocher les deux communautés. Même si tout les oppose. Des heurts en perspective ? Une situation plutôt explosive, en tout cas. Surtout quand certains brandissent l'arme de l'antimatière...

Un air de sorcellerie de Elizabeth Ann Scarborough

Si mamie Brown ne changeait pas les troubadours en moineaux,

Si Amberwine n'était pas sous le joug de Davie le Gitan,

Si tante Sybil était moins douée pour lire dans le présent,

Si les dragons n'avaient pas de chagrins d'amour, Si les ours n'étaient pas de remarquables politiciens, Si les chats qui parlent avaient meilleur caractère, Si les fantômes sans tête étaient moins obstinés-La vie de Maggie Brown, sorcière domestique de son état, serait monotone, certes, mais facile. Alors que là !

Les quêtes, quand on a des centaines de casseroles qui attendent d'être briquées, ça vous est parfois d'un assommant !

Un récit enjoué, aux péripéties débridées, dont les personnages ont le charme de l'innocence émerveillée. Il y a chez Elizabeth Scarborough de la farce directe et du second degré, le tout mélangé dans un grand chaudron de sorcière des lettres, et assaisonné de chansons et de ritournelles guillerettes. Au sommet de sa forme, elle nous livre ici un roman où tout est délice et... enchantement.

Jusqu'ici et pas au-delà de Joachim Meyerhoff

Bienvenue chez les Meyerhoff, une famille de doux dingues ordinaires.

Pour Joachim, le plus jeune fils, l'enfance est un royaume enchanté où il faut jouer des coudes avec ses deux grands frères et apprivoiser son père obèse et fantasque qui dirige une clinique psychiatrique. C'est grandir dans un monde singulier, à la fois familier et décalé, normal et déformé, burlesque et tragique.

Mais c'est aussi accepter de voir ses héros s'effriter et le monde s'ouvrir, terriblement adulte.

Poésies complètes de François Villon

Villon nous touche violemment par son évocation gouailleuse et amère de la misère, de la déchéance et de la mort. Mais c'est aussi un poète ambigu, difficile moins par sa langue que par son art de l'allusion et du double sens. La présente édition, entièrement nouvelle, éclaire son œuvre et en facilite l'accès tout en évitant le passage par la traduction, qui rompt le rythme et les effets de cette poésie sans en donner la clé. Toute la page qui, dans les autres volumes de la collection, est occupée par la traduction est utilisée ici pour donner en regard du texte des explications continues que le lecteur peut consulter d'un coup d'œil sans même interrompre sa lecture.

La marque du diable de Moka

Nicolas Monières, élève de troisième, a été tué d'une balle dans la tête. Des rumeurs disent qu'il participait à des jeux de rôles et à des cérémonies bizarres dans le cimetière, mais au lycée, personne ne semble décidé à fournir des renseignements à la police. Les jeux de rôles, Victoria connaît. Elle en a inventé un pour elle seule. Sauf que ça ne ressemble plus du tout à une invention. Souvent, la Grande Sorcière Rouge lui parle, elle la protège et la guide. Le lendemain du meurtre, Victoria a fait un cauchemar étrange. Elle essaie de comprendre. Pourquoi la blessure qu'elle s'est faite au cimetière a-t-elle pris la forme d'une étoile? Pourquoi la Grande Sorcière Rouge lui a-t-elle dit de se procurer de l'eau bénite? Pourquoi Mamadou, qui connaissait Nicolas, est-il tombé dans le coma juste après s'être confié à elle?

Du monde entier de Blaise Cendrars

Recueille poétique de Blaise Cendras composé de:

- Les Pâques à New York

- La Prose du Transsibérien et de la Petite Jeanne de France

- Le Panama ou les aventures de mes sept oncles.

Lire ! de Bernard et Cécile Pivot

Bernard Pivot, lecteur professionnel («Apostrophes», Lire, JDD) et sa fille Cécile, ardente lectrice amateur, confrontent leurs raisons, plaisirs et manières de lire, leur usage des livres, dans des textes très personnels, joliment illustrés, où le public des librairies et des bibliothèques retrouvera ses émotions, et celui qui n'ose pas en pousser les portes découvrira stimulations et conseils.

Un tonique et savoureux éloge des écrivains, des livres et de la lecture.

Du roi je serais l'assassin de Jean-Laurent Del Socorro

Espagne, Andalousie, XVI e siècle. La Reconquista est terminée. Charles Quint règne sur une Espagne réunifiée et catholique. Sinan est un enfant qui vit avec sa soeur jumelle, Rufaida à Grenade. Musulmans convertis par nécessité à la religion catholique, sa famille les envoi à Montpellier pour échapper à une Inquisition toujours plus féroce. Là bas ils tomberont dans une France embrasée par les guerres de religion...

Mélangeant récit historique et fantasy, Jean-Laurent Del Socorro nous offre une nouvelle fois un grand roman, dans le sillage de Royaume de Vent et de colères avec l'un de ses personnages dans le rôle clef.

La compagnie blanche de Arthur Conan Doyle

« C'était le féroce cri de guerre d'une race de guerriers, le suprême salut aux adversaires pour ce jeu vieux comme le monde et qui a la mort comme enjeu. Trois fois il retentit, trois fois les rochers en renvoyèrent les échos. Alors, résolument, la Compagnie se mit debout sous la grêle de pierres pour contempler les milliers d'hommes qui s'élançaient. »Considérées par la critique comme « le meilleur roman historique depuis Walter Scott », Les Chroniques de Sir Nigel Loring ressuscitent, sur fond de guerre de Cent Ans, les duels acharnés, les combats héroïques et les hauts faits d'armes d'un Moyen Âge où se mêlaient aussi passions amoureuses et joyeuses beuveries.

Possession de Moka

En achetant la plus belle maison du quartier, les Vendôme pensaient avoir fait une bonne affaire et s'étaient réjouis d'y emménager avec leurs trois enfants. Une nuit, le pire est arrivé. Leur fille Lucrèce s'est jetée du toit, sous les yeux de Malo son petit frère. Traumatisé, le garçon a passé deux mois en hôpital psychiatrique. Depuis son retour, Malo a l'impression que la maison lui joue des tours et s'en prend à lui. Ses affaires changent de place, les murs de sa chambre font des gargouillis, les poignées de porte disparaissent. Même ses parents deviennent bizarres et vivent de plus en plus confinés. Malo est persuadé que la maison dans laquelle sa famille vient d'emménager est malfaisante. Elle les a pris au piège. Un piège mortel...

Tout ce qu'on ne s'est jamais dit de Celeste Ng

Lydia est morte.

Lydia Lee, seize ans, est morte. Mais sa famille l'ignore encore...

Sa mère, Marylin, femme au foyer, rêve que sa fille fasse les études de médecine qu'elle n'a pas pu accomplir. Son père, James, professeur d'université d'origine chinoise, a tant souffert de sa différence qu'il a hâte de la retrouver parfaitement intégrée sur le campus.

Mais le corps de Lydia gît au fond d'un lac.

Accident, meurtre ou suicide ? Lorsque l'adolescente est retrouvée, la famille Lee, en apparence si soudée, va devoir affronter ses secrets les mieux gardés. Des secrets si longtemps enfouis qu'au fil du temps ils ont imperceptiblement éloigné ses membres, creusant des failles qui ne pourront sans doute jamais être comblées.

L'ancelot avançait en arme d'Alex Nikolavitch

L'ancelot est un jeune chevalier sans nom ni expérience, venu de sa Bretagne natale sur l'île britannique à la recherche d'un mentor, alors que l'on dit qu'un roi nommé Arthur a succédé à son légendaire père Uther. Dans le désarroi de l'abandon romain, les populations s'organisent comme elles peuvent, toujours sous la menace de nouvelles invasions.

Un destin poignant dans la Grande-Bretagne du roi Arthur, sur les ruines de l'Empire romain.

Le démon dans ma peau de Jim Thompson

Lou Ford est un jeune adjoint au shérif avenant, serviable, séduisant. Son supérieur, sa fiancée, les jeunes qu'il soutient, les coups de mains qu'il donne volontiers font sa popularité. Bref, dans la petite ville un peu endormie de Central City, Texas, on lui donnerait (presque) le bon Dieu sans confession. A tort. Les apparences sont trompeuses. Atteint d'un trouble psychiatrique, Lou Ford a jadis commis un crime, et c'est son frère Mike qui a été condamné à sa place. A sa sortie de prison, ce dernier est mort sur un chantier, un drame dont Lou Ford tient Chester Conway, le magnat local de la construction, pour responsable. Grâce à une prostituée avec qui il entretient une liaison et qui a séduit le fils Conway, Lou Ford entend se venger. Mais le plan dérape, et pour se couvrir, Lou Ford est entraîné dans une fuite en avant de plus en plus dangereuse...

L'assassin habite au 21 de Stanislas-André Steeman

Sept victimes en deux mois et demi, sept crânes fracassés. Et l'assassin a signé tous ses meurtres en abandonnant un bristol sur les lieux : il s'appelle Smith, Smith... La police londonienne est sur les dents et les milliers de Smith de la capitale connaissent des moments difficiles. Jusqu'au jour où une piste fortuite conduit le Yard du côté de Russel Square. C'est là qu'habiterait l'assassin au 21. Mais lequel de tous les hurluberlus - plus étranges et plus pittoresques les uns que les autres - qui peuplent la pension Victoria pourrait être Mr Smith ?

A travers les champs bleus de Claire Keegan

Enracinées pour l'essentiel dans la terre d'Irlande, les nouvelles de ce recueil confirment l'éblouissant talent de Claire Keegan qui, sous la surface lisse de situations ordinaires, excelle à déceler le trouble et la dissonance.

Dans La Mort lente et douloureuse, un écrivain se venge de l'incursion d'un importun. Le Cadeau d'adieu met en scène la dernière matinée d'une jeune fille dans la maison de son père avant son départ pour l'Amérique. Pourquoi le prêtre de À travers les champs bleus est-il particulièrement attentif, lors de la cérémonie, au désarroi de la mariée ? Au début de Chevaux noirs, Brady se réveille seul dans sa ferme désertée. Quand il part dans la ville voisine pour trouver une femme, le paysan avide de La Fille du forestier n'a sans doute en tête que la préservation de son domaine... Près du bord de l'eau (l'intrigue se situe sur la côte du Texas) interroge la sourde hostilité d'un homme à l'encontre de son beau-fils. Dans Renoncement, le brigadier volage n'ose pas ouvrir la lettre qu'il garde dans la poche de son uniforme. Et quand la femme aux longs cheveux de La Nuit des sorbiers vient s'installer dans la maison du prêtre défunt, elle réalise que son voisin vit dans la maison mitoyenne avec pour seule compagne une chèvre.

Dangerous women tome 1 recueil réuni par G.R.R Martin et Gardner R Dozois

Qu'elles soient les héroïnes d'une bataille, les souveraines d'un territoire, des sorcières, de valeureuses cavalières ou des intrigantes de cour, toutes les femmes qui évoluent au sein de ces nouvelles présentent un point commun : elles sont dangereuses... Dangerous Women est une anthologie composée de nouvelles aux genres littéraires variés (fantastique, fantasy, historique, polar, science-fiction...), rassemblées par George R. R. Martin et Gardner R. Dozois. Contient également « La danse des dragons », qui se déroule dans l'univers de « Le trône de fer ». Vous saurez tout de la guerre civile opposant la famille Targaryen et responsable de la disparition des dragons...

Le carnet des rancunes de Jacques Expert

Régler ses comptes...

Tout le monde en a rêvé, mais lui, il le fait.

Depuis vingt ans, Sébastien Desmichelles note soigneusement dans un petit carnet rouge chaque offense, chaque affront, chaque blessure qu'on lui inflige. Il l'appelle son « Carnet des rancunes ».

Collègues, voisins, amis, famille, personne ne le sait, mais personne n'échappe à sa liste. Un jour, chacun sera puni selon ce qu'il mérite.

Aujourd'hui est l'anniversaire des 50 ans de Sébastien. L'heure de la vengeance a sonné. Pour l'homme qui lui a fait le plus de mal, il a prévu un châtiment exemplaire : la mort.

Ce soir, il ouvrira son Carnet des rancunes...

De l'autre côté de la haie de Edward Morgan Foster

Qu'advient-il quand, au lieu de continuer à marcher docilement avec les autres sur la route poussiéreuse, on passe brusquement de l'autre côté de la haie ? Qu'arrive-t-il quand, au lieu d'étudier sagement les poètes dans les livres, on embarque sans hésiter dans l'omnibus céleste pour aller candidement à leur rencontre ? Que se passe-t-il quand, au lieu d'analyser abstraitement les principes virgiliens, on les met ingénument en pratique dans la vie ? Quand au lieu de louer systématiquement les vertus de la toute-puissante Machine, on défie résolument ce potentat bienveillant ? Quand, au lieu de se plier aveuglément à une nouvelle méthode d'enseignement, on dénonce joyeusement l'absurdité de cette coordination sèchement théorique ? Autant de questions innocentes auxquelles Forster, dans ces nouvelles aux ressorts volontiers fantastiques, s'attache à apporter, avec sa légèreté coutumière, des réponses aussi optimistes qu'humoristiques et poétiques.

Nouvelles vénitiennes de Dominique Paravel

Avec Nicole, joueur de dés du XIIe siècle, ou Julien, reporter photographe d'aujourd'hui, sans compter Lorenzo Lotto ou Veronica Franco, on entre de plain-pied dans Venise. Chaque personnage mis en scène ici, à sept moments différents de son histoire, entretient un rapport particulier, d'amour ou de haine, avec la ville. Entre artistes, prostituées, philosophes ou gens de peu, se noue un lien à la fois profond et subtil ; l'art, la douleur, le plaisir, la solitude s'entremêlent dans un labyrinthe utopique et féroce, image même de la création.

Aussi bien pour ceux qui ont à découvrir la Sérénissime que pour ceux qui croient la connaître, Nouvelles vénitiennes en révèle les mystères et la beauté.

Chansons des trouvères

À l'aube de la poésie française, il y a, au XIIe et au XIIIe siècle, les trouvères et leurs chansons, courtoises ou d'allure populaire : chansons d'amour, chansons de femmes, chansons à danser, chansons de croisade, chansons religieuses. Chansons lointaines, dont l'écho pourtant résonne encore en nous. Voici la plus riche anthologie de la poésie lyrique française des XIIe et XIIIe siècles existant à l'heure actuelle : près de 220 chansons, offrant un panorama des divers genres et des divers auteurs. À leur édition rigoureuse, accompagnée d'un riche appareil de notes et de variantes, s'ajoutent une traduction en français moderne et une transcription des mélodies, brillamment commentée dans l'introduction.

Comment cuire un ours de Mikael Niemi

Nous sommes en 1852, au cœur des magnifiques paysages du grand nord suédois. Lars Levi Læstadius, botaniste émérite, pasteur haut en couleur du petit village de Kengis et fondateur d'un mouvement connu pour son éthique rigoureuse, tente tant bien que mal de combattre l'athéisme et l'alcoolisme de ses paroissiens. Contre l'avis des villageois, Læstadius a recueilli un jeune garçon sámi, affamé et illettré, Jussi, qu'il initie aux secrets de la botanique et qui le suit comme son ombre.

Lorsqu'une servante est retrouvée morte dans la forêt, le commissaire s'empresse d'imputer l'odieux crime à... un ours. Fort de son intuition et de son savoir scientifique, Læstadius n'y croit pas un instant. Quand une deuxième jeune fille vient à disparaître, le pasteur, secondé par son fidèle Jussi, décide de mener l'enquête, quitte à s'attirer les foudres des autorités locales.

La légende d'Iskari tome 1 : Asha Tueuse de dragon de Kristen Ciccarelli

Au royaume de Firgaard, les légendes sont interdites : elles sont dangereuses. Pourtant, le sort d'Asha, princesse solitaire, leur semble étroitement lié. Asha est une tueuse de dragons crainte par tout son peuple : elle est Iskari.

Farouche, vulnérable, Asha trace sa route au cœur d'un univers dur et merveilleux. Intrigues politiques, suspense, passion, puissante mythologie et un soupçon d'humour: entre "Game of Thrones" et les contes des "Mille et Une Nuits", une saga de Fantasy aussi originale que captivante.

Voilà pour ce mois-ci y en avait pas mal dans toutes les catégories. Désolé. A très vite (normalement aujourd'hui même avec le prmeier chapitre dd emon roman/défi carême).