Rétrospective 2016 #3 : Livres partie 1
J'ai commencé 2016 avec 2 objectifs : Passer ma liste d'envie sous les 1000 livres et finir la première trilogie de l'assassin royal. A l'arrivée j'ai encore 1016 livres dans mes envies, mais j'ai bien fini cette première trilogie, le 30 décembre mais je l'ai fait.
J'ai aussi lu 90 livres cette années, dont 12 en juillet (merci le rainbow thon) et 12 en décembre (merci le ABC challenge) et globalement j'ai beaucoup plus de livres que j'ai adoré cette année par rapport à l'année dernière où la grosse partie des livres lus étaient moyens.
J'ai participé pour la première fois à des challenges. J'ai validé le 26 livre 2016, le rainbow thon, le manoir hanté, le ABC challenge, et le summer cocktail challenge. Et au moment où je vous parle j'ai encore le décolore ta PAL, le challenge personnel 2016 avec une seule consigne que je suis en train de valider, j'ai repris l'édition 2017 du ABC challenge et du 26 livres, je me suis inscrite à celui des journées spéciale au vide ta PAL, je me réinscrirais au personnel et peut-être au manoir hanté s'il est reconduit quand le moment viendra et j'ai bien sûr les grands challenges Fantasy(11/24), français (9/19) et anglais (14/20). Et je vous invite tous à tenter un challenge, c'est fun, ça permet de sortir de sa zone de confort et il y en a forcément un dans tous ceux existant qui vous plaira.
Cette année j'ai enfin pu lire Brandon Sanderson grâce à Warbreaker que j'ai adoré, Roger Zelazny grâce à Dilvish le damné que j'ai aussi adoré, Gabriel Katz et le tome 1 des puits es mémoires, que j'ai apprécié mais pas adoré, Terry Pratchett avec Roublard qui a été une déception, Fabrice Colin par Bal de givre à New-York qui été bien mais sans plus, Jean-Louis Fetjaine et ses chroniques des elfes dont j'attendais mieux et Javier Negrete avec Seigneurs de l'Olympe et Alexandre le Grand et les aigles de Rome avec plaisir. Je vais détaillé certaines de ses lectures un peu plus bas, pour les autres on peut en discuter en MP ou en commentaire si vous le voulez.
Oui parce que je vais vous présentez 20 livre. J'aurais pu faire mon Top 10 des meilleurs livres de cette année, mais je préfère partager les 10 livres qui m'ont le plus déçue et les 10 qui m'ont le plus surprise. Néanmoins voici mon top 10 vite fait pour les mécontents (1 - Le vicomte de Bragelonne, 2 - le cirque des rêves, 3 - Quatre filles et un jeans pour toujours, 4 - Tobie Lolness, 5 - Hamlet, 6 - Le roi Lear, 7 - Richar II, 8 - Magyk tome 5, 9 - Le livre des choses perdues, 10 - les métamorphoses).
Alors mes 10 plus grosses déceptions de l'année, on y retrouve pas forcément les livres que j'ai le moins aimé, parce que j'en ai détesté certain sans surprise, et que j'ai aimé certain parmi cette liste mais pas autant que l'espérais. Enfin ceci n'est pas un classement mais une liste.
1 - Endgame de James Frey et Nils Johnson-Shelton
Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L'humanité tout entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d'années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme. L'un d'eux doit y parvenir, ou bien nous sommes perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Ils ne sont pas immortels. Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions. Endgame n'a ni règles ni limites. Il n'y aura qu'un seul vainqueur.
Je n'avais lu que des avis positifs sur ce roman, même des personnes aimant peu la dystopie ou la dystopie des dernières années semblaient très enthousiaste alors je n'ai pas pu m'empêcher de l'être et quelle déception. Le principe en lui-même est bien, mais en réalité l'auteur a très mal géré son histoire. J'avais totalement vu venir la fin, moi qui d'habitude ne voit rien, simplement parce que certains personnages ont de nombreux chapitres de leur point de vue et d'autres que quelques uns. Ce qui est dommage surtout que ceux qui m'intéressaient le plus (Alice, Shari, Aisiling) n'était que peu présent alors que cette tête à claque de Sarah qui est un cliché ambulant a tellement de chapitres. D'ailleurs parlons-en des personnages. Ils sont tout bonnement insupportables parce qu'ils sont parfait. Ils ont été entraînés à tout faire depuis l'enfance, leur psychologie et au final assez peu creusé ce qui nous empêche de nous attacher à eux. D'ailleurs le roman tout entier est bien plus centré sur l'action, peu de description, tout va très vite, j'ai plus eu l'impression de lire un scénario de film qu'un roman.
2 - Half bad de Sally Green
Dans l'Angleterre d'aujourd'hui, deux clans de sorciers vivent en secret au côté des humains : les adeptes de la magie blanche et les sorciers noirs. Mais la naissance de Nathan vient bousculer l'équilibre des forces car il est à la fois un sorcier blanc et un sorcier noir. Son père est un des plus puissants et cruels sorciers du monde. Sa mère, adepte de la magie blanche, est morte. A 16 ans, Nathan va recevoir ses pouvoirs comme tous les sorciers. Mais il n'est pas comme tous les sorciers... Son clan va décider de l'enfermer : Nathan est piégé dans une cage, battu et menotté. Les frontières entre le bien et le mal n'ont jamais été aussi floues et menacées.
Encore une fois le résumé me tentait bien, l'univers avait l'air très original et au final le résumé ne tient aucune de ses promesses. Le coup de la cage est assez court, au final le manichéisme reste très présent il est juste inversé, on a vraiment l'impression que tous les sorciers noirs sont bons et tous les sorciers blancs à part la famille de Nathan et la fille qu'il aime sont méchants. Quand à Nathan qu'est-ce qu'il est insupportable. Et honnêtement j'ai levé les yeux au ciel en découvrant la véritable histoire sous sa naissance, ce qu'on lui avait dit à la naissance aurait donné quelque chose de bien plus intéressant avec lequel Nathan devait vivre que cette révélation si cliché.
3 - Alice et l'épouvanteur de Joseph Delaney
Afin de détruire le Malin, Thomas Ward doit accomplir un dangereux rituel lors de la prochaine fête d'Halloween. Pour cela, il a besoin de trois objets sacrés : trois armes. Il en a déjà deux. La dernière, une lame surnommée « Douloureuse », est cachée dans le repaire du Malin. C'est à Alice qu'il revient de la récupérer. La voici contrainte de retourner dans le monde de l'Obscur où ses ennemis l'attendent à chaque recoin. La jeune sorcière va découvrir qu'elle n'a jamais été aussi puissante... ni aussi proche de la mort.
J'adore les épouvanteurs, mais ce tome-là est le plus faible de la saga. On était sensé découvrir le domaine du Malin, un endroit terrible, or on a presque l'impression de trouver l'un des paysages qu'on trouve partout dans le Comté. La Grèce était bien plus terrifiante à côté. Enfin on a de nombreux flashback qui ralentissent le rythme et apporte peu au final. Quand à Alice, elle était vraiment plus agréable en personnage secondaire, ici elle fait assez creux.
4 - La trilogie des sept royaumes de Kristin Cashore
Dans les Sept Royaumes, on les appelle les Graceling -des êtres rares- dotés de pouvoirs incroyables. Katsa, elle, peut tuer un homme à mains nues, et son oncle, le roi des Middluns, l'oblige à assassiner pour son compte. La rencontre de la tueuse avec le prince Po, un autre Graceling, va changer le cours de son existence...
J'ai lu le tome 1 pour une lecture commune. Il était dans ma liste d'envie mais pouvait attendre. Je l'ai donc lu pour l'occasion, le concept des gracelings me tentait bien. Mais quelle déception les personnages m'ont tous laissés indifférents, des secondaires au principaux (Katsa était même insupportable) le concept des Gracelings au final trop peu développé, et un monde soit disant médiéval (mais attention avec une contraception efficace, la possibilité d'être célibataire sans rentrer dans les ordres et bien d'autres aberrations) en carton. Et le méchant est vaincu tellement vite alors qu'on le présentez comme tellement indestructible, et après ça on a des pages et des pages de rien. J'ai tenté le tome 2, Rouge, qui est un prequel et j'ai fini par le lire ne diagonal, si le prologue où l'on retrouve le méchant du tome 1 est intéressant, la suite beaucoup moins. Rouge aussi est tête à claque, les personnages et leur relations toujours aussi clichés et si là le concept des monstres est assez bien développé, je trouve qu'on ne joue pas assez avec. Je n'ai donc même pas tenté Bitterblue.
5 - Le parfum de la dame en noir de Gaston Leroux
On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Mystère de la chambre jaune. Grâce à Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constatée. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille à son secours. Leur impitoyable ennemi est réapparu ! La situation devient alors angoissante : disparition, crime... Le mystère s'épaissit. Le jeune reporter Rouletabille aura besoin de tout son flair et de son intelligence hors pair pour venir à bout de cette véritable " histoire du diable ".
J'ai failli mettre aussi le fantôme de l'opéra dans cette liste, mais je me suis dit qu'un seul Gaston Leroux suffirait et des deux celui-ci est ma plus grosse déception. J'avais adoré le mystère de la chambre jaune. Lire le parfum de la dame en noir fut une épreuve. C'était lent, très lent, très long aussi, le mystère n'arrive qu'à la moitié du roman et est un copié collé du tome 1, on a des descriptions bien trop longues et sans intérêts, le "coupable" est évident, et j'ai souvent eu l'impression qu'une fois l'aventure démarré l'auteur ralentissait le tout avec des détails inutiles. Mais en plus l'identité de la mère du reporter me semblait évidente dès le tome 1, alors pourquoi alourdir tout le roman avec ce faux-mystère et un pathétique exagéré ?
6 - Roublard de Terry Pratchett
Londres vers les années 1850, capitale de la richesse et surtout de la misère. Le jeune Roublard est un « ravageur », un de ces laissés-pour-compte des bas quartiers qui draguent les égouts en quête de menue monnaie ou d'objets de valeur. Aucun avenir ne l'attend. Jusqu'à cette nuit où, sous une pluie torrentielle, il vient au secours d'une mystérieuse jeune femme à la merci d'un enlèvement. L'aventure a commencé. À lui de justifier son surnom. À peine mâtiné de fantastique, Roublard est un hommage à Charles Dickens, lequel y tient d'ail leurs un rôle de premier plan avec son ami Henry Mayhew, un des rares qui dénonçaient l'inhumaine condition faite au plus grand nombre. Puisqu'il inscrit son roman dans la réalité de l'époque, Terry Pratchett y convoque allègrement la reine Victoria, Disraeli, Robert Peel, le modernisateur de la police londonienne, voire Sweeny Todd, le barbier mythique de Fleet Street. Et ne s'interdit pas d'y exercer son humour... ravageur.
En voyant ce résumé j'avais vraiment envie de le lire. Je connaissais le nom de Terry Pratchett en plus depuis un moment, et je voulais vraiment commencer par un one-shot et pas le disque-Monde et ces 15 mille tomes. Et au final c'est un livre très oubliable. J'ai trouvé que l'histoire n'avançais pas, que l'on ne sentait pas assez le côté miséreux de Londres, que d'ailleurs Roublard n'était pas si à plaindre, surtout qu'il grimpe bien trop vite l'échelle sociale. Quand à l'histoire elle était dans le fond très prévisible et je ne me suis pas vraiment amusé en lisant ce livre. Néanmoins je vais donner sa chance au Disque-Monde un jour ou l'autre.
7 - Charlie et le grand ascenseur de verre de Roald Dhal
Charlie a gagné la fabuleuse chocolaterie de Willy Wonka qu'il survole maintenant à bord d'un extraordinaire engin, le grand ascenseur de verre, en compagnie de toute sa famille. Mais une fausse manœuvre va projeter l'ascenseur dans l'espace. Un espace qu'ils découvrent peuplé d'êtres fantastiques et monstrueux, les Kpoux Vermicieux, terreurs de l'univers interstellaire, contre lesquels ils vont livrer une terrible bataille...
J'avais vraiment apprécié ma lecture de Charlie et la chocolaterie, j'ai quasiment enchaîné avec la suite et j'ai été très déçue. La partie dans l'espace est très longue et ennuyeuse, la chocolaterie nous avait manqué, mais en plus leurs problèmes auraient largement pu être évité en réfléchissant un peu.
8 - Chroniques des années noires de Kim Stanley Robinson
D'abord simple soldat dans l'armée de Tamerlan, Bold rencontrera Kyu, un jeune eunuque noir, et I-Chi, une restauratrice chinoise en quête des plats les meilleurs. Incendies, inondations, épidémies, guerres, révoltes, le destin va jouer avec ces personnages et les entraîner, au fil des siècles et de leurs diverses réincarnations, dans des aventures fascinantes. A la fois roman d'initiation et vrai-faux roman historique, Chroniques des années noires est un livre profondément original, une somme impressionnante d'érudition et d'imagination ainsi qu'un merveilleux plaidoyer pour la paix dans le monde et la beauté de la vie.
Le résumé semblait tellement prometteur encore une fois et au final quelle déception. Au final on ne suit aucun fil directeur, on laisse tomber le soulèvement dans le Prado vers les dernières nouvelles par exemple. Enfin comme on ne trouve que de courtes nouvelles on a du mal à s'attacher à un personnage, on a peu de repère niveau date (à moins que vous connaissiez le calendrier arabe ou sachiez par cœur les différentes dynasties chinoises) et il y a de nombreuses digressions mystico-historico-politico-religieuse qui alourdisse le tout, je n'ai pris aucun plaisir à lire ce très long livre.
9 - L'enfer de Dante Alighieri
L'Enfer est la première partie de la Divine comédie de Dante Alighieri. La Commedia est l'œuvre de Dante la plus célèbre et l'un des plus importants témoignages de la civilisation médiévale. Connue et étudiée dans le monde entier, elle est tenue pour l'un des chefs-d'œuvre de la littérature. Elle est également considérée comme le premier grand texte en italien. Virgile, mandé par Beatrice, qui vient chercher le poète, va le mener par l'Enfer, seule sortie de cette forêt. Dante et Virgile vont alors descendre à travers neuf cercles concentriques dans chacun desquels sont logés, par ordre de vice, les occupants de l'Enfer. Ici se succèdent des personnages célèbres, comme Virgile ou Ulysse, et des personnages côtoyés par Dante et envoyés en Enfer en châtiment de leurs péchés. Leurs supplices sont décrits, par ordre croissant à mesure que l'on descend vers le fond de l'Enfer, qui est aussi le centre de la Terre. Cette partie du voyage se termine par la rencontre avec Lucifer, sur lequel Dante et Virgile sont forcés de grimper pour sortir de l'Enfer, « et revoir les étoiles ». Dans la géographie dantesque l'Enfer se présente comme un abîme en forme d'entonnoir. Lucifer l'a creusé dans sa chute sous la ville de , c'est pourquoi il se trouve vissé au centre de la Terre. Les des damnés sont envoyées selon leurs péchés dans l'un des neuf cercles infernaux. Plus leur faute est grave, plus ils tombent bas et plus leur châtiment est pénible. Les châtiments attribués sont en rapport (par analogie ou par contraste) avec le péché commis selon la loi du contrapasso.
Je l'ai lu en version bilingue (j'ai quand même plus suivi le côté français qu'italien parce que sinon je m'en serais jamais sortie) et malgré tout ça a été un calvaire. Pourtant j'ai toujours eu envie de lire ce chef d'oeuvre de la littérature et les classiques ne m'ont jamais rebutés. Mais le schèmas d'un chant est l'autre est toujours le même et on se lasse très vite, surtout que Dante évoque surtout des contemporains ou des personnalités connus à son époque oublié à la notre (en France en tout cas). Alors oui c'est magnifiquement écrit, je suis certaine qu'il y a des tas de choses à étudier dedans (mais je pleins les adolescents italien qui le lisent dès 14 ans) mais c'est très difficilement accessible de notre temps.
10 - Percy Jackson et les dieux grecs de Rick Riordan
Quand Percy Jackson nous raconte la mythologie, ça décoiffe ! Le demi-dieu vous dit tout sur les dieux de l'Olympe : Déméter est en réalité déesse des croissants et des cornflakes, Apollon drague en téléphonant au volant de sa Porsche, et autres scoops ! Trahisons, complots, vengeances, incestes, cannibalisme, bains de sang, rapts et prises d'otages... des Titans à Hercule en passant par Prométhée, on ne s'ennuie jamais avec les Olympiens !
J'ai hésité entre lui et les héros de l'Olympe, mais je ne pense pas qu'on puisse dire que les héros de l'Olympe soit une déception puisque j'en attendais peu. Alors que celui-ci, je l'avais repéré dans sa sublime version illustré et donc demandé pour noël et mes parents m'ont acheté celui avec cette horrible couverture photoshopé. Bon soit ! Mais où est passé le style de Rick Riordan ? J'avais l'impression de lire le texte d'un gamin de 12 ans ! Enfin si vous vous y connaissez un peu en mythologie grecque ce livre ne vous apprendra rien. On raconte les mythes les plus connus sur les 12 olympiens point barre, c'est à peine si on a des références à ce qu'ils sont dans nos mondes d'aujourd'hui. Or ce qui est bien avec Percy Jackson c'est de voir comment chaque mythe, dieu, etc a été modernisé, j'aurais plus préféré un portrait des dieux tels qu'ils sont aujourd'hui, tel que les connait Percy plutôt que ça.
C'est déjà assez long non ? Alors mes 10 plus grandes surprises vont venir dans la partie 2.
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