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Conseil #17 : De personnages on parlera



Aujourd'hui on va parler de quelques archétypes de personnages, je préviens tout de suite pas de partie sur le méchant, parce que le méchant peut-être n'importe quel personnage, et que s'il fallait écrire dessus ce serait une partie complète qu'il mériterait. Mais je n'en ferais pas, pour la même raison que le héros, pour moi vous devez travaillés ces personnages comme les personnages secondaires et je vous renvoie donc vers mon conseil #3. Ceux-ci-dessous sont des archétypes qui selon moi sont trop souvent cliché alors qu'on peut les rendre plus originaux ou difficile à écrire.


L'antihéros

L'antihéros est un héros complètement amoral. Cela change agréablement du preux chevalier ou du gentil fermier et vous donne peut-être plus de possibilité d'actions mais la difficulté est de rendre ce personnage d'ordure attachant à vos lecteurs. Pour cela quelques tactiques qui peuvent se combiner ou non.

Vous pouvez par exemple lui donner un but noble. Certes c'est un barbare qui tue sans pitié mais il le fait pour une noble cause, ainsi vous justifiez ces actes auprès du lecteur. Mais vous n'avez peut-être pas envie de le voir se battre pour une cause supérieure lui qui est égoïste. Alors donnez-lui une limite qu'il s'interdit de franchir. Ca peut-être une limite ridicule (je veux bien tuer femme et enfant mais pas les chevaux parce que c'est mignon) ou plus raisonnable (encore une fois je ne tue pas les chevaux parce que ça rapporte gros). Sinon vous le voulez vraiment sans pitié. Mais cela ne doit pas l'empêcher de prendre soin de quelque chose ou de quelqu'un, ça peut-être ses ongles, son épée ou son ami mais vous pouvez lui donner quelqu'un ou quelque chose à laquelle il tient et qu'il protégera envers et contre tout. Sinon pour lui donner un peu d'humanité n'hésitez pas à montrer la raison qui l'a fait devenir ce monstre, pas pour faire pleurer mais pour lui donner de la crédibilité mais aussi provoquer de la pitié voir une identification du lecteur qui peut alors penser que s'il avait vécu ça aussi, il n'aurait pas mieux tourné. Une autre solution et de rendre les autres pires que lui ou au moins aussi cruel, dans un monde violent on pardonnera plus facilement son attitude qui n'a comme seul but que la survie. N'hésitez pas non plus à faire de lui la victime d'une injustice qui ne cherche qu'à se venger, cela peut créer de l'empathie. Enfin n'hésitez pas à lui donner de l'humour qui le rendra plus sympathique ou d'en faire un être vulnérable qui échoue, qui perd, mais qui se relève pour un jour peut-être triompher.

Mais n'oubliez jamais non plus qu'il est amoral, pas que de nom mais que ses actions le reflètent.

La rivale

La rivale c'est cette fille qui mettra des bâtons dans les roues de votre héroïne. Ce n'est jamais son ennemie mais celle qui lui mènera la vie dure au quotidien en se moquant d'elle ou en courtisan l'amour de sa vie. Habituellement c'est une fille populaire, riche, belle, mais jalouse de votre personnage insignifiant qui a un comportement atroce. Sauf que pourquoi ?

Est-ce que votre personnage a une réelle utilité à l'histoire autre que plaindre votre héroïne ? Est-ce que vous ne pourriez pas vous en passer ? Parce que c'est très cliché et souvent peu intéressant. Mais supposons qu'elle soit vraiment utile, alors essayez de vous éloigner du cliché.

Pourquoi la faire riche ? Une fille banale ou même pauvre a tout autant le droit d'être une garce que les autres. Pourquoi populaire ? Pourquoi ne pas inverser les rôles par exemple ? Et puis une fille banale peut tout aussi bien être venimeuse que celle que tous admirent. Et doit-elle être belle ? Elle pourrait être banale voir laide. Quant à la jalousie c'est tout autant optionnel. Elle peut détester votre personnage principal pour des tas d'autres raisons. Et ce n'est pas parce qu'elle la déteste qu'elle doit être une fille de petite vertu et votre héroïne une oie blanche, la nuance c'est toujours mieux. Enfin donnez à cette rivale une vraie raison d'être la rivale, une profondeur, n'en faites pas juste la peste du quartier.

L'élu

Vous le connaissez forcément lui. C'est celui qui a été choisi pour sauver le monde. Un personnage cliché par excellent. Pour lui aussi vous pouvez tenter de le rendre plus intéressant ou original.

Déjà ne pas forcément partir sur un fermier ou un chevalier, il y avait des tas de métier autrefois, certains très intéressant, puisez dedans. Enfin pourquoi faire de lui l'élu à cause d'une prophétie ? Mais pourquoi pas par vote ou pour ses capacités, peut-être même extraordinaires ? Cela semblerait tout aussi logique et lui donnerait tout autant de responsabilité.

Ensuite pour le rendre plus profond n'hésitez pas à le mettre face à des dilemmes moraux, du genre sauver le monde ou son meilleur ami, sauver le monde en souillant son âme ou continuer sa vie en ignorant tout cela. Cela pourrait donner un peu plus de profondeur à votre histoire et votre personnage. Et n'oubliez pas qu'un combat contre la société, une entité ou quelqu'un de beaucoup plus fort ne sera pas facilement gagnable et que vous ne pourrez pas en faire une défaite évidente et simple. D'ailleurs il peut perdre lui aussi.

Les guérisseurs

Deux types de guérisseurs existent :

Celui qui soigne par des plantes, typiquement une vieille femme ou un vieil homme. Et je vous conseille de respecter ce stéréotype ou en tout cas de ne pas utiliser un personnage trop jeune. Pensez à tout ce qu'un guérisseur doit apprendre : des centaines de recettes, les symptômes de chaque maladie, l'identification de chaque plante. C'est un apprentissage très long. De plus vous vous retrouvez face à des parties du corps humains pas forcément très agréable à l'œil, mais aussi à la souffrance, la folie, la mort, les tensions. Ce qui demande une certaine maturité. Enfin n'oubliez pas que ce genre de personnage sait soigner mais aussi tuer par les plantes. Alors ne le faite pas snober par vos antagonistes.

Et il y a ceux qui guérissent par un don spécial, magique, religieux, psychique, etc. Un don dont il faudra réfléchir aux limites. Peut-elle faire repousser une main, ressusciter des morts ? Et du coup est-ce qu'une longue queue de personnes attendant un miracle à sa porte ? Si non pourquoi ? Est-ce un don répandu ? Comment réussir à cacher un tel don ? Et si ce guérisseur est unique ou presque comment se fait-il qu'il est le temps de conter fleurette, qu'il n'ait pas encore était embrigader par l'armée ou emmener de force à la cour ?

L'héroïne

Le problème de l'héroïne c'est que c'est souvent une petite ingénue, une fille sage et parfaite, quand le héros lui est souvent plus en nuance. Alors arrêtez d'en faire une héroïne pure. Elle doit avoir des défauts, peut douter, trahir, connaître les même dilemmes moraux que l'élu et pas besoin d'être une dure à cuir non plus. Pas besoin de passer d'un extrême à un autre. Mais si jamais pour les besoins de votre histoire votre héroïne se doit d'être une fille sage, bien élevé, n'oubliez pas de la doter de défauts et surtout n'en faites pas un souffre-douleur, qui passe son temps à geindre.

Et dernier détail, la timidité ce n'est pas quelque chose d'aléatoire, ou qu'on efface avec un peu de volonté ou d'un claquement de doigt. Et pareille pour une phobie, pour passer au-dessus on ne serre pas juste les dents et on fonce, non ça peut vous paralyser, vous handicaper, même dans une situation désespérée.

Le love interest

Le love interest c'est le (futur) amoureux/se de votre héros. Alors depuis quelques temps maintenant que le personnage soit masculin ou féminin j'ai remarqué qu'il était rarement cantonné à ce seul rôle mais quasiment un personnage principal. Néanmoins il y a quelques moyens d'en faire quelque chose d'original. Déjà n'hésitez pas créer un love interest du même sexe que votre personnage, ou vous pouvez créer un love interest qui connaîtra et sera en couple avec votre personnage avant que l'histoire démarre on est pas obliger d'assister à la rencontre pour s'attacher à un couple, enfin n'hésitez pas à en faire un personnage discret qu'on ne voit que de temps en temps, aidant un peu mais n'étant pas Le deuxième Héros ou même invisible dont on n'entend juste parler dans la bouche du héros sans jamais le/la voir. Et n'hésitez pas à en faire un personnage qui n'évolue pas dans le même cadre que les autres un civil quand tous vous autres personnages font partie de l'armée, un être humain normal quand tous les autres auront pouvoirs ou ne seront même pas humain, quelqu'un qui offrira à votre héros une bouffé d'oxygène, un changement agréable, quelqu'un qui le rattachera à la normalité et qui saura le soutenir.

Le Devin

Dans ce cas il faut d'abord vous assurer que la vision n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe ou un deus ex machina, mais aussi qu'elle ait son utilité. C'est un sujet difficile à manier, comme le voyage dans le temps, pour réussir à être cohérant. Vous pouvez en trouver quatre genres :

Ceux qui voient uniquement le futur. Et dans ce cas ne peut-on donc pas changer le futur ou est-il immuable ? Jusqu'où va son don ? Peut-il voir un futur très lointain, celui d'étranger ? Et son propre futur ?

Ceux qui voient plusieurs futurs possibles. Globalement ce sont plusieurs options. Dans ce cas est-ce qu'un devin est nécessaire pour cela ou ne peut-on pas deviner cela par la logique ?

Il y a aussi ceux qui voient un futur conditionnel, du genre si tu pars à l'ouest tu connaîtras la douleur qui se limite à quelques conditions. Enfin voir le futur exactement tel qu'il se produira. Mais ça peut-être du « Si Narcisse se regarde il meurt » ou c'est justement savoir ce futur qui le provoquera, ou être encore plus claire. Mais dans ce cas plus de suspens.

Dans tous les cas maniez ce personnage avec précaution !

Le mentor

Je parle du mentor juste pour vous rappeler qu'il n'est pas obligé d'être vieux, retirer du monde, etc. Il peut être plus jeune que votre personnage mais mieux connaître le sujet ou même être dans un âge moyen. Il peut aussi être une femme.

Le guerrier

Trop souvent le guerrier n'a pas ou peu de cerveaux et tout dans ses muscles (sauf s'il est le héros). Sauf que pas besoin d'en faire un débile profond, il peut très bien réfléchir, se débrouiller par lui-même. Enfin vous pouvez aussi le faire intelligent il n'en sera que plus redoutable.


Voilà un conseil rapide, peut-être pas aussi pertinent que les précédents mais un rappel qui peut-être intéressant. Mais n'oubliez pas que aucun de ces archétypes n'est obligatoire dans vos histoires. Sinon il ne me reste qu'un conseil sur les différentes créatures que je vais couper en 2 ou 3 et fini.

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