Voilà comme promis je voulais vous faire un petit quelque chose pour les 100 abonnée,  les 3 k de vues sur ce RB (qui passeront bientôt au  4 K déjà c'est incroyable) et au 1k de vue sur 30 lettres.

Alors déjà un très grand merci à tous ! C'est incroyable pour moi d'en être arrivé là, de voir autant de lecteurs lire ce que je fais (même mes deux recueils sur lesquelles je vois de plus en plus de nouvelles têtes) et encore une fois merci. C'est juste génial !

Du coup je ne savais pas trop quoi faire pour marquer l'occasion, quand quelqu'un (pour ne pas citer  ) a écrit un texte sur l'écriture pour ses 100 abonnés aussi je crois. Alors je me suis dit que c'était une bonne idée, si vous étiez là c'est que vous aimiez me lire surtout. Donc je vais vous en faire un, mais pas pour vous raconter comment j'écris, mais plus pour parler des mes histoires en en parlant d'une seule. 

Alors voilà, c'est pour vous c'est cadeau :

Daisy est née avant même que je sache écrire des mots. C'était un jeu auquel on jouait avec mon frère, j'avais inventé ce personnage et d'autres, leur histoires, je m'étais inspirés de mes peluches pour la plupart, sauf pour Daisy. Daisy c'était moi. Daisy c'était cette fille que j'aurais voulut être.

Parce que Daisy avait mes yeux verts, mais elle avait de jolies boucles blondes, Daisy faisait 1m80 comme j'aurais dû le faire, Daisy n'était pas une enfant mais une adulte qui aurait 20 ans en l'an 2000, parce que j'aimais le fait que l'âge et l'année se ressemble, mais bien le 17 mai, comme moi. Daisy était une princesse, une magicienne qui sauvait son monde, mais à côtés de ça elle était chanteuse sur Terre, une chanteuse mondialement connue, comme je rêvais de l'être alors. Elle avait une petite chienne appelé Tina, comme l'une de mes peluches chien. Et si Daisy était réservé, elle avait aussi un courage que je n'ai jamais eu mais que j'aurais si souvent rêvé d'avoir.

Et puis Daisy se promenait dans toutes les histoires que j'aimais, quand j'ai lu les W.ITC.CH j'ai crée mes Magic girls à moi desquelles elle ferait partie de temps en temps, quand j'ai lu Tara Duncan j'ai décidé de faire de son monde une autre planète, quand je regardais les Winx encore et encore je m'inspirais de leur costumes pour imaginer celui de Daisy et quand j'ai découvert Harry Potter, elle a fini professeur à Poudlard, où elle a fini par faire revenir du côté du bien Rogue et Peter Pettigrow par amour pour elle.

La rédemption par amour, un thème qu'elle m'a d'abord inspiré, que j'ai si souvent utilisé alors et que j'utilise toujours mais moins automatiquement et plus subtilement. C'est ironique quand je pense que j'ai eu tant de mal à trouver un grand amour à Daisy. Il y a eu Lewis au début, mais au final je n'avais que peut d'affection pour lui et comment Daisy aurait pu l'aimer si ce n'était pas mon cas ? Ensuite Tommy ? Mais je l'ai vite trouvé peu satisfaisant, pas à sa hauteur. Puis il y a eu Gregory Harper, lui il était à sa hauteur, je l'avais crée pour être un de ses compagnons d'aventures, un mentor même et j'ai commencé à l'envisager comme l'homme qui serait à ses côtés pour toujours. Mais Sandra, Dina, se sont mises entre eux, créant des histoires bien plus belles, bien plus intéressantes pour lui, que celle qu'il avait avec Daisy. Alors longtemps par défaut je l'ai laissé avec un de ses serviteurs à lui, même si je n'étais pas satisfaite.

Longtemps avant ça j'ai pris un stylo pour la première fois. Et pourtant ce ne fut pas pour Daisy. Une autre histoire un jour m'étais venue dans un rêve. Une histoire que je ne parvenait pas à faire glisser dans celle de Daisy, la première histoire qui prit son indépendance. Il n'y avait nulle inquiétude à avoir pour Daisy alors. Au contraire, cela me permit de créer son monde, non pas en le nourrissant des mes lectures et dessins animés préférés mais bien son monde à elle, virant tout ce qui n'avait rien à faire là, qui ne m'appartenait pas. Et puis même si la première fois que je pris la plume ce ne fut pas pour raconter son histoire, je ne tarda pas à la commencer peu de temps après cela.

Si je n'ai eu aucun problème pour écrire un brouillon pour mes autres histoires, même s'il serait modifié plus tard, ce ne fut pas le cas pour Daisy. Dès le premier brouillon où je fixais sur papier beaucoup de choses, comme son histoire familiale, son destin (parce qu'on en pouvait raisonnablement pas être chanteuse/impératrice et sauver le monde), l'existence d'Élisa, Mellody, Judith, Rebecca et de tant d'autres. Mais je ne sais combien de début je jetai à la poubelle, parfois plus que des début, des cinquantaines de pages, mais j'étais bloqué, je ne parvenais pas à avancer. Je n'avais pas de grand méchant, juste quelques obstacles, mais rien de récurent, personne qui ne me convenait pour être son ennemi et elle. Et je pensais alors qu'il en fallait un à toute bonne histoire.

Daisy a quand même été l' histoire où je vidais mon cœur. Quand la mort a commencé à me faire envie, elle a envahit l'histoire de Daisy, mais sous une forme violente, sous celle de meurtre, arrachant ceux qu'elle aimait, ceux que j'aimais moi aussi, mais ayant l'impression de les aider ainsi. Pour m'exorciser de mes problèmes avec ma mère, je lui ai crée une mère aimante, celle que je n'avais pas, celle que j'aurais voulut, qui aurait tout fait pour me retrouver puisqu'on lui avait enlevé sa fille bien sûr. Comme mon envie du grand amour m'a fait si longtemps en chercher un pour Daisy, mon envie d'être mère jeune, l'a fait avoir Anna plus jeune encore que je ne le voulais pour moi. Et ma découverte des guerres mondiales a créé les guerres impériales, avec ses massacres injustes et une première guerre qui a mené à la seconde. 

C'est à cette période aussi que j'ai crée Tassiana, la fille de Ténébra, l'anti-Daisy. Elle était moi elle aussi, mais tout ce que je n'aimais pas chez moi, ma solitude, mon sentiment d'être différente, ma difficulté à me faire des amis, le fait que je n'étais pas une héroïne, que je ne le serais jamais, indépendamment de notre volonté mais parce qu'on était née comme ça. Et surtout Daisy était notre reflet, mais un reflet que tous apprécier de voir, quand nous, personne ne voulait de nous.

Je n'ai alors pas penser faire de Tassiana l'antagoniste de Daisy sans doute pour cela. Parce que c'était deux côtés d'une même pièce, deux parties de moi. Qu'elles ne devaient pas se combattre mais s'unir.

Mais Tassiana est longtemps resté un personnage secondaire de cette histoire que je n'arrivais plus écrire. J'ai achevez des romans, certains se passant même dans le même univers que celui de Daisy, mais je n'écrivais plus l'histoire de Daisy, j'étais coincé. Je n'y pensais presque plus même, je connaissais déjà par cœur mes personnages, mon univers alors à quoi bon ressasser ce qui ne  pouvait pas avancer. Puis j'ai fait une découverte. Une histoire n'a pas besoin d'un grand méchant. Daisy se battait pour des causes bien supérieur, elle avait suffisamment de bâton dans les roues pour ne pas nécessiter un ennemi personnel.

Et si cela m'a rassuré, je n'ai plus eu ni l'envie, ni la motivation de réécrire à propos de Daisy. Nous ne nous retrouvions plus elle et moi, n'osant même plus nous regarder ou le faisant avec méfiance. Elle m'énervait, je ne l'apprécier plus, puisque je voyais en elle tout ce qui me manquait à une époque où j'ai souffert plus que jamais de ne pas être elle, d'être moi. Quand à elle, comment pouvait-elle encore me parler quand je lui préférais d'autres histoires, quand même dans la sienne je lui préférais d'autres personnages. C'est à ce moment là qu'elle a prit son indépendance vis-à-vis de moi. Daisy a commencé à être quelqu'un d'autre, plus moi en améliorer une autre fille avec qui j'avais beaucoup de point commun, mais qui pensait différemment parfois, qui ne voyait pas toujours les choses comme moi, qui n'aimait pas forcément les mêmes choses.

Et puis une vidéo sur le mythe du dragon et l'idée est venue. Pas une nouvelle idée, pas celle d'un autre roman, mais bien une idée touchant Daisy. Cela ne m'étais plus arrivé depuis si longtemps et pourtant mon imagination réussi à enfin tout inventer, un grand amour à sa hauteur qui ne lui ferait pas de l'ombre, un destin claire et un antagoniste, qui n'était pas Tassiana, mais qui se servait d'elle. Enfin Daisy et moi retravaillons ensemble, enfin mes pensées se tournaient à nouveau vers elle et enfin je pris la plume une fois encore pour conter son histoire.

Alors oui on a connu des moments difficiles avec Daisy, mais on s'est retrouvé et je veux croire que cette fois-ci c'est la bonne. Ne suis-je pas déjà impatiente d'écrire le tome 2 alors que je ne suis qu'au quart du premier ? Ne prends-je pas plaisir à écrire son histoire comme avec aucune ? Mes pensées ne se perdent-elles plus à nouveau dans son avenir ? J'ai envie de croire que ce sont des signes que cette fois c'est la bonne. Comment cette histoire si cliché au départ, si classique, avec une héroïne Mary-Sue au possible pourrait-elle prendre un chemin encore meilleure ? Je ne vois pas. Mais si jamais encore une fois nous devions encore une fois nous perdre de vue, je sais que nous nous retrouverons encore. Parce que nous nous retrouvons toujours. Daisy a autant besoin de moi que j'ai besoin d'elle.

Voilà donc j'ai parlé de mon écriture à travers une histoire. En réalité j'en ai même dit très peu sur cette histoire et je ne sais pas si ça plaira étant donné que personne ne l'a lu et que ça n'arrivera pas avant un moment. Mais ce personnage et son histoire a eu un grand impact sur le reste de mon écriture et c;est surtout ça que j'ai voulut faire ressortir.

Sinon selon les média belges (qui eux n'ont pas obligation d'attendre 20heures) Macron est notre président avec plus de 62 pour cent des voix et j'en pleurerais presque de soulagement.