Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 4

Quand je décide enfin d'arrêter de faire comme si je pouvais encore dormir le lendemain matin aux alentours de neuf heures, j'ai la désagréable impression de ne pas avoir dormi. À côté de moi, la place est vide et s'est refroidie depuis déjà quelques minutes. Quand So s'est levé, il m'a dit de me rendormir, ce que j'ai essayé de faire, vu la nuit que j'ai passée. Mais c'est impossible. Je finis par me lever et rejoindre mon meilleur ami dans son salon. Quand il m'aperçoit, il est étonné de me voir debout si tôt, je me lève plutôt tard d'habitude, au moins quand je suis chez lui.

- J'ai mal dormi et j'arrivais pas à me rendormir après que tu te sois levé.
- Ah... Désolé j'aurais dû essayer d'être plus discret.
- T'inquiète c'est pas grave, je dormirai sans doute mieux ce soir.

Je me sers des céréales dans un bol dans la cuisine, puis un verre de jus de fruit et m'assois sur l'une des chaises devant la table. Je regarde le programme qui passe à la télé et remarque très rapidement qu'il s'agit d'un dessin animé. C'est vrai que So a tendance à en regarder en se levant le matin. C'est une habitude qui n'a pas changé depuis que nous sommes petits. J'essaye de suivre mais mes pensées dérivent rapidement. Je ne me souviens pas du cauchemar que j'ai fait cette nuit. Je sais seulement que je n'ai pas réussi à mieux dormir le reste de la nuit. Je me souviens avoir pris le temps de répondre à Timéo avant de retourner me coucher. C'est la voix de Sof qui me tire de mes pensées. 

- Au fait, t'as dit que t'avais mal dormi ? 
- Ouais, pourquoi ?
- Tu sais pourquoi ? 
- Non. Je ne me souviens pas du tout de mon cauchemar et de pourquoi j'ai pas réussi à dormir correctement ensuite. 'Fin, ça arrive souvent depuis que Jess est partie, mais... Voilà, quoi... 
- Ah ouais, merde. J'espère que... Ouais, nan, oublie. 
- Maintenant que t'as commencé, finis. 
- Mais non, t'inquiète, c'est rien.
- Sofian. 
- Je disais juste que j'espère que tu ne vas pas recommencer à faire autant de cauchemars que quand on était au collège. 
- Je passe plus de temps chez toi maintenant, je dors au minimum une fois par semaine chez toi, donc au pire ça fera au moins une nuit où je dormirai correctement.
- Regarde cette nuit...
- Bref, on va pas commencer à se rappeler de ça, c'est passé et ça ne devrait pas recommencer maintenant. Donc on va parler d'autre chose, si ça te dérange pas.
- Ok, ok, mais si ça recommence, tu me le diras, hein ? 
- Mais oui, ne t'inquiète pas. 
- Hm... Tiens, j'y pense, mes parents sont pas là ce week-end, ma mère me l'a dit ce matin quand je me suis levé. Ils sont partis il y a une demi-heure. 
- Ok. 

Je me retourne vers mes céréales et finis mon bol. Soudain, les paroles de So me reviennent en mémoire et je prends conscience de quelque chose.

- Attend... T'as dit que tes parents n'étaient pas là ? 
- C'est ce que j'ai dit, oui.
- Tu ne penses pas à faire une soirée, hein ? 
- Bah... 
- Vraiment ? 
- Pas avec beaucoup de monde, mais sept, huit personnes ? 

Je souffle, exaspéré. Dès que ses parents sont absent il en profite pour faire une soirée. Avec plus ou moins de monde, mais il en fait tout de même. Je sais que ses parents sont d'accord, mais bon... Il y a des fois où je préférerais rester au calme juste avec mon meilleur pote, quoi... Mais c'est pas chez moi, donc j'ai rien à dire. 

- Allez, mec... Je pense que ça te ferait du bien de voir du monde. 
- Ouais, bien sûr.
- Tu sais, je serais pas toujours là, il faut que tu te fasses d'autres amis en dehors de moi... L'année prochaine, c'est notre dernière année de lycée, après on part faire nos études, si on les fait pas au même endroit et qu'on doit partir chacun à un bout du pays, voire dans un autre pays... 
- On en a déjà parlé, tu sais déjà ce que j'en pense. 
- Hm... Mais ça te dérange tant que ça que j'invite du monde ce soir ? 
- Vous allez être dans ta chambre ? 
- Non, pourquoi ? 
- Alors non, je me couche tôt ce soir, j'ai vraiment mal dormi, je me coucherai avant que tes potes arrivent. 
- T'es sûr ? 
- Ouais. 
- De toutes façons, ils habitent tous dans le coin, ils ne dormiront pas ici. 
- Ok. 

Je regarde encore un instant mon meilleur ami, les jambes repliées contre mon torse, mes talons sur le rebord de ma chaise, avant de les déplier et de me lever pour débarrasser mon petit-déjeuner. J'ouvre le lave-vaisselle pour mettre mon bol et ma cuillère dedans, mais quand je me relève en refermant la machine, je suis pris d'un vertige. Je m'appuie sur le rebord du meuble à ma droite, essayant de me tourner pour être dos à lui et pouvoir me reposer dessus sans tomber avant, mais mon vertige ne passe pas. Ma tête tourne, je ferme les yeux quelques secondes, mais lorsque je les ouvre, je ne vois rien. J'essaye d'appeler Sof, mais je sens mes jambes me lâcher. Je m'effondre, essayant de me rattraper avec mes mains, mais quelqu'un me rattrape avant que je ne touche le sol. Je me sens être soulevé avant de perdre conscience. 

Quand je me réveille, je suis sur le canapé, Sofian à côté de moi.

- Eh, ça va ? 
- Ouais, plus ou moins, qu'est-ce qu'il s'est passé ? 
- Je ne veux pas t'inquiéter, mais je pense vraiment que ça recommence comme avant. Tu dors mal la nuit, tu recommences à faire des malaises... J'ai pas appelé les pompiers pour pas que tes parents soient alertés et parce que je sais que les malaises que tu faisais étaient réguliers, et que tu ne restes inconscient que quelques minutes, mais ça m'inquiète vraiment. 

Je ne réponds rien. Je n'ai rien à répondre. Je me doutais que ça recommençais. Je ne voulais juste pas le voir. Le fait que je dorme mal ne date pas d'hier. Je mange moins aussi. Je suis souvent en hypoglycémie, ce qui explique mes malaises. Je laisse mes yeux dans le vague jusqu'à ce qu'une vibration sur le carrelage de la cuisine attire notre attention. Je me lève et me dirige vers la pièce pour découvrir l'origine du bruit : mon téléphone.

En allumant l'écran de mon téléphone, je remarque une notification de message. Il est de Timéo. 

"Oh, c'est un métier qui m'intéressait beaucoup quand j'étais plus jeune. Mais je n'avais pas les compétences nécessaires en sciences pour partir en médecine. Donc je me suis orienté vers les lettres, je fais des études de journalisme. Ah, je compatis ! J'ai horreur des cauchemars ! Si tu veux en parler n'hésite pas, tu peux compter sur moi"

Je ferme mon téléphone quand So me demande ce que je fabrique dans la cuisine. Je lui réponds vaguement "rien", et retourne vers lui. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro