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Chapitre 38

Ce n'est pas moi qui réagis le premier. Timéo ouvre lentement ses yeux avant de les écarquiller en se reculant, les joues soudainement rougies. 

- Désolé... Je sais pas ce qui m'a pris.
- C'est... C'est pas grave, t'inquiète pas.
- Je suis vraiment désolé.

La vérité, c'est que je ne peux pas dire grand chose. J'ai apprécié le contact de ses lèvres posées sur les miennes. Bon, c'est vrai que si j'avais repris mes esprits plus tôt, je l'aurais peut-être repoussé. Mais bref. On est gênés. Tous les deux. Lui, sans doute parce qu'il m'a embrassé, même s'il n'a pas eu l'air de se rendre compte de ce qu'il faisait, mais moi, c'est surtout à cause de mes sentiments, de la lettre de Jessica et le fait d'être dans sa chambre... Je suis extrêmement mal à l'aise... Je finis par me racler la gorge et proposer qu'on rejoigne mes parents. Il acquiesce silencieusement et nous descendons. Le bois des escaliers craque sous nos pas, attirant l'attention de mes parents qui étaient en train de discuter sur le canapé. Ma mère semblait apaisée. Ce qui n'était absolument pas mon cas. 

- Vous avez fini ? Venez vous asseoir. 
- Merci, Alicia. 

Je suis Timéo pour aller m'asseoir dans un fauteuil du salon. Personne ne prend la parole. Je fixe la table basse sur laquelle sont posés deux verres, sûrement ceux de mes parents, mais le silence se fait lourd. Ne le supportant plus, et me prenant trop la tête suite au baiser qui venait d'avoir lieu à quelques mètres seulement, je me tourne vers ma mère. 

- Je vais chez So. Je sais pas si je reste chez lui ce soir. 
- Enfin, Mathis, tu vas pas partir comme... 
- Si, faut que je lui parle. En plus il fallait que je l'aide avec un devoir qu'il n'a pas compris, et vu que j'ai des meilleures notes que lui en langues, je peux l'aider pour son anglais. À plus Timéo. 
- Salut. 
- Mathis, reviens ici, s'il te plaît.
- Non, j'y vais. 
- Mathis, je dois te parler ! 
- De quoi ?
- Tu ne voudrais pas que j'en parle ici. Tu le sais aussi bien que moi.
- Alors ça attendra que je rentre. 

Je continue ma traversée du salon, que j'avais entreprise après ma première phrase et me dirige vers l'entrée. J'enfile mes chaussures sous le protestations de ma mère et je pars. 

Lorsque j'arrive chez Sof, la pluie avait commencé à tomber depuis quelques minutes déjà. Je n'ai pas pu le prévenir que je venais puisqu'il pleuvait et que si je sortais mon téléphone, vu les cordes qui tombaient, mon téléphone allait très vite se retrouver inutilisable. Lorsque je sonne, je suis encore perturbé par ce qu'il s'est passé avec Timéo. 

C'est Julie qui vient m'ouvrir. Elle est surprise de me voir une nouvelle fois, mais ne dit rien et me fait entrer. Elle appelle Sofian pour qu'il vienne m'apporter des vêtements et me pousse vers la salle de bain. 

- Tu nous expliqueras ce qu'il s'est qu'il s'est passé après si tu veux, ou juste à Sofian, si tu veux, mais d'abord tu te changes. Tu vas attraper froid à rester trempé comme tu l'es. 

Elle ressort, allant dans le salon et laissant So entrer pour me donner des vêtements. Je ferme la porte une fois qu'il est entré et il me tend les vêtements. 

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je retire mon sweatshirt et mon haut, je les pose sur le lavabo pour l'instant, je verrais ce que j'en fais après. 

- Tu sais, Timéo est venu manger ce midi ? 
- Ouais, tu me l'as dit ce matin ou hier soir, je sais plus. 
- On a regardé tous les deux les affaires de Jess cet après-midi. 

J'enfile les vêtements qu'il m'a apporté tout en continuant à raconter le déroulement du début d'après-midi jusqu'à arriver à parler des lettres, ce qui arrive très rapidement, pour ne pas mentir. 

- J'ai trouvé quatre lettres, y en avait une pour Timéo, une pour Juliette, une pour Alexis, donc ses trois colocs, et la dernière pour moi. 
- Et qu'est-ce qu'il y était écrit ? 

Je la sort de la poche de mon sweat, elle a un peu pris l'eau aux coins, mais sinon elle est intacte. Je la lui tends et change mon pantalon dégoulinant d'eau, contre le jean que mon meilleur ami m'a apporté. Je m'assois à côté de lui, par terre, quand je finis de me changer. Je reste silencieux, réfléchissant à la façon dont je vais dire à So ce qui me tracasse, jusqu'à ce qu'il finisse de lire ma lettre. Il la replie et me la tends quand sa lecture prend fin. Il ne parle pas pendant quelques dizaines de secondes avant de demander, je ne sais pas si c'est à moi où à lui qu'il pose la question, mais il la pose tout de même.

- Donc elle savait ? 
- Pour Timéo, tu veux dire ? 
- Ouais... J'ai du mal à comprendre... 
- Moi aussi... D'ailleurs, y a un autre truc que je comprends pas... 

So se tourne vers moi, me lançant un regard interrogatif. 

Je souffle, penchant la tête avant de dire en plongeant mes yeux dans les siens :

- Disons qu'il est possible qu'il m'ait embrassé. 

Je le vois se figer. Il semble avoir besoin de quelques secondes, voire minutes pour comprendre ce que je viens de lui dire. 

- Attends... Quoi ?! Vous vous êtes embrassés ?! 
- Bah... Ouais, 'fin il a mis ses lèvres sur les miennes, quoi, donc ouais, il m'a embrassé. Je suppose. 
- Et après ? 
- Quoi, après ?
- Il s'est passé quoi, après ? 
- Il s'est rendu compte de ce qu'il faisait et il s'est reculé en s'excusant 
- Il ne t'a pas dit pourquoi il l'avait fait ?
- Je crois pas qu'il se soit rendu compte de ce qu'il faisait. 
- Comment ça ? 
- Il était super gêné après, il a rougi, il a dit qu'il savait pas ce qui l'avait pris, il s'est encore excusé et voilà. 
- Mais tu l'as pas repoussé ?
- Eh bien j'en ai pas vraiment eu le temps, j'ai pas tout de suite compris ce qu'il se passait. 
- Ah. Mais tu l'aurais repoussé s'il s'était pas rendu compte de ce qu'il faisait ? 
- Oui.
- Mais t'es con ? 
- Non, je suis pas con, j'te remercie, mais on sort pas ensemble, et il aime sans doute encore ma soeur. 
- Mec, que ce soit inconscient ou non, à partir du moment où le gars t'embrasse, déjà c'est que tu l'attires, et ensuite, désolé mais s'il a rougi et avait l'air gêné, s'il en avait rien eu à faire de toi, il aurait eu aucune réaction. Enfin, il se serait excusé une fois mais ça se serait arrêté là. 


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