//*Je voulais écrire ce poème en alexandrins mais je me suis laissée emportée à chanter les vers dans ma tête en écrivant, du coup..les alexandrins sont partis^^
J'espère que vous aimerez, n'hésitez pas à me donner votre avis^^
Bonne lecture*\\

Il marchait dans la rue, épousant de ses pas
Les pavés bien trop nus, délimitant la voie.
Se moquant des nuages il traçait son chemin
Entre quelques visages, et quelques lendemains.

C'est alors qu'un beau jour, ainsi que tous les jours
Il chantait ses discours en simple troubadour
Au vent qui se levait, sans une once d'envie.
Il pleurait ses regrets. C'est alors qu'il la vit.

Comme un fou s'émerveille d'un rire d'autrefois
Elle effleurait le ciel, avec ses petits doigts.
Intrigué quant à cette fébrile pureté
L'homme pencha la tête, jusqu'à la regarder.

Elle avait cet aura, cet aura de passage
Qu'on ne voit qu'une fois, même en tous paysages.
L'homme comme il se doit, fut ému par l'enfant:
Sous le charme il tomba, vidé, soudainement.

Il s'était approché; il l'aimait la voulait
Mais tout s'est arrêté quand il l'eu vu de près.
Ô combien quel dommage qu'elle ne pût se mouvoir,
Ô combien quel dommage qu'il ne fut tolérant
Ou du moins pas assez, pour accepter l'image
De cette dulcinée, et son fauteuil roulant.