Headcanon Spécial Halloween 2021 (2/2)
Et voici finalement cette tant attendue (?) partie deux! Vous trouverez comme convenu Kenji, Chuuya, Atsushi et Dazai, dans cet ordre!
Bonne lectuuure~
Kenji
• Aucune idée sur le véritable responsable de votre venue au parc d'attraction. A vrai dire, après avoir lu la brochure promotionnelle du parc, la volonté d'y aller avait eu raison de tout le reste, et surtout du travail.
• Vous ne saviez pas comment vous aviez fait, mais vous aviez réussi à rentrer tous les deux sans vous faire refouler par l'hôtesse de caisse, sachant que vous étiez tous les deux mineurs. A ne pas reproduire chez vous, bien évidemment, parce que c'est pas bien les enfants.
• Toute la matinée, vous aviez enchaîné les attractions, avec une préférence non dissimulée pour les auto-tamponneuses. Midi approchait à grands pas lorsque vous aviez décidé de faire quelque chose que vous n'aviez pas encore fait.
• Sans surprise, surtout si vous avez lu le titre, il s'agissait de la maison hantée. Et c'était à 99% certain que l'idée venait cette fois de Kenji, pas de vous. Vous n'étiez pas rassurée du tout, vous remémorant des souvenirs d'enfance où vous aviez eu le malheur de poser les pieds dans un endroit pareil, et où vous aviez fini par crier et pleurer tout le long, en vous accrochant aux vêtements de vos parents et en les suppliant de vous faire sortir d'ici.
• Sans surprise là aussi, vous n'aviez à l'époque absolument pas eu l'occasion profiter de l'attraction, compte tenu du fait que vous aviez passé plus de temps les yeux fermés qu'ouverts. Mais, cette fois-ci, il allait en être autrement.
• Pourquoi? Parce que vous n'étiez plus une enfant et que vous aviez grandi. Vous vous êtes rendue compte après coup que ces deux raisons n'en formaient en réalité qu'une seule, et que vous n'en aviez pas d'autres en stock.
• Il était cependant trop tard pour faire machine arrière, maintenant que vous aviez posé le pied dans cet endroit sordide, aussi obscur que dans vos souvenirs. Sans surprise, encore une fois, vous n'aviez pas lâché Kenji d'une semelle, et même attrapé sa manche lorsque vous vous étiez enfoncés un peu plus profondément dans cet enfer aux lumières rouges et aux effets spéciaux laissant à désirer.
• Mais bon, c'était tout de même assez pour vous faire peur, et ce malgré vos années de plus.
• Vous aviez atteint l'apogée de vos cordes vocales lorsqu'un zombie était apparu devant vous, qui était cette fois-ci une véritable personne dissimulée sous un costume, au lieu des panneaux et mannequins inanimés croisés jusqu'ici.
• Jamais vous n'auriez cru pouvoir crier autant que c'en fut le cas à cet instant précis. Vous vous étiez agrippée à Kenji comme un naufragé à une bouée, et aviez fini par fermer les yeux, répétant les mêmes erreurs que dans votre enfance.
• La vie n'est qu'un long cercle vicieux, après tout.
• Il n'est pas étonnant d'affirmer que Kenji n'avait eu pas peur une seule seconde, et gardait son sourire quoi qu'il arrive, rigolant même à la vue des citrouilles utilisées en guise de décorations, en les comparant avec celles de son village.
• (Vous n'aviez pas osé lui dire que ces citrouilles-ci n'étaient certainement pas réelles, ne voulant pas briser ses rêves)
• Seulement, lorsqu'il vous avait entendue hurler ainsi, il n'avait eu d'autre choix que d'agir. Volant à votre secours, et souhaitant "discipliner" ce zombie qui vous terrorisait de la sorte, il l'avait attrapé par le col de sa veste... et l'avait envoyé valser dans le décor de citrouilles en plastique.
• Le pauvre zombie avait mordu la poussière, alors qu'il n'avait voulu faire que son travail, comme tous les autres qui suivirent après lui. Autant dire que, à force, les alentours étaient davantage remplis de gémissements de douleur que de hurlements de terreur visant à effrayer les visiteurs.
• A peine sortis de la maison hantée, vous aviez remercié le guichetier en triple vitesse, en lui affirmant que c'était très bien et que vous aviez passé un bon moment, mais que bizarrement vous étiez pressés.
• Tirant Kenji d'une main, vous l'aviez traîné vers la sortie aussi vite que vous le pouviez, en regardant nerveusement derrière vous de temps à autres. Ce ne fut qu'une fois quasiment rendus que vous aviez entendu des exclamations.
• Sans surprise, il s'agissait d'un membre du staff de la maison hantée, reconnaissable grâce au chapeau de sorcière qu'il portait. Qu'avait-il crié?
• "Revenez ici, bandes de malades!! C'est quoi votre problème??"
• Bien entendu, vous n'aviez pas respecté ses volontés, et vous aviez même redoublé de vitesse, Kenji s'extasiant toujours sur la moindre petite chose qu'il apercevait sur le chemin, comme si rien n'était jamais arrivé.
• Peut-être que, si vous rentriez chez vous sans faire davantage de vagues, tout le monde allait oublier ce qu'il s'était passé...? Vous espériez juste que personne à l'agence ne serait jamais au courant, et surtout pas Kunikida. Vous teniez à la vie, après tout.
• Moralité: ne jamais aller dans ce genre de choses si Kenji n'avait pas le ventre plein.
• Moralité 2: respectez les règles de sécurité, et soyez accompagnés d'un adulte lorsque vous allez dans un parc d'attraction.
Chuuya
• C'était un peu par hasard que vous étiez arrivés devant cette maison hantée. Debout aux côtés de Chuuya, vous aviez tous deux regardé la façade du bâtiment sans rien dire, pendant quelques instants.
• Souhaitant finalement dire quelque chose, vous aviez alors tourné votre attention vers le roux, sans cependant réussir à parler, trop troublée pour cela. Chuuya continuait de fixer la maison hantée du regard, et vous auriez pu jurer que sa peau était devenue plus blanche que celle d'un fantôme.
• En baissant les yeux sur ses mains, elles tremblaient presque imperceptiblement, tant et si bien que vous aviez cru avoir mal vu au départ. Mais, après avoir appelé le prénom de votre camarade, et en le voyant sursauter pour un rien au son de votre voix, vous vous étiez rendue compte que non, tout ceci était bel et bien réel.
• "Est-ce que le grand Chuuya Nakahara, cadre de la toute puissante Mafia, avait peur d'une petite maison hantée de rien du tout?" "Dans tes rêves....! Je vais te montrer si j'ai peur, moi!"
• Il avait saisi votre main et vous avait littéralement traînée à l'intérieur, un regard sévère et faussement assuré sur son visage toujours aussi blanc, qui ne trompait personne et surtout pas vous. La main dans la vôtre était moite de sueur, même à travers les gants qu'il portait, et s'il ne vous tenait aussi fermement vous saviez qu'elle se serait remise à trembler.
• Devinez la suite.
• Bon ok, je vous aide.
• Pour faire court et concis, vous ne saviez juste pas qu'un homme pouvait atteindre de telles octaves lorsqu'il criait. A la fin de la visite, vous n'aviez pour ainsi dire plus d'oreille, que ce soit à cause de la musique et des sons d'ambiance, mais également et EVIDEMMENT à cause d'un certain roux.
• "Aaaaaaah"
• "Sauve-moi je t'en suppliiiiiiiiiie"
• "A l'aiiiiiiide"
• "Je ferai tout ce que tu voudraaaas"
• Etc, etc.
• Un certain roux qui avait hurlé dans vos oreilles tout le long, d'une voix aigue qui vous avait vrillé les tympans. S'ils n'étaient pas percés à la fin de la visite, c'était une véritable chance.
• De façon très surprenante, la sortie de l'attraction était tout sauf glorieuse, surtout pour l'un d'entre vous (spoil: Chuuya). Accroché à vous, tremblant comme une feuille, ayant égarée sa précieuse fierté quelque part dans la maison, très probablement aux mains d'un quelconque fantôme ou vampire de passage.
• Les jours qui suivirent, vous aviez dû, vous et vos collègues, faire extrêmement attention à ce que vous faisiez à proximité de Chuuya. Un petit geste de trop dans sa vision périphérique, et vous étiez bons pour un aller direct à l'hôpital.
• Si personne ne comprenait la raison de ce comportement, malgré le fait qu'il était courant pour le roux de se montrer bourru en toutes circonstances, vous oui. Mais il vous avait fait jurer sur votre vie que, si vous veniez à le dire à qui que ce soit, il vous le ferait amèrement regretter.
• En attendant, rien ne vous empêchait de vous amuser à lui faire peur dès que possible, en prenant à chaque fois bien soin de rester à bonne distance de lui pour ne pas risquer de vous prendre un rocher en pleine figure. Dès que vous aviez réussi à le faire hurler de peur, vous vous enfuyiez en courant, en esquivant les pierres qu'il vous jetait avec agilité.
• Lorsque vous deveniez sérieuse, vous étiez bien pire que Dazai lorsqu'il s'agissait de se foutre de sa gueule et de le rendre fou.
• Encore heureux qu'il n'ait pas pensé à utiliser sa capacité dans la maison hantée...
Atsushi
• Personne ne savait vraiment comment ni pourquoi vous vous étiez retrouvés ici. Peut-être cela avait-il quelque chose à voir avec le fait que, considérant son passé chaotique, Atsushi n'avait jamais eu la chance de mettre les pieds dans un parc d'attraction?
• Il avait voulu tout faire, tout goûter, et s'il avait eu assez d'argent vous étiez certaine qu'il aurait acheté la boutique de souvenirs toute entière. Mais, lorsqu'il avait regardé dans son portefeuille, juste après avoir payé l'entrée du parc pour vous et lui, comme il avait tenu à le faire, ça avait été le drame.
• Le pauvre porte-monnaie était douloureusement vide. Ne supportant pas de voir le jeune garçon déprimer de la sorte, et ainsi perdre le magnifique sourire qu'il avait à cet instant, vous aviez sorti votre propre argent et vous lui aviez payé une peluche en forme de tigre, avec le logo du parc imprimé sur une patte.
• Les yeux d'Atsushi étaient plus brillants que jamais, plus émerveillés encore que ceux d'un petit enfant, qui découvrait pour la première fois un univers aussi féerique.
• Ni vous ni Atsushi n'étiez connus pour votre courage à toute épreuve. Lorsque vous aviez participé à une soirée histoires d'horreurs avec les autres membres de l'agence, vous l'aviez passée à vous blottir l'un contre l'autre en tremblant de peur.
• Mais bon, il valait mieux essayer que de mourir bête, non? C'était cette réflexion qui vous avait poussés à entrer dans la tristement célèbre maison hantée, collés l'un contre l'autre et tremblants déjà d'appréhension, alors que rien n'avait encore réellement commencé.
• "S-si tu as p-peur tu peux me tenir la m-main..."
• A cette phrase tout simplement adorable, vous n'aviez pas pu répondre grand chose, vos dents claquant déjà de peur à la vue du long couloir aux murs noirs, et seulement éclairé d'une lumière rouge sang, qui vous faisait face.
• Mais vous n'aviez pas besoin qu'il la répète pour accepter sa proposition. Et vous aviez eu raison, d'ailleurs.
• Quelques mètres plus tard, alors que les bruitages, la musique et les cris lointains des autres visiteurs résonnaient et qu'un monstre avait surgit au détour d'un couloir, vous aviez failli vous évanouir sur place, s'il n'y avait pas eu Atsushi pour vous soutenir. Lui et la peluche que vous lui aviez achetée, qu'il serrait tellement fort qu'il était miraculeux qu'elle soit toujours entière.
• Pas besoin de dire que vous n'aviez jamais couru aussi vite de toute votre vie. Vous étiez même passés en sprintant devant les autres visiteurs, qui étaient pourtant bien avancés par rapport à vous, qui eurent bien plus peur de vous deux que du reste de la maison hantée, honnêtement.
• Surtout à cause des hurlements de terreur que vous poussiez, en fait.
• Puis, au détour d'un énième couloir, alors que vous vous demandiez quand est-ce que cet enfer prendrait fin, vous aviez finalement aperçu la sortie. A ce stade, Atsushi vous portait quasiment dans ses bras, alors que les vôtres étaient enroulés autour de son cou, et que vous criiez tous les deux en chœur.
• La brise douce et apaisante de l'air extérieur vous accueillit tous deux comme une délivrance. Epuisés, vous vous étiez littéralement écroulés par terre, sous les regards amusés et perplexes des quelques passants.
• "Plus jamais ça".
• "J'allais le dire", vous avait répondu Atsushi entre deux respirations laborieuses.
• Seulement, alors que tout semblait revenir à la normale, le destin n'avait visiblement pas encore fini de vous importuner. Alors que vous étiez sur le point de repartir, souhaitant faire une attraction moins "éprouvante", Atsushi s'était figé sur place, vous obligeant à vous arrêter aussi, et à le regarder sans comprendre.
• "Je... J'ai perdu la peluche..."
• Vous vous étiez dévisagés sans rien dire pendant de longues secondes. Avant de revenir à la réalité, et de réaliser.
• Vous saviez que ce n'était là que le début des ennuis. Vous lui aviez pourtant assuré que vous lui en achèteriez une autre, mais c'était mal connaître le garçon. Un cadeau de vous, que vous aviez eu la gentillesse de lui offrir avec votre argent, il n'allait certainement pas le laisser derrière.
• Et comme vous n'aviez pas le cœur de le laisser retourner dans cet enfer tout seul, vous n'aviez eu d'autre choix que de l'accompagner.
• Les hostilités ne faisaient que (re)commencer.
• A la fin de la journée, autant dire que vous n'aviez aucunement l'intention de remettre les pieds dans un tel endroit. JAMAIS.
Dazai
• C'était bien évidemment Dazai qui avait voulu rentrer dans cet endroit.
• Et ce malgré vos nombreux refus, évidemment. Vous aviez déjà essayé, par le passé, de visiter une maison hantée, et cela ne vous avait absolument pas plu. Pas du tout.
• Mais les jérémiades incessantes du brun avait eu raison de vos nerfs, surtout à partir du moment où il avait commencé à attirer l'attention des autres passants, en hurlant que vous ne l'aimiez donc pas et que vous lui brisiez son petit cœur tout fragile.
• C'était donc en grande partie dans le but de faire taire l'animal que vous aviez accepté de rentrer dans ce foutu endroit avec lui.
• La suite, c'était une grande blague.
• Dazai était littéralement passé de l'enfant qui fait un caprice au type qui n'avait jamais rien demandé et qui voulait sortir d'ici au plus vite. A un moment donné, la faute vous était même retombée dessus, le brun vous accusant de l'avoir traîné ici contre son gré et que vous aimiez le voir souffrir.
• Au final, Dazai avait passé la totalité de la visite à s'agripper à vous, et, si vous ne lui aviez pas rappelé qu'il faisait quand même le poids d'un homme adulte (ce qu'il était techniquement), il aurait volontiers élu domicile dans vos bras pour le chemin qu'il vous restait à parcourir dans cet endroit infernal.
• Finalement, au bout d'une éternité, le panneau lumineux qui annonçait la sortie était en vue. Epuisée d'avoir à traîner votre "ami", vous aviez accueillit cette nouvelle avec la même fougue que si vous veniez d'assister à un miracle en direct.
• Enfin, vous étiez libre.
• Puis, alors que vous étiez sur le point de vous retourner et de dire à Dazai que tout était terminé, et qu'il pouvait accessoirement vous lâcher et ouvrir les yeux, vous n'aviez pas eu le cœur de le chasser.
• Il gémissait comme un petit chien en détresse absolue, les mains fermement accrochées à votre taille, avec le visage enfouit dans votre épaule. Cette visite avait réellement dû l'effrayer pour qu'il ne veuille pas vous lâcher de la sorte, et en le voyant ainsi vous lui pardonniez volontiers la comédie qu'il avait faite pour rentrer dans cette maison hantée en premier lieu.
• Avec une voix douce, vous l'aviez donc rassuré du mieux que vous pouviez, caressant lentement ses cheveux bruns pour l'apaiser, prenant sa main dans la vôtre en ne le lâchant pas et en l'amenant en direction des stands de barba à papa, histoire de lui faire oublier toutes ces mésaventures.
• Pendant le reste de la journée, il ne vous lâcha pas d'une semelle, et resta collé à vous comme une moule à son rocher (oui, j'ai osé faire cette comparaison). Vous vous sentiez presque mal d'avoir cédé à ses demandes incessantes, presque coupable.
• Mais, ce que vous ne saviez pas, c'est qu'au fond de lui il souriait de toutes ses dents et ricanait de façon machiavélique. Pourquoi?
• Parce que, décidément, il était un sacré bon acteur.
• C'était mal, il le savait (même s'il n'en avait honnêtement pas grand chose à faire), mais pour recevoir le privilège qu'on s'occupe de lui ainsi, il était prêt à tout... surtout de la part d'une jolie fille.
• Il était mille fois plus effrayant que n'importe lequel des monstres de cette maison hantée...
Et c'en est fini pour ce hors série spécial Halloween, j'espère qu'il vous aura plu! Même si la seconde partie a mis un temps fou à venir j'en conviens, je n'étais tout simplement pas dans le bon mood pour l'écrire jusqu'à présent... TwT
Mais je ne pouvais pas publier la deuxième partie pour Noël, ça ne se fait pas quand même... Déjà que je suis méchamment à la bourre XD
Des bisous à vouuuuus~
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro