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[ADA xR] La vengeance est un plat qui se mange froid

A/N : Aloooors... Déjà, pour ceux qui ne seraient pas sûrs, ADA veut dire Agence des Détectives Armés, c'est-à-dire que ce OS ne sera pas avec un personnage en particulier, mais avec tous les membres de l'agence :3 ensuite, je ne sais absolument pas ce qu'il s'est passé dans ma tête pendant l'écriture, si c'est nul ne vous inquiétez pas c'est normal XD J'espère que ça vous plaira malgré tout mdrr, bonne lecture à vous.

L'idée de ce OS m'est venue en lisant un tweet au fait, sauf que je n'arrive plus à remettre la main dessus alors que je l'avais mis de côté... Voilà désolée TwT

Vous étiez heureuse, mais cela n'avait pas duré longtemps malheureusement. Après une journée de travail bien remplie, vous aviez enfin eu l'occasion de souffler. Et, pour cela, quoi de mieux que de se prélasser dans un bon bain chaud?

L'agence possédait, dans le complexe d'appartements appartenant à celle-ci, une salle de bain plutôt grande, qui pouvait accueillir une dizaine de personnes d'un seul coup. Bien évidemment, avec Yosano, Naomi et quelques autres rares employées, vous étiez les seules filles.

Les bains que vous preniez entre vous étaient de ce fait extrêmement relaxant, calmes et apaisants. De l'extérieur, seuls des conversations ou des rires discrets pouvaient être entendus, en même temps que le son de l'eau qui coulait lentement dans le grand bain où vous étiez toutes réunies.

Mais, bien entendu, il n'en était absolument pas de même lorsque c'étaient les garçons qui occupaient la place. Entre Ranpo qui nageait sa meilleure brasse avec sa bouée en forme de canard, Kenji qui l'accompagnait tel le petit garçon influençable qu'il était, Tanizaki et Atsushi qui tentaient tant bien que mal de calmer le jeu, Dazai qui faisait n'importe quoi juste pour faire sortir Kunikida de ses gonds...

C'était l'enfer. De l'extérieur, des hurlements, des rires hystériques et des insultes pleuvaient à tout va, sans oublier quelques menaces de mort échappées par "inadvertance". Oui, Kunikida vivait très mal le fait de devoir surveiller le brumisateur d'ennuis sur pattes, même pendant son bain, ce parasite qui n'avait même pas la décence d'esprit de retirer ses satanés bandages pour se baigner.

Vous et les autres filles, blasées, attendiez votre tour calmement depuis ce qui vous semblait être une éternité, devant la porte du vestiaire, qui se trouvait entre vous et la salle de bain. Mais vous arriviez malgré tout à entendre tout ce qu'il se passait à l'intérieur, et ce malgré la distance.

Surtout les cris de Kunikida, en fait. Qui hurlait actuellement contre Dazai, pour ne pas changer, qui s'était vraisemblablement mis en tête de courir dans tous les sens avec le savon du blond, en riant bêtement, puisque comme d'habitude cette andouille de pansement ambulant n'avait apporté aucune affaire à part ses fesses, et avait comme d'habitude prévu de vivre aux dépends du portefeuille des autres.

Vous n'arriviez pas encore à comprendre pourquoi Kunikida s'évertuait à se baigner ici, s'il finissait obligatoirement par péter un câble à un moment donné. Sans nul doute pour tenter d'empêcher la destruction totale de ce lieu, tout simplement...?

-Ils en mettent du temps, déclara finalement Yosano, après plusieurs minutes de silence entrecoupé de cris d'animaux divers et variés. Si on avait su, on serait venues avant.

Toutes les autres filles acquiescèrent en soupirant, regardant leurs montres respectives avec un regard lassé. Vous auriez très bien pu vous rendre aux bains publics de la ville, mais ils étaient bien évidemment payants. A quoi bon dépenser de l'argent pour avoir ce dont vous pouviez profiter gratuitement?

Même si, présentement, la tentation de se rendre aux bains publics était de plus en plus présente. Dans quel état alliez-vous retrouver la salle de bain, à ce stade? Ce n'était pas pour rien que, d'habitude, vous passiez toujours en premières, et les garçons après. 

Mais, aujourd'hui, les autres filles avaient voulu attendre que vous finissiez votre travail, et n'avaient pas eu le cœur de partir sans vous. La prochaine fois, vous sauriez à quoi vous attendre. Vous vous sentiez coupable, même si on vous avait assuré que ce n'était pas de votre faute.

Les cris continuaient de résonner, encore et encore, et vous vîtes parfaitement que votre chère médecin bien aimée commençait à perdre patience. Ses bras étaient croisés, ses doigts tapotaient de plus en plus vite sur ces derniers, et son pied avait commencé à faire de même, battant le sol à intervalles réguliers.

Quelques secondes plus tard, son œil tressauta d'énervement, ce qui signa la fin d'un règne. Au lieu de se prélasser dans un bain bien chaud pour laisser derrière la fatigue de la journée, vous étiez condamnées à vous énerver encore davantage en attendant indéfiniment. Et Yosano ne pouvait pas laisser passer cela, avec le peu de patience dont elle était dotée.

Vous sûtes que les choses allaient mal se terminer lorsqu'elle ouvrit la porte du vestiaire d'un seul coup, l'envoyant presque valser dans le décor, alors qu'elle se dirigeait vers l'entrée des bains d'un pas lourd et décidé, presque furibond. 

Quelques secondes plus tard, la porte coulissante de la salle de bain était à son tour ouverte, avec la même délicatesse que la première, avec Yosano qui se tenait dans l'encadrement, très certainement avec un regard meurtrier sur son visage.

De là où vous vous trouviez, aucune possibilité pour vous de le confirmer, puisqu'elle était dos à vous. Mais, connaissant la médecin, si ses yeux pouvaient lancer des couteaux, tous seraient déjà morts à l'heure actuelle.

Un silence presque religieux s'était abattu sur cette scène comme figée dans le temps, où chacun se toisait les yeux dans les yeux sans oser faire le moindre mouvement, attendant que l'orage de leur tombe littéralement dessus.

Ce qui ne manqua pas.

-Vous vous foutez de nous ou quoi?? Vous savez depuis combien de temps on attend que vous partiez?? Presque deux heures!! Et c'est quoi ce bordel monstre? Vous êtes quoi, des animaux??

De là où vous vous teniez, vous pouviez en effet voir que cette pauvre salle de bain ressemblait à un véritable champ de bataille. De l'eau recouvrait le sol sur deux bons centimètres, de même que des flacons de gel douche et de shampoing à ne plus savoir qu'en faire, avec bien évidemment assez de mousse pour laver une bonne cinquantaine de personnes, qui volait dans tous les sens, avec des bulles qui explosaient ici et là. 

Au beau milieu de ce carnage, de canards jaunes, de visages à la fois médusés, surpris, gênés et indignés, vous ne saviez plus où donner de la tête. A quelle heure alliez-vous pouvoir vous laver, au juste...?

Fort heureusement pour vos rétines sensibles, la mousse était tellement danse qu'elle recouvrait l'intégralité des choses que vous n'aviez pas envie de voir, si vous vouliez conserver un minimum de pureté. Naomi avait bien commencé à crier qu'elle voulait bien rejoindre son frère adoré, mais le regard noir que lui lança Yosano par-dessus son épaule la dissuada de continuer de la manière la plus efficace possible.

-Vous avez vingt minutes pour tout ranger et sortir d'ici, marmonna finalement la médecin d'une voix qui aurait pu être utilisée pour invoquer les démons. Une minute de plus, et vous passez tous sur le billard. J'ai affuté la lame de ma tronçonneuse récemment mais je n'ai pas encore eu l'occasion de l'utiliser... Vous savez ce que ça veut dire?

Aucun son provenant du bain désormais silencieux, et seul le bruit des bulles de savon qui éclataient lui répondirent. Vous vîtes que tout ce beau monde s'était mis à hocher la tête rapidement, les yeux grands ouverts et tentant tant bien que mal de garder leurs "zones à risques" cachées derrière la mousse.

La porte fut refermée en claquant, et Yosano revint vers vous, tout sourire, comme si rien ne s'était passé.

-Ils ont presque terminé, apparemment. Ils devraient bientôt sortir.

Vous l'aviez déjà remarqué auparavant, mais vous en aviez désormais la certitude. Yosano faisait partie des personnes que vous n'aviez absolument pas envie d'avoir comme ennemie. Vous passiez déjà de mauvais quarts d'heures en tant qu'alliée, lorsqu'elle se dévouait corps et âme pour vous "rafistoler"...

Vous n'aviez pas envie de tester les autres options. Vous ressentiez suffisamment de terreur lorsque vous partiez en mission comme cela, en sachant ce qui vous attendait si vous vous blessiez.

Pas la peine d'en rajouter. Et les garçons, aujourd'hui, venaient justement de frôler la catastrophe générale. Ne connaissaient-ils toujours pas la règle de survie numéro une, si vous vouliez passer un bon séjour à l'agence?

Ne jamais se mettre la médecin à dos.

Fort heureusement, la petite intervention "gentillette" de Yosano avait l'air d'avoir produit son effet. Même pas vingt minutes plus tard, tout ce beau monde était sorti au garde-à-vous, sous le regard acéré de votre docteur préférée, sans oser opposer une quelconque résistance.

Même Ranpo était silencieux, malgré son caractère "particulier", se contentant de passer devant vous en tenant fermement sa bouée en forme de canard, avec la multitude de petits frères de cette dernière dans ses bras. 

Dazai fermait la marche, et il était de loin le plus confiant, même s'il n'en menait pas aussi large qu'il le faisait d'habitude. Il s'octroya cependant le luxe de chantonner que la salle de bain était désormais libre, mais le regard de Yosano le dissuada de continuer, alors qu'il s'apprêtait très certainement à dire qu'il était disponible si l'une d'entre vous souhaitait le noyer de ses petites mains délicates.

Enfin, le bain était à votre disposition, brillant comme un sou neuf. A vrai dire, jamais vous ne l'aviez vu aussi propre, même si la femme de ménage faisait toujours un travail formidable.

Comme quoi, la peur produisait l'énergie qui permettait de faire des miracles.

En bavardant tranquillement, vous et les autres filles étiez finalement rentrées dans la salle de bain, ne perdant pas de temps à sauter dans l'eau chaude, après presque deux heures et demie d'attente.

Seulement, ce que vous n'aviez pas remarqué, c'étaient le regard et le sourire diabolique qu'arborait un certain brun couvert de pansements, tandis qu'il s'éloignait en sifflotant, rentrant chez lui après une journée bien remplie.

          

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Le lendemain, il ne mit pas bien longtemps à voir le fruit de ses efforts.

A peine un pied posé dans le bureau de l'agence, avant qu'il n'ait eu le temps de saluer joyeusement tout ce beau monde, qu'il fut accueilli par une atmosphère lugubre au possible, étouffante, qui engloutissait les lieux dans sa noirceur à couper au couteau.

-Assieds-toi avec les autres, murmura une voix derrière lui, alors que quelque chose était pressé contre son dos.

En jetant un œil par-dessus son épaule, il put voir que, non seulement Yosano le dévisageait avec une expression démoniaque qui aurait même fait trembler de peur les exorcistes les plus braves, mais également qu'un gigantesque couteau de cuisine se trouvait dans sa main, qui appuyait dangereusement sur lui, au niveau de sa colonne vertébrale.

Il pouvait sentir la froideur de la lame parfaitement aiguisée même à travers ses vêtements.

Sans rien ajouter de plus, légèrement en sueur, Dazai se résigna à faire ce qu'on lui avait demandé, c'est-à-dire prendre place aux côtés de ses camarades masculins, tous à genoux, les mains sur ces derniers, qui n'osaient pas lever le regard d'un iota.

-Bon, reprit Yosano en s'approchant de la magnifique ligne que formaient ses "otages". Maintenant que nous sommes tous réunis ici, on va pouvoir discuter calmement, entre personnes civilisées. Ok?

Dans son attitude et dans qu'il se passait aux alentours, rien ne collait avec les paroles mielleuses et faussement amicales de la médecin. Son sourire était beaucoup trop grand, le couteau qu'elle tapotait dans l'une de ses mains était beaucoup trop aiguisé, et la porte que vous veniez de refermer soigneusement, derrière la femme à la barrette papillon, n'annonçait rien de bon.

-Je ne poserai la question qu'une seule fois. Qui est le responsable? 

Alors que le brun empansemanté faisait mine de ne rien comprendre, il put sans problème ressentir toute l'animosité que ses collègues lui portaient, et leurs regards furibond se poser sur lui. Roooooh...

Comment avaient-ils deviné qu'il s'agissait de lui? 

Bon, c'était peut-être vrai qu'il avait malencontreusement "oublié" des cubes de bouillon de poule dans les tuyaux d'alimentation d'eau du bain, mais est-ce que c'était aussi grave que cela?

Comment pouvait-il savoir qu'ils fondraient au contact de l'eau chaude, et qu'ils se déverseraient dans le bain tranquillement, infusant ainsi littéralement de sa senteur incroyable les prochaines personnes à passer dedans?

Un grand sourire sur son visage, Dazai releva la tête, revêtant l'expression la plus innocente qu'il puisse produire.

-Vous sentez divinement bon ce matin, mesdemoiselles. Vous avez changé de parfum?

Autant dire que, quelques minutes plus tard, il apprit ce que courir voulait réellement dire, alors qu'un couteau volant venait de le frôler de quelques centimètres à peine. Mais, il le savait, que le plus beau des fous rires valait quelques sacrifices.

Seulement, il n'avait pas prévu que c'était LUI qui allait être sacrifié. Il n'avait même pas eu le temps d'appliquer la phase ultime de son plan, qui consistait à faire accuser Kunikida à sa place.

De votre place, accroupie afin de ne pas risquer de vous prendre un couteau en pleine figure, étiez perdue en pleine réflexion.

La question que vous vous posiez le plus, actuellement, était celle-ci : qu'est-ce que cette andouille faisait avec des cubes de bouillon de poule dans un tel endroit?

Et, la seule réponse que vous obteniez, elle ne vous plaisait absolument pas.

Il avait prévu son coup, le bougre. Vous alliez sentir le poulet pendant une semaine au moins, avec toutes ces conneries.

Les représailles seraient terribles, vous vous en faisiez la promesse. Si Yosano ne le tuait pas avant, bien entendu.

La vengeance est un plat qui se mange froid.

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