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Chapitre 32

-J'ai trouvé!! s'exclama une voix euphorique au possible, brisant le silence de cette paisible matinée.

Cela faisait depuis la veille qu'il cherchait la raison derrière le comportement de leur mystérieuse cliente, et Kunikida avait désormais, après toute une journée de recherches intenses, déniché la réponse, il en était certain.

Seulement, alors que le blond semblait sur le point d'éclater de bonheur, à l'idée de peut-être pouvoir lire quelques pages du précieux recueil, que leur avait acheté leur cliente, personne dans le bureau ne semblait être en adéquation avec son propre émoi intérieur. Et extérieur, d'ailleurs.

Mais cela ne le dérangeait pas. Ils ne pouvaient pas comprendre la joie ultime qui éclatait en lui à la simple mention de ce livre quasiment légendaire, vieux de plusieurs décennies, qui n'avait été tiré qu'à une centaine d'exemplaire tout au plus.

Fier comme jamais, Kunikida s'était donc levé, et s'était dirigé vers le bureau de Ranpo, celui-là même qui lui avait lancé le défi. Il avait dû trouver de lui-même une explication aux agissements intrigants de leur cliente, Nozomu ; cette dernière qui avait en effet eu recours à tout un stratagème pour leur donner un simple nom d'auteur. Pourquoi ne pas l'avoir tout simplement dit à voix haute, ou même par messages?

C'est ce que Kunikida s'était efforcé de comprendre. Et il était désormais certain d'avoir atteint la réponse à sa question.

Ranpo, avachit dans sa chaise comme toujours, regarda son collègue aux cheveux blonds avec un sourire amusé, collègue qui s'était arrêté à quelques centimètres de son bureau, droit comme un i, un air fier et confiant sur son visage.

-Elle n'a pas voulu nous le dire de vive voix ou l'écrire parce que... elle ne savait pas comment le nom s'épelait! Et comme elle est aveugle elle n'a aucun moyen de le savoir, puisqu'elle ne peut demander l'aide de personne...!

Les mains sur les hanches et le torse bombé vers l'avant, Kunikida était d'ores et déjà capable de sentir la couverture en cuir et les pages parfaitement conservées entre ses doigts.

Mais, contre toute attente, après un petit silence, un rire le sortit de ses pensées aux consonnances mathématiques, le rire de Ranpo, ni plus ni moins.

Manquant de basculer en arrière, sous la force de son éclat, le brun pleurait littéralement de rire à l'instant présent, un rire qui laissa Kunikida les bras ballants, sans comprendre la raison derrière un tel émoi.

-C'est la meilleure blague de ma journée, s'exclama alors Ranpo entre deux hoquets, essuyant les larmes qui s'étaient formées au coin de ses yeux. Tu as sérieusement mis toute une journée pour dénicher une explication aussi bancale?

N'osant rien ajouter de plus, de peur de se ridiculiser encore un peu plus, Kunikida se contenta de croiser les bras, détournant le regard, les joues complètement rouges de gêne.

Il était pourtant certain d'avoir trouvé...! 

Riant toujours de temps à autres, Ranpo se décida finalement à expliquer la vraie raison. Du moins un début.

-Elle n'a pas toujours été aveugle, et elle sait parfaitement écrire en plusieurs langues différentes, comme le montrent les lettres qu'elle nous a envoyé jusqu'ici... Au moins en japonais, anglais, français et allemand. Donc, l'on peut conclure qu'elle sait comment épeler le nom qu'elle voulait nous communiquer. Allez, Kunikida, je te laisse une dernière chance de te rattraper!

Une étincelle d'espoir dans son regard, le blond susnommé se mit à réfléchir intensément, à tel point qu'il était étonnant de ne pas voir de la fumée sortir de ses oreilles.

Puis, l'évidence même s'imposa à lui, et il se sentit tout d'un coup extrêmement bête pour ne pas y avoir pensé plus tôt.

-Elle a peur de cet homme, même s'il est probablement mort depuis le temps... A un point tel qu'elle est terrifiée à l'idée même de prononcer son nom à voix haute ou même de l'écrire...

Un sourire apparu sur les lèvres de Ranpo, qui lui confirma la véracité de ses propos.

-Exactement, je savais que tu pouvais le faire! Notre chère Nozomu connaissait plutôt bien cet homme, surtout si elle a passé plusieurs années en sa "compagnie". Et il faut croire que tout ne s'est pas passé dans les meilleures conditions, ce qui est encore un euphémisme... C'est pour ça qu'elle nous a confié la recherche de cet homme, parce qu'elle n'est pas prête à lui refaire face de nouveau.

Malgré la joie extrême qu'il ressentait, à l'idée d'avoir finalement réussi à trouver la réponse à cette énigme, Kunikida se mit cependant à froncer les sourcils, pensif.

-Il y a quelque chose que je ne comprends pas, marmonna le blond, préoccupé. Elle avait bien dit à Dazai s'être échappée de cet homme il y a sept ans, non? S'il est bel et bien originaire d'une époque aussi lointaine, comment cela se fait-il qu'il soit toujours vivant, au moins jusqu'à très récemment? Sept ans, comparé à des décennies, c'est court...

-Un pouvoir, évidemment, répondit Ranpo en fouillant dans son coffre fort personnel, où il conservait ses bonbons et ses encas les plus précieux. Je ne sais pas exactement de quoi elle retourne, ni quels sont ses effets, mais ça m'a tout l'air d'être une capacité redoutable.

Donc, désormais, ils devaient chercher une personne, vieille de plusieurs décennies à la limite du surnaturel (pour ne pas dire carrément improbable), kidnappeur à ses heures perdues, et très certainement détenteur d'une capacité.

-Je pense aussi que cet homme est toujours à la recherche de notre cliente, même après sept ans. C'est aussi pour cela qu'elle n'a pas voulu nous révéler son identité, de peur que cette personne ne remonte jusqu'à elle si des informations venaient à fuiter de notre côté.

Un petit silence, seulement entrecoupé de bruits de mastication de la part de Ranpo, avant que ce dernier ne reprenne, la bouche pleine de chips.

-Hier, j'ai été rendre une petite visite aux archives de la ville, où on peut accéder à l'intégralité des personnes existantes sur Terre, que ce soit au Japon ou à l'étranger. Mais aucune information sur cet homme, c'est comme s'il n'avait jamais existé. Aujourd'hui ou même dans le passé.

-Il devrait pourtant être connu, s'il a publié un livre aussi précieux, non? marmonna Kunikida, sans poser de réelle question pour autant. C'est étrange...

Ils étaient donc coincés, s'il comprenait bien? Comment allaient-ils faire pour retrouver un homme qui n'existait même pas?

-Il y a bien une solution, mais je ne pense pas qu'elle plaise à notre cliente, reprit Ranpo, le regard perdu dans la contemplation du plafond, songeur. On va tenter de trouver de nous-mêmes pour le moment, et si on arrive vraiment à rien on lui proposera cette solution de dernier recours.

N'ajoutant rien de plus, Ranpo laissa sa tête basculer vers l'arrière, de sorte à ce que celle-ci repose sur le dossier de sa chaise, alors qu'un long soupir fatigué passait ses lèvres.

-... si ce n'était pas pour ce qu'elle m'a dit, je ne perdrais même pas mon temps avec cette affaire...

Sans oser demander de quoi pouvait bien parler Ranpo, puisqu'il était certain que le brun ne lui répondrait pas quoi qu'il arrive, Kunikida décida à la place de changer de sujet, radicalement.

-Et, sinon... Concernant le livre... Est-ce que...?

Il vit Ranpo relever la tête, et le regarder en haussant un sourcil, presque déconcerté.

-Est-ce que tu pourrais l'avoir? compléta le brun, d'une voix neutre. Pourquoi, au juste? Tu n'as pas trouvé la réponse de toi-même, il me semble.

Un gouffre sans fond venait de s'ouvrir dans l'estomac du pauvre Kunikida, l'image de ce magnifique ouvrage se fanant lentement et lamentablement dans son esprit.

Allait-il devoir tirer un trait définitif sur ce livre inestimable, duquel il ne verrait, pour ainsi dire, plus jamais ne serait-ce que la couleur de ses pages superbement conservées...?

Puis, alors que ses pensées devenaient de plus en plus moroses, le son d'une porte que l'on ouvre le fit revenir à la réalité. Il ne manqua pas le sourire narquois qu'avait Ranpo, avant de tourner son attention vers la direction du son.

Leur patron, Yukichi Fukuzawa, venait tout juste de rentrer dans le bureau principal de l'Agence, amenant tous les membres présents à se relever de leurs sièges respectifs, à part Ranpo et Kunikida, bien évidemment. L'un par pure feignantise, l'autre puisqu'il était déjà debout.

-Bonjour à tous, déclara Fukuzawa d'une voix aussi calme que d'ordinaire. Ne vous occupez pas de moi, je ne fais que passer.

Après avoir rendu les salutations de l'homme aux cheveux argentés, ses subordonnés se rassirent docilement, se remettant tranquillement à travailler.

Seul Kunikida restait debout, toujours devant le bureau de Ranpo, qui arborait toujours ce sourire presque machiavélique.

Puis, de la manche de son kimono, alors qu'il s'approchait de Kunikida, Fukuzawa en sortit un livre à la reliure de cuir bordée de dorures, un livre que le blond reconnu presque immédiatement.

Il s'agissait du précieux livre sur lequel il avait dû tirer un train définitif suite à son échec cuisant. Ce fut pour cette raison qu'il ne comprit absolument pas pourquoi son patron lui tendait désormais le livre en question, le regard de Kunikida passant de l'homme à l'ouvrage, et inversement, et ce plusieurs fois d'affilée.

-Ranpo m'a dit que tu souhaitais l'avoir, déclara simplement Fukuzawa, toujours avec cet air neutre sur son visage.

Les yeux grands écarquillés, le blond se tourna vers le dit Ranpo, qui continuait de mâchouiller ses friandises comme si de rien n'était, haussant les épaules lorsqu'il croisa le regard de son collègue à lunettes.

Cela voulait donc dire que, avant même que Kunikida ne trouve la réponse à cette énigme épineuse, Ranpo avait déjà été parler à leur patron...?

S'il avait pu, il se serait mis à pleurer. Et c'est ce qu'il fit, d'ailleurs.

Acceptant le livre qu'on lui tendait avec toute la gratitude du monde, le blond remercia encore et encore les deux hommes à ses côtés, l'un continuant nonchalamment à manger ses bonbons et l'autre lui assurant qu'il n'y avait pas de quoi s'en faire, avec un minuscule sourire qui n'en demeurait pas moins bienveillant.

Résultat des courses: Kunikida avait aujourd'hui réussi à accomplir l'un de ses plus grands rêves, et à obtenir un livre d'une valeur inestimable, que ce soit financièrement ou émotionnellement parlant.

Il commençait à apprécier cette Nozomu, de plus en plus.

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-Tout est prêt à être lancé dès que vous le voudrez, boss. 

Encore une fois, en cette soirée de vendredi, où la chaleur de la journée n'avait pas encore complètement laissé place à la fraîcheur de la nuit, Chuuya se tenait dans le bureau de Mori Ougai, qui s'amusait actuellement à habiller Elise des robes qu'il lui avait acheté quelques heures plus tôt.

-Parfait, répondit l'homme aux yeux violets, satisfait. Est-ce que vous vous êtes assurés que personne ne puisse remonter à nous? S'il-te-plaît, Elise, essaye cette tenue, je l'ai choisie spécialement pour toi...! ajouta-t-il d'une intonation beaucoup plus enfantine, presque suppliante.

-Je ne porterai rien de plus tant que je n'aurai pas mangé une part du gâteau que j'ai choisi cet après-midi! s'exclama la fillette aux cheveux blonds, répondant au nom d'Elise.

La petite fille avait relevé le nez, les bras croisés et les joues gonflées de contrariété, et ne semblait pas encline à la négociation, quelle qu'elle soit. Au grand désespoir de Mori Ougai, qui continuait en vain à l'implorer.

-Oui, boss. Toutes les preuves de notre implication ont été détruites.

-Je n'en attendais pas moins de vous, reprit Mori d'une voix désormais neutre, contrastant complètement avec l'adoration excessive qu'il avait manifestée quelques secondes plus tôt. Et concernant notre invitée?

-Higuchi est partie la chercher, elle devrait arriver dans les minutes à suivre. La salle de réunion est prête elle aussi.

Mori Ougai, un sourire jubilatoire sur les lèvres, se releva alors, sous les cris de frustration d'Elise.

-Et mon gâteau??

-Je vais demander à quelqu'un de t'en apporter un morceau, répondit Mori en retrouvant sa voix adoratrice. Mais après il faut que tu me promettes d'essayer cette magnifique robe, d'accord?

La petite fille aux cheveux blonds, gonflant ses joues d'énervement, répliqua sèchement.

-Humpf! On verra si le gâteau est bon.

Résigné, Mori n'eut d'autre choix que d'accepter les conditions que lui imposait Elise, et se dirigea vers la porte de sortie, que des gardes armés ouvrirent devant lui sans hésitation.

Chuuya sur les talons, le patron de la Mafia Portuaire sortit du bureau, non sans avoir demandé à ce qu'on apporte une part de gâteau à une certaine enfant colérique.

Il était temps de rencontrer cette jeune fille à nouveau.

Cette jeune fille qui l'intriguait de plus en plus, s'il devait l'admettre.

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