CHAPITRE 4: Putain, j'aurai dû fermer ma gueule.
Lundi matin, une nouvelle semaine qui recommence. Taylor et moi sommes rentré à la maison pendant la fin de semaine et comme les parents n'étaient pas présents, il a décidé d'organiser une fête, je suis donc sorti et je suis aller travailler à la bibliothèque de ma ville. Lorsque je suis rentré, vers deux heures du matin, tout le monde étaient partis, ou dormait un peu partout. Je me suis réveillé assez tôt pour aller travailler, donc je n'ai croisé personne. J'avais pu avoir au moins deux jours de "repos" , si on excluait les regards meurtriers et les commentaires méchants lancés par les garces de l'école qui était venus au café où je travaille. Des "Salope", "Pauvre conne", "Connasse", "Va te tuer" et autre m'avaient été lancé, mais je les avais laissé faire, comme d'habitude.
D'un côté, j'enviais ces filles d'être aussi belle, mince, populaire auprès des garçons, élèves et même des profs. De l'autre côté, je me disais que leur vie n'était peut-être pas aussi facile, que peut-être qu'elles ne laissait voir que le "beau" côté d'elle-même. Qu'elles devaient aussi avoir leurs problèmes et choses qu'elles n'aimaient pas de leur corps. Qu'elles rejetaient leurs frustrations sur moi. Qu'à l'intérieur, elles se sentaient peut-être comme moi.
La seule différence qu'il y avait elles et moi, selon ma petite théorie, c'est qu'elles, elles sont aimées.
La prof de français me sorti de mes pensées lorsqu'elle haussa le ton. Je relevai la tête pour voir la prof se disputer avec Jack G.
Prof : Comme ça, Monsieur Gilinsky croit qu'il peut lancer des morceaux de papier partout et crier à tue-tête à travers de la classe avec Monsieur Jonhson?!?
Gilinsky : Mais Madame, si je serais assis à côté de Jack, je n'aurais pas besoin de crier, je pourrais simplement parler avec lui. *petit sourire charmeur* EN JACK, QU'EST-CE QUE T'EN PENSE ? *en criant*
Jonhson : TOTALEMENT D'ACCORD AVEC TOI *en criant*
Prof : J'en ai assez de vos bêtises. Hors de ma classe, tous les deux.
Haha, bien fait pauvres crétins.
Enfin un prof qui ne c'était pas fait avoir par leur charme et leurs yeux doux, ce qui pouvait parfois être très difficile. Disons que les profs qui n'embarquent pas dans leur jeux sont plutôt rare, malheureusement.
Le prof repris rapidement son cours. Le mois de février étant quasiment terminé, la moitié d'année arriverait plus vite qu'on s'y attend. Le fait que ce soit la dernière année pour la plupart de nous, dont moi et étonnamment, les garçons, met les profs sur les nerfs. Ceux-ci nous mettent de la pression sur les épaules afin d'être sur que nous passions les tests et examens de mi- année haut la main, surement pour qu'ils puissent se débarrasser de certains élèves en particulier au mois de juin.
Au moins, les études et devoirs qu'ont nous donne afin d'augmenter nos chance de passer notre année me permettent de pouvoir m'échapper, soit à la biblio, ou dans ma chambre, des moqueries des garçons et des regards méchants des élèves. Ils me permettent aussi de penser à autre chose qu'à la lame de rasoir caché dans la salle de bain. J'ai de bonne notes, en fait j'ai toujours eue des notes en haut des 85% et j'en suis plutôt fière, mais je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie lorsque je finirai le lycée. J'imagine que je pourrais pas mal faire ce que je veut, mais depuis qu'Elle est partie, tous mes buts et rêves se sont évaporé, comme s'ils n'avaient jamais existés. Ça peut paraître faible dit comme ça, mais parfois, je me demande si ça vaut vraiment la peine de continuer à me battre à être de nouveau heureuse, comme avant.
Le restant de la journée passa assez vite et pratiquement sans anicroche. Une des filles populaires de l'école, Mélodie, dont le père possédait une grosse compagnie internationale, avait trouvé drôle de tendre sa jambe afin de me faire tomber. Ce qui, malheureusement pour elle n'avait pas fonctionné.
Je montai tranquillement les marches de l'escalier central, afin de me rendre à ma chambre pour étudier, la tête baissée pour ne pas croiser le regard de personne. Bien sur, pour venir gâcher ma journée presque parfaite, je me frappai contre quelqu'un et échappai tous mes cahiers par terre.
Je ramassai mes choses, avant de relever la tête, pour me rendre compte que j'étais rentré dans le torse musclé de Jack Gilinsky, qui bizarrement, était seul. Une journée calme, sans personne qui me fait du mal était trop beau pour être vrai.
Moi : Désolé Gil...Euh Jack
Faite qu'il ne s'en rende pas compte... Faite qu'il ne s'en rende pas compte...Faite qu'il ne s'en...
Jack : Comment tu m'as appelé, pauvre débile ?
Entre-temps, les autres mecs de la bande et quelques autres personnes s'étaient réunis autour de nous.
Moi : Désolé, je, je ...C'est un réflex, je suis vraiment désolé.
Il était tellement à devenir en colère que je commençais à en avoir peur, lorsqu'il me donna une bonne pousse sur l'épaule.
Jack : Aller la grosse, pousses-toi, tu bloques l'escalier, et j'ai pas de temps à perdre avec toi présentement.
Il me redonna une bonne poussée, ce qui me fit tomber par terre, sur les fesses, et fit étaler tous mes cahiers sur le sol, pour une deuxième fois en quelques minutes. Tous me regardaient en riant, tous sauf Matthew et Jack Jonhson, qui essayait de rester neutre à ce qui se passait. Ce dernier pris Gilinsky par le bras et lui chuchota quelque chose à l'oreille
Je me relevai tranquillement, en gardant un œil sur les garçons, surtout sur Jack G, en tachant de rester forte et de ne pas laisser couler les larmes que je retenais.
Jack : Aller ramasse tes choses et casses-toi, on t'aura plus dans les jambes.
Moi : Non.
Jack : Qu'est-ce que t'a dit ? *rouge de colère*
Moi : Non, tu les as fait tomber alors tu les ramasses.
Non, mais je peux savoir d'où vient ce soudain courage de ma part ??
Putain, j'aurai dû fermer ma gueule.
Jack me donna une troisième poussée qui m'envoya rejoindre mes choses, qui étaient encore au sol, faisant, en même temps, claquer ma tête sur le sol de béton.
Ils me jetèrent un dernier coup d'oeil, avant de partir en riant, dont pour certains, les rires paraissait faux, comme s'ils se souciaient de moi et mon état.
Je me sentais étourdi et je sentais le sang battre dans mes tempes. Je passai ma main derrière ma tête, avant de me rendre compte que ma main, ma tête et le sol étaient pleins de sang. J'entendis des voix étouffé et je vis des gens qui passait au ralenti, sans se soucier de moi, comme si je n'étais pas là. Enfin, ils devaient commencer à être habitué de me voir blesser par terre. Je priais pour que quelqu'un viennent m'aider, pour une fois, avant de perdre connaissance.
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