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CHAPITRE 3: J'en oubliais presque tous mes problèmes.

Le restant de la journée c'était plus ou moins bien passé, comme à l'habitude quoi. Cameron et Nash avaient eux aussi été sorti de leur cours. Je n'avais pas trop écouté les excuses qu'ils donnaient à Isabelle, qui avait l'air plutôt découragé de les voir, puisque j'étais trop concentrée à faire mes exercices, mais j'ai crût comprendre que le premier avait été sorti car il s'était endormis sur le bureau et l'autre parce qu'il avait eu la brillante idée de lui colorier la figure avec des crayons permanents. En effet, Cameron avait une moustache et des lunettes de colorier dans le visage. Comme on étaient en détention, ils n'avaient pu rien dire, à mon grand bonheur. Ils ont, par contre, pu se défouler sur l'heure du diner.

Il était rare que je mangeais, mais cela ne se voyait pas à cause mon poids, malheureusement. En fait, je commence à vraiment perdre du poids et j'en suis fière, même si cette perte soudaine de poids est dû au fait que je ne mangeais presque pas. Je n'est juste pas faim en général. Peut-être que c'est les commentaires des garçons qui coupe, enfin j'imagine, mon envie de manger, et si c'est le cas, et bien, je les en remerciais.

En bref, j'étais allée, pour une des premières fois dans le mois, me chercher quelque chose à manger à la cafétéria, rien de gros, une toute petite salade et une pomme. J'avais espéré pouvoir me rendre à ma chambre avec mon repas sans me faire remarquer, pour pouvoir aller manger sans le jugement des autres élèves, mais les garçons ont été plus vite que moi.

Lorsque je suis passé près de leur table, qui est à coté de la sorti de la cafétéria, où ils étaient presque tous assis, Aaron avait tendu sa jambe volontairement, ce qui m'a fait tomber. Je suis donc retrouvé par terre, embrassant le sol, et pleine de sauce à salade dans la figure et sur le chandail. Les garçons riaient et se moquaient ouvertement de moi, lorsque Shawn à passer près de moi, pour aller rejoindre mes intimidateurs, et à presser sur ma tête. Je me suis donc retrouvé de nouveau avec de la sauce partout.

Les larmes me venaient aux yeux à chaque fois que j'y repense, c'était la première fois en deux ans que Shawn et Aaron me touchaient, qu'ils me fessaient du mal physiquement. Je devais m'y en attendre, ils l'avaient tous fait, mais je ne pouvait me faire à l'idée que les autres garçons de la bande les avaient, à ce point, influencés.

On s'est aussi recroisé quelques fois dans les corridors, et bien sûr, ils s'étaient amusé à me rappeler l'incident qui était arrivé quelques heures plus tôt, et à m'humilier encore plus qu'ils ne l'avaient fait à la cafétéria.

J'étais allongé sur mon lit et je regardais le plafond, songeuse. Pourquoi? Pourquoi allaient-ils aussi loin? Pourquoi est- ce qu' ils me faisaient toujours de plus en plus de mal, comme si ce n'était jamais assez ?

Pourquoi n'arrêtent-ils pas avant de me faire vraiment mal, au point que je ne veule plus de cette vie? Peut-être que je leur ait fait plus de mal que je ne le pense....Peut-être qu'ils souffrent autant que moi, mais qu'ils ne le disaient pas, peut-être qu'ils ne font cela que pour me faire comprendre comment ils se sentent.

Je n'en peux us de me battre contre cette envie qui m'est resté dans la tête toute la journée et que je n'ai pas été capable de repousser. Je me leva doucement du lit et tranquillement je me dirigea vers la salle de bain et barra la porte. Je vérifia une deuxième fois, pour être sûr, que la porte était bien fermée à clé. Je laissa un petit rire triste sortir de mes lèvres, à quoi ça servait de barrer la porte, j'étais seule, comme toujours. Je m'adossa, un instant, au comptoir du lavabo, essayant de me raisonner pour une énième fois aujourd'hui, mais je n'y parvins pas. L'envie a gagné, encore une fois. Je mis sur la pointe des orteils et pris du bout des doigts la lame posée sur la dernière étagère de l'armoire et la regarda longuement, très longuement.

Je suis désolée, tellement désolée, je sais que je t'avais promis que je ne le ferrais jamais, et j'ai brisé ma promesse tellement de fois. Je n'en peux plus, je vais la briser de nouveau, je suis tellement désolée. C'est le seul moyen que j'ai trouvé, je m'en veux tellement. J'ai tellement essayé de fois d'arrêter mais j'en suis incapable. Si tu savais comment je regrette, mais je n'en peux plus des insultes, des coups, d'être seul, je n'en peux plus. Je t'en supplie, ne m'en veut pas.

Je releva la manche de mon chandail afin de laissa mon avant-bras découvert. Je jeta un coup d'œil à celui-ci, qui était marqué par les cicatrices qu'avait laissées la lame, avant de passer cette dernière sur mon poignet. Puis je repassa, à chaque fois, de plus en plus fort, créant ainsi une deuxième et une troisième marque. Je sentis un liquide chaud couler le long de mon bras, pour aller ensuite s'écraser dans le lavabo.

Je ne pouvais pas décrire l'effet que cela me procurait. On dirait que lorsque je sentais le léger picotement dans mon bras, je me sentais bien. J'en oubliais presque tous mes problèmes. Je savais que c'est mal et que je ne devrais pas le faire, mais j'avais besoin du sentiment de liberté que je ressentais lorsque je sentais la lame passer sur ma peau nue.

J'essuya mon bras de toute trace de sang, puis je mis un bandage sur celui-ci. J'alla me coucher, en essayant de ne pas penser à la journée de demain.

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