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9mm - 9

Grâce à son assurance et à l'aide de l'armée, Rena avait put trouver un nouveau logement dans la semaine. Elle avait passé quelques jours à l'hôtel en attendant que les papiers soient signés. Comme pratiquement l'intégralité de ses affaires dans son ancien appartement avait brûlé dans l'incendie, elle avait profité de ses quelques jours pour acheter le strict minimum, que ce soit pour elle comme pour son chiot. Maintenant, elle avait une valise remplie à craquer dans une main, un sac à dos contenant les affaires pour Miki sur le dos, et elle le tenait en laisse de sa main libre. Dire qu'ils auraient pu y passer tous les deux à cause de ses anciens voisins. 

Alors qu'elle dormait vraiment pour la première fois depuis une éternité, ses voisins étaient en train de monter des meubles pour les mettre chez eux. C'était à ce moment là que le feu s'était déclenché, cette fois-ci à cause de l'inattention d'une personne dans l'immeuble. Pris de panique, ils avaient lâché ce qu'ils avaient dans les mains, et le carton s'était bloqué en travers du couloir, devant sa porte, empêchant Rena de l'ouvrir sans aide extérieur. Le duo s'était alors excusé profondément lorsque Rena avait remis le pied à terre avec les pompiers, terrifié par le fait qu'ils avaient failli tuer quelqu'un. 

Cette histoire l'avait énervée, mais c'était surtout une suite de malchance qui avait joué contre elle. Et Rena avait vécu bien pire, ce n'était pas cet accident qui allait la traumatiser. 

A présent, la jeune femme se trouvait devant son tout nouvel immeuble, prête à emménager. Il se trouvait dans le même quartier que l'ancien, mais il semblait y avoir plus de passage dans les environs. Il était également plus près du parc où elle sortait avec Miki. Comme elle avait déjà parlé à l'agence immobilière et récupéré ses clefs, Rena n'avait plus qu'à s'installer. 

Elle entra dans le bâtiment et se dirigea vers l'ascenseur. Comme elle avait une valise avec elle, et que Miki sautait partout, c'était sûrement le plus facile. 

L'endroit était propre, et légèrement plus luxueux que son ancienne habitation. Non pas qu'elle vivait dans un taudis, mais les espaces étaient plus grands, plus brillants et plus confortables qu'avant. Miki jappa tout à coup, soudainement craintif à cause de l'ascenseur qui se mettait en route. C'était la première fois qu'il y entrait, les sensations devaient lui paraître étranges. Il bougeait sans bouger, et les bruits des câbles et des poulies qui les faisaient monter devaient lui parvenir bien plus fortes que Rena ne les entendaient.

Elle arriva finalement à l'étage numéro six, et sortit dans le couloir, ses affaires en mains. Il y avait quatre portes, qui devaient donner sur quatre appartements différents. La jeune femme chercha la porte 614, et s'arrêta devant. Elle prit la clef dans sa poche et entra finalement dans sa toute nouvelle maison. 

L'appartement est presque aussi vide que l'ancien : il paraissait même encore plus dépouillé que l'autre. Mais comme il était plus grand, les quelques meubles qui le peuplaient ne remplissaient pas vraiment les espaces. L'entrée ouvrait sur le large pièce, divisée en deux parties. D'un côté se trouvait une cuisine fonctionnelle, dans les tons chauds et chocolats. Rena n'était pas forcément très portée sur la cuisine, mais peut-être qu'avec ce plan de travail, elle pourrait s'y mettre un peu plus. Et puis, elle avait du temps devant elle... De l'autre, un canapé, semblable à l'ancien, faisait face à un meuble télé, qui était lui même agrémenté d'un écran plat. Sur la droite du mur s'ouvrait un couloir, qui lui même donnait sur trois portes. Au fond, une salle de bain et des toilettes. La première porte cachait une chambre. 

Un lit à deux places était encadré par deux tables de chevets, tandis que la tête de lit était surplombé par un long tableau. Le doux paysage représenté donnait une ambiance calme et sereine à la pièce, et s'accordait aux couleurs pastels des murs. 

La dernière porte attira alors son attention. Rena la poussa doucement, et lâcha la laisse de Miki d'étonnement. Il s'agissait d'un simple bureau, mais le mur du fond était couvert d'une quantité impressionnante de livre. Et sur l'une des étagères, la jeune femme avait tout de suite aperçut la photo. Cette photo qu'elle avait prise avec les membres de son équipe, deux ans plus tôt. Lors les plus jeunes avaient encore leur sourire plein d'innocence.

─ Excusez-moi ? fit tout à coup une voix depuis le couloir, faisant sursauter Rena. 

Elle n'avait pas entendu le moindre bruit, et même si elle ne pouvait pas avoir une ouïe infaillible, elle sentit un léger énervement l'envahir. Elle n'avait pas senti de présence derrière elle. Rena referma la porte dans son dos, et s'avança jusqu'à l'entrée. La porte était entrouverte, et la jeune femme pouvait apercevoir une silhouette plus grande qu'elle dans l'embrasure. Entre deux grandes mains se trouvaient Miki, heureux de sa nouvelle rencontre. 

Rena ne ressentit aucune animosité venant de l'inconnu, et poussa légèrement la porte pour l'ouvrir, inclinant la tête pour saluer l'homme. 

─ C'est votre chien, je crois ? demanda-t-il sans lever les yeux vers elle. Il se contentait d'observer le chiot, qui gigotait entre ses doigts à la recherche d'attention. 

─ Oui, désolée, je viens d'arriver et je n'avais pas fait attention à la porte, s'excuse Rena en s'inclinant une seconde fois, plus bas cette fois-ci.

Alors qu'elle se redressait, son regard croisa celui de l'homme, qui devait avoir sensiblement le même âge qu'elle, et elle le vit froncer les sourcils. Etrangement, son visage lui disait aussi quelque chose. Mais elle ne se rappelait pas du tout de lui. 

─ Tenez, fit cependant le jeune homme sans rien dire, et en tendant le chiot à Rena. 

La soldate récupéra l'animal, le gardant dans ses bras malgré ses tentatives de fuites. Miki avait envie de courir partout, et Rena l'avait bien compris. Elle remercia l'homme, qui se présenta comme son voisin de palier. 

─ Je suis juste en face, dans l'appartement 613. Je m'appelle Hajime Iwaizumi. Enchanté de faire votre connaissance. 

─ Ah oui, enchantée également ! Je suis Rena Konno, je viens d'emménager suite à l'incendie dans mon ancien immeuble.

C'était peut-être pas la meilleure phrase pour se présenter, pensa Rena. Mais elle n'en avait pas l'habitude, et elle avait seulement dit ce qui lui passait à l'esprit. Heureusement pour elle, Iwaizumi rebondit sur le sujet.

─ Vous vous parlez de l'incendie dans le quartier d'il y a une semaine ? Vous allez bien ? J'ai juste vu des -...

Tout à coup, il s'interrompit. Hajime venait de se souvenir de ce qu'il avait vu à la télé, les images filmées par les badauds qui se trouvaient sur les lieux via leur portable. Une femme escaladant les balcons pour s'enfuir par le toit, et fuir le feu qui ne faisait que monter d'étage en étage. Les pompiers étaient venus la chercher, elle et son chien. On avait vu son visage dans un reportage. 

─ Vous avez de sacrés réflexes, et pas seulement en escalade... murmura Hajime en haussant les sourcils. 

─ Pardon ? 

─ Je voulais dire que j'avais vu les vidéos, c'était impressionnant, votre façon d'escalader !

A vrai dire, Hajime avait tout de suite reconnu la jeune femme. Il ne l'avait croisé qu'une seule fois, mais la rencontre avait été si violente ─ bien que rapide, qu'il avait gravé son visage dans sa mémoire. C'était bien la première fois que quelqu'un lui faisait une prise de judo. Dans la rue, sur le trottoir d'un pont. En pleine nuit. Il y avait de quoi se souvenir d'elle. Mais la jeune femme ne paraissait pas se remémorer cette altercation. Après tout, elle avait semblé absorber par quelque chose. Peut-être qu'elle n'avait pas eu le temps de vraiment le voir. Mais son dos à lui s'en rappelait encore... 

─ Merci... Ce n'est pas grand chose, je suis militaire alors ça fait parti de l'entrainement vous savez, fit Rena avec un pincement de lèvres. 

Sa tentative de sourire n'était pas vraiment réussie, mais ses mots eurent l'avantage de surprendre son interlocuteur, et de le détourner de sa grimace. 

─ Militaire ? Je m'y attendais pas.

─ Oui, on est pas beaucoup de femme, mais on est quand même présentes, expliqua Rena sans rentrer dans les détails. Et vous ? Vous travaillez dans quoi ?

─ Je suis entraineur de sport, de volley plus particulièrement. 

Cette fois-ci, c'était à Rena d'être surprise. Elle avait remarqué que le jeune homme face à elle était particulièrement musclé, elle pouvait voir ses bras dessinés et ses épaules robustes sous son t-shirt noir. Il était athlétique. Peut-être plus qu'elle. Mais pour vivre de ce métier, il fallait avoir une certaine notoriété. Et le volley était un sport très apprécié au Japon. Même si Rena ne regardait qu'occasionnellement des matchs à la télé, elle devait avouer qu'elle n'avait jamais vraiment fait attention aux entraineurs. C'était à peine si elle se souvenait du visage ou des noms des joueurs. 

─ Ca a l'air de vous passionner, répondit Rena en voyant la petite flamme qui s'était allumée dans son regard à la mention du volley. 

─ J'ai la chance d'avoir fait de ma passion mon métier, alors... On peut dire que je suis plutôt content, oui. 

Tout à coup, Miki aboya, les faisant sursauter tous les deux. Rena fronça les sourcils, et gronda le chiot à voix basse pour qu'il ne recommence pas. Elle s'excusa auprès de son nouveau voisin. 

─ Il doit avoir faim, on vient juste d'arriver et j'ai pas encore eu le temps de m'occuper de lui... 

─ Pas de problème, je vais vous laisser vous installer. Si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas à venir sonner, je serais souvent là les prochaines semaines. 

Il repartit en direction de la porte de son propre appartement, et avant de s'enfermer chez lui, Hajime se retourna vers Rena, qui le regardait partir, les yeux plongés dans le vide. Il inclina légèrement la tête :

─ Merci pour ce que vous faites pour notre pays. 

Rena se retrouva finalement seule sur le pas de sa porte, avec les mots de l'homme qui résonnait dans ses oreilles. Ce qu'elle faisait pour leur pays ? Un sourire mauvais apparut sur son visage l'espace d'un instant. 

─ Qu'est-ce que je peux bien faire dans mon état, fit-elle, sarcastique à propos de son propre sort... 




Deuxième rencontre entre Iwa et Rena, ça y est ! Enfin, première vraie rencontre plutôt... mdrr

Vous en avez pensé quoi ? J'ai écrit ça un peu dans le flou, alors je sais pas si le rendu sera bien, j'avoue ptdr

Vous vous attendiez à ce qu'ils deviennent voisins ? Moi non, en tout cas, y'a genre 1 mois, ça devait pas être le cas. Mais je trouvais pas comment les rapprocher, alors... j'ai pensé à un déménagement. Sauf qu'il faut une bonne raison pour ça. Et un incendie... bah c'est pas banal ptdr

Puis c'était pour montrer un côté de Rena un peu badass et aussi fou ( dans le sens elle aime un peu trop le danger par moment, parce que ça lui donne l'impression d'être vivante, après tout ce qu'elle a vécu... )

Bref, j'espère que vous avez aimé ce chapitre, n'hésitez pas laisser un commentaire et une petite étoile, ça fait toujours plaisir !

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