Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

9mm - 6

Mardi 4 Novembre 2019 - ??:??

Lorsque Rena commença à émerger de son sommeil forcé, elle ne vit rien. Elle se rendit rapidement compte qu'un sac l'empêchait de voir autour d'elle, et ses mains étaient solidement attachées dans son dos. Un lancement horrible envahit son crâne, et aussitôt, la jeune femme se rappela tout ce qu'il s'était passé.

On l'avait kidnappée, et elle n'avait aucune idée de ce qu'il était arrivé à ses camarades. Elle avait déjà la sinistre confirmation que trois d'entre eux étaient morts. Mais concernant Naoki et le Capitaine ? Rena ne se souvenait pas les avoir vu avant de finir assommée. Qu'est-ce qu'elle ferait s'ils étaient morts, eux aussi ? Il fallait absolument qu'elle se libère de ses liens et qu'elle réussisse à filer. Alors qu'elle essayait de défaire la corde qui la privait de ses mouvements, elle réfléchit.

Elle ne savait pas depuis combien de temps exactement elle était inconsciente. La mission avait commencé à six heures du matin, et tout avait dérapé environ une demi heure plus tard. Elle ne pouvait rien voir à travers le sac, mais il y avait suffisamment de luminosité qui passait à travers les mailles pour comprendre qu'il faisait toujours jour, et Rena doutait d'avoir passé plus de vingt-quatre heures dans les vapes. Elle priait pour que ça ne soit pas le cas.

La soldate écouta attentivement les bruits alentours pour essayer de se faire une image mentale des environs. Elle avait l'impression d'entendre des conversations lointaines, mais elle ne pouvait pas comprendre ce qu'elles disaient. C'était trop faible, et ils parlaient sûrement dans leur langue d'origine. Et Rena n'en connaissait que les bases, et encore.

Elle comprit qu'elle était prisonnière dans une pièce à part. On l'avait balancé par terre, les mains attachées dans le dos et un sac sur la tête. Personne n'était venu la voir pendant qu'elle était inconsciente, donc son arrivée ici devait être récente. Ils ne s'étaient pas encore intéressés à son cas, ce qui laissait supposer que soit ils comptaient la faire parler pour la liquider ensuite, soit ils avaient autre chose à faire pour le moment.

Soudain, un grognement parvint à son oreille, et Rena bougea imperceptiblement la tête pour essayer de trouver l'origine de ce bruit. Il était juste en face d'elle. Comme elle n'entendait pas d'autre son et que ce dernier semblait être le seul dans la pièce elle entreprit de retirer tant bien que mal le tissu mal cousu qui cachait sa vision. Elle frotta sa joue contre le sol pour le faire remonter au dessus de sa bouche, puis de son nez, et finalement, elle réussit la lumière frappa directement sa rétine.

Dans un mélange de soulagement et d'épouvante, elle vit le Capitaine, allongé comme elle au sol, les mains attachées dans le dos. Elle était heureuse de le voir, de ne pas être seule, mais en voyant la couleur sombre de son pantalon, et légèrement brillante, elle comprit qu'il était gravement blessé. On lui avait fait un garo de fortune pour empêcher l'hémorragie, mais ça se voyait qu'il avait déjà perdu beaucoup de sang.

Le Capitaine bougea doucement, comme s'il venait à son tour d'émerger de son sommeil forcé. Il s'arrêta aussitôt en se rendant compte qu'il n'était pas seul.

― C'est moi, Capitaine, murmura Rena aussi faiblement que possible pour être sûre que personne ne l'entende.

― Tiger ?

Par réflexe, elle hocha la tête, avant de se rendre qu'il ne voyait rien.

― Oui, je viens de me réveiller. Vous savez ce qu'il s'est passé ?

― Ça me paraît évident. On a été victime d'un guet-apens.

La colère dans sa voix empêcha Rena de répliquer face au sarcasme dont faisait preuve Nori Miura. Elle savait que sa haine n'était pas dirigée contre elle, mais envers lui-même. Le Capitaine était un homme droit, qui était toujours attentif au moindre détail. Il devait énormément s'en vouloir de s'être fait avoir de la sorte.

― Le commandant et Arsenal sont aussi morts, annonça Rena dans un souffle.

― T'es sûre et certaine ?

Rena répondit par l'affirmative, et un silence lourd prit place dans la pièce. Il devait prendre un temps pour accepter la mort de leurs camarades tombes au combat. Sur leur escouade de six, il ne restait plus qu'eux, et Naoki était toujours porté disparu. Rena pouvait sûrement se déplacer facilement, mais ce n'était pas le cas du Capitaine. S'ils arrivaient à s'enfuir, ils seraient très vite rattrapés s'ils ne se débarrassaient de toutes les personnes capables de les nuire.

Alors que le Capitaine semblait vouloir ajouté quelque chose, du mouvement se fit ressentir derrière la porte, et Rena ferma les yeux, dans l'espoir de berner leurs ravisseurs, malgré le fait que le sac ne soit plus sur son visage. La porte s'ouvrit en grand fracas, et plusieurs personnes rentrèrent dans la pièce. Un grognement de souffrance retentit, mais ce n'était pas la voix de Nori Miura. 

L'un des natifs se mit à parler, mais Rena ne comprit pas un traitre mot. Il parlait trop vite, et il semblait énervé, ses paroles étant ponctuées d'élèvements de voix. 

─ J'comprends rien connard, répliqua tout à coup une voix qu'elle connaissait bien. 

Sa respiration se bloqua un instant, et elle dut faire un effort énorme pour ne pas bouger et relever la supercherie. Naoki ! Naoki était en vie, il était juste là ! Et il était toujours agressif dans sa façon de parler. Ce n'était pas une bonne idée de réagir comme ça, mais elle ne devait pas intervenir. S'ils devaient agir, il fallait le faire en ayant l'avantage de la surprise. Et il fallait qu'elle soit maitre de ses mouvements. 

Mais tout à coup, elle reçut un violent coup de pied dans le dos. Un cri s'échappa malgré elle de ses lèvres : Rena ne savait pas s'ils savaient qu'elle était réveillée ou si c'était justement leur façon de la tirer de son sommeil, mais une chose était sûre, elle pouvait voir de ses deux yeux les trois hommes armés qui les encadraient. 

L'un d'entre eux, le plus petit et le plus maigrichon ─ qui ressemble à peine à un adulte, tellement il paraissait jeune, tira d'un geste brusque sur le sac qui couvrait le faciès du Capitaine, et le jeta un peu plus loin. Accroupi devant lui, il lui lança un regard mauvais, et même si Rena ne pouvait pas voir le visage de son compagnon d'arme, elle se doutait qu'il le lui rendait bien. Dans cette situation, il ne leur restait que leur égo.

La jeune femme ne se rendit pas compte de l'homme qui s'était approché d'elle, celui qui lui avait donné un coup de pied. Il attrapa brusquement une partie de ses cheveux et la força à le regarder. Elle n'avait que très peu d'appui, et la force que l'individu mettait dans sa poigne la fit grimacer de douleur. Ses yeux parcoururent son corps, et Rena eut un frisson de dégoût devant son regard abjecte. Elle pria pour que ce qu'elle avait en tête n'arrive jamais. Mais elle n'était pas maître de son corps, seulement de ses pensées. 

─ Lâchez-là bande d'enflure ! cria Naoki en se mettant sur ses genoux, comme s'il pouvait faire quoi que ce soit alors qu'il était lui aussi attaché. 

Il eut à peine le temps de finir sa phrase que le dernier homme lui balança un coup de pied en plein visage. Naoki tomba à la renverse, le nez cassé. Du sang s'échappa en masse de ses narines, inondant sa bouche et son menton, mais la colère dans ses yeux surpassait la douleur. Il était hors de question qu'il reste sans rien faire devant ça.

─ Dernier avertissement, prochaine fois on tire, fit celui qui l'avait attaqué au visage dans un anglais approximatif. 

Rena déglutit : qu'est-ce qui s'était passé pendant qu'elle était inconsciente pour qu'ils soient autant sur les nerfs après Naoki ? Le connaissant, il ne s'était pas laissé faire, et ça ne leur avait pas plu. Il fallait qu'il se calme, sinon il serait capable de se faire tuer. 

─ Calme-toi Shady, fais ce qu'il dit, murmura la jeune femme en japonais. 

─ Te fais pas tuer pour rien, idiot, renchérit le Capitaine en se tournant légèrement vers eux. 

A la vue de son visage blafard, Rena sentit son ventre se tordre de stress. En voyant la pâleur de sa peau, il était évident qu'il avait perdu beaucoup de sang. Sans parler des conditions dans lesquelles ils se trouvaient... Il fallait vraiment qu'ils trouvent une solution pour se tirer de là le plus vite possible. Il fallait que eux au moins survivent. 

─ Taisez-vous ! répliqua le même homme qui avait déjà parlé en pointant le canon de son arme à feu sur Rena.

Elle serra la mâchoire, mais s'exécuta néanmoins. Elle ne tenait pas à se prendre une balle en pleine tête maintenant. Alors qu'il la gardait en joue, un autre homme entra la salle avec des chaines, et il entreprit, sans prendre de pincette, d'attacher les mains de chacun d'entre eux. 

Ils étaient venus libérer des otages, mais ils se trouvaient à présent à leur place. Est-ce que leurs contacts avaient eu vent de ce qu'il s'était passé ? Est-ce que l'armée et leurs camarades extérieurs savaient qu'ils étaient en danger ? Est-ce qu'ils allaient agir pour les sortir d'affaire ?

Rena n'avait aucune réponse, et quelques instants plus tard, elle se retrouva dans la pièce avec Naoki et le Capitaine, dans la pénombre. Quelques rayons de lumières passaient à travers les planches en bois cloutées aux fenêtres, le sol en terre battue était sec et poussiéreux, et dans un coin trôné un seau, dont l'utilisation était évidente. Déjà, ses poignets étaient irrités par le métal. 

Combien de temps allaient-ils pouvoir tenir ?



Le début des enfers pour Rena... 

Je sais pas encore comment je vais écrire la suite, et quel genre de détail je vais dévoiler, parce que ça doit rester un minimum crédible, mais j'ai pas envie de vous déprimer ( déjà que ça sera le cas en restant soft, alors si je pars dans les extrêmes... )

En prenant en compte le résumé, vous pensez que lequel, entre Naoki, qui est un peu tête brulée, et Nori, qui est déjà blessé et dans la merde, restera avec Rena pendant tout ce temps ? Les paris sont lancés. :)

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro