Accroche ton foulard et danse,

Je fondrais en flammes avec démence.

Que mon corps soit comme ton rien,

Et s'efface dans un tes pas azurins.

Tu es mon ange, ma poésie, petit bout d'amour,

Qui se dorlote au bar, rêvant de faire un tour.

La salle fond autour de toi,

Les Hommes t'égorgent de regards.

Tout ce que tu peux faire de moi,

C'est de me faire des sourires 'peu blafards.

Tu balances ton foulard en visant les danseurs,

Comme un cocktail envieux dont la sentence est imbuvable.

Porte ta main au ciel, prenant de la hauteur,

Puis reposant tes doigts encore une fois sur la table.

C'est bon, tu as gagné, tu me prends en pitié.

Je ne sais le pourquoi tu ne peux aller danser.

Mais je t'empoigne, contre tout interdit,

Laisse le hasard nous mener ici,

Offrons-nous une danse jusqu'au Paradis.

Sois mon oiseau bleu, acquérant liberté.

Qui au début ne pouvait s'exprimer,

Qu'en agitant un tissu bleuté,

En rêvant d'être lui, aux membres endiablés.

Maintenant, défilons-nous, et file sur le parquet,

Balayons de nos mouvements, la scène émerveillée.

Sans filtre, tu es un bon danseur.