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One shot BTS 2


La tête dans les mains, le train passe rapidement devant lui, ses cheveux s'envolent dans le vent provoqué par la vitesse, il remet en place la lanière de son sac, et attend l'ouverture des portes.

La station est vide, personne n'est là pour lui faire oublier sa solitude. Seul la lumière vacillante des néons l'accompagneront lorsqu'il montera, dans l'oubli. Le train s'approche encore un peu et s'arrête dans un grincement mécanique qui démontre sa vieillesse et le fait qu'il soit de basse qualité. Peu de monde ne vient ici d'habitude, c'est normal, quand on est dans l'ombre de la SNCF, même si on est toujours à l'heure, on est renié. 

Le garçon entre dans les entrailles rouillées de la bête grinçante, il s'accroche à une barre métallique, se demandant si le train redémarrera ou le laissera encore un instant contempler les quais vidés de tout âme qui vive. Au final, une voix automatique annonce :

" Départ imminent. Prochain arrêt... " 

Sa prise de parole s'arrête là, dans le noir du wagon qui semble avoir été pris par une panne de courant. L'homme appuis sur le bouton pour ouvrir les portes, mais rien ne se passe. Il regarde aux alentours, personne ! Il tourne alors les yeux et il se retrouve face à sa main encore attaché à la barre de métal, une longue brûlure datant d'y à quelques jours y a élu domicile. Brûler, brûler et encore brûler...Il en ressent le besoin depuis un certains temps, six chariots avaient pu le constater dernièrement...

Après quelque minutes, le train revoit son électricité le parcourir en son ensemble, le conducteur redémarre et le garçon souffle, enfin ! Il prend son téléphone et se met en route la musique " Propose " qu'il aime tant dans ses écouteurs. 

Durant tout le trajet, une succession de messages s'emparent de son téléphone :

" Seokjin, répond ! "

" Hyung, tu fais quoi ? T'es où ? " 

Il ne répond à aucun des appels non plus, il leur parlera quand il aura le moral, quand sa rame de métro à lui sera bondée avant d'être partie dans une pluie de cendre...



"Les touches du piano, elles sont toutes les mêmes ! " Se dit Jungkook.

Il baigne dans sa sueur, enfermé dans cette pièce à jouer le même morceau sans relâche.  Il ne prend même plus la peine de savourer les notes tellement elles sont répétitives et monotones. Il voudrait les figer éternellement pour ne pas avoir à subir ça, mais il doit continuer, jusqu'à ce qu'ils ne puissent même plus entendre le son des touches et sentir ses doigts s'affaisser sous l'ivoire. Il n'en n'est pas loin, il pourra abandonner avec les mêmes prétextes et excuses que d'habitude, lasse mais libéré. Il attend avec impatience que le piano soit usé de toute ses capacités à le faire jouer, il sourit en pensant à cela, mais ce moment semble lui être destiné dans une éternité. 

Il s'arrête un instant, aux aguets, personne dans les environs ? Il commence à se ronger les ongles anxieusement jusqu'à ce qu'il ouie un léger crissement contre la porte qui s'intensifie. Le bois est rayé, strié et écorché, de l'autre côté du battant. Il déglutit et reprend sa mélodie, désarticulée et sans saveur. Il n'a plus la force...Il cri.

Les heures passent ; Une, deux, trois... Et Jungkook est obligé de continuer son châtiment. Il n'arrive même plus à appuyer correctement sur les touches qui semblent s'enfoncer dans le néant. Au bout d'un instant, il s'arrête car...l'instrument ne produit plus un son, ça y est ! Il se lève face à l'objet fatigué et reprend son souffle qui était auparavant saccadé, la musique lui avait tout prit et tout apprit en même temps, mais en ces jours, elle le vide jusqu'à ce qu'il peine à retrouver son souffle.

Jungkook observe les pieds noir de l'instrument, et le dévisage comme un ennemi. L'objet semble s'être transformé en pierre, comme si un des taureaux de Battos voulant suivre le même destin que son voleur. Jungkook est droit comme un I, dépossédé de tout, peut-être que lui aussi, sans le savoir, a été transformé en granit. 

Il se recule alors d'un coup, avec l'envie irrépressible de détruire à tout jamais le piano maudit. Méduse semblant l'avoir transformé, il saute sur l'occasion et s'empare d'une grande batte, un bout de bois aussi lourd que ses problèmes, dans un coin de la salle. Il se tend un instant, brandissant le bâton, puis il laisse retomber ses bras vers l'avant en frappant de toutes ses forces. Les touche sautent en choeur dans un bruit faisant son extase, il rejette son arme par terre et renverse le piano qui tombe dans un fracassement. Il agonise maintenant sur le sol, Jungkook l'achève d'un coup net et courroucé. 

Un bruit rappelle Jungkook à l'ordre, le grattement à la porte s'intensifie. Elle s'ouvre, le visage du jeune homme se dévoile à l'Autre. Le piano est toujours à terre comme demandant l'aumône, et il se tait à jamais dans le noir de la pièce lorsque Jungkook voit son Autre disparaître après sa libération. 



Le sac attend dans la poussière. Jimin bande ses mains derrière le menu projecteur envoyant une lumière contrastant avec les sombres trames de la pièce. Le tissu l'enserre d'une étreinte familière et il a hâte que ses mains rentrent en contact avec le punching ball frénétiquement. Imbu par cette soif de violence non-maîtrisée, il se met en garde devant son " Adversaire ". Il marche rapidement et son pied lape une flaque d'eau au passage, une vaguelette vient s'amuser à défaire la lisse surface du liquide transparent. Jimin se prépare...

L'onde de sa frappe se propage dans tout son corps, sa cible frémit mais ses pieds restent bien en appuis. La poussière flotte vers lui, comme des petits flocons de saleté, et viennent lui titiller le nez. Un peu agacé, il redonne un coup droit, les yeux rivés sur la trace encore visible de son poing sur le sac de frappe. Il souffle, ses cheveux retombent à l'unisson vers le bas, il les remet en place, le sac semble l'appeler encore, mais il se demande si il ne devrait s'arrêter. 

Le punching ball le nargue, il se tient toujours droit et fier, ni ébranlé, ni effondré sous les coups de son adversaire, il est juste là, à attendre le prochain coup. Déstabilisé par un simple objet, il enrage et donne comme un enfant ne s'étant jamais battu, un simple martèlement de son poing, une ode au désespoir, sèche et rude. 

Son impuissance, elle le prend de haut. Il se prend le visages de ses mains et se laisse basculer sur le sac de frappe.

" Je vais quand même pas chialer ? "

Dit-il, doucement mais amèrement. Ses mains arrachées de toute envie ne lui servent plus qu'à se cacher, il se sent misérable. 

Il relève les yeux et retente sa chance, en enchaînant trois coup presque aléatoire, mais toujours rien, il se sent si...vide. Il marche alors un peu dans la pièce et se colle de nouveau au sac, de dos, une main lui couvrant les yeux et le cou levé vers le plafond. 

" Je veux...me surpasser. Mais...je n'y arrive pas, je n'y arrive pas, je n'y pas arrive pas, bon sang ! "

Il est tellement accablé par cette douleur, qu'inconsciemment il se rebande les mains. C'est seulement lorsqu'il a terminé qu'il se rend compte qu'il veut réessayer. Alors, prit soudain d'un dernier espoir, il donne un dernier coup dans le sac avec détermination. Celui-ci s'affaisse, se plis en deux ! Un jet de poussière et de sable traverse alors la pièce. Jimin à la tête baissé, mais il sait...il sait qu'il n'a pas perdu.



Namjoon allume sa lampe de chevet et ouvre son carnet sur son bureau en pagaille, tourne une page, et commence à écrire, seulement un instant...Très vite, il a la tête ailleurs et il se voit réagir en frappant la mine de son crayon contre les feuilles à peine remplies qui l'attendent. Il continu de tapoter, mais les mots lui semblent tous faux, il manque quelque chose. Il manque cette passion...Il n'est pas un automate pouvant écrire du Rimbaud en un claquement de doigts, il lui faut quelque chose, mais assit là à son petit bureau à peine éclairé, il ne peut trouver d'inspiration nulle part. Il arrache donc la seule phrase qu'il a pu écrire sur le bout de papier, et jette celui-ci part dessus son épaule...

Il reprend une autre page, mais le problème est le même, et il se revoit taper nerveusement sur le papier vierge. Peut-être que c'est la papier qui pose problème...Il promène alors ses mirettes tout le long de son bureau et trouve dans un angle quelque chose posé : Un dermographe. 

Il bidouille un peu l'objet pour comprendre son mode d'utilisation, insère l'encre et commence à écrire sur son bras gauche. " Aujourd'hui encore je t'ai jeté un sort. Tu es sous le charme. " L'aiguille lui pique son derme en roulant sur sa peau, mais peu importe ! Ces phrases sont très significatives pour lui, comme une formule magique. Il sourit jusqu'à ce qu'il se rappelle qui les a prononcés...

Le voilà au bord de l'endroit où le train passe, il se maudit. Il se maudit pour s'être rappelé de ses paroles. Des paroles effacées maintenant mais toujours lisible sur son bras. Il lance ses deux mains en avant comme pour implorer...mais qui donc, vu que sa faute n'est dû qu'à sa bêtise à lui ? 



Le ballon rebondit durant ses dribbles, il s'approche du panier et lance le ballon, mais celui-ci retombe vainement sur le sol sale. Il réessaye encore quelque fois, mais toujours rien, alors il s'adosse au mur et laisse rouler le ballon le plus loin que possible. La tête détourné, il cherche à fuir le fait qu'il n'est pas en forme en ce moment. Il s'essuie de son bras son nez coulant, et laisse son esprit croulant s'écrouler. 

Il tente de se relever mais il continue de se craqueler comme une tapisserie perdant ses couleurs avec le temps. Il rapproche son ballon de ses jambes mais ne tente rien avec lui, trop découragé. Il regarde à sa droite le vide, il cherche à canaliser ses idées sur quelque chose de plus gaie. Mais rien, rien qu'un noir putride et solide qui lui bloque ses pensées et ne lui fait parvenir que des fragments de colère. Il prend alors son ballon en ses mains.

Il n'en peux plus, il s'énerve trop vite, il lance la balle, mais en visant le mur, ou plutôt la vitre. Celle-ci se brise d'un coup et il repars en courant. En route, il jette sa casquette au sol, il n'arrive vraiment plus à se contrôler, il veut tout briser, comme on à brisé ses sentiments. 

" Yoongi t'es qu'un idiot " Souffle t-il.



Il se regarde dans le miroir, prêt à danser, la casquette à l'envers, encore tout bouillonnant et impulsif. Il fait bouger son corps comme une vague en un léger rond, les yeux rivés sur sa silhouette agile. Mais quelque chose le tracasse, il se retourne sans cesse vers son téléphone. Au bout d'un moment, il finit par céder et tente d'appeler Seokjin, lui qui ne répond plus. Mais aucune réponse, rien que le silence vide et épuisant à la fois. Il le repose donc et entreprend d'aller danser...mais il à peur de rater un appel et reste donc là, adossé à la vitre, à attendre. Il serre les dents en le reposant définitivement, c'est sans espoir, il ne leur reparlera plus jamais, il le sait. 

Alors, il ne pense plus à rien, il se lève subitement et se met à danser. Il se retrouve endiablé devant les grands miroirs et finit par tomber au sol de fatigue. Un son lui provient alors, mais c'est celui de la porte à côté, il regarde vers l'ouverture béante qui donne sur d'autre salles et sourit pour son ami qui à enfin réussit.



Une main frappe sur la glace, Taehyung regarde son visage et ses longs cheveux mouillés, ils tombent en loques. Il n'arrive même plus à prendre soin de lui, il pose son front contre le miroir et reprend son souffle. Il s'accote à son reflet en silence, encore une journée comme ça à passer. 

Mais une journée c'est long et à part se lamenter en se recollant son visage suintant contre le miroir, il n'arrive à n'engager d'autre action. Il se passe alors la main dans les cheveux, agrippant une de ses mèches noires graisseuse. Il re-plaque sa main sur son image et part chercher des ciseaux. Il porte sa main à ses cheveux et commence à se couper la frange, le regard perçant. Il se libère enfin d'un de ses nombreux fardeaux. 



Essayer de retrouver de quel MV je parle ;)

Ps : Il y a une sorte de métaphore dans le chapitre de JK, vous pouvez proposer vos théories :D






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