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Chapitre 15

Il ne sont pas au courant de mon pouvoir, et après concertation avec Adem, Eden et Léonie, nous pensons que c'est mieux ainsi. Peut-être seront-ils au courant à un moment donné ou à un autre, mais pour l'instant, il est préférable que non.

- Le palais royale est à combien de temps de marche d'ici ? Demandé-je à Mason.

- Il n'est pas loin, à un quatre heures à pied.

- Alors nous partirons demain. Informé-je à l'assemblée.

Cela fait déjà deux jours que nous préparons un plan, je leur ai dit ce que j'avais en tête et ils semblent d'accord avec ça. Nous avons rajouté quelques éléments. La peur et le stresse se mélangent déjà en moi. J'ai peur de ne pas y arriver, mais je sais que quand le moment sera venue, ma rage prendra possession de moi et alors, je n'aurais plus peur de le tuer.

- Il est déjà tard, ceux qui veulent dormir allez-y, nous partirons demain à l'aube. Informe Adem à nos compagnons.

La plupart quittent le grand salon pour rejoindre les chambres d'amis que nous avions préparé avec Eden avant leur arrivé. Je vais moi aussi aller me reposer, il faut que je sois plus forte que jamais demain, et je ne laisserais pas ce détails m'en empêcher. Je ne sais pas si ces autres vampires sont au courant de ce que la nuit nous procures lorsque nous dormons, mais moi je le sais, et je vais profiter de cet avantage. Je m'avance vers la fenêtre de ma chambre, il fait déjà nuit dehors. Je me retourne rapidement vers ma porte lorsque celle-ci émet un grincement, Eden entre dans la chambre en refermant la porte derrière lui.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Lui demandé-je surprise de le voir ici.

- Je voulais m'assurer que tu allais bien, avant demain.

- J'espère que nous réussirons, avoué-je à mon vampire.

- Si tout ce passe comme prévu il n'y aura pas d'accroc.

- Si, il y en aura forcément, on ne peut pas tout contrôler.

Eden s'approche de moi et me prend les mains.

- Tu es forte, tu arriveras à nous en débarrasser.

J'hausse les épaules, je ne suis pas aussi sur de moi que lui l'est.

- Je tiens à toi, Élizabeth.

Un petit rire s'échappe de ma bouche. Eden me regarde interrogativement.

- Mais où est donc passé l'Eden arrogant et joueur que j'ai autrefois connu ?

Il se pince la lèvre inférieur puis se met à sourire en coin.

- Oh crois moi, il est encore là alors arrête de faire la maline et prend en compte ce que je te dis.

- Moi aussi, je tiens énormément à toi.

Il paraît satisfait de ma réponse et vient m'enlacer. Je me laisser aller contre lui, appréciant ce dernier moment de bien-être avant la bataille finale.


Nous marchons en silence depuis 3 bonne heures. Adem marche devant la troupes qui en réalité ne marchent pas, ils sautent d'arbres en arbres. Adem m'a dit que c'est plus discret ainsi, alors je le crois, j'ai confiance en lui. Eden, moi et nos quatre autres compagnons sommes partit bien avant eux. Nous avons prit une route différente pour nous rendre sur le côté Ouest du château de Mormont. Nous marchons dans un silence de guerre.

Au loin, j'aperçois le palais. D'ici, il paraît être immense, au moins dix fois plus grand que celui des frères Dekrym, je ne m'attendais pas à ça. Normalement la troupe que dirige Adem doit bientôt arriver devant le palais. Nous nous approchons discrètement du mur en pierre que protège le château.

- Il y a un garde. Chuchote Royer.

- Je m'en occupe. Lui répondis-je sur le même ton.

Je m'avance un peu plus pour sortir de la foret, je me retrouve dans l'angle de vue que n'a pas le garde, ainsi, je suis discrète comme une ombre. Il va probablement m'entendre si je continue de marcher sur l'herbe. Je saute de là où je suis pour arriver directement sur lui, je plante mes crocs dans sa jugulaire pour l'infecter de mon venin. Pour l'empêcher de crier je prend sa tête dans mes deux mains et la tourne d'un côté à un autre pour l'endormir. Au moins il ne se réveillera pas, ma morsure l'aura déjà tué. Je le laisse tomber à terre je reprend mon équilibre en observant les alentours pour m'assurer qu'aucun autre garde ne nous ai vu. Je fais un signe aux autres de venir.
- On attend le signal et on grimpe. Nous rappel Eden.
Mes yeux se balade sur Henry puis sur Dominique, j'espère que je ne vais pas regretter de les avoir choisi pour nous accompagner. 

Quelques instants plus tard, un bruit assourdissant se fait entendre de l'autre côté du palais. Eden me fait un signe de tête, c'est le moment. Henry commence à monter le premier suivit de Royer, moi, Eden, Mason, et enfin, Dominique. La fenêtre la plus proche se trouve plus haut que je ne l'avais pensé. 

- Dépêchons-nous. Dis-je en m'agrippant à la pierre. 

J'essaye de ne pas regarder en bas, la hauteur pourrais me déconcerter. Nous continuons de monter en silence, Henry casse la petite fenêtre et entre le premier. La pièce est petite et sombre, on dirait une bibliothèque mal rangé et qui à grand besoin de se faire dépoussiérer. Une fois tous à l'intérieur, nous nous regardons un moment dans un silence non pas agréable, mais stressant. La peur de ne pas y arriver m'envahit tout à coup, j'ai peur de flancher, ou que quelqu'un de notre équipe d'infiltration ne tiennent pas. Mais je n'ai pas à penser ça, pas maintenant. Eden me lance un doux regard, j'espère ne pas le perdre lui aussi. 

- On s'en tient au plan initiale. Chuchote assez fortement mon vampire. 

Nous hochons tous la tête de haut en bas. Dominique, le plus fort physiquement, sort de la pièce par la petite porte en bois, seul. Nous l'attendons quelques minutes avant de le voir entrer une nouvelle fois, trainant le corps d'un garde par la même occasion. 

- Il n'est pas taché de sang, parfait. Dis-je à Dominique alors qu'il commence tout juste à le déshabiller. 

- Tu es sûre de vouloir faire ça ? Me demande Eden, inquiet. 

- C'est le moyen le plus efficace pour l'atteindre. Répondis-je, sûr de moi, mais en même temps, avec de l'appréhension. 

Dominique tend les habits du garde en décomposition à Eden pour qu'il puisse se changer avec les habits du mort. J'ose me permettre de le regarder se changer, il à un corps si parfait... Non, ce n'est pas le moment de penser à ça. 

- On y va. Annonce sèchement Eden. 

- Attend ! 

Je prend ses mains pour l'avoir en face de moi, je me met sur la pointe des pieds et vient l'embrasser tendrement, espérant intiment que ça ne soit pas le dernier de nos baisés. Nous sortons de la petite pièce, laissant nos amis derrière nous. Ils doivent intervenir dans approximativement trente minutes. Eden me prend les mains pour les mettre derrière le dos et me fais avancer en faisant en sorte d'avoir l'air normaux dans ce château. Plus loin, deux gardent marchent côte à côte, vers nous. Sans prévenir, Eden les appels. 

- J'ai trouvé cette intruse dans le château. 

Le ton de sa voix est froid et ne laisse entendre aucun sous entendu. Les deux gardes se stoppent une fois arrivé à notre hauteur et me jugent de la tête aux pieds. 

- Que faisait-elle ? Intervint l'un des gardes. 

- Je l'ai trouver dans les couloirs, il faut que je l'amène à Mormont. 

- Tu n'as pas entendu, on se fait attaquer devant le palais, Mormont se trouve dans la salle royale. Continue le premier garde. 

- Elle était seule ? Demande le second garde. 

Eden hoche affirmativement la tête. 

- Allons-y. 

Sur-ce, nous nous mettons en route vers la salle royale, les deux gardes ouvrent la marche devant nous, le plan à marché avec succès. Le château est magnifique de l'intérieur, il rayonne de belles choses, de peintures au plafond, de lustre en or, d'ornement sur les murs et les piliers, de tapis faisant tous les couloirs et escaliers... Nous montons quelques marches avant d'arriver dans un autre couloir, au bout de celui-ci se trouve des gardes qui semblent garder une porte. Ce doit être là où nous allons. Je sens Eden caresser doucement le revers de ma main avec son pouce, je sais que mon plan ne lui plaît pas. Nous arrivons rapidement devant la porte, elle s'ouvre d'elle-même sur une immense pièce aux décors majestueux. Je repère immédiatement ma cible, elle est assise sur ce qui semble être un trône, plus précisément, celui de mes parents. L'envie de bondir sur lui et de lui arracher la tête ne fait que s'accentuer. Il faut que je calme mes pulsions meurtrières, ce n'est pas encore le bon moment. Les gardes s'inclinent devant Mormont, Eden les imites. 

- Qu'y a t-il ? Demande Mormont en se levant de son siège. 

- Il s'agit d'une intruse trouvé dans le palais. Informe l'un des garde, haut et fort. 

Mormont s'avance vers nous, d'un pas lent. Ses yeux nous scrutent, il me détaille de la tête au pied avant d'entre-ouvrir sa bouche pour continuer de parler :

- Pourquoi ne pas l'avoir directement mise au cachot ? 

Les deux gardes se regardent puis posent leurs yeux sur Eden, attendant évidemment que ce soit lui qui donne la réponse. 

- Elle voulait vous voir, et puis j'ai pensé qu'au vue de la situation, ce pourrait-être utile d'en savoir plus grâce à elle. 

- Effectivement, rappelle moi qui tu es mon garçon, il me semble ne t'avoir jamais vu au sain de mon château. 

Merde. Chaque gardes présent en ses lieux nous dévisagent, la pression monte au fur et à mesure que les secondes s'écoulent. 

- Emparez-vous de lui. Annonce soudainement Mormont. 

L'un des deux gardes m'empoignent les bras tandis que l'autre donne un violent coup dans les genoux d'Eden pour le mettre à terre. 

- Non ! Lâchez-moi ! Mes yeux se déplacent de Mormont à Eden, le garde effectue une pression sur mes bras, mes yeux se ferment instinctivement, la rage m'envahit. 

J'entend Mormont avancer jusqu'à nous, j'ouvre les yeux et le massacre du regard, cette ordure devrait payer pour ce qu'il à fait. Il se place devant Eden. 

- Mon garçon, tu vois que ce n'est pas aussi facile de me duper. 

- Ne le touchez pas ! Hurlé-je dans un mélange de colère et d'hystérie. 

J'essaye de m'avancer, de me dégager de l'emprise du garde, mais je n'y arrive pas. Je bouge dans tous les sens mais rien n'y fait, je suis emprisonné. Le garde qui maintient Eden à genoux sourit d'une façon dégoutante. Ils me répugnent tous autant qu'ils sont. 

- Tiens tiens, ma jolie. Je me ferais un plaisir de lui arracher le coeur devant tes yeux si adorable. 

Je lui crache au visage. Mormont, surpris, me fait à présent face avec toute la haine dans ses yeux que j'espérais voir un jour. Il sort pourtant délicatement un mouchoir de sa manche pour venir essuyer son visage, il jette le bout de tissu plus loin et viens violemment m'empoigner le cou. Le contact de nos peaux me dégoutent. J'arrive quand même à respirer même si c'est un tantinet plus compliqué. 

- Tu vas regretter ce que tu viens de faire. Crois moi ma jolie. 

- Vous me... me dégoutez. Réussi-je à articuler entre mes dents. 

Avec l'emprise que Mormont à sur moi, il penche ma tête sur le côté, il m'examine. 

- Qui es-tu petite ? 

- Laissez-là tranquille ! C'est moi que vous voulez ! Hurle Eden à l'encontre du roi fou. 

- Je m'adressais à cette jolie créature. 

Il desserre lentement sa prise puis vient enlever sa main de mon cou, je prend une grande respiration, mon regard viens se plonger dans celui d'Eden. J'ai peur de ne pas y arriver. Soudainement, mon regard dévie vers les portes qui s'ouvrent à la volé. Apparait dans l'encadrement Henry, Dominique, Royer et Mason. Ils arrivent tout juste au bon moment. J'aperçois la surprise sur le visage de Mormont, il ne s'attendait pas à ça. Tous les gardes présent se lance à l'attaque, nos compagnons répondent de leurs coups. Un combat fait place sous nos yeux. Eden, profitant surement de la confusion, réussit à se libérer de l'emprise du garde qu'il met hors d'état de nuire. Il s'élance vers moi pour me libérer mais Mormont, ayant vu tout cela également, m'empoigne les bras et m'extirpe du garde qui me tenait prisonnière. 

- Toi, tu viens avec moi. 

- NON ! EDEN ! 

Alors que mon vampire commence à se battre avec un garde qui l'empêche de m'atteindre, il réussit à me hurler :

- ARRETE TOUT ! 

- Mais je ne peux pas ! 

Je ne sais pas si ces mots lui sont parvenue. Mormont me pousse à le suivre au fond de la pièce, derrière le siège royale. Il ouvre une porte et me jette comme un sac de bétail à l'intérieur. C'est  peut-être ma chance. Il entre après moi et referme la porte blindé. 

- Nous voilà en tête à tête ma jolie. 

- Laissez moi me battre avec eux. 

Je me relève et recule de quelques pas, ne voulant que Mormont me touche encore. 

- Tu ne peux pas te battre, tu es une fille. 

Alors il pense que parce que je suis une fille je ne sais pas me battre ? Voilà l'avantage que j'ai sur lui. 

- Vous avez raison, je ne sais peut-être pas me battre, mais au moins je me serais battue pour ce que je crois juste. 

Un rire glauque sort de la bouche de Mormont. 

- Ne soit pas bête, tu serais morte plus rapidement que t'es amis. 

- Ils vont réussir à vous vaincre. 

Mormont s'avance vers moi et vient m'empoigner les bras. 

- Ils vont mourir. Me répond-il avec de l'animosité. 

- Tu voulais me voir, n'est-ce pas ma jolie ? Pourquoi ? 

C'est à mon tour de le détailler du visage, il parait avoir dans les trente ans. Même s'il en a beaucoup plus. 

- Pourquoi ? Parce que vous m'intriguez... 

Je ne sais pas ce que je dis, pourquoi je le dis. 

- Continue tu m'intéresses.

- Vous êtes un homme fort et puissant...

J'ai envie de lui arracher la tête, je peux le faire. Je ne contrôle pas les mots qui sortent de ma bouche. Je sais ce que je fais à moitié, Je stresse énormément, j'espère qu'il ne le vois pas. Sa tête s'approche de plus en plus de la mienne, que fait-il ? Non, je sais ce qu'il va faire, je dois jouer le jeu, je dois faire semblant. J'avance à mon tour ma tête, nos lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètre l'une de l'autre. Il me dégoute. La porte blindé qui nous enferme dans cette petite pièce s'ouvre à la volé, Tout vas très vite. Mormont me pousse violemment en l'air, je crie de surprise et vient percuter le mur pour retomber au sol dans un bruit de craquement. Je relève seulement la tête et vois Eden faire face au roi fou. Ils se dévisagent. Eden l'a vu. Il m'a vu sur le point d'embrasser cet homme. Ça me dégoute. 

- Tu as vue, elle ne veux plus de toi. Elle est à moi maintenant. Dit Mormont de sa désagréable voix. 

Ma tête me fait mal. 

- Laisse là, elle n'ira pas avec toi. Se défend Eden, encore plein d'espoir dans les yeux. 

- Elle ne t'aime pas, mon garçon, cette fille est à moi. 

Non Eden, ne le crois pas, je t'en supplie. j'ai commencé à jouer avec des règles que je ne suis même pas sûre de comprendre. 

- Tu te fais des illusion, Mormont. Lui répond Eden fou de rage, mais il se contrôle. 

Je me relève et regarde les deux hommes s'affronter de regards et de paroles. Il faut que je fasse quelque chose, c'est le moment ou jamais. 

- Ah oui, en es-tu sûr ? 

- Je la connais. Tu ne la toucheras pas. 

Mormont se met à rire assidûment. 

- Nous étions tout juste sur le point se sceller nos lèvres et tu veux me faire croire que tu t'imagines encore pouvoir être avec elle ? 

Eden ignore sa question par une autre. 

- Pourquoi un intérêt si soudain pour... elle ? 

Il n'a pas dis mon prénom, il sait que ça pourrait être pire si Mormont est au courant de qui je suis réellement. 

- Je n'avais pas rencontrer une personne si courageuse de m'approcher depuis bien longtemps, et il me faut une souveraine pour veiller sur mon peuple avec moi. 

- Tu te fais des films, mon gars. 

- Mon gars ? Je suis ton roi, jeune minable. As-tu des terres que je te les reprennent ? 

Je m'approche lentement par derrière, je n'ai pas d'autre choix que de croquer Mormont. 

- Pour nous tu n'es rien, misérable. Eden montre enfin ses dents, s'en suis d'un son strident. 

- MAINTENANT ! Hurle Eden à mon attention. 

Je bondit sur le dos de Mormont alors que ce dernier allait se retourner, un désir insoupçonné me prend alors, celui d'un monstre, celui de tuer. Comme si un second instinct venait juste de se réveiller en moi. 

- Sale petite ...! S'étonne Mormont en bougeant de droite à gauche pour m'envoyer ailleurs. 

Je penche la tête sur le côté, sors mes crocs, puis vient croquer dans son muscle trapèze. Je me fait projeter quelques mètre plus loin alors que mes crocs étaient encore plantés dans son cou. 

- Tu vas le regretter amèrement salle petite ingrate !

Je me relève rapidement, Eden attrape Mormont avant que celui-ci vienne ne s'en prendre à moi. Un rire diabolique s'échappe de mes lèvres alors que je m'avance vers Mormont qui n'essaye même pas de se dégager de l'emprise d'Eden. 

- À mon tour de parler, Mormont. J'appuie bien sur ces dernières syllabe. Vois-tu, dans quelques minutes tu tomberas raides mort, pourquoi ? Mon venin est mortelle, malheureusement pour toi je ne suis pas un vampire comme les autres. 

- Qui es-tu alors ? 

- Je m'appelle Élizabeth Brume. J'aime regarder cette étrange émotion qu'il y a dans les yeux de mon ennemi. Tu as tué de sang froid mes parents, je suis venue les venger. 

- Crois moi, avoir leurs sang sur les mains est quelque chose que j'ai adoré, c'est mon trophée personnel. 

Ma main s'actionne d'elle même, je lui décoche une baffe hors de mon contrôle. Un mélange d'émotion s'emparent de moi, je suis énervé, frustré et animé par un désire de le voir mort au plus vite. 

- Tu peux le lâcher Eden, il mourra assez vite. 

Eden le pousse en avant, affaibli par mon poison, Mormont tombe à terre. 

- Je serais toi, je ne me relèverais pas. lui dis-je en guise d'avertissement. 

Mes yeux viennent se conforter dans ceux d'Eden, je m'avance vers lui et le prend dans mes bras.  je veux sentir sa chaleur, son odeur, son confort contre moi. C'est fait, j'ai tué Mormont. 


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