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Chapitre 13

J'ouvre les yeux. Je sors du lit et vais regarder par la fenêtre, une journée de plus dans ce manoir, me dis-je en soufflant contre la vitre. La propriété est entourée par la forêt, derrière il y a un petit jardin, mais c'est assez mal entretenue puisqu'en temps normal, personne ne vit ici. Hier, j'ai pu visiter l'endroit, c'est un petit manoir en fin de compte. Il nous reste plus que quatre jours à attendre le retour d'Adem et Léonie, je n'attend que ça. Je me sens très seule, hier je n'ai quasiment pas croisé Eden, j'ai le sentiment qu'il m'évite et ça me trouble, pourquoi voudrait-il m'éviter ? Je ne lui ai rien fait de mal. J'ai remarqué qu'ici, il y avait deux couloirs avec seulement des chambres. Au second étage il y a deux autres chambres, deux bureaux, une bibliothèque largement plus petite que celle du château, et un salon. À côté du hall d'entrée, il y a la salle à manger et une cuisine, une autre porte mène à un très grand salon. Aujourd'hui je ne sais pas quoi faire, je m'ennuie terriblement. J'aimerais surtout être près d'Eden, j'ai le sentiment que notre relation s'est un peu amélioré avant hier, quand on à fuit les hommes de Mormont et que nous sommes venus ici. Alors pourquoi m'évite-t-il ainsi ? Ça me frustre énormément. Il y a autre chose qui me frustre, c'est de ne pas savoir ce que mes parents aurait pensé de moi, je ne sais pas s'ils auraient été d'accord pour me suivre et tuer cet homme qui les à mis six pied sous terre. En fait, ils me manquent, et c'est étrange car au final je ne les connais pas. J'aimerais rencontrer des gens qui les ont connu, pour qu'ils me parlent d'eux, comment ils étaient, ce qu'ils aimaient, comment ils occupaient leurs temps... Je fais rapidement ma toilette puis sors de la chambre, je ne sais pas ce que je vais faire. Je marche dans les couloirs sans but précis. Je tourne à gauche dans un autre couloir et continue de marcher jusqu'a voir une tête brune s'avancer vers moi. Eden. Je le regarde dan les yeux alors que lui m'ignore totalement, il passe près de moi en continuant à faire comme si je n'existais pas. Je m'arrête net, ça ne va pas se passer comme il le veux, j'ai besoin de savoir pourquoi il se comporte comme ça avec moi, l'ignorance est la pire des tortures. 

- Pourquoi tu m'ignores ? 

Je me tourne lentement vers lui, il ralentit le pas mais ne s'arrête pas.

- Eden ! 

Il stoppe sa marche peu à peu et se tourne vers moi, il pose enfin ses yeux bruns dans les miens. 

- Pourquoi fais-tu comme si je n'étais pas là ? Reformulé-je. 

- Tu n'es pas le centre du monde. Répond-il froidement. 

- Je n'ai jamais dis que je l'étais, je veux seulement savoir pourquoi tu m'évites depuis hier. 

- Je ne t'évites pas, arrête d'être parano. 

- Je ne suis pas parano, je constate les faits ! 

- Alors arrête de me coller au basque et de faire comme si on s'appréciait, tu n'es rien qu'une petite princesse perdue sans moi. 

Ce qu'il dis me blesse, c'est faux, il a tort.

- Je peux très bien me débrouiller sans toi. 

- Tu n'es rien, Élizabeth, tu es seul dans ton petit monde. 

- Tu n'es qu'un abruti ! Pourquoi m'aides-tu si je ne suis rien ? 

- Je me sens obligé, je ne veux pas avoir ta mort sur ma conscience. Tu peux comprendre ça ?! J'ai pitié de toi. 

Je ne sais pas quoi lui répondre, il me blesse ouvertement et ça ne lui fais rien. J'avais raison, il me déteste et ose enfin me le montrer ouvertement. 

- Sort ! Crié-je de colère et de tristesse.

Il ne bouge pas, j'ai l'impression qu'il s'amuse à me voir dans cet état. 

- Dégage ! continué-je de crier.

Voyant qu'il ne bouge toujours pas, je marche vers lui pour sortir d'ici la première, en passant près de d'Eden, je ralentis et lui décoche une claque qui peine à soulager ma colère. Je me dépêche de sortir et de rejoindre les escaliers avant qu'il ne puisse réagir, mon nez commence à picoter et des perles d'eaux se forment aux creux de mes yeux. Je descend rapidement les escaliers puis ouvre la porte du manoir, je sors dehors et laisse l'air me bafouer le visage. Je me met à courir derrière l'habitation et vais instinctivement vers un jolie parterre de fleure. Je m'assois à côté, sur l'herbe verte. Il à joué avec moi, il à joué avec mes sentiments, je le hais. Des larmes commencent à rouler sur mes joues. Je suis blessée et affecté par les propos qu'il à tenu à mon égard, il à du bien rire de moi en voyant l'état dans lequel il m'a mise. Ce salaud. Je le déteste ! Je ne comprend pas, ça s'était bien passé entre nous il y a quelques jours et voilà qu'il devient odieux et méprisant envers moi. Je ne veux pas rester ici, je veux partir le plus loin possible de ce manipulateur arrogant et sans coeur d'Eden, mais je dois rester, ma mission passe avant lui à présent. Les larmes continuent d'affluer, je les essuie du revers de ma main. Léonie avait raison sur toute la ligne, je n'aurais pas du m'attacher à lui. Pourquoi je ne l'ai pas écouté ?! Au lieux de ça j'ai suivi mon coeur comme une débutante, je me sens bête et fragile. J'essuie mes yeux puis regarde autour de moi, les fleures ont fanées. Elle sont mortes. C'est moi qui ai fait ça ? Comment ? Je secoue la tête une seconde puis me relève, toutes les fleurs qui étaient il y a quelques minutes encore en vie, ne sont plus que mort et désespoir. J'aurais accéléré le temps de leur espérance de vie... J'aimerais tellement accélérer ma peine comme je l'ai fait avec ces fleurs pour ne plus en avoir. Je remonte vers le manoir en séchant mes joues, il ne faudrait pas que ce vampire me voit dans cet état par sa fautes. Je vais au salon principal et me laisse tomber sur l'un des canapés, le feu de cheminé est allumé. Je me demande comment va Alfred, lui au moins était appréciable et de bon coeur, pas comme l'autre. 


C'est le troisième jours et j'ai l'impression de passer mon temps à dormir, le point positif c'est que le temps passe amplement plus vite, ça m'empêche également de penser à Eden, ce lâche. Je regarde autour de moi, il doit être au alentour de midi et j'ai une soif de sang grandissante. Ma tête se tourne vers la porte de ma chambre, quelqu'un frappe contre celle-ci, ce ne peut qu'être l'autre. Je n'ai pas envie de le voir alors je ne l'invite pas à entrer. La porte s'ouvre néanmoins sur lui, je le juge de la tête au pied, son regard sur moi est neutre et sans aucune émotion. 

- J'ai des nouvelles d'Adem. 

Je ne lui répond rien et le laisse continuer, même si je ne vois pas pourquoi il vient me dire ça. 

- Ils ont trouvés des vampires près à se battre avec nous, ils rentrent demain. 

- Plus qu'un jour à te supporter, ça va être dur. Maintenant sors de ma chambre tu n'as rien à faire là. Lui répondis-je énervée. 

Eden ne s'en va pas, pourquoi il ne me laisse pas bon sang ! Il me regarde comme s'il voulait me dire quelque chose, je soutiens son regard quelques secondes puis dérive sur le côté, il sort enfin de ma chambre en fermant doucement la porte. Je prête l'oreille mais ne l'entend pas partir. Je souffle en m'étirant les bras, assise en tailleur sur mon lit. Après une longue minute, je l'entend enfin s'en aller et s'éloigner de moi. J'ai hâte que tout ça soit fini pour partir d'ici et m'en aller vivre ma vie, à moins que je ne monte sur le trône, mais ça m'étonnerais. Je ne suis pas apte à faire ça, même si c'est mon destin. 

J'espère qu'il y a du sang ici car j'ai vraiment très soif, je saute de mon lit et me dirige vers la porte pour l'ouvrir. je descend les escaliers et arrive vite dans la cuisine, j'ouvre tous les placards puis me prend un verre. Il n'y a pas de tonneau de sang ni de bouteille. Je ne compte pas aller chasser des animaux dehors pour me nourrir, il en est hors de question. Je repense à cette femme que j'ai tué l'autre jour, je suis désolé pour elle, mais le mal est déjà fait. 

- Tu cherches quelque chose ? 

Je sursaute en entendant sa voix derrière moi. Je fais volte-face. 

- Du sang, il y en à ici ? Lui demandé-je froidement. 

- À la cave, viens avec moi. 

L'idée ne me dis rien, mais j'ai faim. Je suis Eden, je regarde son dos en m'avançant, je préfère rester derrière lui qu'aller à ses côtés. J'ai toujours mon verre en main. Nous sortons de la cuisine pour aller dans la salle à manger, au fond se trouve une petite porte en bois foncée. Eden l'ouvre et m'invite à le suivre. Nous descendons d'étroits escaliers en bois puis nous arrivons dans une pièce enfermée par la pénombre, Eden appuie sur l'interrupteur et s'avance vers plusieurs tonneaux. j'en conclu que ces tonneaux contienne du sang, je ne sais pas si ça peu se périmer, mais j'espère au fond de moi que non. Eden ouvre l'un des tonneau et prend une louche qui se trouvait-être sur le dessus. 

- Donne moi ton verre.

Je le lui tend avec méfiance, pourquoi agit-il comme ça tout d'un coup après ce qu'il à oser me dire hier ? Eden rempli le verre puis se retourne vers moi, je reprend mon verre de ses mains et le regarde quelques secondes. 

- Merci, tu peux partir maintenant. Lui demandé-je.

Mais il ne bouge pas, il me regarde dans les yeux puis entre-ouvre enfin ses lèvres.

- Je suis désolé de la façon dons je t'ai traité, finit-il par m'avouer. 

Je cligne plusieurs fois des yeux avant de lui répondre. 

- Tu as été sincère, c'est bien. 

Je me retourne, ne pouvant plus rester une minute de plus devant lui, le regarder et me battre intérieurement pour chasser mes pensées qui me disent d'aller vers lui et de le pardonner. Eden m'attrape le bras et me force à me retourner. Me revoilà à affronter son regard ténébreux. 

- Je ne le pensais pas, je suis désolé. Me répète-t-il. 

Je ne sais pas trop quoi lui dire, et s'il jouait encore avec mes sentiments ? Je ne sais plus quoi penser ni quoi faire... 

- Pourquoi alors...? Demandé-je d'une voix semi cassante. 

Eden garde le silence un moment, à quoi joue-t-il bon sang ? Ce qu'il m'a dis m'a véritablement blessé, alors à moins qu'il ai une bonne raison... Sans prévenir, Eden pose ses deux mains sur les côtés de ma tête et vient sceller mes lèvres aux siennes. Surprise, je met un petit temps avant de répondre à son baisé. Un tourbillon de sensations s'envolent au creux de mon ventre. Il à de douces lèvres, je les imaginais plus charnue. Mes pensées négatives s'en vont soudainement, il n'y plus qu'Eden dans ma tête, j'oublie même pendant un court instant l'endroit où nous nous trouvons. Il m'embrasse avec une telle passion que quand il éloigne son visage du mien, c'est comme s'il m'avait volé quelque chose. Nos yeux se perdent l'un dans l'autre, mes pensées sont toutes embrouillées. Qu'a t'il fait... 

- J'en mourrais d'envie, excuse-moi pour ça aussi, princesse. Me dit-il presque en chuchotant. 

Sans être maître de mes mouvements, je me met sur la pointe des pieds et revient sceller mes lèvres aux siennes. Moi aussi j'en mourrais d'envie... Je ferme les yeux pendant ce court instant puis écarte ma tête et viens replonger mes yeux dans les siens. 

- Alors tu ne me déteste pas...? 

- Te dire tout ça m'a fait du mal autant qu'à toi. Je devais rester loin de toi, mais je n'ai pas pu résister. Me confie-t-il. 

Je ne lui demande pas pourquoi, il avait ses raisons et je les connaîtrais probablement un jour ou l'autre. Je ne sais plus comment réagir, j'en oublie même ma soif de sang. Nous nous regardons quelques longues secondes, puis je brise enfin le silence :

- Je ne m'attendais pas à ça.

- Moi non plus. 

Je regarde ma main droite, j'ai encore le verre de sang. Je l'apporte à mes lèvres et le boit d'une traite, j'avais très soif. 

- Je te pardonne...

- Allez viens là. 

Il me prend dans ses bras, bon sang qu'est-ce que j'avais rêvé de ce moment. Son odeur m'envahit les narines, je passe mes bras dans son dos et enfoui ma tête sur son torse. Sentir son corps près du mien me fait du bien. Je relève doucement ma tête vers la sienne. 

- Je pourrais ravoir un verre, s'il te plaît ? Demandé-je d'une petite voix. 

Eden hoche la tête en m'offrant un sourire en coin. Qu'est-ce que je les aime ces sourires là. Il prend le verre et s'écarte de moi pour replonger la louche dans le tonneau de sang. 

- Voilà pour toi, princesse. 

- Merci. 

Je lui souris légèrement et reprend mon récipient. Je le bois plus calmement et viens prendre la main d'Eden dans la mienne. Je me tourne un peu et marche vers les escaliers pour remonter à l'étage. Arrivé en haut, Eden referme la petite porte. Je pose le verre sur la table et pose mes yeux sur son beau visage. Nous restons ainsi longuement, à nous regarder. Eden fini par expirer un petit rire.

- Tu es mignonne comme ça. Me complimente-t-il, toujours avec son sourire au coin de ses lèvres. 

- Je te déteste quand même, lui répondis-je en souriant doucement. 

- Je dois aller préparer les chambres pour demain, tu veux m'aider ? 

- Monsieur Dekrym va mettre la main à la pâte, je suis épatée ! ri-je, plus détendue, néanmoins, je suis toujours perplexe de ce qu'il vient de se passer. 

- Au moins je sais t'impressionner, petite Élizabeth. 

Eden entrelace ses doigts avec les miens puis m'emmène à l'étage pour commencer à préparer les chambres pour les vampires qui doivent venir demain. Nous élaborerons un plan quand ils seront là, j'ai hâte d'y être, les choses vont enfin s'accélérer. Je ne réalise toujours pas de ce qu'il vient de se passer entre Eden et moi. Nous nous sommes vraiment embrassés, pour de vrai. Je ne l'ai pas imaginé. j'ai ressenti mille et une sensations quand il à posé ses lèvres sur les miennes, c'était tout bonnement magique. Je n'ai peur plus que d'une chose à présent : que l'on soit séparé, pour n'importe qu'elle raison, ça me terrifie. 


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