Heureusement que la fatigue n'existe pas chez les vampires, nous avons travaillé toute la nuit jusqu'au petit matin sur d'autres techniques de combat, selon moi je progresse vite, mais Eden fait encore son arrogant, heureusement que je suis habituée à son caractère. J'avale mon troisième verres de sangs à la cuisine en pensant à mes parents, j'aurais aimé les rencontrer, parler avec eux, qu'ils me prennent dans leurs bras. Je suis triste de savoir que jamais je pourrais les voirs. Pourtant, qu'est-ce que j'en ai envie ! Mais il faut que je reste forte, pour les venger, pour pouvoir vivre en paix et en sécurité, hors là, je ne me sens pas du tout en sécurité. Bien qu'il y ai la présence d'Eden pour un temps sois peu me rassurer, nous n'avons pas encore d'armée et en restant ici, nous sommes vulnérable. Eden m'a accordé une pause d'une heure. Aujourd'hui, nous allons nous battre tous les deux. En réalité, j'aime être en sa présence, mais ce que je ressent quand je suis avec lui me fait mal, c'est d'une frustration. Je sors de la cuisine en ayant posé mon verre dans l'évier, je me dirige vers la salle d'entrainement. Eden n'y est pas encore, je vais donc m'installer au salon en laissant la porte ouverte, pour quand il arrivera. Je regarde par la fenêtre, le village est calme. J'ai une vue sur des enfants qui s'amusent à montrer leurs toutes petites canines, un petit sourire vient sur mes lèvres, ils sont adorables. J'entend une porte s'ouvrir puis se fermer, je sors du salon et vois Eden qui s'avance vers moi. Il est beau, c'est indéniable. On se met directement en position de combat, avec lui, c'est ça : pas le temps de parler, on passe directement aux choses sérieuses. Eden commence par s'avancer, je lui saute dessus et essaye de lui donner des coups tout en essayant de maîtriser ma force surhumaine, il les esquives rapidement et me fait tomber à terre d'un simple croche patte.

- Tu peux mieux faire, princesse.

Je me relève et attend que lui vienne vers moi, j'esquive ses premières tentatives puis lui donne un coup de poing dans les côtes. Nous continuons de nous battre une bonne heure.

- Tu te bats bien, m'informe-t-il en me tournant autour.

- Toi aussi.

- Je sais.

- Pas trop prétentieux, ça va ?

- Je me porte bien, merci.

- Tu m'énerves.

- Je sais.

Un sourire taquin se dessine sur ses lèvres, je ne sais pas à quel jeu nous nous sommes mis à jouer depuis quelque temps, mais ça ne me déplaît pas. Nos regards se croisent alors qu'Eden s'arrête juste devant moi.

- Tu es presque prête, je t'ai bien entraîné, je suis fier de moi.

- J'aurais pu trouvé un meilleur professeur.

- Je ne crois pas non.

Eden s'approche dangereusement de moi, nous ne sommes plus qu'à un mètre l'un de l'autre.

- Tu as quel âge, au fait ? Lui demandé-je, curieuse.

- Je suis bien trop vieux pour toi.

- Comme si je voulais de toi.

- Ce n'est pas ce que tu veux ?

Sa question me déstabilise un peu.

- Tu ne m'as pas répondu.

- J'ai 407 ans.

Je ne le pensais pas si vieux que ça, il paraît pourtant si jeune, et si beau à regarder. Il n'a pas une seule ride sur le visage. Enfin, moi j'ai bien dans les alentours de 200 ans, même si je n'ai pas vécu la moitié de cette vie.

- Nous sommes en quelle année, au fait ?

- Pourquoi ça t'intéresse ? Me demande-t-il.

- Pour savoir quel âge j'ai.

- Nous sommes en 2173. Tu as exactement 269 ans.

- Comment le sais-tu ? Lui demandé-je.

- il suffit de faire le calcule des années que tu as passé endormie et en tant qu'humaine, tout est dans la prophétie.

Je me sens bête tout à coup. J'entend quelqu'un frapper à la porte, Eden l'entend lui aussi puisqu'il tourne la tête vers la porte. Ce n'est pas Alfred puisqu'il ne s'agit pas de la porte qui mène à la pièce où nous sommes, mais il s'agit de la porte d'entrée du château.

- De qui s'agit-il ? Lui demandé-je en chuchotant.

Éden regarde encore un peu la porte puis se tourne vers moi. Il me prend par la main et m'emmène contre le mur, près de la porte de la salle de réception (et d'entraînement). Il pose l'un de ses doigts sur ses lèvres pour me dire de me taire. J'hoche la tête et comprend alors que ce n'est pas normal. J'active mon ouï pour écouter ce qu'il se passe derrière le mur. j'entends des pas se diriger vers la porte, ce doit être Alfred, il ouvre la porte. J'entend des voix demander à voir le maître des lieux, Alfred leurs dit qu'il est à l'étage, dans son bureau. Pourquoi ment-il alors qu'il sait pertinemment que nous sommes là. "Laissez nous passer", dit l'un des hommes à Alfred. J'entend des pas entrer dans le château et monter les escaliers, la porte d'entré se referme dans un bruit de claquement de bois. L'envie de demander à Eden ce qu'il se passe me brûle les lèvres, mais je garde le silence comme il me l'a demandé. Quelque chose ne va pas. La porte de la pièce où nous sommes s'ouvre lentement, notre ami Alfred apparaît devant nous. Il fait un signe à Eden qui resserre sa main dans la mienne. il s'avance un peu m'emmenant avec lui. Nous sortons à pas de loup dans la hall d'entré du château puis Alfred s'éclipse à l'étage. Nous allons vers la petite porte qui se trouve entre les deux escaliers, celle qui m'avait intriguée le premier jour de ma venue ici, cette porte si modeste comparé aux autres. Eden l'ouvre avec sa main de libre et se glisse à l'intérieur. Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais en entrant là, il s'agit tout simplement d'une petite chambre, il y a un lit une place disposé dans le coin de droite avec une commode près du lit. Sur le côté droit il y a une bibliothèque. Je tire sur le bras d'Eden et fronce les sourcils, j'ai envie de lui demander ce que nous faisons là et à qui appartient cette chambre.

- C'est quoi ici ? Chuchoté-je tout bas pour qu'Eden puisse entendre.

- C'est la chambre d'Alfred. Me répond-il sur la même tonalité.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Qui sont ces personnes ? Continué-je de demander.

Eden lâche ma main et s'approche de la bibliothèque.

- Ils travaillent pour Mormont, ils nous cherchent.

- Comment tu le sais ?

- Je te le sais c'est tout. Tais toi maintenant.

Je l'écoute et l'observe chercher quelque chose dans la bibliothèque, je ne crois pas que ce soit réellement le moment de lire quelques choses. Eden me passe un livre, je regarde sa couverture puis reporte mon attention sur lui, il appuie sur quelques choses collé contre la paroi intérieur de la bibliothèque, là où était placé le livre, puis un cliquetis se déclenche. Eden reprend le livre de mes mains et le replace au même endroit. Il pose ses mains sur la bibliothèque et la tire vers nous. Je n'y crois pas mes yeux, c'est un passage secret. Mon coeur palpite rien qu'a l'idée de m'y aventurer. Eden me reprend doucement la main. J'aime avoir ce contact, toucher sa peau, même si ce n'est que la frôler. Je suis surprise qu'il y ai un passage secret dans la chambre d'Alfred, mais tout compte fait, il me semble que c'est l'endroit qui passe le plus inaperçu. Nous nous avançons dans ce petit couloir aux murs en béton, il fait noir et on ne voit pas la sortie. Une fois à l'intérieur, Eden referme la bibliothèque sur nous, nous plongeant dans la pénombre par la même occasion. Le couloir est plutôt étroit, nous arrivons directement devant des escaliers qui descendent. Je garde ma main dans celle d'Eden, de la peur et de l'excitation se mélangent en moi alors que nous commençons à descendre les escaliers. Nous arrivons en bas et continuons de marcher un bon moment. J'avoue qu'à cet instant, la présence d'Eden me rassure, je ne sais pas ce que je serais devenue si je n'étais pas tombée sur cet endroit. Nous gardons le silence tout le trajet, nous tournons plusieurs fois à droite, puis quelques fois à gauche, je ne sais pas du tout si nous sommes encore sous le château. Eden commence à presser le pas, m'entraînant avec lui.

- On est bientôt arrivé. Me confie-t-il alors qu'une petite lueur blanche me parvient au loin.

On se met à courir jusqu'a arriver devant une vieille porte en bois craqué, Eden lâche ma main et essaye de forcer l'ouverture de la porte. Plusieurs branches tombent à nos pieds quand il réussi enfin à l'ouvrir. La lumière de l'extérieur vient m'éblouir quelques secondes, mais ma vue s'adapte rapidement au changement de luminosité. En sortant dehors, je regarde tout autour de moi, ma main est toujours dans celle de mon vampire. Il y a de la végétation à perte de vue, nous sommes en pleine forêt. Le chemin que nous avons emprunté et recouvert de mousse et de végétation, ce qui le camoufle plutôt bien vue de l'extérieur. Eden referme la porte et replace les branches devant pour cacher l'entrée du passage secret.

- Il faut qu'on rejoigne la propriété secrète avant la tombée de la nuit.

- D'accord, ils ne vont pas nous retrouver ?

- Je n'en ai aucune idée, c'est pour ça qu'il faut qu'on se dépêche.

Je retire brutalement ma main de celle d'Eden, soudainement gênée de ce rapprochement qui était jusqu'à lors normal.

- Allons-y.

On se met en route pour rejoindre la propriété, même si je ne sais pas pour combien de temps nous en avons. Nous marchons en silence, je n'ose rien dire ni demander, bien que plusieurs questions me brûlent la langue. En marchant, je lui lance quelques regard timide, je suis sûre que sous ses vêtements, il y a un corps sublime et musclé, j'ai envie de le voir... Et voilà que je recommence... Ce vampire mais fait penser à des choses auxquels de je ne devrais pas. Et ça m'énerve, parce qu'entre lui et moi, il ne se passera rien, malheureusement. Et puis ce n'est pas un vampire pour moi, on est trop différent. Enfin, c'est ce que je pense, on se rentre dedans presque tout le temps. En fait, soit nous nous entendons bien, soit on se croche, et ça peut passer de l'un à l'autre en un battement de cil. Je manque de trébucher sur une branche, je me rattrape grâce au bras d'Eden.

- Regarde où tu marches.

- Oui. On arrive dans combien de temps ?

Je regarde son visage, il a une barbe de quelques jours. Je reporte mon attention devant moi, si je manque de tomber encore une fois qui sait ce qu'il va encore me dire.

- À cette allure là, on y est pas avant demain. Grogne-t-il. 

J'ai compris le message, je marche trop lentement. C'est noté.

- J'espère qu'il n'arrivera rien de grave à Alfred.... Dis-je un peu plus inquiète de son sort que du nôtre.

Éden garde le silence, qu'est ce que ça veut dire. Alfred est-il si dévoué que ça envers les Dekrym pour ne pas se sauver ? Un moment après, alors que nous sommes toujours entrain de marcher dans la forêt, Eden entre ouvre ses lèvres :

- On devra sûrement chasser des animaux pour boire.

- Pas sur. Regarde.

Je lève le bras vers le toit d'une maison qui apparaît au dessus d'un buisson, entre les arbres.

- Je crois qu'il y a un village. Continué-je.

On s'arrête tous les deux en regardant devant nous.

- Ce n'est pas une bonne idée. Ce village n'est pas sous mon pouvoir. M'informe Eden.

- Et alors ? Si on peut y trouver de quoi nous nourrir, on devrait y aller.

- Je te dis que ce n'est pas une bonne idée.

- Pourquoi ça ? Je te préviens, je préfère me dessécher que de boire du sang d'animaux.

Cette idée me dégoûte, je ne saurais l'expliquer, mais ça ne me dire absolument rien.

- Tu n'auras pas le choix, princesse. Aller viens.

Eden reprend la marche en contournant le village, je le regarde avancer et décide de ne pas l'écouter. Je marche droit vers la maison qui se trouve devant moi. Je dépasse les arbres et arrive près d'autres maisons, il y a quelques personnes qui marchent seuls et d'autres qui discutent ensembles, personne ne semble me remarquer. Je m'avance dans les rues peu entretenues et pleines de terres de ce petit village. De ce que je peux voir, il n'est pas très grand et donc peu habité. Mais je suis motivée par ma soif de sang, on à beaucoup marché avec Eden et je n'ai pas eu le temps de boire plus de Bulgua avant de partir. Je m'avance vers une petite maison avec de la lumière à l'intérieur et frappe trois coups à la porte. Je n'ai pas le temps d'attendre plus d'une minutes qu'une femme avec deux grosses rides de chaque côté de sa bouche ouvre la porte.

- Je peux vous aidez ? Je vous connais pas vous. Commence-t-elle sur un ton peu aimable.

- Non je ne suis pas d'ici, mes canines sortent soudainement sans que je ne puisse le contrôler, comme au début quand j'ai appris de quelle espèce j'étais. Je marche depuis un bon bout de temps, et je suis à la recherche de sang. Repris-je.

La vieille dame me détaille de la tête au pied, je suis habillé que d'un jean et d'un t-shirt noir en dentelle.

- Du sang ? Répète-t-elle. Tu ne frappes pas à la bonne porte ma petite.

- Vous n'en n'avez pas ? 

- Oh que si, j'en ai. Maintenant du balais ! 

Mon regard passe de son visage à sa nuque dégagée grâce à ses cheveux courts. J'arrive à entendre le battement de son coeur d'ici. C'est une étrange sensation. La vieille dame commence à fermer sa porte mais je la bloque avec ma main, j'ai plus de force qu'elle. Comment cela se fait-il ? Serais-ce ce que je pense... ? Serait-elle humaine ? C'est impossible. 

- Laissez-moi tranquille. Me dit-elle en essayant de débloquer sa porte, mais rien n'y fait, je l'ouvre en grand. 

Je lance un rapide coup d'œil derrière moi, plusieurs passants s'arrêtent pour nous regarder. Ma soif de sang me pousse à bondir sur cette femme, je veux lui sauter dessus. J'essaye de contrôler mes sauvages pulsions meurtrières, mais je crains que cela ne suffise pas. J'arrive à lire de la peur dans son regard, j'avance d'un pas vers elle. Je n'ai jamais fais ça, du sang chaud, je m'en régale d'avance. 

- Allez-vous en ! Continue-t-elle d'un ton plus grave. 

- J'ai faim. 

Je bondis sur elle sans prévenir, je suis moi même surprise de mon geste, je ne répond plus de mon corps, il agit tout seul, comme attiré par un aimant par ce qu'il y a dans ses veines. Je pousse un râlement incontrôlé et plante mes deux canines dans sa jugulaire, j'aspire sa peau, son sang chaud. Le sang de cette pauvre femme remonte le long de mes canines, je savoure ce délicieux élixir, j'en veux plus. Je fais abstraction des cris derrière moi. Serais-ce des cris ou des sifflement de canines ? Je m'en fiche. Je ferme les yeux pour me délecter de ce breuvage. La femme se met à hurler puis s'arrête d'un coup. Plus aucune goûte de sans ne remonte le long de mes canines, aurais-je tout bus, déjà ? J'éloigne mon visage de cette femme et l'a regarde, elle à l'air morte, je la secoue par les épaules, aucune réaction. Je l'a lâche, elle s'écroule par terre. Mais qu'est-ce que j'ai fais bon sang... Qu'est-ce qui m'est arrivé... Je me retourne lentement vers les sifflements derrière moi, plusieurs vampires m'encercle en montrant leurs canines, ils ont l'air très énervé, je ne comprend pas, cette femme que j'ai... tué, était une humaine, pas un vampire. Je suis désemparée face à eux, ils vont m'attaquer. Reprend toi. Je lance un dernier regard vers cette femme sans vie puis reporte mon attention sur tous ses vampires prêt à me bondir dessus. 

- Mais qu'est ce que t'as fais espèce d'inconsciente ?! Crie l'un d'entre eux à mon égard. 

Qu'est ce que j'ai fais... J'ai tué quelqu'un d'humain, je ressent de la peine pour cette femme, mais aucun remord, elle était délicieuse. Je suis un monstre. Par les airs quelqu'un atterrit devant moi puis se relève, de dos je reconnais Eden. Il m'a suivit. Les vampires en face de nous se jette sur Eden, et voilà que j'assiste à ma deuxième bataille pour me sauver, sauf que cette fois, je sais me battre. Un vampire me tombe dessus et en me tirant les cheveux. Je pousse un cri strident, je commence à me faire tirer par cet ennemi vers d'autres vampires. Je lui montre mes canines et pousse un grognement en y mettant toute ma force : j'attrape le bras par lequel il me tire et le plie en deux d'un geste rapide et efficace. Il me lâche et me fait face, il saute sur moi et attrape mon t-shirt pour me pousser à terre, j'ai juste le temps de sauter avec un peu d'élan pour me relever et bondir sur lui, j'enroule mes jambes autour de sa taille, ça me rappel de vague souvenir de quand on était au manoir du compte Pavyk. J'attrape sa tête et essaye de me rappeler comment Eden m'a dit de faire pour la lui arracher. Le vampire se défend en bougeant dans tous les sens mais il n'a pas le temps de me remettre à terre que je tourne violemment sa tête sur le côté, un sale craquement émane de ses cervicales, j'effectue une légère pression et relève sa tête dans un mouvement sec. Du sang jaillit sur mon visage et dans mes yeux, le corps sur lequel je suis tombe à terre, je lâche la tête qui roule un peu plus loin et m'essuie les yeux avec le revers de ma main. L'horreur de ce que je vois en les rouvrant m'horrifie. Une marre de sang commence à prendre de l'ampleur là ou se trouvait la tête du vampire que je viens de démembrer. Les bruits autour de moi augmentent dans mes oreilles, je reprend conscience que je suis en plein combat, je me relèves de son corps et regarde autour de moi, je cherche Eden des yeux, Je le vois arracher un coeur de sang froid et le jeter plus loin. Ce qu'il ne voit pas c'est qu'un vampire arrive derrière lui pour lui arracher la tête, il se bat avec au moins quatre vampires en même temps. Le vampire se rapproche de lui. Tout tournois autour de moi, il va le tuer ! 

- Non Eden derrière toi ! Crié-je en m'élançant vers lui. 

J'imagine déjà la scène et ma vision se trouble par du liquide qui commence à affluer dans mes yeux. Eden tourne sa tête vers moi mais c'est trop tard, le vampire pose ses mains sur sa tête, je pousse un hurlement de rage en courant vers lui. Les mouvements violents tout autour de moi semblent ralentir instantanément puis viennent se stopper brutalement. Je m'écroule par terre, à genoux, je ne vois plus rien, ma vision est troublé par de l'eau qui sort de mes yeux et qui viennent roulent sur mes joues tachés de sang. Tous est calme à présent, il n'y a plus aucun bruit. J'essuie mes yeux pour y voir plus clair et les rouvres...