C'est difficilement que je me réveille ce matin. Je suis extrêmement fatiguée mais me remotive intérieurement afin de me lever avec une forme d'enfer. J'ai le droit à mon moment dans la salle de bain, descends déjeuner puis finis ma valise. Je descends donc la ranger dans la soute du bus étant prête rapidement. Une fois tout le monde prêt, on part direction Pompéi. On doit en avoir pour 1h00 donc j'en profite pour finir ma nuit. Je demande à Tom de me réveiller quand on arrive mais cet idiot secoue mon siège comme un prunier. Je me retourne.

- C'est pas moi c'est le bus qui a freiné trop brusquement! Dit-il en levant les bras en signe de défense.

Je marmonne un connard avant de me rendormir même si au fond, ça m'a amusé.
On arrive à Pompéi et on descend. On retrouve la guide dans le site archéologique de l'ancienne ville. Pendant qu'on rentre, on observe des cadavres. Je trouve ça horrible, l'expression de douleur figée sur la pierre, ces mains fermées dû à la souffrance etc.. c'est juste horrible. Se dire que ces personnes ont souffert. On souffre tous. Physiquement ou mentalement. Dans ses rêves ou dans la réalité, la vue nous force à mettre notre cœur à l'épreuve. J'arrête de m'attarder dessus et pars à la suite du groupe. On visite un amphithéâtre puis on se balade dans les rues de l'époque, on regarde des aliments carbonisé mais qui ont pourtant gardé leur formes. C'est stupéfiant. Et nous visitons aussi une maison romaine type. C'est étonnant comment les gens de l'époque avait une architecture. Bien évidemment, la route était pleine de pavés disproportionné et vous l'avez donc deviné, avec un talent tel que le mien, je n'ai fait que trébucher.
Arrivés sur une place, la guide nous arrête. Elle nous annonce que nous avons 4h30 de quartier libre.. 4h30!? Mais c'est énorme !?. Je rejoins donc le petit groupe que nous formons depuis 2 jours avec les gens de ma classe et les secondes.

Dès que j'arrive, ils proposent de faire un cache cache dans les ruines. Je trouve ça stupide. Autant aller visiter la ville moderne plutôt que de rester ici. Ils insistent pour que je compte. Certains commencent déjà à partir. Je m'assois donc pour leur faire plaisir et commence à compter. Vers 20, je m'arrête et me retourne.
Je me fige sur place. Je dois avoir la bouche entrouverte de stupéfaction. Je commence à trembler tellement ça me rends malade. Mes yeux s'écarquillent de stupeur. Ma gorge se noue et ma boule au ventre revient. Les larmes commencent à dévaler mon visage sans interruption. Je n'arrive plus à m'arrêter, je suis émotionnellement à bout, ce n'est pas possible, je suis persuadée que mon imagination me joue un tour. Non j'en suis certaine, ils ne peuvent pas faire ça, être cruels à ce point.. ce n'est pas concevable..non... La cause? Je les vois marcher bras dessus bras dessous en discutant et rigolant..sans moi. Ils m'ont prise pour une idiote. J'y avais cru... Je m'étais dit que c'était fini, que j'étais enfin intégrée.. Et là.. Volontairement ils m'ont laissé plantée là... Comme une idiote..
Et j'avais voulu les croire.. les laisser entrer dans ma vie..
Je sentis à nouveau mon cœur être opprimé et je ne ressentais rien. Je n'arrivais même pas à me sentir trahie. Je ne ressentais rien, juste le vide.

Je descends à mon tour la rue, les lunettes de soleil sur le nez pour cacher les yeux encore remplis de larmes. Je tombe sur un groupe de terminales. Elles me demandent de que je fais seule. Alors je craque.

- Je-j'étais avec les gens de ma classe et quelques se..secondes et.. ils m'ont laissé en plan.. j'en ai marre.. je..je veux retourner dans mon ancien lycée...je veux partir d'ici..si j'aurais su..je..je serai jamais venu.. Essayais-je de dire tout en éclatant en sanglots.
- Dit pas ça, tu sais moi aussi quand je suis arrivée j'ai eu du mal à m'intégrer mais il faut que tu passes de dominée à dominante, que tout te laisse pas faire. Me dit Manon.

Ces paroles me remontèrent un peu le moral mais je restais quand-même très touchée par ce qu'il s'était passé plus tôt.
Je demandais alors timidement si je pouvais rester avec eux. Ils me dire que oui même si j'allais devoir les laisser puisqu'ils souhaitaient rester entre terminales. Moi aussi j'aurais bien aimé rester avec ma classe.. mais je pense que je vais laisser tomber.. je n'ai plus la force de me battre contre eux. On sortit des ruines. Ils se regroupèrent tous entre terminales et me demandèrent si ça ne me dérangeait pas de les laisser entre eux. Au contraire, je comprenais parfaitement étant donné que c'était leur dernière année ensemble et partie de mon côté m'acheter une glace pour me consoler et augmenta le volume de ma musique.

J'entendis soudain qu'on m'appelait malgré la musique. Je me retourna, cachant toujours mes larmes, moins présentes maintenant mais quand même sur mon visage, et vis Fabio m'appeler. Je me dirigea vers lui. Il était en compagnie d'Ulysse, Jonathan, Tom, Joséphine, Audrey et Carla. Il me demanda si ça allait. Je recraqua, n'ayant pas réellement réussi à me calmer de ma dernière crise de larmes et redis ce qu'il s'était passé. Je m'excusais car je les trouvais géniaux, drôles et qu'ils ne m'avait rien fait et leur émis mon idée de partir de ce lycée. Ils se regardèrent tous entre eux puis me proposèrent de rester avec eux. J'acceptais, je n'avais pas très envie de rester seule. On se dirigea alors dans un restaurant car ils avaient faim. Ça me fit rire car je n'avais jamais faim justement.

~Ellipse de 2h00~

Oui, on avait passé 2h00 dans ce restaurant, même moi j'avais du mal à y croire. On avait rigolé à table et ils avaient dissiper ma mauvaise humeur. En sortant, on passa près d'un parc dans lequel je vis CE groupe. Celui qui m'a si gentiment lâché. Une larme coula et la tristesse commençais à revenir jusqu'à ce qu'ils veulent trouver un centre commercial. Je ne compris pas pourquoi mais suivi le mouvement. En chemin, Lou-Anne et Fanny nous ont rejoint.
On arriva finalement à un centre commercial et je commençais à avoir mal aux pieds à force de marcher mais je ne m'en plaignais pas car je m'amusais. On se promena dans plusieurs boutiques avant de s'asseoir pour attendre des filles qui étaient dans un autre magasin. Tom nous inventa des vies. La façon dont il nous voyait. C'était tellement hilarant que nous sommes tous partis dans un fou rire. Je pleurais mais cette fois-ci c'était de rire, de joie et de bien être.

~Ellipse jusqu'à l'heure du rendez-vous~

On arrive enfin au point de rendez-vous, ils m'ont épuisée. Je vois Selena arriver vers moi. Je m'arrête de rire et remet bien mes lunettes sur mon nez.

- Alors? Ça va ? Tu t'es bien amusée? Vous avez fait quoi ? Me demanda-t-elle comme ci le coup qu'ils m'avaient fait n'avais jamais eu lieu.
- Oui je me suis amusée, en tout cas beaucoup plus que si j'étais restée avec vous ça c'est sûr. Lui dis-je avec indifférence.

Suite à ma réponse, elle repartie avec ce groupe que j'évite soigneusement maintenant. On partit ensuite manger, avant de repartir en France.

Salut les étoiles. Et oui Ever rentre enfin en France, ce voyage est terminé. Elle aura passé des bons mais aussi des mauvais moments. Que pensez vous de ce mauvais coup ? Les étoiles n'ont pas vraiment illuminées sa journée mais bon tout fini bien et c'est l'important. Allez bisous les étoiles.🌹