Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 13 : Averse sentimental

Je regarde, par la fenêtre, la pluie tomber. Nous avons trouvé une auberge, mais malheureusement il ne restait qu'une chambre, évidemment. Nous avons passé une bonne journée, je suppose. Nous avons fait le tour d'un parc avec des beaux cerisiers. Nous sommes également allés au port, il y a beaucoup de pêcheurs. C'était amusant.

- Lucy, tu n'es pas allée à la douche ? Dit-il en entrant dans la chambre.

- hum, dis-je au hochant la tête d'un non, j'apprécie voir la pluie, dis-je en posant ma main sur la fenêtre.

- Pourquoi ?

- J'apprécie l'eau en général.

- Lucy... Est-ce que ça va ? Dit-il inquiet.

- Peut-être la sensation d'être lavée, purifiée. Il y a aussi un petit coté nostalgique, parfois. Pour moi c'est aussi un symbole de vie, l'eau qui nourrit la terre, la nature.

- Lucy ?! Hausse t-il la voix.

Je sursaute réalisant mes paroles, je peux entendre la frustration dans sa voix, mais je décide de ne pas me retourner.

- Désolée, je... Je ne sais pas pourquoi... Je... Désolée...

- Parles-moi, sourit-il.

Je l'entends s'assoir au sol. Je regarde par dessus mon épaule, il est assis en tailleur, en souriant. Je repose mon regard à la fenêtre.

- Une simple agression... Juste une simple aggrés...

- Lucy ! Hausse t-il la voix. Ne banalises pas ton agression sexuelle, dit-il en assistant bien sur le mot sexuelle, c'est extrêmement grave et traumatisant !

- Je sais, dis-je en fixant une goutte d'eau, ça te change. Tout ce que tu vois devient différent. Tu tombes en dépression, tu fais des cauchemars, tu as des troubles du sommeil. J'ai des réflexes étrange, si on s'approche de moi par surprise, je sursaute. Également une dissociation...

- Une disso-quoi ?

- Une dissociation, c'est une sorte de « défense » mental. Tu « sors » de ton corps, c'est pour t'aider à des changements brutaux. Elle protège en quelque sorte ton équilibre mental. J'ai appris à le faire lors de mon agression, mais elle est venue à plusieurs reprises. À l'hôpital, quand Sting m'a pris dans ses bras pour la première fois après l'agression, le garçon de la boîte de nuit...

Je peux l'entendre faire « mmhh, » preuve qu'il n'a pas compris.

- Pour faire simple, c'est comme anesthésier mon corps, comme ça, mon esprit va ailleurs...

- Luce...

- Je m'en souviens, quand j'étais à l'hôpital, assise sur le lit, mon t-shirt légèrement déchiré. Il y avait deux médecins, des femmes. Elles m'ont expliquée je ne pourrais pas me laver. Elles ont enlevé mes habits, c'était pour les ADNS, même s'ils savaient qui étaient derrière tous ça. Ça a duré deux minutes, mais pour moi ça a duré des heures et des heures. Je voulais juste me laver, me nettoyer. Akina était à côté de moi, je l'entendais retenir ses larmes. C'est un sentiment étrange, je voyais la scène, je me voyais, mais... Je ne pouvais pas me plaindre, c'était de ma faute... Dis-je en posant ma main sur la fenêtre.

- Lucy ! Dit-il en se levant. Ce n'est absolument pas ta faute, c'est ces enfoirés !

- Je n'ai rien fais. Ils m'ont poussé au fond de la pièce. J'ai crié « Sting » à plusieurs reprises, mais plus le temps passait, moins je criais, puis plus rien. Je n'ai rien fais, je ne me débattais pas, je ne me suis pas enfuis. Je me suis juste dissociée...

- C'est normal d'agir comme ça ! Tu as fais ce qu'il fallait ! Dit-il en s'approchant de moi. Je t'en prie, dit-il en me prenant dans ses bras, ne mets pas ça dans ta tête, n'est pas honte, tu es forte ! Luce... Tu es tellement forte !

On a beau être mouillés, à cause de la pluie, je peux sentir sa chaleur. J'apprécie cette chaleur, énormément. Il relève sa tête, nos regards se croisent. Je suis toujours dans ses bras.

- Les regards des gens changent quand ils sont au courant, il te regarde avec peine, compassion, comme une pauvre victime... Ton regard a également changé, de quand tu n'étais pas au courant à quand tu l'étais...

- Mon regard n'a pas changé, je te vois toujours de la même manière.

- Comment ?

- Avant, je vais te chercher un linge. Pour au moins te réchauffer, dit-il en partant.

- Hum, dis-je en faisant mon hochement de tête pour acquiescer.

Je me retourne, il pleut toujours autant. Natsu, dis-je à moi même en soupirant. Dois-je avouer tout ce que je ressens ? En ce moment, le ciel est calme avec une magnifique averse. Ce n'est pas comme si je pensais sans cesse à toi ou quelque chose comme ça. Enfin, pour être franche, oui, j'ai peut-être un peu pensé à toi... À force de tourner comme un manège, mes pensées sont déjà toutes en bouillie ! Que devrais-je faire avec cet amour que tu m'as donné ? Des choses comme ça, qui finissent par être consommées, Je n'en ai pas besoin ! Enfin, je crois... Je ne sais pas voir leurs formes, pour moi ce ne sont que des mots. Le fait de ne rien comprendre me rend folle ! Ces sentiments vacillants sont-ils beaux ou sales ? Je n'y comprends toujours rien et je ne sais pas quoi en faire. Peut-être que j'attendrai jusqu'à ce que je puisse voir le fond, la forme, de mes pensées. Ce n'est pas un si mauvais plan, non ? Puisque tu vas de l'avant alors que je me suis arrêtée... Moi qui suis toujours incapable de dire des paroles honnêtes, je suis en train de me mentir à moi même ! À qui d'autre que toi devrais-je donner ce sentiment ? Tu apparais toujours dans mes pensées, tes yeux, tes cheveux roses, ton sourire enfantin, toi...

Pdv Natsu

- Luce... ?

- Hum, dit-elle en se retournant.

- Je... Ton lin... Euh...

- Natsu, ça ne va pas ? Tu es tout rouge !

- Je... Enfin... Tu... Tu parlais à haute voix, dis-je d'une traite.

Elle écarquille les yeux. Elle se met à rougir. Elle m'a fait une déclaration... Avant moi ! La honte que je fais ! Moi qui voulait lui en faire une... Mais ça ne sera jamais aussi beau qu'elle !

- Hein ?! Rougit-elle de plus en plus, mettant sa main devant son visage.

Je m'approche d'elle, je lui prends délicatement la main pour ne pas l'effrayer.

- J'ai aimé ce que t'as dit, je perds un peu en virilité mais au moins tu as gagné en courage, dis-je en souriant.

- Natsu... Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas peur de toi, puis j'ai compris. C'est tout simplement parce que je tiens à toi.

Je lui souris, mais mon visage change vite d'expression. Lucy met sa main devant sa bouche, les yeux grands ouverts. Elle me regarde étonnée, je fronce légèrement les sourcils. D'un coup, elle se met à courir hors de la chambre. Je ne comprends pas. Qu'est-ce qui vient de se passer ? Dois-je courir après elle ? Surtout qu'il pleut dehors... Je sais que je dois courir derrière elle, juste le fait de ne pas l'avoir dans mon champs de vision me stresse, j'ai besoin d'elle. Son comportement a changé quand elle m'a dit qu'elle tenait à... ! Merde ! Je me mets à courir. Quel crétin ! Elle a dit, l'autre jour au dîner avec ça mère, qu'elle ne dirait pas le mot « aimer quelqu'un. » Elle dirait plutôt, « tenir à quelqu'un. » Alors si je traduis, je tiens à toi = je t'aime. Je t'aime !!

Je suis hors de l'auberge, je la vois. Elle est quelques mètres plus loin.

- Lucy ! Dis-je en courant vers elle.

- Nat...

Je ne la laisse pas finir. Mes mains sont sur ses joues, mes lèvres contre les siennes. Je peux sentir sa surprise, mais quelques secondes après, je sens ses bras s'enrouler autour de mon cou. Je descends mes mains à sa taille, la tenant fermement. Je ferme les yeux, puis je plonge dans ce tourbillon d'émotions qui m'envahie ! C'est un baiser, innocent et passionnant. Ce n'est pas un moment d'égarement, mais celui d'un profond désir enflammé. Un désir brulant et intense qui me consume lentement. Elle est la première que mes lèvres embrassent, mon tout premier baiser. La pluie qui atterrit sur nos visages, accompagnée d'une douce odeur. Lucy qui à ses mains dans mes cheveux me faisant frissonné. Je colle son basin au mien. Mon coeur qui bat tellement vite qu'il serait près à me quitter. Ses lèvres douces légèrement sucrées. Je ne veux pas arrêter ce baiser, mais je suis à bout de souffle. Nos lèvres se décollent, Lucy est toute rouge. Je pose mon front contre le sien, la regardant droit dans les yeux.

- Na... Natsu... Dit-elle à bout de souffle.

- Je t'aime aussi Luce, dis-je essoufflé, et je t'ai toujours vu de la même manière, avec amour.

Voilà pour le treizième chapitre, j'espère qu'elle vous a plut !^^ Dites en commentaire vos ressentis ça m'aiderai énormément !^^
Gros bisou !^^

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro