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|Chapitre 3|

Ma visite à l'hôpital terminée, je rentrai chez moi. Sur le chemin, je reçus un message de Louise, ma meilleure amie, me demandant si je voulais venir à l'une des nombreuses soirées à laquelle elle était invitée. Je ne répondis pas. J'hésitai à lui répondre par l'affirmative, pour la première fois depuis qu'elle me demandait, ce qui correspondait à... Beaucoup de temps.

Toutes les semaines, si ce n'est plus, elle voulait savoir si je venais avec elle en soirée. Je lui avais toujours dit "non, merci", mais aujourd'hui, je n'étais plus aussi sûre de moi.
Et si, pour une fois, je changeais ma routine ? Peut-être que Laure avait raison ? Je me suis enfermée dedans depuis son accident, mais il est peut-être temps de changer, non ?

Entre-temps, j'étais rentrée chez moi. J'aperçus le courrier que j'avais déposé sur la table le matin même.
Les rideaux étaient toujours fermés, ainsi que les volets, visiblement, comme la lumière ne filtrait pas au travers. Rien n'avait changé.
Comme d'habitude.

Je m'arrachai à mes mauvais souvenirs et décidai de répondre à Louise.

***

— Regardez qui nous fait l'honneur de sa présence ! déclara Mathéo, un sourire jovial plaqué au visage.

— Hey ! Elisa ! Ça fait longtemps, comment ça va ? me demanda Raphaël.

— Ça va, merci ! Et toi ? demandais-je en sous-entendant sa rupture avec Lisa, une jeune femme joyeuse et énergique, comme je savais que Raphaël l'appréciait beaucoup.

— Je suis là, avec vous pour me saouler, donc je pense que ça veut tout dire, répliqua-t-il en éclatant de rire.

— Tu nous adores, c'est pour ça que tu bois avec nous, Raphaël ! répliqua Louise, avant de se tourner vers moi et de me dire bonjour.

Raphaël était très têtu, et on s'était vite très bien entendus sur ce point, même s'il créait parfois quelques problèmes d'entente au sein du groupe.

Grand, les cheveux noirs et les yeux d'un bleu extrêmement foncé, il était très beau. Ça faisait maintenant plusieurs années que je le connaissais, mais le courant passait toujours aussi bien entre nous.

Un sourire naquit sur mon visage. Ça fait du bien de les retrouver, c'est sûr ! Mes amis d'enfance m'avaient tellement manqués !

*

Ça fait à peine deux heures que je suis ici, et je crois que je suis bourrée.
J'ai bu je ne sais combien de verres et je commence à avoir chaud. Je décide de sortir quelques minutes, pour m'aérer un petit peu la tête.

J'allais rentrer lorsque Mathéo me rejoignit.
La lune mettait en valeur la couleur blonde de ses cheveux ainsi que ses yeux marron. Lui qui était aussi joyeux et lumineux que le soleil était le meilleur ami de Raphaël, bien que celui-ci soit plutôt comparable à la lune, à briller dans le noir comme personne ne savait mieux le faire que lui.

En bon ami qu'il était, il me demanda si j'ai quelqu'un pour me raccompagner.
Ah ! Mathéo et sa prévention ! Toujours aussi attentionné, à ce que je vois ! Je lui réponds par l'affirmative, même si ce n'était pas vrai.
J'appellerai un taxi, et c'est presque pareil !

On dévia de la conversation initiale, mais ça ne me dérangea pas. Ça me faisait du bien de lui parler. Après qu'il ait déménagé, j'avais perdu de vue mon ami d'enfance, et j'étais très contente de le retrouver. Bien que je lui avait déjà parlé depuis qu'il était de nouveau ici, c'était la première vraie conversation qu'on avait depuis un sacré bon de temps.

— Sinon, ça va, au travail ? me demanda-t-il, me sortant brusquement de mes pensées.

— Ça va ...
Je n'eus malheureusement pas le temps de terminer ma phrase que j'entendis sonner la musique de mon téléphone.

Un numéro inconnu m'appelait, et bourrée - et un peu bête, aussi – que j'étais, je décrochais.

— Elisa ! Raccroche ! Ils vont encore essayer de te soutirer de l'argent ! Tiens, là, par exemple, la personne au bout du fil doit se faire passer pour ton banquier ! Ne leur donne surtout pas d'informations personnelles !!! Ce n'est pas ton banquier, c'est ça ? La personne se fait passer pour un ami ! Élisa ?! Élisa ??? Ne leur fais pas confiance, surtout ! Ah ! Je suis sûre que tu as mis tes coordonnées téléphoniques avec ton prénom et ton nom de famille, et maintenant, il essaye de t'entourlouper ? Éli...

— Ne t'inquiète pas, Mathéo, le coupais-je entre deux rires, amusée par sa tirade, c'est un ami.

Je lui fis signe, puis m'éloigna de lui afin de pouvoir parler tranquillement à Léo, qui était à l'autre bout du fil.

On commença alors à parler de tout et de rien, lorsque je me rendis compte, une dizaine de minutes plus tard environ, que s'il m'avait appelée, ce ne devait pas être pour parler de la pluie et du beau temps.
Si on a bien parlé de ça, même si j'ai un doute, tellement j'étais bourrée...

Ah, je n'aurais pas dû boire autant. La prochaine fois, je ferai attention.
Enfin, c'est ce que je me dis à chaque fois, et on constate que ça ne fonctionne pas tellement...

La voix de Léo arriva un peu plus fort que voulu dans mon oreille, et assez sèchement. Ce dernier semblai assez à cran, pour des raisons que j'ignorai. Il venait de me demander si je l'écoutais. Est-ce que j'allais lui répondre ? Non, bien sûr ! De toute façon, on savait tout les deux la réponse...

— Excuse-moi, j'ai un petit peu bu, et...

Il n'attendit pas que je termine et me coupa la parole, me demandant de venir le plus vite possible à l'hôpital.
Je décidai de ne faire aucune remarque, bien que je me sentis un peu vexée, l'urgence que je décelai dans sa voix m'empêchant de m'énerver sur son manque de respect flagrant.

— Il faut que je vienne maintenant ?

Il me répondit par l'affirmative, avant de raccrocher rapidement.

Léo me donna ensuite l'adresse de l'hôpital par message, qui était le même que celui où se trouvait Clarisse. Je passerai peut-être lui dire bonjour, après avoir vérifié que Laure allait mieux, même si je me doute qu'elle aura toujours mal.

***

Deux fois à l'hôpital dans la même journée, ça fait beaucoup. Ce que ne manqua pas de remarquer la personne de l'accueil, d'une blague dont lui seul avait le secret, tellement elle était mauvaise.

— Ah ah ah ! Je sens que vous allez revenir, vous, dans la journée ! Jamais deux sans trois, comme on dit ! Enfin, là, on est plutôt à jamais un sans deux, si vous voyez ce que je veux dire, déclara-t-il dans une vaine tentative d'être drôle.

— Hi-la-rant. Je suis morte de rire, lui répondis-je, lassée.

— Quoi ? Appelez vite les médecins, une patiente va mourir. Quoique. Appelez plutôt le croque-mort, on va avoir besoin d'un cercueil.

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas sa "blague". Le voyant, il me l'expliqua :

— Eh bien... Vous êtes morte de rire, m'expliqua-t-il, visiblement fier de sa blague.

— Je trouve ça très irrespectueux, nous sommes dans un hôpital, quand même ! m'indignais-je.

J'allais rajouter quelque chose lorsque je vis un homme s'approcher de moi.

C'était Léo qui arrivait à grande vitesse, et je le remerciais silencieusement de me sauver de là.
Et surtout de l'hôte d'accueil et de ses blagues nulles.

Les jambes de Léo tremblèrent en arrivant devant la chambre de Laure, la n°227, adjacente à celle de Clarisse, par un étrange coup du hasard. De plus, il respirait fort, et bien qu'il essayait de ne pas le montrer, je vis bien qu'il y avait un problème.

Je décida de ne pas le questionner, après tout, ce n'était pas mes oignons, et je ne le connaissais pas tant que ça, pour ne pas dire qu'il m'était presque inconnu.

Au centre de la petite chambre, à la même disposition que celle de Clarisse, Laure nous fixait de ses beaux yeux vert foncé.

— Élisa ? Comme c'est gentil de venir ! J'étais en train de faire une figure sur la glace et je suis tombée toute seule, comme une débutante. Les pompiers sont venus et ils ont dû m'évacuer. J'ai une cheville cassée. Oh là là ! D'ailleurs, comment je vais faire ? Les patineurs ont une grosse compétition bientôt et ils n'ont plus d'entraîneur. Bien sûr, je suis là, mais ce ne sera pas comme s'ils avaient quelqu'un sur la glace, avec eux, pour leur expliquer les figures, dit-elle en me jetant des regards appuyés, que je remarquai même en étant saoule.

— Laure ? C'est hors de question, dis-je d'une voix posée mais ferme.

— Je ne t'ai rien demandé, McKinley, me répondit-elle sur le même ton.

— Pas encore, mais ça ne saurait tarder, répliquai-je.

— Eh bien, c'est vrai que maintenant que tu mets le sujet sur la table, il se pourrait que j'aie besoin de ton aide. Est-ce que tu peux être leur coach ? C'est juste l'espace de deux mois environ. Élisa, s'il te plaît. Tu es la meilleure d'entre tous, tu leur donnerais toutes les chances de réussir. Fais-le pour moi, et pour eux. S'il te plaît.

— Laure ? J'ai quitté cette vie il y a quelques années déjà. Je me suis promis que je ne reviendrai pas, et je compte bien tenir cette promesse.

— Elisa, tu es sortie, aujourd'hui, non ? Et ça t'a fait du bien. Ce n'est pas un reproche, c'est juste pour te dire que si tu te libères de tes chaînes, tu pourras enfin voler de tes propres ailes, sans attaches. Ne sois pas un oiseau en cage, mais vole haut dans le ciel, près du soleil, quitte à ce que tu te brûles les ailes, parce que, même si c'est le cas, il y aura toujours quelqu'un pour te rattraper.

Soudainement émue par son magnifique monologue aux références mythologiques, et encore influencée par l'alcool, je fis une chose que je regretterais sûrement pendant longtemps : ouvrir ma bouche.

— Très bien, dis-je. Je serai l'entraîneuse de ton groupe de patineurs. Mais je veux que tu me les présentes et que tu ne t'attendes pas à d'excellents résultats. Ça fait longtemps que je n'ai pas fait du "vrai" patinage, avec des figures compliquées, terminais-je.

Léo, qui n'avait pipé mot depuis que nous étions arrivés dans la chambre, me dit :

– Les entraînements sont tous les jours, de 9 h 00 à 12 h 00, puis de 13 h 00 à 18 h 00. Le reste du temps, nous nous entraînons seuls. Vous savez où vous rendre pour nous trouver.

— Oui, en effet, merci. À demain.


********************

Heyyyyy !
Vous allez bien ? Moi oui ! J'ai enfin écrit ce chapitre, et je suis de bonne humeur du coup ;) !

Alors, vous avez pensé quoi de ce chapitre ?

Il est assez simple d'un point de vue informations brutes, mais des détails pourront être révélés grâce à lui, donc il reste obligatoire !

En plus, on fait quand même la connaissance de nouveaux personnages importants (ils sont TOUS importants !), et c'est quand même le "VRAI" début de l'histoire !

En tout cas merci beaucoup de suivre mon histoire, ça me fait vraiment hyper plaisir !

N'hésitez pas à me faire des retours ! (Et si jamais vous voyez des fautes d'orthographe, vous pouvez aussi me le dire ;) !)

Prenez soin de vous, c'est le plus important !

Katie.

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