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Prédation

— Qui est qui la victime ?

Marc soupire, son visage sinistre et anguleux cache à peine sa nervosité.

— Reynald Hawkins , 43 ans, Membre du Conseil des Dômes. On a fracassé son crâne avec un objet contondant. Une batte vraisemblablement et après... comme les autres, on a effectué un prélèvement du lobe pariétal. C'est bien la marque du tueur.

— Un membre du conseil ? Merde, cela va compliquer l'affaire. Mat ? Tu me montre ce que tu as en stock ?

Le jeune hispanique hoche la tête et projette un plan holographique sur le sol. Les parcours supposés du tueur et de la victime apparaissent en surimpression.

— Connectez vos decks sur la fréquence de la police, ajoute-t-il. J'ai placé les éléments importants en réalité augmentée.

Il marque une pause

— D'après les éléments collectés sur les lieux, je suis en mesure d'évaluer le déroulement des événements. Marc a fait un travail incroyable dans la collecte d'empreintes thermiques de la victime, celles du tueur étant absentes, ce qui m'a permis de dater...

Diane grimace. Trop de bla bla.

— Enfin bref, reprit-il, voici le tracé précis.

— Voyez, regardez ! Le tueur est rentré par la porte principale, prenant soin de...

— Quel était le dispositif de sécurité ? le coupe Diane.

Marc répond à sa place :

— Rétinien, un modèle Stakov de dernière génération, couplé à un système d'empreintes classique. Pas de Gamma-contrôle pour le système néanmoins.

— Pas de contrôle cérébral donc ? Étonnant.

— Oui... Étonnant, puis-je reprendre ?

Diane acquiesce d'un signe de la tête.

— Donc, notre tueur a su tromper le système de sécurité, le tout sans alerter la victime...

— Et vous n'avez pas pensé qu'il la connaissait ? Que le système n'avait pas été trompé, mais simplement utilisé de manière tout à fait légale et classique ? intervient Diane .

Mat ouvre la bouche, mais Marc le devance encore.

— Visiblement, seules les empreintes de la victime sont présentes dans le système. Ceci est vérifiable en consultant la base de données de l'entreprise qui a mis le dispositif en place. De plus, comme le montrera Mat, il est impossible que la victime ait pu ouvrir la porte au tueur, cela ne colle pas avec le datage des empreintes thermiques. Le tueur a su tromper le système ; d'une manière ou d'une autre.

Diane acquiesce d'un léger hochement de tête. Mathieu profite du court moment de silence :

— Donc... lorsque le tueur est entré, la victime se trouvait dans la salle de bain... à 18 h 11 précisément. Il était en peignoir, et se coiffait, ajoute-t-il

— Notez d'ailleurs que, vu la distance entre la porte d'entrée et la salle de bain, notre victime aurait normalement dû entendre le tueur. Ceci étaye la thèse que ce dernier est équipé de suppresseurs phoniques.

— Rien de nouveau donc, précise Marc. Les anciens cas démontrent que le tueur utilise le fleuron de la technologie.

— En sortant de sa salle de bain, la victime s'est ensuite dirigée vers la cuisine, nue comme un ver.

— En revanche, difficile de dire avec précision où se trouvait le tueur, car il n'a laissé aucune empreinte. On sait que cinq minutes après...

— Il était mort ; le crâne fracassé, oui, complète Marc. On sait aussi que la victime se préparait un repas dans la cuisine, et qu'il s'est fait occire peu de temps àpres dans le salon. Précisément à cet endroit.

Il montre le corps de la victime.

— Je pourrais avoir plus de détails sur son activité dans la cuisine ? demande Diane, perplexe.

Mat hoche la tête et indique le chemin holographique tracé sur le sol. Tout le monde le suit dans la cuisine

La pièce est assez sobre, juste composée d'un îlot central transparent autour duquel gravitent des éléments modulaires en bois et métal cérusé. Plan de travail, four, mais aussi des robots assistants dernier cri.

— Je vais suivre la datation thermique..., poursuit-il. Les empreintes me permettent de dire qu'il a tout d'abord ouvert son frigo.

Mat ouvre le frigidaire :

Madre dios, Ce frigo ne contient que de vrais légumes ! Quand on sait combien une courgette comme celle-ci coûte de nos jours à M -1 ! Mathieu repose la courgette qu'il a brandie comme un trophée.

— Intéressant, relève Diane, mais inutile. Tu peux poursuivre ?

— Bien. Il a transporté ce caisson alimentaire posé que vous voyez ici sur l'ilot. Puis, il s'est dirigé vers le plan de travail, se saisissant au passage de ce couteau. Vous voyez sur le plan des courgettes, des tomates et de la viande hachée de premier choix. Du vrai boeuf ! Il commencé à couper les légumes, puis les a disposés dans cette coupelle, ensuite il a pris le couteau... et.

— Oui, continue, dit Diane.

— Et l'a posé, avant de se diriger vers le salon.

— Quelque chose l'a donc perturbé, interrompu, un téléphone, ou alors aurait-il vu quelque chose ou entendu.

— Non, coupe Marc, la victime possède un intra-cranien, et pas de téléphone dans la maison. Pour le bruit il parait peu probable, puisque nous savons que le tueur est équipé de suppresseurs phoniques.

— Il a donc vu quelque chose, affirme Diane, maintenant convaincue de tenir une piste.

— Vu ? Non non ! J'en doute, objecte Mat, ou alors notre bon vieux Reynald avait une paire d'yeux greffée dans le dos, d'après la configuration de la cuisine et l'orientation de la victime.

Diane sans répondre s'empare du couteau et se positionne près du plan de travail comme le suggérait la reconstitution du tracé. Elle prend le couteau, mime la découpe de légume, puis s'arrête. Elle essaie de se mirer dans la lame. Rien qu'un halo lumineux. Rien de probant.

— L'idée est séduisante ; mais non ; tu ne verras rien dans le couteau, pas de reflets, intervient Marc.

— Mat ? tu as bien dit que la victime était nue lorsqu'elle est allée préparer sa tambouille à la cuisine.

— Oui, aussi vêtu qu'une putain de la Ruche un soir de beuverie.

— Ta remarque déplacée et... je voudrais voir le corps, ajoute-t-elle sèchement.

Diane et son équipe prennent alors la direction du salon, où le cadavre gît sur le parquet, près d'un canapé polymorphique, sous une couverture réfrigérante. Diane l'ôte du cadavre avant de scrupuleusement inspecter elle-même le corps.

Le silence est collégial.

— Vous avez remarqué ça quand même ? dit-elle en désignant la montre au poignet du défunt.

— Oui, c'est une montre, dit Phil en mâchouillant un sandwich salami

— Tu me prends pour une idiote Phil ? Je sais bien que c'est une montre, mais vous avez vu que le cadran dispose d'un projecteur holo.

— Oui, on a vu, mais je ne vois pas où tu veux en venir Diane, objecte Marc

— Vous êtes nuls ou vous le faites exprès ?

Silence de nouveau. Diane sait que personne n'ose la contredire

— On sait maintenant que la victime a vu son agresseur, affirme-t-elle.

Phil s'avance vers Diane en chassant les miettes sur sa chemise rose.

— C'est une supposition... rien ne... dit il.

— Phil tu sors, dégage, tu m'énerve.

Le policier est médusé. Il ne bouge pas.

— Je ne déconne pas, tu rentre chez toi... hop ! du balai. Et si y'a d'autres candidats, hé bien qu'ils n'hésitent pas. Je n'ai pas besoin de m'encombrer avec des imcompétents, alors comme ça tout le monde gagnera du temps.

— Putain Diane, depuis le temps que tu me connais, merde.

Phil soupire et quitte la pièce en se traînant, penaud et abattu. Personne ne pipe mot. Inutile.

À quoi bon la contredire. Autant parler à un taureau en pleine charge.

De toute façon, Diane a un sixième sens, tous ici le savent, et lorsqu'elle agit de la sorte, c'est qu'elle a déjà plus ou moins une idée ou une piste.

Mieux, qu'elle a déjà la solution.

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