
Interlude - Sixième extrait des Carnets
« Toute médaille, aussi brillante soit-elle, a son revers. Son côté pile, son côté terne. Une entreprise qui croît est une entreprise qui se dilue, se perd, s'étiole. Hommes, femmes, compétences, savoir ; digérés dans le ventre de la bête autophage. L'histoire et la culture finissent par n'être qu'un écho lointain. Et le ciment dont sont faites les fondations s'effrite et les failles apparaissent... laissant les fantômes ressurgir. C'est ainsi que, s'insinuant lentement, se dessinant, telles des vergetures sur le ventre de cet Ogre qui aurait grossi trop vite, le nom de Trens circule à nouveau. Écoutez donc son histoire reprend vie dans les corridors de la grande tour des rêves.
Oui, pour l'instant tout est calme, tout est sous contrôle. Rien ne peut ébranler le colosse qui domine le monde, à moins que... pensez-y. Et si l'histoire de Joseph était plus qu'une chimère qui vagabonde dans les souvenirs lointains de la mémoire de Psycorp ? Que quelque part, ce qu'ils avaient cherché à nous cacher devait reparaître.
Tout serait alors possible, même l'impensable.
Mieux... Réfléchissez ! Que serait le monde sans Psycorp ?
Autant imaginer ce que serait le néant.
Le vide. »
— Extrait des Carnet Ouroboros, Citoyen dévoué de l'Alterné Clandestin.
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