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₀₁₄

C'est toujours en fin de journée, à l'heure de pointe après la débauche, que le magasin connait un rush d'agitation, la foule arpentant les grands rayons de l'enseigne à la recherche d'un tourne vis précis ou de quelques clous.
En particulier en saison estivale, alors que tout le monde se découvre tout à coup une envie de bricoler dehors. 
Un passe-temps qui se fanera en même temps que l'automne reviendra, quand les températures se feront moins clémentes pour prendre plaisir à crapahuter dans le jardin. 

Assit devant sa caisse depuis une demi douzaine d'heures, Izuku commence doucement à bailler entre deux clients, les yeux fatigués par l'écran et les chiffres, et le dos ratatiné contre sa chaise à roulette. 
Les signaux sonores du scanner d'articles lui cognent le crâne un peu plus à chaque fois, et un début de ras le bol le saisit en voyant arriver un type avec une montagne de conneries à encaisser. 
D'ici une vingtaine de minutes, il pourra enfin dégourdir ses jambes et terminer cette journée semblables aux autres, et un petit élan de courage le rattrape.
A l'instar d'un marathonien voyant la ligne d'arrivée, il s'active un peu plus à faire défiler les achats de son client aux bras chargés, supportant encore un peu les bips à répétition qui lui scient les tympans. 

_ Eh, Izuku ! surgit subitement Mina depuis l'allée centrale, accourant presque jusqu'à lui pour se pencher à son oreille. 

_ Hm ? Répond-il sans s'arrêter dans ses mouvements, zieutant l'écran de la caisse sans se laisser perturber. 

En face d'eux, le client peu attentif consulte son téléphone en attendant de pouvoir passer sa carte de paiement dans le lecteur, et Mina profite de cette pseudo discrétion pour quémander à l'épaule de son collègue. 

_ Je suis censée faire la fermeture ce soir, mais j'ai un ... petit empêchement, alors je me demandais si tu- 

_ Non. coupe t-il sans lui laisser l'occasion de terminer. Désolé. Moi aussi j'ai envie de débaucher figure toi. 

Pour sûr qu'elle ne s'y attendait pas à celle là et, les yeux ronds comme deux soucoupes, elle se redresse en le dévisageant, une pointe de déception et de contrariété dans le regard. 
Izuku ne l'a pas habituée, ni elle ni personne d'autre du reste, à refuser quoi que ce soit, et il conçoit que son refus sonne brutalement comme une fausse note frappée sur un clavier mal accordé. 

Remplacer Mina, il le fait en permanence, comme faire les fermetures et les ouvertures à sa place, ou même reprendre son boulot derrière elle quand elle fait n'importe quoi, et personne ne l'a jamais vu se plaindre de quelque manière que ce soit. 

_ Mais, j'ai besoin de toi s'il te plait .. implore t-elle en mimant une prière un peu ridicule, la bouche arquée dans une mimique particulièrement puérile. 

_ Tu sais Mina, personne ne t'empêche de démissionner, je sais bien que ton boulot t'emmerde. souffle t-il en voyant enfin la fin des articles arriver sur le tapis. J'ai autre chose à faire moi aussi. 

Ca n'a plus rien d'exceptionnel mais, en quittant son travail, comme à peu près tous les jours depuis trois semaines, il rejoindra directement l'appartement de Katsuki à la fin de sa journée. 
C'est une habitude désormais, et un peu une thérapie aussi.
Parce que son ami veillera à chronométrer le temps qu'il passera dans la salle de bain, et ne se gênera pas pour entrer dans la pièce en braillant comme un militaire s'il s'y enferme plus de quinze minutes. 
Izuku l'en sait capable, il l'a déjà fait.
Tous les jours, il contrôle la rougeur de sa peau aussi, et une fois sur deux, lui passe un savon en lui reprochant d'abuser sur la température. 

Pour autant, ça n'a rien de magique, et si Izuku peut calculer ses propres efforts, il lui arrive encore malgré tout de se lever en catimini la nuit pour s'enfermer dans la cabine de douche et décaper sa peau sous ses ongles. 
Il ne fait pas exprès, ça reste juste plus fort que lui parfois.
Mais quand les crises s'étirent, et qu'il pleure comme un enfant blessé sous le jet, Katsuki finit toujours par débarquer, la tronche endormie mais le regard sérieux, et sa voix ferme brise la vapeur de l'eau pour l'appeler à reprendre conscience. 

Il ne se met jamais en colère dans ces moments, il se contente de lui parler depuis l'autre côté de la paroi, exigeant des réponses de sa part pour le forcer à remettre les pieds sur terre.
Ils parlent longuement sans se voir, d'un côté et de l'autre de la cabine et, seulement quand Izuku se sent prêt à couper l'eau et à retourner se coucher, il lui rend son intimité en quittant la pièce.
Parfois maladroitement, mais toujours dans la plus grande sincérité du monde, Katsuki se porte garant de ses progrès, et l'effet positif qu'il imprime sur lui semble se répercuter partout dans sa vie. 
Y compris quand il apprend enfin à faire passer sa propre personne avant les autres. 

_ Mais comment je vais faire pour la fermeture ? 

_ Je sais pas moi, demande à Keigo. ironise t-il sans la regarder, avant d'annoncer la facture à son client toujours aussi peu concerné par la situation. 

Puis, pendant que ce dernier insère sa carte en grimaçant devant le tarif, la jeune collègue croise ses bras sous sa poitrine en soupirant d'agacement, roulant des yeux au passage avant de repartir comme elle est venue, disparaissant entre les rayons de l'allée centrale sans se retourner. 
Et Izuku découvre ce plaisir tout nouveau de remballer quelqu'un, cette espèce d'euphorie interne qui fait naitre un sourire involontaire aux commissures de ses lèvres comme ce sentiment d'accomplissement certain pétillant dans son ventre. 
Il n'imaginait pas qu'il puisse à ce point se sentir libéré juste en choisissant de dire non. 

Enfin, son client déguerpi et son espace de travail subitement vide, il profite du moment pour jeter le panneau "caisse fermée" au bout de son tapis, frottant ses mains de satisfaction en voyant la fin de son boulot arriver. 
Vérifiant les billets dans le tiroir, rassemblant les chèques et les tickets à transmettre, il met fin à ses heures de service en se redressant sur ses jambes endolories, étirant au passage son dos ratatiné dans un soupir d'extrême complaisance. 

Pressant un peu le pas sur le chemin jusqu'à la salle du personnel, là où il devra déposer l'argent accumulé au cours de la journée, il rejoint la pièce dissimulée à l'arrière du magasin sans s'attarder en formalité, transmettant la responsabilité de la suite à d'autres collègues. 

La libération brille enfin au bout du tunnel quand il se prépare à s'échapper, bien content de ne pas croiser la tête de son manager en cours de route, ni d'avoir à faire la foutue fermeture que Mina est venue lui quémander. 

_ Je rêve où t'allais te barrer sans embrasser ton collègue préféré ? chante au loin une voix qu'il reconnaitrait entre mille. 

_ Moi ? J'aurais jamais osé. ricane Izuku en pivotant sur lui-même, voyant Neito apparaitre dans son champs de vision avec son habituel sourire victorieux. 

_ Je suis en pause. Tu veux pas fumer une clope avant de partir ? Par pitié je m'ennuie, me laisse pas tout seul. Juste dix minutes ! 

Checkant son téléphone, faisant vaguement mine d'hésiter pour embêter son collègue, Izuku mâchouille l'intérieur de sa bouche avant d'acquiescer, acceptant évidemment sans broncher de le suivre jusqu'au petit espace de pause. 
Dehors, la même table en bois sur le même carré d'herbe mal soignée trône toute seule sous le soleil dévastateur de la fin d'après midi, et la chaleur soudaine leur prend à la gorge comme un agresseur sournois. 
Les rayons leur frappent les yeux, et ils plissent le front à l'unisson en grimaçant.
Presque à l'aveuglette, totalement éblouis, ils s'avancent ensemble jusqu'aux planches du plateau pour s'assoir directement dessus, les pieds sur le banc et la nuque déjà transpirante. 

_ Bordel qu'il fait chaud. se plaint Neito en essuyant déjà son front, poussant les mèches ultra blondes de ses cheveux contre la paume de sa main. 

_ C'est toi qu'a voulu aller dehors. 

Un petit rire vaincu vibre dans la gorge de son ami et, pendant qu'Izuku se prépare à allumer sa cigarette en faisant danser la flamme de son briquet près du futur foyer, Neito vient l'interroger en cognant doucement son épaule. 

_ Mina est venue me taper sa crise dans le rayon. Parait que t'as eu le toupet de refuser de faire son boulot ? J'ai presque du mal à y croire. 

_ Hm, souffle juste Izuku après avoir avalé un peu de fumée, c'est vrai j'ai dit non. 

_ Incroyable. 

Dans les yeux de Neito, brille une fierté complètement démesurée, à croire qu'Izuku vient de remporter une victoire absolument inédite dans le monde, et son regard émerveillé le reluque de la tête aux pieds pendant plusieurs secondes. 

_ Y'a t-il une raison derrière ce refus tout à fait extraordinaire ? Il y en a forcément une, qu'est-ce qu'il se passe ? Ca doit au moins être super important pour que tu ne répondes pas à son caprice. C'est grave ? 

_ Arrête de te moquer. boude doucement Izuku en tapant un peu de cendre dans le vide. 

_ Pardon, j'arrête. se défend son collègue en levant les mains en l'air en signe de paix, un sourire narquois placardé au visage. Tu rentres encore chez Katsuki ce soir ? 

Son sourire narquois se transforme alors subitement en une moue inquisitrice, et les sous-entendus qu'il ne prononce pas se peignent sur son visage bien trop expressif, trahissant déjà ce qu'il pense de tout ça. 
Quand Izuku lui en a parlé la première fois, il n'a pas retenu un léger haussement de sourcil, et il reconnait aussi s'être un tout petit peu inquiété de cette entrée soudaine de ce garçon dans la vie de son petit protégé. 
Toutefois, il remarque surtout l'évolution de ce dernier au fil des jours et des semaines depuis qu'il cohabite presque chez son nouvel ami. 

Il lui semble que ses expressions se font plus sincères, il ne cache plus autant ses mauvaises humeurs c'est vrai, mais il rit surtout plus librement. 
Quelque chose semble se débloquer quelque part, et il doute très très fort qu'une simple amitié soit la base de cette relation réparatrice.
Si Izuku est intervenu la première fois auprès de Katsuki pour le sauver d'une situation mortelle, il apparaît finalement que le sauvetage se révèle mutuel, et un lien tout à fait singulier émane de cette rencontre.  

_ Oui. Je passerai juste chez moi demain pour mes vêtements. 

_ Au point où t'en es, squatte aussi sa machine à laver hein, je vois pas pourquoi tu t'embêtes. 

Izuku parait s'étonner, même un petit peu s'offusquer de sa remarque, et il cligne trois fois des yeux en levant des sourcils mi gênés mi curieux. 
Il lui semble prendre déjà beaucoup de place chez Katsuki, à dormir sur son canapé dépliable toutes les nuits depuis des semaines, en plus d'avoir ramené son chat avec lui, et il ne s'imagine pas se permettre de s'inviter jusque sur son étendoir à linge. 
Tout de même. 

_ Quand même, j'habite pas là bas. dit-il avant de remarquer le manque de crédibilité de sa propre phrase. Enfin, c'est juste le temps que .. 

_ Que quoi ? 

_ Je sais pas trop, mais .. il m'aide pour le moment, c'est tout. 

_ Mouais ... soupire son collègue en secouant une main pour balayer un volute de fumée passant devant lui. En attendant, je trouve qu'il t'apporte beaucoup de positif, tu crois pas ? Tas déjà réfléchi à ce qu'il y a entre vous ? 

Bloquant une seconde, Izuku retient la nicotine dans ses poumons en interrompant son souffle, baissant en même temps le regard sur ses genoux repliés. 
Il mentirait probablement en disant qu'il ne s'est jamais interrogé, mais il admet surtout qu'il ignore ce qu'il en pense, ni même ce qu'il est prêt à donner dans cette relation, au delà de ce qu'elle est déjà tout du moins. 

C'est vrai qu'il lui est déjà arrivé quelques fois, enfin il n'a pas compté mais c'est arrivé, de ressentir ce petit tremblement dans ses muscles quand Katsuki sourit à ses victoires presque futiles, quand il met les deux pieds dans la cuisine sans s'arrêter de respirer ni se mettre à paniquer dans le vent. 

A l'occasion, il lui lance aussi des regards discrets quand il ne le regarde pas.
Pas qu'il l'espionne loin de là, mais juste pour le plaisir de voir son visage concentré quand il s'affaire à une activité quelconque. 
Le matin, il veille toujours à ne pas trop faire de bruit quand il part pour le travail, prêtant une attention particulière à ne pas le réveiller, et il s'octroie parfois une ou deux secondes pour imaginer son corps endormi. 

Il se souvient avoir déjà vécu ça, ses émotions toutes singulières qui traversent la peau et chantent plus fort que le reste derrière les tympans.
Il sait ce qu'elles disent et ce qu'elles révèlent sur les sentiments qu'il nourrit à l'égard de Katsuki et son sourire.

Mais il se questionne avant tout sur l'éventualité qu'elles représentent. 
Parce qu'Izuku n'a jamais vécu d'autres bras que ceux de Shoto et, si ce dernier n'est plus là aujourd'hui pour l'enlacer, il n'empêche que son image ne disparait pas.
Elle ne le fera jamais du reste, et c'est sans doute ici que s'ancrent les craintes d'Izuku. 

_ Il n'a rien à voir avec Shoto. 

_ Et ? ajoute son collègue de but en blanc. Il ne s'agit pas de le remplacer tu sais ? Personne ne le remplacera jamais d'aucune manière, et personne ne te demande de l'oublier non plus. Chaque relation est différente, et peu importe ce que devient la votre, elle ne remplacera pas celle que tu as eu autrefois avec Shoto. Ca ne la rend pas moins importante pour autant, ni moins légitime. 

Un instant de silence navigue dans la conversation, symbole d'une réflexion tout à fait sérieuse, et Izuku prend le temps de tirer deux fois sur sa clope avant de relancer la discussion. 

_ Il m'a promis d'essayer de reprendre contact avec ses parents si j'arrive à .. ne plus faire de mal à mon corps. Parce que je lui en ai parlé et .. il a dit que c'était le deal. Alors .. j'essaie de faire vraiment attention, même si des fois j'ai du mal. 

_ C'est beau l'amour. crache Neito comme on lance une bombe, devant un Izuku subitement médusé. D'ailleurs, c'est tellement beau que ma pause est finie .. Tu devrais y aller. 

En faisant craquer ses mains, se préparant à reprendre le boulot pour les deux dernières heures de la journée, le blond s'étire magistralement en baillant bruyamment, réveillant ses muscles pour se remettre en route. 
Puis, s'échappant de la table, regardant son collègue éteindre sa clope avant de le suivre, ils regagnent ensemble l'intérieur du magasin, là où Izuku le salue une dernière fois avant de s'en aller pour de bon. 

Sans prêter plus d'attention à l'agitation qui persiste dans l'enceinte du bâtiment, il abandonne finalement les caisses et les visseuses pour retrouver sa voiture sur le parking. 
Garée en plein soleil, sous une chaleur de plomb, et il souffle déjà en imaginant la brûlure de ses mains au moment de les poser sur le volant.
 
Alors, en entrant dans le véritable four, il s'empresse d'ouvrir les quatre fenêtres pour faire circuler un peu d'air avant d'activer la climatisation, essayant au moins de ne pas mourir d'asphyxie dans les températures extrêmes de l'habitacle. 
Il grimace en attrapant la ceinture de sécurité qui agresse ses doigts, râle au contact du dossier plus chaud que le fond des enfers, et fuit le parking aussi vite que possible pour ne pas s'éterniser là dedans. 

Il doit faire un tout petit peu plus de route maintenant qu'il rentre chez Katsuki et, c'est vrai, le carburant lui coûte un peu plus cher. 
S'il est honnête, c'est vrai qu'il paye son loyer un peu dans le vent, tout comme les factures d'électricité de son appartement inoccupé ces derniers temps, et les remarques de Neito lui reviennent en tête. 
Ceci dit, il n'osera jamais demander à Katsuki la permission de vivre avec lui, ça ne lui parait ni très correct ni très poli.
Aors il ne peut que continuer de se débrouiller comme ça. 
De toute manière, rien ne garantit que Katsuki veuille de lui sur le long terme en plus, et dormir sur un canapé éternellement ne l'enchante malgré tout qu'à moitié, peu importe à quel point il peut être confortable. 

Traçant sa route qu'il connait maintenant par cœur, il meurt trois fois de chaud devant les feux tricolores de la circulation, s'étouffe une demi douzaine de fois derrière un petit embouteillage de fin de journée, et arrive à destination approximativement vivant. 
Les joues rougies par les températures, il se jette presque hors de l'habitacle, fuyant la fournaise pour récupérer le soleil pas beaucoup moins agressif, avant d'accourir vers la porte principale du bâtiment pour fuir les rayons brutaux. 
A l'intérieur, l'air rafraichi le soulage instantanément et, frottant la sueur sur son front, il soupire en tanguant de satisfaction, marchant plus lentement jusqu'à l'appartement qu'il squatte allègrement. 

Passant l'entrée sans frapper, il se débarrasse de ses chaussures en une demi seconde, souffle de plaisir en refermant derrière lui, et se traine mollement jusque dans le salon en jetant ses clés de voiture sur le canapé, avant de s'effondrer dessus à son tour. 

_ Bonjour. lance t-il, le visage complètement planté dans un petit coussin, étouffant sa voix et ses paroles contre le tissu. 

_ T'es en retard. J'ai presque cru que tu t'étais perdu en route. gronde faussement Katsuki depuis le centre de la pièce.

Le chat d'Izuku endormi sans aucune gêne sur ses cuisses, ronronnant de tout son soul depuis une bonne demi heure, Katsuki s'échappe vers la cuisine sans perturber l'animal en plein sommeil.
C'est vrai qu'il y a pensé après coup, en proposant à Izuku de rester chez lui aussi longtemps qu'il le voudra, mais la présence de Milo à l'appartement lui est finalement rapidement devenue familière.
Du reste, sa compagnie au cours de la journée le soulage aussi, pendant ses heures de solitudes, et même s'il ne peut pas jouer par terre avec lui, il apprécie de passer du temps à brosser son pelage en lui caressant le museau pour détendre sa propre anxiété.

Enfin, revenant de la cuisine avec une canette toute fraiche sur les jambes, il rejoint Izuku pour le saluer de plus près, et le chat ouvre enfin un oeil en s'étirant de tout son long, s'en allant alors galoper sur le dos de son maître en guise de bienvenue. 

Un bras dans le vide, le ventre affalé contre l'assise, Izuku tourne la tête pour révéler son visage, quelques mèches transpirantes collés à son front et l'épuisement marqué sur ses joues. 

_ J'ai discuté un peu excuse moi. Oh, et Mina m'a demandé de faire la fermeture à sa place. Et j'ai dit non. 

_ Putain ! s'exclame Katsuki dans un sourire démesuré, décapsulant lui-même la boisson avant de la tendre à la loque écroulée dans son canapé. Et ça va, tu te sens bien ? 

_ Arrêtez de vous moquer ! 

Un rire franc échappe à Katsuki, qui se fout doucement de lui et de sa mine contrariée, avant de secouer légèrement la canette devant son nez pour lui intimer de se grouiller à la réceptionner. 
C'est drôle de voir autant d'animation entre les murs habituellement si tristes de cet appartement, et les quelques effets personnels qui trainent à droite et à gauche témoignent de la vie qui prend des droits somme toute mérités sur le silence et l'ennui. 
La lumière qui entre par la fenêtre reste la même qu'autrefois, pourtant, elle résonne d'un éclat différent, ses reflets dansent plus clairement sous le plafond, et le logement tout entier se découvre un nouvel éclairage. 

Pas celui des rayons extérieurs, ni celui du plafonnier, mais les halos encore plus lumineux d'un sourire servi entre deux discussions réelles.
La lueur phosphorescente de ces instants qui ne ressemblent à aucun autre, la douceur toute simple d'un moment partagé après une longue journée.
Et ce frémissement, qui vibre dans l'air et sur leurs peaux. 

_ J'ai besoin d'une douche. intervient plus tard Izuku en avalant la dernière gorgée de sa boisson. 

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Hey !

On a fait un petit bond dans le temps, mais c'était nécessaire pour ne pas voir cette fiction durer 45 chapitres et s'éloigner complètement de son idée de départ.
J'essaie malgré tout de transmettre le plus de choses possible, et j'espère bien sûr que ça vous plaît toujours ! 🥰

Il reste deux chapitres, et pas des moindres puisqu'on va aborder encore des choses importantes même si on arrive à la toute fin 😊

Je vous dit à demain, et je vous embrasse très fort 😘

Prenez soin de vous ❤️

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