₀₀₉
Même en plein été, alors que le soleil domine le ciel jusqu'aux premières heures tardives, il finit toujours par tirer sa révérence, contraint de partir illuminer d'autres zones du globe pour un petit moment.
Alors, quand sa mission sur place se termine, saluant son public une dernière fois, il s'échappe par delà l'horizon pour céder sa place à sa collègue de la nuit.
Ses rayons se fanent et disparaissent progressivement derrière les bâtiments, et l'obscurité se dépose sur le décor, tout juste éclairé par la frêle lumière de la lune.
A son tour, elle se fait le témoin des virées nocturnes des uns et des autres, veillant sur les promeneurs et les groupes d'amis profitant des températures estivales le long des trottoirs et sur les terrasses de cafés.
Tout devient plus calme, malgré la vie qui poursuit son existence un peu partout, et les premiers réverbères se mettent en route pour révéler les alentours un peu plus nettement.
Les phares des voitures également, viennent fendre le noir en traversant les routes et les rues, et le sifflement clair des pneus sur l'asphalte accompagne leur passage d'une mélodie discrète.
Dans les habitations calmes, certains dorment déjà pendant que d'autres commencent tout juste à se réveiller.
Les fêtards invétérés se préparent à ouvrir une bouteille, les plus sages profitent d'un film depuis leur canapé avant d'aller se coucher, et d'autres encore se découvrent de nouvelles affinités.
De l'intérieur de son appartement, Katsuki presse le bouton de ses volets électriques pour les refermer entièrement, faisant ainsi disparaitre le décor nocturne derrière le pvc.
Sur son fauteuil, alors que seul l'éclairage artificiel du plafonnier éclaire encore le salon, il pousse sur ses roues pour traverser la pièce, son téléphone posé sur ses cuisses et l'estomac rassasié.
Sur la table, la tasse de café traine encore, il se promet par ailleurs de s'en occuper dès demain, et l'ambiance demeure tout aussi silencieuse que lors du reste de sa journée.
Néanmoins, alors qu'il tape doucement sur l'interrupteur pour plonger le salon dans le noir et rejoindre le couloir toujours éclairé, il sourit encore en percevant l'écho du vibreur de son téléphone sur ses jambes.
Sans s'arrêter pour autant, il poursuit son chemin jusqu'à sa chambre qu'il se dépêcher de gagner, refermant la porte derrière lui avant de s'avancer près du lit.
D'ici, il s'octroie une minute pour consulter enfin son portable en réveillant l'écran, observant par la même occasion que celui ci indique bientôt vingt-trois heures trente.
Sur l'icône de son application de messagerie, une petite notification attend sagement d'être consultée et, en appuyant doucement dessus, Katsuki accède au texto fraichement reçu.
De : Izuku
←J'aime bien Mina malgré tout. Elle est frivole, mais elle vit encore chez ses parents et elle n'a aucune contrainte. Au final elle a raison d'en profiter.
Haussant une épaule partiellement convaincue, il soupire pour la forme en composant une réponse, ajoutant un nouveau message à la longue liste qui ne cesse de s'étendre depuis qu'ils ont commencé à parler il y a de ça quelques heures.
Il ne saurait pas vraiment expliquer comment et pourquoi, mais la discussion semble s'être laissée emporter au fil de leurs échanges et, si la conversation a débuté sur presque rien, elle s'est emballée jusqu'à ce qu'ils se retrouvent à se raconter les banalités de leurs vies respectives.
Sans lâcher son téléphone, Katsuki a continué de lui parler tout en mangeant, puis en débarrassant.
Il s'est brossé les dents tout en écrivant sur son clavier, et a longuement traîné dans son salon en lisant les réponses d'Izuku.
Le temps lui a semblé légèrement moins long, moins terne, le regard occupé sur l'écran de son portable et les pensées absorbées par la discussion.
Pourtant, ils n'ont rien dit de particulièrement transcendant, se racontant simplement des généralités et quelques bribes de leurs routines chiantes à crever.
Mais, par il ne sait quelle magie, les mots apaisent sa soirée, au même titre que le sentiment de solitude qui colle habituellement si fort à sa peau et, malgré le silence qui demeure fidèle à son poste, il pourrait presque dire qu'il ne le dérange plus vraiment, à cette heure.
A : Izuku
→Tu la connais d'où ?
Alors, songeant qu'il ferait mieux de profiter des émotions passagères qui le rendent moins fade, il jette son portable sur son lit avant de positionner son fauteuil au bord du matelas, se préparant à y entrer pour y continuer cette discussion dans le confort de ses draps.
En serrant d'abord les freins, il transfère son corps, à l'habitude, venant plaquer son dos contre le mur pour se tenir plus facilement assis.
A la seule force de ses bras, il rectifie sa position jusqu'à en être satisfait, et s'atèle à se défaire de ses vêtements, manipulant ses jambes mortes comme on jouerait avec un poupon inerte.
En se contorsionnant à droite et à gauche, il tire sur le tissu de son jogging pour le faire glisser, plie ses genoux de force en tirant sur ses chevilles insensibles, avant de pouvoir enfin jeter le vêtement au pied du lit.
Un instant, il continue d'observer ses jambes en clignant des yeux, cherchant à imaginer les sensations qu'il pourrait encore percevoir si elles fonctionnaient toujours.
C'est vrai, à force, il oublie progressivement les chatouilles, la douceur d'une caresse, ou même la douleur d'un pincement sur la peau.
Il se souvient les avoir déjà ressenties pourtant, mais le temps finit par brouiller sa mémoire sensorielle.
Alors, en grimaçant pour lui même, il masse ses cuisses sans qu'il ne puisse sentir ses propres gestes, suivant juste du regard les mouvements de ses mains comme si elles pouvaient réveiller ses muscles par un quelconque enchantement.
Même avec les années, ça reste une impression étrange, de toucher son corps sans pour autant percevoir le contact, comme s'il palpait un mirage ou une illusion, une sorte de chimère que lui seul semble voir.
D'une certaine manière, ses jambes n'existent plus vraiment, tout du moins c'est ainsi qu'il le perçoit au travers du monde qui l'entoure, dans les regards qu'on porte sur son corps abimé, et sur les traits de pitié des visages qu'il croise.
_ Fait chier ... râle t-il à voix basse en réalisant tout à coup que son chargeur de téléphone est resté sur le canapé.
Les mains sur ses jambes, il s'arrête de bouger un petit instant, hésitant entre sortir du lit et retourner chercher le précieux câble, ou bien se débrouiller sans, en espérant que sa batterie tiendra suffisamment longtemps.
Puis, en faisant siffler l'air entre ses dents, il tâtonne le draps à la recherche de son portable pour checker son niveau de chargement.
En haut de l'écran, le petit icône représentant une pile indique un peu moins de trente pourcents, et Katsuki grimace d'incertitude en mâchouillant sa langue dans sa bouche.
Finalement, quelques réflexions et débats intérieurs plus tard, il décide de rentrer dans sa couverture après s'être débarrassé de son t-shirt, histoire de ne pas crever de chaud, priant simplement pour que l'appareil ne le lâche pas d'ici demain matin.
Alors, prenant place dans le lit en déplaçant ses jambes jusqu'à trouver la position idéale, il se niche dans les draps, remonte la couette juste en dessous de son diaphragme, et cale son crâne dans l'oreiller.
Puis, une fois parfaitement installé et prêt à reprendre son portable dans ses mains, il tape grossièrement sur l'interrupteur situé au dessus de la tête de lit pour endormir l'ampoule du plafonnier.
La pièce désormais plongée dans le noir, l'obscurité tout juste éclairée sur un rayon de quelques centimètres par l'écran de son téléphone, il soupire d'aise en accédant à nouveau à ses messages.
De : Izuku
On s'est rencontré quand j'ai adopté Milo, mon chat. Elle avait quatre chatons à donner et elle a posté une annonce. On s'est vu quand je suis venu le chercher, et on s'est bien entendu. Elle est gentille.
Papillonnant des cils, Katsuki fronce les sourcils en imaginant Izuku avec un chat sur ses genoux.
De ce dont il se souvient des quelques moments qu'ils ont partagé, il se remémore les traits de son visage et les ondulations aléatoires de ses cheveux bruns.
Il essaie de resituer tous les détails, la couleur singulière de ses yeux, l'éclat qui perlait au fond de ses iris de jade et d'absinthe, le teint de sa peau claire aussi.
Ses tâches de rousseur également, il les aurait presque oublié, mais en y repensant, il les revoit faire scintiller ses joues, les reliefs de son nez, et s'évader espièglement vers les lignes de son cou fin.
Les mèches de ses cheveux, tirant vers d'étranges reflets verts, font écho à la lumière folle des stroboscopes de cette soirée là, tout comme la fumée de sa cigarette se fondait dans la chaleur suffocante d'une nuit d'été.
Il se souvient à peu près des vêtements qu'il portait, de la courbe de son sourire aussi quand il étirait ses lèvres pour laisser s'y inviter l'éclat discret d'un rire.
Et puis, en se redessinant sa posture, sa manière de tenir sa clope et d'hocher la tête, ainsi que sa démarche discrète en descendant les escaliers, il l'imagine désormais assit sur un canapé, un plaid sur les épaules et un chat ronronnant sur ses cuisses.
Et la scène inventée le fait sourire, presque rire même, d'un petit éclat doucement moqueur.
A: Izuku
Un chat ?
C'est drôle quand même, un peu, s'il s'en réfère à l'image qu'il a donné de lui dans la nuit de samedi à dimanche, et il songe tout à coup qu'il n'a sans doute pas vu grand chose de la réalité d'Izuku au cours de leurs quelques minutes d'échange.
Qui plus est, même en y ayant réfléchis deux ou trois autres fois entre temps, il ne garde strictement aucun souvenir de lui à l'époque du lycée.
Même en cherchant bien, dans les plus profondes bribes de mémoire de ces années là, il ne retrouve rien.
Comme beaucoup d'autres, Izuku devait faire partie de ces élèves discrets qui rasent les murs sans se faire remarquer du reste de la foule.
Dans l'environnement sauvage d'un couloir d'établissement, la loi du plus fort prédomine sur n'importe quel règlement intérieur et, c'est vrai, les plus timides avaient plutôt tout intérêt à ne pas faire de vague.
Des imbéciles comme Katsuki pouvaient leur tomber dessus en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Il ne conserve aucune fierté de ses agissements de l'époque.
Sans doute parce qu'il a découvert la sensation inconfortable de se retrouver à la place de ces autres, il a en même temps pris conscience de ses déviances comportementales.
Quand la popularité le portait comme un roi sur un trône, promené sur les épaules de quatre larbins pour exhiber fièrement sa couronne imaginaire.
Le voilà bien bas aujourd'hui, et très loin de cette image d'empereur tout puissant.
Lui, assit à tout jamais, abandonné à l'oubli et à l'ennui, presque laissé pour mort sur son fauteuil, attendant juste que les jours passent en espérant que la vie ne dure pas trop longtemps.
Pitoyable.
Ses amis ne sont plus que des parasites, des vers dans le ventre tout juste présents pour lui rappeler sa douleur.
Katsuki les soupçonnent parfois de le garder près d'eux simplement pour s'assurer qu'il n'ira pas les dénoncer pour non assistance à personne en danger trois ans plus tôt.
Dans un sens, avoir toujours un oeil sur lui les protège, parce que c'est ainsi que fonctionne les relations des uns et des autres.
Tant que Denki reste ami avec Ochaco, cette dernière sait qu'il ne la balancera pas pour avoir couché avec le père de son propre petit ami, alors qu'il les a surpris un soir de juin.
Hanta ne craindra pas de voir les flics débarquer chez lui pour perquisitionner son garage plein de poudre blanche aussi longtemps qu'il gardera sagement les secrets honteux de Kyoka, la nuit, sur les trottoirs de la capitale.
Yaoyorozu continuera de prêter sa maison aussi longtemps qu'ils continueront de lui lécher les bottes pour combler son manque d'affection et d'attention.
Et Eijiro ne dira rien des excès de violence de Shinso sur son ex l'été précédent, tant que ce dernier tiendra sa langue au sujet du fric volé que Kirishima planque sous son matelas.
C'est comme ça, les petits secrets s'ébruitent, et chacun ferme sa bouche tant que les autres en font autant.
A force d'être considéré comme un élément de décor sourd et aveugle, Katsuki se trouve souvent à la bonne place pour tout observer, tout entendre et tout comprendre.
De son poste de pot de fleur, il voit la laideur bien cachée sous les masques souriants, il discerne les mensonges et les trahisons, toutes plus dégueulasses les unes que les autres.
Il apprend au fil des mois que rien ne fonctionne sainement dans son entourage, et surtout que tout s'articule autour des intérêts.
Finalement, ils en deviennent les victimes de leur propre jeu, tous obligés de se cirer mutuellement les pompes pour protéger leurs culs, et éternellement piégés dans l'hypocrisie qui les défend autant qu'elle les pourris.
Mais Katsuki suppose que, un jour ou l'autre, un premier domino tanguera.
Le temps le fera basculer, flancher, et sa vibration fera trembler tout le plateau.
Sa chute entraînera celle des autres, et toutes les manipulations savamment mises en place se casseront la gueule.
Les unes sur les autres, dans un immense fracas de vérité bruyante.
Rien n'y survivra, à coup sûr, pas même la moindre affinité, aucun sourire.
Il ne restera qu'un vieux tas de ruines décrépites et moisies, aux relans âcres de trahisons et de vieux secrets ravalés.
Au milieu de ça, Katsuki se tiendra toujours seul, laissé pour compte dans l'équation, oublié à son désarroi, tel le bibelot qu'il représente finalement.
Quelque part, il s'est un peu fait à cette idée, convaincu que son chemin ne peut le mener qu'à une perte lente et totalement inévitable.
Ça fait partie des raisons qui l'ont poussé à penser qu'il ferait mieux d'en finir avant d'atteindre le fond du fond, alors qu'il ne lui semble qu'aucune autre issue ne pourrait s'offrir à lui.
De: Izuku
Oui, il aura bientôt un an.
Finalement, il aura quand même suivi le conseil d'un inconnu depuis le sommet des marches, au beau milieu de la nuit sur la terrasse de la demeure Yaoyorozu.
Peut être parce que la chaleur d'une main tendue a fait souffler un vent d'espoir aussi inattendu qu'inespéré sur ses idées sombres, ou bien simplement pour s'éviter la honte de crever devant lui.
Mais quelle qu'en soit la raison, il n'en reste pas moins qu'il vit encore, s'accrochant fébrilement à ce qu'il qualifierait d'une ultime chance, et que, ce soir, il discute avec cette ultime chance.
Du reste, il en oublie de garder un oeil sur l'heure qui défile en haut de l'écran de son téléphone, alors qu'il répond à Izuku pour poursuivre leur conversation.
Une discussion qui s'éparpille dans un sens et dans l'autre, dérivant sur des sujets plus ou moins profonds et personnels, mais qui surtout s'étale encore et encore sur le silence calme de la nuit.
Du fond de son lit, il n'accorde aucune attention au début de fatigue qui s'étend à l'arrière de sa nuque, ni au picotement de ses yeux, rivés sur l'écran depuis un très long moment, profitant juste de cet échange dénué de condescendance et d'ennui.
Dans les textos d'Izuku, il devine la sincérité de ses pensées, et la simplicité agréable de cette soirée indirectement passée avec lui apaise ses démons intérieurs.
Ne serait ce que parce que, avec lui, au travers des mots qu'ils s'échangent, il pourrait presque en oublier l'existence du fauteuil roulant stationné près de son lit, comme le manque de sensation dans ses jambes.
Sa paraplégie semble tellement passer en second plan quand Izuku lui parle, celui ci n'ayant à aucun moment évoqué son accident, son handicap, ni même la manière dont il doit adapter son quotidien.
Habituellement, Katsuki ne s'étonne même plus de voir son entourage faire de son infirmité l'élément central de sa personnalité.
Un peu comme si, avant d'être un homme, avant d'être Katsuki, avant de posséder un cœur et une vie, il est un handicapé.
C'est ainsi qu'on le décrit d'une certaine manière.
L'estropié du coin.
Alors, puisqu'il peut enfin, pour une fois, être autre chose qu'un corps cassé, il s'offre le droit et le plaisir de profiter de ce moment.
Quitte à se perdre dans les heures les plus tardives de la nuit, à en oublier de dormir, il se laisse porter par les messages échangés, apprenant ici et là quelques détails sur Izuku.
Pas grand chose en somme, presque des banalités sans intérêt, mais le réconfort qu'il y pêche lui suffit déjà.
Ses doigts s'agitent sur le clavier presque sans interruption et, à l'occasion, un sourire ou deux fendent la courbe de ses lèvres habituellement si droites.
Au lieu de dormir, il découvre un peu plus précisément à quoi ressemble le travail d'Izuku au magasin, le caractère envahissant de son manager à l'oeil de faucon, ou les débordements d'impolitesse des clients mal élevés.
Il sait aussi, désormais, qu'Izuku vit seul dans un appartement bien situé des quartiers aisés de la ville.
Il en apprend même un peu sur l'élève qu'il a été au lycée, son caractère discret et timide de l'époque qui semble trancher avec ce qu'il a vu de lui samedi soir.
Et puis, en s'égarant toujours plus, il ne lève les yeux que lorsqu'une notification sur son téléphone lui indique moins de cinq pourcent de batterie restants.
Ses yeux s'écarquillent quand, juste à côté de l'icône en forme de pile, il remarque que le petit cadran numérique affiche un peu plus de quatre heures trente du matin.
Quelque peu déboussolé et revenant subitement sur terre, il secoue la tête en composant un énième message, prenant subitement conscience qu'Izuku devra se lever pour se rendre au travail dans quelques heures.
A: Izuku
Tu devrais pas dormir un peu ? Tu bosses dans quelques heures.
La batterie de son téléphone menaçant de lui faire faux bond d'ici deux minutes, il se pince les lèvres en espérant pouvoir conclure cette conversation avant que son portable ne décède pour la nuit.
De: Izuku
Hum, oui je devrais sûrement. Je vais essayer de me reposer un peu. La journée va être dur à assumer ...
Puis, avant qu'il n'ait le temps d'envoyer la moindre réponse, un second message apparaît déjà.
De: Izuku
Bonne nuit Katsuki. Désolé de t'avoir tenu éveillé aussi tard. Peut être à demain ?
Roulant des yeux, Katsuki se fait la réflexion qu'Izuku n'a strictement rien à se faire pardonner.
Au contraire même, puisqu'il ne se souvient même pas de la dernière fois qu'il s'est senti aussi ... Léger ?
Alors, en espérant pouvoir profiter à nouveau de cet apaisement si singulier, il plisse les yeux sur le dernier pourcent de batterie en s'activant à taper son dernier message.
A: Izuku
Bonne nuit. A demain.
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Je suis contente de vous retrouver !
Vous m'avez manqué ❤❤
Je ne vais pas vous embêter en répétant ici ce que j'ai dit dans l'annonce sur mon profil, mais je vais quand même vous redire merci pour les 654 abonnés, je pense que je ne vais pas m'en remettre 🤩
J'avais hâte de vous poster ce chapitre, et ceux qui suivront !
J'espère qu'il vous a plu 🥰
Comme annoncé sur mon profil, le prochain pointera le bout de son nez mercredi, alors d'ici là, mille bisous sur vos joues 😘
Prenez soin de vous ❤
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