₀₀₅
Ce soir, le cliquetis de la clé dans la serrure résonne encore de toute sa solitude et, en poussant la porte de son appartement du troisième étage, Izuku tombe son masque en soupirant de détresse.
La main encore refermée sur la poignée, il stoppe ses pas sur le tapis de l'entrée pour prendre le temps d'observer le salon qui se dessine devant lui.
Rien ne change ici, jour après jour, les murs toujours aussi froids entourent un foyer toujours aussi vide, et la table basse trône toute seule devant le canapé comme deux survivants de l'enfer.
La télé éteinte pour témoin silencieux, la lumière de fin de journée se couche sur le carrelage pour éclairer un tant soit peu la maigre décoration accrochée ici et là, quelques rayons sauvages venant se perdre jusque sous le buffet.
Comme à chaque fois, ses émotions se mélangent quand il s'attarde sur son propre chez lui, alors que l'ambiance de cet endroit lui donne des frissons, autant qu'il ravive les souvenirs du passé et la brûlure des regrets.
Ses paupières tressautent, une marée acide remonte son œsophage, rappelant la nausée perpétuelle que lui inspire cet appartement, et un nœud se forme dans sa gorge comme une envie soudaine de se mettre à hurler son désarroi.
Parfois, s'il s'écoutait, il se mettrait à genoux sur le carrelage, et appellerait à l'aide jusqu'à ce qu'un voisin vienne le chercher, n'importe qui, peu importe, du moment qu'il peut pleurer les déchirures de sa poitrine sur une épaule quelconque.
_ Je suis rentré. souffle t-il doucement en refermant derrière lui.
Puis, s'avançant de quelques pas, un mince sourire s'étire à ses lèvres quand il s'accroupit sur le sol pour recevoir la visite de bienvenue de son chat.
Visiblement tout juste sorti d'un sommeil confortable, le petit animal étire son dos en baillant de toutes ses forces avant de venir se frotter au genou de son propriétaire, balançant sa queue à droite et à gauche en ronronnant bruyamment.
Quelques longs poils gris viennent se coller au jean d'Izuku et, en prenant son petit compagnon dans ses bras, il se redresse sur ses jambes pour mieux le câliner.
Son chat dans ses bras, il entre complètement dans la pièce principale pour rejoindre l'assise du canapé et s'y installer, déposant son téléphone sur la mousse avant de caresser le dos de son animal en le regardant fermer les yeux de confort.
Blottit contre le ventre de son maitre, Milo profite de son affection pour se rendormir sur ses jambes, et Izuku le regarde en silence, s'accrochant à sa petite présence pour oublier la solitude qui baigne ses murs.
Pourtant, en sa qualité de maniaque, il pensait ne jamais accepter les allées et venues d'un animal dans son quotidien, les poils piqués dans les tissus, les jouets roulants sous les meubles et la corvée d'une litière à changer.
Mais, il doit le reconnaitre, l'arrivée de Milo dans sa vie l'a souvent aidé à supporter les fins de journées, quand le soleil se couche sur l'appartement, amplifiant les vibrations lourdes du silence assourdissant.
Depuis un peu plus de six mois, Milo le maintien en vie sans s'en rendre compte, à la force de ses ronronnements quand il vient se coucher sur son ventre pendant ses longues nuits d'insomnie.
Souvent, pour retenir une tempête de larmes menaçant de s'échouer sur son visage, il apaise son cœur en s'asseyant par terre, en tailleur, pour y faire rouler une petite balle et jouer avec lui.
Sur ses mains, quelques marques de griffures témoignent du manque de délicatesse de l'animal quand il s'emporte un peu trop dans son amusement, mais Izuku ne lui en veut pas.
_ Pardon mon chaton. s'excuse t-il en déplaçant le chat endormi sur un coussin à sa droite.
Bien à l'aise dans son rêve, il secoue à peine une oreille sans ouvrir les yeux, et Izuku sourit en le regardant se remette en boule sur son lit improvisé.
Son estomac gronde quand il se redresse sur ses jambes en passant sa main dans ses cheveux, et la faim qui tiraille doucement son ventre force une grimace à son visage alors qu'il s'éloigne vers la salle de bain.
Comme toujours, il attendra que ses boyaux lui fassent mal avant de se décider à entrer dans sa cuisine pour s'y préparer quelque chose.
Parce qu'il déteste cette pièce et les images qui y sont rattachées.
Alors, pour oublier les gargouillements qui résonnent dans son abdomen, il traverse le couloir qui mène à la petite salle de bain, et entre dans la pièce sans refermer la porte derrière lui.
Mollement, il vient se poster devant le miroir qui surplombe la petite vasque blanche, et son regard se porte sur son propre reflet, détaillant les lignes de son visage fatigué et morne.
Sur ses joues, il ne discerne plus les éclats rieurs de ses tâches de rousseur, et ses iris ne brillent plus comme autrefois, même lorsqu'il force un sourire à ses lèvres.
Sa peau éteinte ne lui renvoie que les ombres tristes de son quotidien douloureux et, sur son front, les boucles fanées de ses cheveux le dérangent plus qu'elles ne lui plaisent.
Il déteste ce qu'il voit, mais c'est tout ce qu'il reste de lui aujourd'hui, et l'ampoule du plafonnier crache son éclairage jaune sur ses cernes pour les mettre encore plus à leur avantage.
La lumière se moque de lui, révélant toujours plus les défauts de son corps à bout de souffle.
Le silence aussi, se fout de sa gueule en l'enveloppant dans ses mains griffues, plantant ses ongles sous sa chair pour insinuer encore la solitude entre ses côtes brisées.
Mais, en fermant les yeux, en se concentrant très fort sur les paroles murmurées de sa poitrine, il perçoit des échos résiduels à travers le filtre de sa mémoire, et il se penche au dessus du lavabo en appuyant ses mains sur la faïence pour se réfugier dans des souvenirs.
Un éclat de rire lointain, le son rassurant d'une respiration endormie contre son cou, et les froissements des draps quand ils bougeaient ensemble dans le lit.
Une voix se fraie un chemin sur les ruines de son esprit, dansant dans le flou comme une danseuse perdue, et Izuku plisse le front pour s'accrocher à elle, tenter d'y récupérer une goutte de bonheur oublié.
Ses doigts tremblent sur le meuble blanc, ses bras se tendent et son ventre se tord, mais il persiste, cherchant au fond de lui les notes du parfum qui recouvrait sa peau quand ils s'enlaçaient.
Les caresses des mains de son amour disparu sur sa peau, le long de la ligne de son dos et sur les courbes de ses hanches quand le soleil se levait sur la chambre calme.
La sensation de sa bouche sur son front aussi, dans le creux de sa clavicule, et les baisers précipités aux commissures de ses lèvres quand ils faisaient l'amour.
Il s'efforce de ne garder qu'eux, ces souvenirs là, la tendresse et les câlins sur le petit balcon à la lueur de la lune les samedis soirs.
Et pourtant ..
Il ne peut pas s'en débarrasser, des autres.
La brûlure corrosive des litres de larmes sur ses joues, les déchirures de ses cordes vocales à force de cris sourds, et l'odeur râpeuse du sang glissant sous ses paumes et ses genoux.
Le silence pesant des jours suivants, le vide qui s'ouvrait en dessous de lui, et ce gouffre immense dont il arpente les falaises depuis près d'un an.
Les sueurs froides qui le réveillent la nuit, les cauchemars qui envahissent son maigre sommeil, comme cette sensation ignoble d'avoir sans arrêt les mains sales, tâchées de rouge.
Sa peau frissonne, soulevant la chair de poule jusqu'à l'arrière de sa nuque à mesure qu'un soupir pénible déchire sa gorge, et la nausée surgit à nouveau au fond de sa langue.
La texture collante du sang caillé et de l'eau croupie mélangées s'invente sous ses doigts, et cette odeur, toujours la même, retourne son estomac jusqu'à le faire grimacer.
Il va vomir s'il ne fait rien.
Alors, rouvrant ses paupières, il prend une profonde inspiration en se redressant pour plaquer ses mains sur son diaphragme, s'efforçant d'amener l'oxygène à ses poumons malgré le vertige qui secoue ses idées.
Dans le miroir, il distingue la lueur d'une larme sous sa paupière juste avant qu'il ne lève la tête vers le plafond pour la ravaler, soufflant lentement l'air hors de sa trachée pour rester aussi calme que possible.
Se mettre à pleurer maintenant ne lui servirait à rien, quand bien même le sel menace ses cils comme une fissure dans un barrage fragile.
Et puis, pour faire disparaitre l'odeur et la sensation imaginées du sang sur sa peau, il agite subitement son corps pour se défaire de ses vêtements, abandonnant le tissu sur le carrelage frais.
Pour la troisième fois aujourd'hui, il va prendre une douche.
Sans prendre le temps de laisser chauffer l'eau, se jetant directement sous le jet encore glacé, il mouille son visage et ses cheveux en espérant laver son âme avec, frottant énergiquement ses bras et son torse sous ses mains.
Progressivement, la mousse recouvre excessivement son corps, alors qu'il use près de la moitié du flacon de savon sur sa peau asséchée par les lavages trop répétés, et ses ongles grattent les zones souillées par le souvenir.
Sur ses cuisses, des marques rouges se rajoutent à toutes les précédentes, à force de griffer sa peau en espérant réussir un jour à la nettoyer, et quelques points de sang ressortent au dessus de ses genoux.
C'est douloureux, comme une lame de rasoir frottée en longueur, mais c'est tout ce qu'il a su trouver pour se donner l'impression d'être propre au moins une heure ou deux.
A mesure que la température du jet remonte, l'eau progressivement brûlante vient souligner les blessures, faisant rougir son épiderme encore plus, et le souffle d'Izuku se déchaine sous sa poitrine.
La respiration saccadée, il décape sa peau en serrant les dents, le goût du calcaire s'insinuant dans les gouttes qui glissent entre ses lèvres.
La panique s'éveille malgré lui, faisant vibrer sa voix de quelques sanglots incontrôlés, et il verse davantage de savon sur ses griffures, frottant toujours plus fort jusqu'à ne plus sentir la douleur sur ses jambes.
Ses yeux le brûlent, la vapeur chaude qui remplie la cabine le rend doucement suffoquant et, en tanguant sur ses appuis, il se rattrape maladroitement contre une paroi mouillée, retrouvant un semblant de conscience quand son coude cogne la faïence.
Les pulsations de son cœur frappent entre ses tempes, rapides et douloureuses, et une pointe irradie juste en dessous de son sternum, lui arrachant un murmure d'inconfort en même temps qu'il s'évertue à respirer correctement.
_ Je vais pas y arriver .. chuchote t-il pour lui même en fermant les yeux.
Puis, le flacon de savon échoué à ses pieds et le jet frappant sur son dos, il s'agrippe au mitigeur pour se redresser à nouveau, laissant l'eau glisser sur sa peau en emportant la mousse dans les canalisations.
Trempé, et blessé, il reste planté ici une poignée de minutes, le regard à travers la vitre en pvc de la cabine et la gorge piquante de détresse.
Son cœur qui cogne trop fort lui rappelle à quel point il peine à respirer convenablement, et ses mains qui tremblent le supplient de sortir de là pour trouver un peu d'air frais.
Alors, coupant enfin le jet, il se refuse à observer l'état de sa peau au moment de sortir de la cabine, bien conscient de ce qu'il s'inflige sans pour autant accepter de le voir.
Posant ses pieds sur le tapis épais, il récupère une serviette pendue sur le support fixé au mur, et l'enroule à ses hanches avant de sortir de la pièce sans vraiment prendre la peine de se sécher.
Ses pas fébriles le guident jusqu'à la chambre qu'il occupe, passant devant celle qu'ils occupaient ensemble autrefois, et il s'échoue finalement sur la couverture qui borde le lit.
L'eau de son dos et de ses cheveux imbibe les draps sans qu'il ne s'en formalise, le regard piégé au plafond blanc, et sa poitrine se soulève si haut que ses poumons pourraient bientôt éclater de l'intérieur.
Dans la pièce sans décoration, il soupire une nouvelle fois en agrippant ses mains à sa serviette qui menace de s'ouvrir quand le bruissement de petits pas résonnent sur le parquet de la chambre.
Basculant la tête, il sourit doucement en regardant son chat grimper sur la couette et venir miauler au dessus de son visage.
Puis, en se tournant sur son flan, il dépose une caresse au dessus de son museau.
_ Coucou mon chat. souffle t-il en passant sa main sur le dos de son petit compagnon.
Sa présence l'apaise et, comme si Milo avait senti sa détresse, il vient se blottir contre sa clavicule, ronronnant dans son cou en mâchouillant une mèche de cheveux humide.
_ Tu as faim ?
Pétrissant son épaule sous ses coussinets, le chat gris miaule à nouveau avant d'aller piétiner le lit, gambadant autour de son maitre comme un appel à le suivre.
Alors, en s'asseyant au bout du matelas, Izuku hoche la tête en étirant ses bras, baillant pour la forme avant de se redresser sur ses jambes.
_ J'arrive, une minute.
Marchant jusqu'à la petite armoire sans porte, il pioche quelques vêtements confortables pour terminer cette journée, enfilant un simple jogging et un marcel détendu posés au sommet de la pile.
En dehors du petit meuble et du lit qui trône au centre, la pièce ne comporte aucun élément personnel, pas même une photo ou un cadre quelconque.
Tout ce qu'il possède est resté dans l'ancienne chambre.
Et, hormis pour y récupérer des vêtements il y a près d'un an, Izuku n'y a plus mis les pieds, ni même entrouvert la porte fermée à clé.
Dedans, la poussière doit s'accumuler sur les souvenirs encore présents, et la tapisserie a peut-être souffert de l'humidité cet hiver, tout comme les draps du lit doivent empester le renfermé.
Mais Izuku ne pouvait simplement plus y dormir, piégé entre le petit cœur dessiné sur le mur et l'odeur de Shoto imprégnée jusque dans le matelas.
Il se souvient du jour où il a eu cette idée stupide mais amusante de tracer un cœur au stylo sur la tapisserie, juste au dessus de la tête de lit.
Sa propre bêtise le faisait rire et, entre deux baisers, Shoto lui a rappelé que leur propriétaire risquait de ne pas apprécier ce petit cadeau au moment de l'état des lieux.
C'est vrai, il n'aimera sûrement pas, et peut-être même qu'il se gardera une partie de la caution pour réparer ça.
Tant pis.
Depuis qu'il vit seul dans l'appartement, Izuku peine à s'accorder aux dépenses mensuelles, et son petit poste de caissier au supermarché du coin ne lui permet pas de gagner davantage.
Ce mois ci encore, il lui a fallu demander de l'aide à sa mère pour payer son loyer.
Bientôt, il n'aura peut-être plus d'autre choix que de quitter les lieux pour retourner vivre dans la maison familiale, parce qu'il ne pourra éternellement réclamer de l'argent à ses parents.
Pas qu'ils le lui reprochent, bien au contraire à vrai dire, il sait à quel point ils le soutiennent et combien ils restent conscients de sa situation désastreuse, mais Izuku ne tient pas à les ruiner.
Alors en attendant de ne plus pouvoir joindre les deux bouts, il tente de garder à peu près la tête hors de l'eau, sur le plan financier tout du moins.
Pour le reste, il y a bien longtemps qu'il a coulé.
En sortant de sa chambre, il traverse à nouveau le couloir de l'appartement pour retourner dans le salon et remplir la gamelle de son chat sous la fenêtre, le voyant se frotter amoureusement à ses jambes en guise de remerciement.
Puis, en réunissant son courage pour nourrir son ventre vide, il trace lentement son chemin jusqu'à la petite cuisine fermée, s'approchant du frigo presque avec méfiance pour y chercher quelque chose à manger.
Sur l'étagère du haut, il attrape de quoi se remplir une assiette sans avoir à faire chauffer le four et, pendant que son repas tourne dans le micro onde, il se poste près de la petite table ronde.
Scrutant le décor, il balaie l'espace du regard en triturant ses propres mains, sentant déjà l'angoisse bouillonner dans son ventre et nouer à nouveau sa gorge.
Sur le plan de travail fixé au dessus des placards, quelques ustensiles rarement utilisés vieillissent dans un pot en plastique, et le bloc à couteaux menace de se mettre à rouiller si le temps continue de l'agresser de la sorte.
Par terre, le carrelage parfaitement propre renvoie à Izuku des images traumatiques, alors qu'il s'efforce ne pas se souvenir de son corps agenouillé dans le sang, frottant les carreaux pendant des heures sans que l'odeur ne disparaisse jamais.
Les larmes le menacent encore quand le signal sonore du micro onde vient le sauver et, s'empressant d'y récupérer sa nourriture, il fuit la pièce maudite pour aller manger sur le canapé.
Toujours aussi seul, assit en tailleur entre deux coussins, il pose son assiette chaude dans le creux de ses genoux tout en allumant la télévision pour noyer le silence.
L'écran crache subitement une émission quelconque, qu'il ne regardera pas vraiment, et il souffle sur sa nourriture avant de la mettre dans sa bouche.
_ Bon appétit mon chat. dit-il en plaquant ses épaules contre le dossier, soupirant d'ennui en zieutant la pièce.
Sous le meuble télé, un carton bien fermé attire encore son attention, et un nouveau pincement tortille sa poitrine quand il regarde la boite en mordant l'intérieur de ses joues.
Cachés sous les rabat scotchés, un casque et une tenue intégrale patientent en espérant ressortir de là un jour, et Izuku grimace de frustration en y pensant.
Quand ses finances se sont cassée la gueule, après la mort de Shoto, et qu'il a fallu assumer seul toutes les charges de cet appartement trop grand pour une personne, Izuku a dû faire un choix.
Et, même si son cœur s'est brisé, il a vendu sa moto pour garder sa voiture et récupérer un peu d'argent.
Mais, pour garder l'espoir d'en racheter une autre un jour, il ne s'est jamais débarrassé de son équipement, rêvant de pouvoir le renfiler un beau matin pour partir en virée sur une lourde bécane.
Ca ne le sauvera pas, mais peut-être qu'il retrouvera un semblant de sensation d'être vivant, penché sur un guidon et le vent sifflant sur ses épaules.
Il fuira son quotidien et cet appartement pour quelques heures, le temps d'oublier l'image du sang sur le carrelage de la cuisine, les griffures sur ses cuisses et le silence de sa chambre vide pendant la nuit.
En attendant, il ne peut que continuer d'errer ici, puis d'aller travailler au magasin de bricolage en se forçant à sourire aux clients.
Il ne sait pas s'il peut appeler ça une vie, tout au plus est-ce une existence, mais son cœur bat toujours.
Il n'est pas mort, c'est déjà ça ..
Il suppose.
A côté de lui, l'écran de son portable s'illumine en faisant vibrer le tissu pour afficher une notification flottante, et Izuku se penche vaguement au dessus pour lire l'aperçu du message, la bouche encore pleine de nourriture.
Sans prendre la peine de déverrouiller l'appareil, ni même de répondre au texto, il hausse les épaules pour lui même en roulant des yeux, déjà agacé par les mots qu'il voit.
De : Mina
←Je serai pas au boulot demain. Tu peux me couvrir ?
Bien sûr qu'il va le faire, comme toutes les fois d'avant.
Quand bien même l'attitude de la jeune femme l'emmerde au possible, il sait que, le moment venu, il ne pourra pas s'empêcher de la défendre auprès de ses collègues.
Parce que c'est plus fort que lui, il ne sait pas laisser tomber les gens.
Certains disent que ça le perdra, mais Izuku ne craint rien.
Il est déjà perdu de toute manière.
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Hey !
Comment allez vous en cette jolie soirée ?
Je ne sais pas si vous vous attendiez à un chapitre de ce genre, ni même à ce genre de contexte du côté d'Izuku, mais vous avez enfin l'état d'esprit de nos deux chouchous ( et comme vous pouvez le voir, c'est pas glorieux tout ça )
J'aime bien le parallèle que ça fait entre eux, mais je vais laisser les chapitres faire leur petits chemins pour approfondir progressivement tout ça.
Encore une fois, j'espère qu'il vous a plu 🥰
En attendant la suite, je vous embrasse 😘
Prenez soin de vous ❤
PS : Des théories concernant les informations de ce chapitre ? 🔎
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