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Chapitre 5 : goodnight n go

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  Teresa est restée chez Thomas pour le reste de la journée. Ça lui a bien changé les idées, mais il ne peut pas lui dire tout ce qui le dérange, car ça ne devrait pas le déranger.

  Embrasser Teresa n'est pas la même chose qu'embrasser Newt. Encore une fois, avec Teresa, c'est familier. Il cherche presque la sensation que Newt lui donnait, mais c'était simplement parce que c'était nouveau. Peut-être aussi une poussée d'adrénaline qui émanait du fait qu'il faisait quelque chose de stupide.

  Teresa est délicate où Newt était brut. Tout est différent. Et Thomas doit vraiment sortir cela de sa tête.

  Ils dînent ensemble —Thomas a commandé— et Teresa s'endort dans son lit à onze heures, elle a toujours eu un horaire de sommeil très strict. Thomas, lui, reste éveillé, ses pensées le harcelant plus que jamais.

  Il a récupéré Teresa, ne devrait-il pas être heureux maintenant ? Le problème est résolu. Il peut laisser ses erreurs dans le passé. Il n'y a plus de problèmes, pas vrai ?

  Faux. Parce que Thomas se sent coincé dans le lit et son cerveau le maintient éveillé contre sa volonté. Tout son corps est chaud comme la braise alors qu'il n'est même pas sous la couette et que la climatisation fonctionne en plein hiver. Alors il se force à sortir du lit, quittant la pièce en silence. Mais Teresa est une dormeuse, de plus la télévision est allumée, alors il ne s'inquiète pas trop en fermant la porte derrière lui.

  Il marche péniblement jusqu'au canapé où il nettoie les ordures qu'il a laissées parce que, peut-être, que s'occuper l'aidera.

  C'est minuit passé et il n'est même pas un peu fatigué, ses pensées vont à toute vitesse, il ne peut les contrôler.

  Après qu'il ait fini, il va à la salle de bain. Puis se regarde fixement dans le miroir. Des poches sous ses yeux. Des cheveux partant dans tous les sens. Il ne ressemblait même pas à ça les deux jours qui ont suivi sa rupture avec Teresa.

  Il passe de l'eau sur son visage et le regrette car ça le fait tressaillir et en mettre sur son T-shirt. Alors il se sèche et retourne dans le salon. Il ne devrait pas boire. Il vient tout juste de finir sa précédente gueule de bois.

  Comment était-il avant tout cela ? Il était habitué à sa routine. Sortir avec Teresa, aller au travail, aller à l'école. C'était ce qu'il était censé faire et il l'a fait. Il n'était pas malheureux de cette façon.

  Alors, qu'est-ce qui a réellement changé ? Il était tellement habitué à cette vie, peut-être que le fait de casser sa routine l'a affecté ? Pendant un jour où deux, il pensait presque avoir appris à se détendre comme Newt. Presque.

  On frappe à la porte et Thomas pense presque que c'est sur la porte voisine car le son était plutôt réservé. Mais non, c'est définitivement sa porte, parce que, pourquoi Thomas aurait la possibilité de pouvoir se poser plus de cinq putain de minutes ?

  Il se dirige vers l'entrée. Il a quelques voisins agaçants. Ils se sont déjà plaints du bruit de la télé plus d'une fois. Peut-être qu'ils sont là pour ça ? Ou c'est un psychopathe prêt à le tuer. Aucune option de le surprendrait.

  L'option qui le surprend pourtant est celle qui se trouve devant sa porte. Il est vêtu de cuir et d'autres matières noires, mais malgré son style cool, il ne semble pas aussi bien que d'habitude. Quelque chose est éteint. Mais Thomas ne veut pas savoir pourquoi.

  "Fous le camp", dit Thomas avec un regard dur accompagnant ses mots.

  "Wahoo", dit Newt, ses sourcils levés. "Un peu dur, tu ne crois pas, Tommy ?"

  "Non, c'est le milieu de la nuit, et un abrutis frappe à ma porte, alors je pense que j'ai tous les droits d'être rude", dit Thomas. Newt le dévisage. "Si tu me dis que j'ai une sale gueule, je te claquerai la porte au visage. Mais, à vrai dire, je devrais le faire quand même."

  "Je n'allais pas dire ça", dit Newt. "Est-ce que je peux au moins entrer ?"

  "Pourquoi ? Qu'est-ce que tu pourrais bien vouloir venant de moi ?" Demande Thomas.

  Newt soupire. "Il n'y a qu'une seule façon de le savoir."

  Thomas durcit sa mâchoire. C'est une mauvaise idée. Mais comme il en fait déjà plein, il ouvre quand même la porte. Peut-être qu'il peut accorder un peu de temps à Newt maintenant. Cela pourrait le faire sentir mieux.

  Newt entre et il émet cette stupide énergie dominante que Thomas connaît bien maintenant.

  "Pourquoi tu es ici ?" Demande Thomas. "Les appels maison ne sont pas ton truc."

  "Ouais, beaucoup de choses ne sont pas mon truc", attaque Newt en retour. Qu'est-ce que ça veut dire ? "Est-ce que tu peux juste m'écouter au lieu d'être en colère pour une fois ?"

  "Je sais déjà ce que tu vas dire", dit Thomas. "Je ne peux pas être en colère, parce que coucher avec des gens c'est ce que tu fais. OK. J'ai compris. Et pourrais-tu baisser d'un ton s'il te plaît ?"

  "Oui, tu as raison, mais ce n'est pas ce que j'allais dire", dit Newt, ne changeant pas de volume.

  "Tu peut-être plus discret s'il te plaît ?"

  "Pourquoi ?"

  "Parce que Teresa dort dans ma chambre et je préférerais plutôt ne pas la réveiller", dit Thomas avec aigreur. Pour être totalement honnête, il prend un malin plaisir à le dire à Newt. Surtout quand il voit quelque chose se braquer dans son expression.

  "Teresa ?" Demande-t-il avec, finalement, une voix plus calme.

  "Oui. Teresa. Alors, pourrais-tu simplement—"

  "Est-ce que tu te fous de ma gueule, Thomas ? Tu n'étais pas heureux avec elle, tu—"

  "Tu n'as aucune idée de ce que je suis, alors pourquoi tu t'en soucies ?" Demande Thomas. Newt semble énervé, mais Thomas est encore plus en colère. "Tu étais une erreur. Et je l'ai réparée."

  "Tu sais aussi bien que moi que tu te mens à toi-même", dit Newt. "Elle n'est pas ce que tu voulais. Tu étais prêt à la laisser tomber au moment même où tu la suspectais de te tromper, et ça alors, qu'est-ce que ça te dit ?"

  "Ça me dit que j'ai pris la mauvaise décision", dit Thomas.

  "Et tu es heureux maintenant ? Parce que tu sembles avoir la pêche", dit Newt. Ça y est.

  "Ouais, la nuit dernière à été un peu difficile, merci", dit Thomas.

  "Je n'ai pas baisé ce mec. Si c'est ce que tu te demandais", dit Newt. Mais il le dit d'une voix sèche. Comme s'il ne voulait pas.

  "Un autre, alors ?" Dit Thomas en croisant les bras.

  "Tu n'as pas répondu à ma question", dit Newt. "Es-tu heureux maintenant ?"

  Le visage de Thomas tombe légèrement, mais il essaye de ne pas le laisser paraître. Comment est-il supposé répondre à ça ? " Je—"

  "Es-tu heureux ?" Demande Newt, doucement, avec une pause entre chaque mot, faisant un pas ou deux vers Thomas. Lui, ne bouge pas.

  "Que veux-tu que je dise ?" Demande Thomas. C'était censé sortir plus fort qu'un murmure.

  "La vérité", dit Newt en harmonie avec son ton. "Es-tu heureux maintenant ?"

  Thomas le regarde juste. Les yeux de Newt cherchent. Toujours à la recherche de quelque chose chez Thomas. Que cherche-t-il ? Thomas est un livre ouvert. Alors, qu'est-ce qui est si difficile pour Newt de trouver en lui ?

  "Thomas", dit Newt. Mais quelque chose cloche. Cette confiance sans effort qu'il laisse toujours apparaître n'est pas là. Parce que quand Thomas la cherche, il voit quelque chose de nouveau à travers sa colère. La vulnérabilité.

  "Je suis—"

  "Ne me mens pas", dit Newt d'une voix si étouffée que cela semble dangereux. Il est proche maintenant. Tellement proche que Thomas sent son souffle sur son visage. Cela ramène une série de souvenirs qu'il ne peut arrêter.

  Est-ce que Thomas est heureux ? Avec Teresa, est-il heureux ? Avec sa vie, telle qu'elle est, est-il heureux ?

  Thomas déglutit difficilement, ne regardant pas très loin de Newt. "Non", dit-il finalement, essoufflé. "Je ne le suis pas."

  "C'est ce que je pensais", dit Newt. Pas dans le sens 'je te l'avais dit'. C'est sincère.

  Puis Newt embrasse Thomas, collant leurs corps ensemble. Par habitude et à cause de la terrible tension qu'il y a entre eux, Thomas l'embrasse en retour. Newt l'attrape avec désespoir et c'est ce qui le fait reculer.

  "Qu'est-ce que tu fais ?" Demande-t-il, une main sur la poitrine de Newt le tenant faiblement.

  "Tu penses trop", dit Newt. Thomas ne l'a jamais vu comme ça avant.

  "Tu penses trop peu", dit Thomas, mais il n'est plus en colère.

  "Je commence à penser que tu te trompes à ce sujet", déclare Newt.

  "Qu'est-ce que tu veux ?" Demande Thomas. Cette question concerne une centaine de choses différentes et Newt est libre de choisir son interprétation.

  Il n'y a aucune trace de ce sourire narquois sur son visage quand il attrape la tête de Thomas en coupe. Thomas ressent ce truc jusqu'à son âme. Ce n'est pas nouveau. Mais il le sent toujours. "Je veux te faire sentir bien à nouveau", dit Newt, la voix tremblante. "Laisse-moi te montrer."

  "Me montrer quoi ?"

  Newt répond avec un baiser. Un différent qui commence par quelque chose de doux au coin de sa bouche et qui se développe en quelque chose de plus profond qui fait fondre Thomas.

  Finalement, il se recule. Il est la pire personne de cette planète et il le sait. Newt a ce regard dans ses yeux. Une lueur dans l'obscurité. L'espoir.

  "Et puis merde."

  Newt sourit brièvement au baiser de Thomas et ses mains se déplacent plus librement cette fois, ce dernier sent des frissons arriver sous ces gestes. Thomas est déconnecté et cela fait passer sa culpabilité au second plan, comme d'habitude.

  Thomas ne remarque même pas que Newt l'amène sur le canapé jusqu'à ce qu'il tombe dessus, atterrissant en position assise. Comment fait-il cela ? D'avoir le pouvoir de complètement éteindre la logique de Thomas ? Sa partie rationnelle qui lui fait prendre les bonnes décisions ?

  Newt le chevauche. Thomas trace un chemin avec ses mains jusqu'à son dos alors que Newt se penche et capture ses lèvres avec les siennes. Lorsque les mains froides de Thomas glissent sous le T-shirt de Newt, ce dernier halète un peu —un son que Thomas apprécie vraiment. Newt enlève sa propre veste et la jette par terre.

  Une fois que Thomas tire sur le haut de Newt et l'enlève, le sien connaît le même sort. Newt le lui prend avant de regarder son cou et sa poitrine pendant un temps inhabituellement long, ses doigts explorant la zone. Quand il semble satisfait de ce qu'il a trouvé, il met ses lèvres en contact avec le cou de Thomas, laissant une douce traînée de baisers. Les mains de Thomas sont occupées à foutre en l'air les cheveux de Newt.

  Finalement, Newt écrase ses hanches contre celles de Thomas qui jette sa tête en arrière mordant sa langue pour éviter de réagir bruyamment. Newt s'arrête soudainement, puis relie ses lèvres à l'oreille de Thomas et laisse un baisé peu soigné en dessous. Puis il murmure avec son accent prononcé et sa voix plus grave que d'habitude, tout en tenant de ses mains la ceinture de Thomas : "Enlève-les, bébé", dit Newt. Thomas frémit. "Et je te veux devant moi."

  Thomas n'a pas besoin qu'on lui demande deux fois de retirer ses vêtements. Thomas écoute alors ses instructions et laisse les mots résonner à travers lui, absorbant son esprit. Newt est venu sachant ce qui allait se passer, parce que ce salopard savait exactement ce qu'il pouvait faire à Thomas.

  Quand Newt a Thomas courbé devant lui, ce dernier doit lutter pour contrôler ses réactions, mais il est tellement surexcité que ses sens ont été amplifiés. Newt continue de lui parler près de son oreille, ce qui ne l'aide pas du tout.

  À un moment, Thomas gémit. "Qu'est-ce que c'était Thomas ?"

  Thomas respire profondément et Newt mord son épaule faisant enfoncer les hanches de Thomas encore plus loin en Newt.

  "N-Newt", dit Thomas désespéré.

  "Mmhm", dit Newt. Avant que Thomas puisse répondre, son T-shirt se plaque devant sa bouche. "Chhut."

  Thomas mort dans le tissu et laisse un grognement étouffé. Newt provoquera sans aucun doute sa mort.

~

  Thomas est légèrement secoué et se réveille immédiatement. Il est complètement confus pendant un moment. Combien de temps s'est passé ?

  Quand il se tourne sur sa gauche et voit Newt, son estomac se retourne. Apparemment rien de ce qu'il s'est passé était un rêve.

  Il y a une couverture sur lui mais il peut sentir qu'il est nu. Newt est habillé cependant. L'heure sur l'horloge indique quatre heures.

  "Ça ne fait qu'une demi-heure que tu dors un peu près", dit Newt. Sa main est sur la cuisse de Thomas. "J'essayerais bien de t'habiller moi-même, mais—"

  "Ouais, non", dit Thomas en s'asseyant et laissant glisser la couverture jusqu'à son ventre. Putain de merde. Comment tout cela a pu arriver ? "Je suis surpris que tu ne sois pas parti."

  "Pourquoi je ferais ça ?" Demande Newt, blessé.

  "Je ne sais pas. Pour éviter ça ?" Dit Thomas, la voix enrouée.

  "Tu penses vraiment que je suis le plus gros connard du monde, pas vrai ?" Demande Newt. "En fait, je pense que tu veux que je le sois."

  "Pourquoi je voudrais cela ?" Demande Thomas.

  "Je ne sais pas. Pour éviter ça ?" Dit Newt renvoyant les propos de Thomas. Il s'adoucit après un moment. "Je suis désolé."

  "Désolé pour quoi ?"

  "D'avoir crié au club", dit Newt. "J'ai été un peu... pris au dépourvu."

  "Ouais, tout comme moi", dit Thomas. Pourquoi Newt doit lui rappeler cela ? Il se sent soudainement malade.

  Newt ouvre la bouche puis la referme rapidement. Son regard trouve le sol. "Je n'aurais pas dû crier", finit-il par dire.

  "Moi non plus", dit Thomas. Il doit l'admettre, mais en même temps, il ne regrette pas d'avoir explosé. "Je peux te demander quelque chose ?"

  "Quoi ?" Demande Newt, mais Thomas a le sentiment qu'il ne veut pas connaître la question.

  "Es-tu heureux ?" Demande Thomas.

  La mâchoire de Newt se raffermit. Il ne regarde pas Thomas dans les yeux. "Je t'ai déjà dit que je le suis."

  "Et qu'est-ce qui me rendrait heureux ? Qu'est-ce qui te fait penser que Teresa ne me rend pas heureux ?" Demande Thomas.

  "J'avais l'impression que je devais répondre à une seule question", dit Newt, appuyant finalement le regard de Thomas. "Et je ne serais pas ici si elle te rendait heureux."

  Thomas secoue sa tête. "T'es vraiment un phénomène, tu le sais ça ?"

  "Qu'est-ce que ça veut dire ?" Demande Newt.

  "Tu viens ici, me convaincre que je ne suis pas heureux, mais pourquoi ? Et tu me fais encore une fois tromper ma petite amie—"

  "Petite amie ?"

  "Oui", dit Thomas mettant sa tête dans ses mains. "Petite amie."

  "Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?" Demande Newt.

  "Putain ce n'est pas possible, bordel, qu'est ce que tu veux que je fasse ? Toi et ta sagesse infinie ?" Demande Thomas, tellement frustré qu'il est au bord des larmes.

  "Je n'ai pas la réponse pour toi, je n'étais pas une erreur et tu le sais", dit Newt. Il est tellement insistant.

  "Si tu en sais tant, peux-tu me dire pourquoi tu es la seule personne avec qui j'ai couché ? Pourquoi je n'ai pas cherché d'autres personnes que Teresa ou toi ?" Demande Thomas.

  Newt fait une pause, ses lèvres s'écartent. "J-je ne sais pas."

  "C'est ce que je pensais", dit Thomas.

  "Bon Dieu, Thomas", dit Newt. On dirait qu'il veut en dire plus, mais au lieu de cela, il se lève.

"Newt, où es-ce que—"

"Tu t'en fiches, n'est-ce pas ?", Demande Newt. Thomas ferme sa bouche. "Fais ce que tu veux. Désolé d'être ton erreur. "

"Newt", dit Thomas. Il ne veut pas qu'ils se quittent comme ça.

Au lieu de l'écouter, Newt affiche son fameux sourire comme un masque. Il lève ses sourcils, puis le regarde. "À ta place, je me laverais avant que ta copine se réveille. Au revoir, Thomas."

Juste comme ça, il est parti, laissant Thomas froid et seul sur son canapé, le poids de ses actes lourd dans sa tête.

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