Notre monde, personne ne sait réellement par qui il a été habité en premier. Et je pense être trop mal placé pour le savoir. 

Humains, démons, vampires, fées, démons et autres vivent en harmonie ou presque sur cette terre. Je ne suis pas le gars le plus intelligent mais en même temps je ne fais pas grand chose pour l’être. Je ne suis pas l’un des plus stupide non plus faite gaffe à vous! 

Je me réveille dans ma chambre où la seule source de lumière existante provient du lampadaire dans la rue, éclairant d’une lumière jaunâtre cette dernière par la même occasion.Je décide d’aller jusqu’au salon et m’assoie sur mon canapé tout en attendant la fin de ma boisson chaude, et j’essaye de sortir les idées noires qui résident dans ma tête depuis que je me suis réveillé en me frottant un peu la tête, indice ça fonctionne pas. Je regarde mon emploi du temps, par chance je n’ai pas à sortir de chez moi, pour aller au travail, tout du moins, parce que j’ai pas l’intention de rester chez moi, surtout pour le fait que je n’ai plus rien dans mon frigo, ce qui explique le simple café que je prend. 

Je le bois rapidement, me brûlant la langue. Je grimace un peu, mais comme le maso que je suis, je continue de boire. Je traîne les pieds jusqu’à la salle de bain. Mon reflet dans le miroir, ne me dégoûte pas, mais me fait un peu pitié. Je viens à me demander comment je fais pour ne pas les effrayer? 

En réalité j’ai beaucoup changé avec le temps, quelqu’un de ma famille éloigné viendrait prendre des nouvelles, ne serait pas capable de me reconnaître. Après c’est pas le pire, vu que je n’ai plus grand monde et puis c’est pas comme si ils prenaient beaucoup de mes nouvelles.  

Je continue de m’observer dans le miroir, mes yeux sont encore bouffis de la veille et des demi-cercles foncés sont toujours bien présents sous ses derniers. 

Je regarde un peu dans le vide l’étagère où se trouvent mes médicaments, cette petite boîte contenant des pastilles blanches servant à m’aider, personnellement je n’y crois pas, tout du moins, je n’y crois plus. 

J’avale ce truc puis part prendre ma douche, l’eau qui coule le long de mon dos, me fait beaucoup de bien, je respire doucement et profite de cette étreinte chaude. Je sors un peu plus détendu que je ne l’étais grâce aux médicaments qui faisaient déjà effet. Je m’habille et me prépare pour sortir, j’enfile juste ma veste en laissant mes cheveux trempés, j’ai besoin de prendre un peu l’air. 

Je marche rapidement, mes écouteurs enfoncés dans mes oreilles, la musique à fond, elle me coupe du reste du monde, à ce moment là il n'y a plus que moi, la musique et le vent glacial frappant mon visage, je check vite fait mon téléphone pour voir l’heure, il est encore tôt, je ne risque pas de voir ou de croiser qui que ce soit alors ça me rassure. 

Mais au fond l’heure n’est vraiment pas importante, j’en ai rien à foutre au fond, mon temps s'est arrêté au moment où je les ai perdus. 

Je préfère sortir la nuit, comme ça personne ne me juge, personne ne peux me voir, personne pour me lancer un regard de chien battu, ayant pitié pour moi. Le seul regard que je peux croiser est celui des chats et des chiens qui ont décidé de faire comme moi, une petite promenade nocturne. J’arrive quand même avec mes écouteurs à entendre des sortes de pleurs. Une fille crie à l’aide. J’arrive à la hauteur de la provenance des criées d’aides. Je regarde la scène et je ressens une colère immense monter en moi, je souffle un grand coup pour essayer de me calmer avant de me diriger d’un pas rapide vers l’homme, sortant mes poings de mes poches. Et l’un des deux arrive très rapidement dans le visage de l’agresseur, ça le propulse contre le mur, je ne pensais pas avoir frapper aussi fort, mais au moins il est KO et fera plus chier personne. Ce fut rapide, aussi rapide que la fille fuyant sans même dire un mot. 

-”Un merci ça lui aurait arraché la gueule?”  Je regarde le mec par terre comme si j’attendais une réponse de sa part.

C’est quand je repars que je croise un couple, la fille pleurait encore et je suis sûr que c’est elle. 

Je passe à côté d’eux et elle me retient par le poignet. Tout en ayant de nombreuses larmes inondant son visage. 

-”Merci monsieur.” Je fais un petit mouvement de tête avant de partir dans la direction opposée. 

En y repensant elle avait un parfum qui lui aller bien ,délicat mais à la fois laissant un la une trace de sa présence longtemps après son passage. 

Je continue mon chemin, la tête baissée et je me retrouve devant mon ancienne maison.Celle où j’habitais avant, avec ma famille. Je la regarde quelque temps avant de bouger ma main glacé dans ma poche pour toucher mon trousseau, là où un double des clés s’y trouve toujours. 

Je m’avance dans une petite allée me menant jusqu’à la porte. Les fleurs sur les parterres non arrosés, étouffées par du lierre un peu comme ma vie actuellement. Je respire doucement et tourne la clé dans la serrure, plus qu’un tour et la porte sera déverrouillée et je pourrai rentrer à l’intérieur.

Mais je sens le stress me prendre la gorge et les tripes et je fais marche arrière aussi vite que possible, préférant retourner à mon appartement. 

Quand j’y pense j’aime flirter avec le danger, tout le monde sait que c’est dangereux de sortir à ces heures là, seul qui plus est. Tous les être du style démons et vampires ou même succubes et incubes aiment sortir la nuit, même s' ils supportent le soleil, c’est quelque chose qu’ils aiment, la nuit, j’aime ça aussi, je ne m’en priverais pas pour leur plaisir. 

Je décide du coup de marcher un peu plus vite, les yeux rivés sur le sol quand je percute quelque chose.  Je ferme les yeux et coupe ma respiration. Réflexe de merde! 

La honte, ne me dites pas que j’ai réussi à me prendre un poteau ou un mur dans la tronche, même si il n’y a personne dans la rue, c’est la honte ultime!

Mes yeux sont quand même fermés et je me décolle doucement de la chose que j’ai percuté, posant mes deux mains à plat contre la surface je peux sentir de un, un rythme cardiaque sous la paume de mes mains ainsi qu’une légère chaleur irradier la pulpe de mes doigts.

Mais je suis le seul con qui est capable de se prendre un type dans une rue vide, mais je suis le pire des cons ! 

-”Je suis vraiment désolé?”  Je balbutie un peu, ne voulant toujours pas ouvrir les yeux, trop peur de croiser le regard de la personne que j’ai percuté.

-”Tu as intérêt humain.”  Dit la voix grave de l’homme. 

Humain? Il a dit humain?  Ok je suis vraiment dans la merde, je suis tombé sur un vampire ou un démon. Mauvais pour moi. Je suis pas pour vivre très longtemps mais pour le coup mourir dans la souffrance je ne suis pas partant. 

J’ai une vie nulle, pourrie sans une once de joie véritable, mais je n’ai pas envie de mourir, du moins pas comme ça en d’autre terme j’ai envie de mourir mais sans douleur, un peu comme le personnage que j’avais vu d’un animé et qui était tiré d’une vrai personne, comment il s’appelait déjà? Ah oui! Dazai Osamu, mais le truc le plus drôle c’est pourquoi je pense à ce personnage complètement dérangé mais pourtant si drôle en même temps.

Je  décide de réouvre les yeux et tombe sur un être beaucoup plus grand que moi. Les yeux noir et profond qui me scrutent. C’est pas du tout si je me sentais nul et déstabilisé, du style je savais déjà que j’étais petit mais là c’est limite insultant. 

Il a les cheveux courts mais à cause de la lumière je ne peux pas vraiment dire la couleur de ces derniers. Et il porte des vêtements classique, un jean sans doute et un pull sur lequel je me suis éclater la tronche contre et un manteau noir, qui doit lui tenir chaud.

La chaleur qui traverse le tissu de son haut réchauffe partiellement mes mains, je remarque même que j’ai les phalanges légèrement rougies à cause du coup que j’ai donné tout à l’heure. 

J’ose enfin regarder son visage, il n’a pas l’air super content non plus, je devrais peut-être partir non? Courir jusqu’à chez moi. Au fond je suis totalement désespéré et fatigué, la flemme de courir. Les vampires sont réputés pour ne pas laisser ce qui les importune en vie très longtemps donc bah même si je suis pas ouf de cette façon de mourir je sens que j’ai pas trop le choix, je prends quand même un peu pour mon boule actuellement. 

Mais malgré son regard ténébreux, c’est peux de le dire, il est quand même doux dans ses gestes, notamment quand il pose ses mains sur mes hanches. Pourquoi faire ça? 

Mais en même temps je ne me sens pas très bien. Et pourquoi il a un regard inquiet sur le visage tout d’un coup?  

Je sens que j’ai la nausée, je m’accroche à ses épaules dans un geste désespéré pour rester droit sur mes pieds, mais mes jambes lâchent sous mon poids. Ah ! C'est pour ça qu’on préconise aux gens de manger quelque chose le matin. 

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Petit chapitre pour le fun! J'ai la patate moi!
Bisous sur vos petites fesses!