- Soixante-quatrième papier -
« Je comprends enfin l'énorme courage qu'ont les gens qui se battent sans cesse, qui continue de vivre alors qu'une maladie leur ronge. Je comprends leur peine, leur mélancolie et leur rancune.
Je sais comment le malade pense, parle, écoute et entend. Je sais comment il définirait la vie, si je le lui demande et comment sera l'avenir.
Ce que je sais aussi, c'est que c'est toujours plus simple de se battre contre quelque chose qu'on sait, que quelque chose qu'on ignore. Si la maladie X d'un certain patient a eu un nom, des symptômes, un traitement, ma maladie n'en a jamais eu.
Je nage dans un océan. Je me balade sur un jeu d'oies comme un pion. J'attends désespérément le prochain train, mais celui-ci n'arrivera jamais à la gare. »
7 mai 2018
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