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Chapitre 18

Le brun perçut sa détresse et secoua la tête de gauche à droite, amusé.

— Il est sexy.

Le châtain écarquilla les yeux et fronça les sourcils, ne cachant en rien son agacement. Arthur se pinça les lèvres et pencha sa tête sur le côté, ravis que ce dernier se montre jaloux. Combien de temps avait-il attendu pour qu'il réagisse comme ça ? Toute sa vie peut-être.

— Tu es jaloux ?

— Sans blague, rétorqua amèrement son ancien camarade.

Le brun pouffa et reçu un coup dans l'estomac qui le coupa rapidement. Il rendit sa tape au châtain et grommela, se massant l'abdomen.

— On est juste amis.

— Mais vous êtes... intimes, avoua Hugo en se mordant la lèvre inférieure, contrarié.

Même s'il était irrité, la façon dont il avait de se mordre la lippe réchauffa l'estomac du brun qui peina à décrocher son regard de sa bouche. Il se força, tout de même, à lui répondre, déglutissant difficilement :

— Nous ne sommes pas intimes ! Il ne s'est jamais rien passé entre nous et ça n'aura jamais lieu.

— Peut-être..., consentit Hugo, mais vous êtes... rodés comme des machines. Et... vous avez votre monde avec Lana.

— Ça fait six ans qu'on vit ensemble, répliqua Arthur en cherchant le regard de son interlocuteur.

— Je sais ! C'est juste... déconcertant. J'avais l'impression d'être invisible. Ce n'est pas vraiment agréable.

— Dis plutôt que tu as l'habitude d'être le centre du monde.

Hugo lui frappa l'épaule et le fit tomber sur le dos, se mettant à califourchon sur son bassin. Arthur se lécha les lèvres, le cœur battant et le corps en feu, mais se contenta de garder sagement ses mains sur les hanches du châtain sans faire plus ample mouvement. Il faisait n'importe quoi. N'étaient-ils pas censés se parler ? Discuter de leur situation ?

— Qu'est-ce qu'on devient, nous, dans tout ça ?

La question à un million d'euros ! Arthur détourna le regard et se pinça les lèvres, toujours aussi perdu. Il sentit son ventre se contracter lorsque les mains d'Hugo remontèrent sur son torse, lui arrachant des frissons d'envie.

— Je ne sais pas Hugo.

— C'est ce que tu as dit à Martin aussi..., marmonna-t-il en s'arrêtant au-dessus de ses lèvres.

Arthur se mordit la lèvre inférieure et lécha cette bouche si appétissante qui le narguait ostensiblement.

— Tu écoutes toujours aux portes ? C'est une manie, chez toi.

Hugo sourit et haussa les épaules avant de répliquer sans l'embrasser, s'amusant à l'enflammer.

— Il n'y avait pas de portes en l'occurrence. Et je décrète que j'en ai le droit quand le sujet principal d'une discussion me concerne.

— Tu n'étais pas le seul sujet.

Arthur avança ses lèvres dans l'espoir de déposer un baiser sur celles de son premier amour, grognant quand elles lui échappèrent de nouveau. Il ne faisait que les effleurer et c'était frustrant. Il remonta son bassin inconsciemment, comme si cela pouvait lui permettre d'atteindre son but.

— Lana, souffla-t-il en plongeant son regard marron dans celui de son meilleur ami.

— Tu as entendu, alors ?

— Tu vas l'adopter.

— Oui, répondit Arthur en souriant franchement.

— Et elle me déteste.

— Elle finira par t'accepter.

Hugo haussa les sourcils et sourit, charmé. Il lécha les lèvres du brun et joua avec le bout de sa langue, le souffle court.

— Tu es en train de dire que nous deux, c'est possible ?

Le cœur d'Arthur rata un battement avant de s'affoler, preuve du lapsus révélateur qu'il n'avait pas eut conscience de prononcer. Il ne pouvait rien promettre au châtain, il ne voulait pas lui offrir de faux espoirs.

— Je ne veux pas... laisse-moi du temps pour y réfléchir.

Hugo ne cacha pas sa déception, mais se laissa aller contre la bouche de son ami. Il l'embrassa langoureusement tout en pressant son corps contre celui du brun, se frottant lentement. La danse lascive du châtain le rendit fiévreux et s'ils continuaient, ils ne pourraient s'arrêter. Il mordit la lèvre de son ancien camarade, lui arrachant un couinement et se détacha au prix d'un ultime effort. Il le repoussa en plaquant ses mains sur les épaules d'Hugo et le fit glisser sur le côté, lui arrachant une protestation.

— Hugo, si tu continue de m'embrasser comme ça, je vais finir par devoir passer à la vitesse supérieure, sauf que je suis crevé et que Martin est encore réveillé. Sachant que Lana a le sommeil léger tant qu'elle n'a pas déjà deux heures de dodo dans son cerveau, je ne compte pas la réveiller à cause de tes cris.

Le châtain lui frappa l'épaule et répliqua :

— Comment ça, mes cris ? Tu gémissais aussi hier.

Arthur esquissa un sourire, amusé, et haussa les épaules. Il n'en avait pas honte. Il avait tellement désiré ce moment. Il n'allait tout de même pas se brimer au maximum.

— Ok..., soupira Hugo en fronçant les sourcils, légèrement contrarié.

Le brun caressa le dos de la main du châtain, puis entrelaça leurs doigts en silence, fermant les yeux quelques minutes. Il sentait déjà ses paupières le picoter, éreinté par sa journée.

— Raconte-moi ce qu'il s'est passé durant ces six ans, demanda le châtain en baladant son autre main sur la chemise d'Arthur, la déboutonnant lentement.

Le bureaucrate observa ce manège d'un œil méfiant et avertit son ancien ami de ne pas aller plus loin. Il n'avait pas d'énergie pour un round quel qu'il soit. Son métier avait le don de lui casser autant le morale que le physique. Cependant, Hugo se contentait simplement de le déshabiller en silence, ses yeux suivant ses propres mouvements.

— Qu'est-ce que tu veux savoir ? soupira Arthur, conscient qu'il n'y couperait pas maintenant.

— Comment vous vous êtes rencontrés, Martin et toi ?

Le brun détailla silencieusement son ancien camarade et soupira, passant une main dans ses cheveux avant de bâiller.

— Je suis arrivé ici avec un boulot dans une épicerie et un studio pas trop cher, mais le proprio s'est vu racheter ses appartements et je me suis retrouvé à la rue. J'ai croisé Martin qui avait perdu son portefeuille en marchant et je l'avais retrouvé sur un banc alors je lui ai donné. On a discuté et je ne sais plus comment, j'en suis venu à parler de ma situation. Il a dit qu'il cherchait un coloc parce que son appart était bien trop cher pour lui seul, son cousin l'ayant lâché... bref ! On a emménagé ensemble dans la semaine qui suivait et on a apprit à faire ami-ami. Plus tard, il m'a présenté à un de ses amis qui m'a fait entrer dans sa boîte, je lui dois beaucoup.

— Vous êtes devenu rapidement proches ?

— Bof. Au départ, on a eu quelques divergences parce que je suis un vrai maniaque et que Martin se contente de faire le strict minimum. Et il y avait quelques trucs qui m'agaçait tout comme lui s'énervait pour des choses que je jugeait futile. On en a discuté, on s'est imposés quelques règles... ça roulait. Puis il y a eu Lana.

Il se perdit un instant dans ses souvenirs, se souvenant de ce matin de novembre où ils avaient ouvert la porte, prêt à partir travailler. Et ils s'étaient arrêtés aussitôt en apercevant un bébé qui babillait l'air de rien dans un couffin, enveloppé dans une couette bleue pâle, un hochet dans la main et une lettre pliée sur le dessus. Elle n'avait pas une seule fois pleuré. Alors que les deux jeunes adultes qu'ils avaient été paniquaient complètement. Il se souvint avoir appeler son patron pour un arrêt maladie en urgence, Martin faisant de même. La journée qui s'était écoulée n'avait été que chaos. Course contre la montre face à une inconnue, fouille des réseaux sociaux, demande auprès des voisins, mais rien. Cette Sarah s'était volatilisée sans laisser de traces et avait abandonné une gamine d'un mois à peine devant la porte de son père biologique qui n'aurait dû être qu'un coup d'un soir. Preuve que les capotes et la pilule n'étaient pas forcément efficace à 100%.

Il frissonna en sentant la main du châtain caresser son ventre, le sortant de ses pensées. Son souffle s'emballa rapidement avant qu'il ne se calme, appréciant les caresses tendre que lui offraient son ancien camarade de classe.

— Elle avait quelques semaines, un mois à tout cassé. Sa mère avait juste laissé un mot précisant sa date d'anniversaire, son nom et l'identité du père en précisant qu'il devait prendre ses responsabilités. On a cherché partout, mais on ne l'a jamais retrouvé. On n'avait que son prénom. Sarah. Après une journée d'angoisse, on a décidé d'en parler à la police. Martin a fait des tests de paternité et il a pris en charge Lana, la reconnaissant comme sa fille. Elle a tout chamboulé dans notre quotidien et j'ai promis à Martin de lui donner un coup de main. Elle a maintenant quatre ans et les premiers mois de tortures ne sont plus qu'un vague souvenirs même si je t'avoue que je ne me suis jamais vu changer des couches à vingt-trois ans. Le pire, je crois, c'est quand elle régurgitait le lait. Le truc le plus immonde de ma vie.

Hugo rit en imaginant la scène et passa une jambe par-dessus celles de son meilleur ami, un sourire amusé collé aux lèvres.

— Enfin, voilà, quoi... rien de bien intéressant.

— Tu dis ça, mais je pense qu'au contraire, ça signifie tellement de choses.

Surpris, Arthur arqua un sourcil dans sa direction et se tourna sur le flanc, savourant la main du châtain qui glissait dans son dos.

— Le petit garçon casse-cou qui traînait avec moi est devenu responsable, père et casse-couille.

— Pardon ? s'offusqua le brun en lui pinçant la peau des hanches à travers son tee-shirt avant de poser sa main sur son postérieur, le caressant doucement avec un sourire en coin. Depuis quand suis-je casse-couille ?

— Depuis que tu es revenu. Tu m'as parlé comme un chien.

— Je ne voulais pas gâcher ta vie. Je ne le veux toujours pas.

— Tu ne l'as pas fait, le rassura Hugo en posant son front contre celui d'Arthur, une main sur sa joue. J'ai pris cette décision parce que je t'aime. Parce que je ne veux pas encore louper le coche.

Le brun se pinça les lèvres, perdu. Lui non plus ne voulait pas laisser passer cette chance. Pour autant, il ne savait pas ce qu'il devait faire. Parce qu'il lui serait impossible de choisir entre sa vie actuelle et Hugo. Il se sentait coincé, incapable de prendre le recul nécessaire pour trouver une solution adéquate.

— Je n'étais pas casse-cou, dit-il afin d'éviter le sujet. C'était plutôt ton rôle. Je me contentais de te suivre.

— Tu faisais la majorité des bêtises avec moi.

— Je ne nie pas. Mais quand tu étais absent, je me tenais à carreaux.

— Grmph.

La bouille boudeuse du châtain lui arracha un faible rire avant qu'il ne s'approche davantage, l'embrassant chastement. Il se décrocha et récupéra les mains d'Hugo avant de jouer avec, curieux d'en savoir plus sur la façon dont Noémie était entrée dans sa vie.

— Et toi ?

— Quand tu es partis... j'ai fais des études de dessin et c'était génial, mais je me suis rendu compte que je ne voulais pas être dessinateur. Je m'amusais à suivre les tutos sur YouTube, comme quand tu étais encore là. Un soir, j'ai préparé un gâteau pour la voisine et elle m'a dit que j'étais vraiment doué. Si j'ouvrais une pâtisserie, elle serait ma première cliente ! il rit à ce souvenirs. Et je ne sais pas, ça a fait son chemin dans ma tête. J'ai lâché l'école d'art et je me suis inscrit en CAP. J'en ai fait deux pour pouvoir être polyvalent et je me suis intéressé à la gestion d'entreprise. Puis j'ai ouvert mon commerce après avoir fait les yeux doux à la banque. Et ma voisine a bien été la première cliente.

Arthur sourit, amusé et se redressa pour se dévêtir, sentant le sommeil le gagner. La voix d'Hugo était toujours aussi apaisante qu'à l'époque et il n'avait aucune envie de sombrer en tenue de travail. Il ne rata rien du reluquage de son ami et en ria intérieurement. Simplement pour le torturer un peu plus, il prit son temps pour enlever son pantalon coupe droite, lui laissant tout le loisir d'observer ses jambes musclés et son torse dessiné. Dans cette même provocation, il s'habilla avec une lenteur prononcée et rencontra enfin les yeux du châtain qui déglutit difficilement.

Arthur sourit narquoisement et fixa la légère bosse qui se débattait contre le tissu du jean. Suivant son regard, Hugo rougit violemment et plaqua une main dessus dans l'espoir de la cacher.

— Je me déshabille à peine et tu bandes ?

— Va te faire foutre, Arthur ! répliqua-t-il en lui lançant un oreiller. T'es vraiment chiant quand tu t'y met.

Arthur se mordit la lèvre inférieure et l'observa se rouler en boule dans l'autre sens, grognon. Il le connaissait assez pour savoir que ce dernier prenait rapidement la mouche lorsqu'il était gêné. Il ricana et se positionna dans son dos, prenant soin de ne pas le toucher. Même s'il en mourrait d'envie. Au bout d'un moment, il souffla dans le cou du châtain et demanda :

— Tu veux que je t'aides ?

— Ça va redescendre tout seul, grogna Hugo en se crispant, pris d'un frisson.

Le brun s'humecta les lèvres. Il était fatigué, certes, mais leur conversation risquait de perdurer tant qu'il n'aurait pas obtenu les réponses à ses questions. De ce fait, il pouvait bien lui donnait un coup de main. Il fallait juste qu'il reste discret.

Il se rapprocha un peu plus jusqu'à coller son bassin contre le postérieur de son ancien ami qui gigota. Désireux qu'il ne s'échappe pas, Arthur glissa sa main sur son ventre et le caressa en-dessous du nombril sans aller plus loin, savourant le bruit de la respiration hachée du châtain, déposant des baisers dans son cou.

— Tu dois juste être silencieux, lui chuchota-t-il en embrassant son épaule, tirant sur son tee-shirt.

Il mordilla la chair qui s'offrait sous ses dents et glissa ses mains sous le jean qu'il avait déboutonné pour venir frotter le sexe d'Hugo au-dessus du tissu de son boxer. Il le sentit se tendre et retenir un soupir. Il le vit agripper le drap devant lui d'une main, mordant son bras pour retenir ses gémissements. Il sourit et continua tout en léchant sa peau, y léchant une traînée de baisers, marques brûlantes et invisibles.

— Putain..., jura Hugo au bout d'un moment. Branle-moi au lieu de jouer !

Son souffle était désordonné et Arthur le sentait trembler dans ses bras, retenant des soupirs à grandes peines. Il consentit à cesser sa torture, glissant ses mains sous l'élastique du sous-vêtements. Ses doigts retrouvèrent la peau chaude, le muscle tendu de son ancien ami et il lâcha un soupir d'aise en commençant à le pomper.

Hugo ne s'en rendait sûrement pas compte, mais il n'avait jamais pris autant de plaisir à toucher quelqu'un d'autre, à l'écouter gémir ou soupirer, à l'embrasser aussi langoureusement que tendrement, à savourer chaque expressions qu'il affichait sur son visage, à le sentir contre lui.

Il apprécia sentir la pré-semence s'étaler sous sa main, sentit le sexe devenir encore dur et grossir grâce à ses va-et-vient et se laissa bercer par le souffle haché de son partenaire, lui offrant un maximum de plaisir. Un gémissement étranglé fut arraché à Hugo et Arthur s'empressa de lui attraper le menton de sa main libre afin de l'embrasser suavement, étouffant les soupirs appréciateurs.

Il continua d'accélérer ses mouvements et ce dernier éclata dans sa main, poussant un gémissement libérateur en penchant sa tête vers l'arrière. Haletant, il ferma les paupières pour savourer les effets de sa jouissance et Arthur en profita pour rapidement le nettoyer. Il lui embrassa la joue et s'installa à ses côtés, le fixant en silence.

















~~~
C'est bientôt la fin !! Plus que 3 chapitres 😳

J'espère que ça vous plaît toujours autant. Dire qu'ils devaient discuter... 😒 on est mal barré s'ils écoutent leurs hormones 😂

Des avis ??

Bisous à tous ❤️

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