Le soir, je pleure...

Je n'comprends plus ma propre douleur.

J'analyse tant mes malheurs...

Que plus rien ne m'importe plus que ma peur.

Je n'fais plus rien d'autre que perdre pieds,

Dans les limbes de mes pensées...

Désolée, mais les Dieux ne sont que des enfoirés,

De me laisser raviver toutes mes plaies qu'à peine pansée.

Je ne fais plus rien d'autre qu'observer...

Le monde et sa façon de s'autodétruire.

Je ne comprends plus la raison de mes colères, peut -être exagérée...

Alors que la vie me laisse naïve, à courir, essayer de fuir...

Je passais tout mon temps à t'aimer, te sourire...

Alors que je l'savais, tu commettais le pire.

Comme ce regard qu'à peu honteux lorsque tu ne faisais que me noircir...

Mais que moi, oui moi, je continuais à te chérir.

Je n'ai plus besoin de cela...

T'écrire pour que tu ne me lises pas...

Il était bien temps que j'haïsse tous mes faux pas,

Ou encore que je crie au monde bien plus que ce qu'il n'entendra !

Saches juste... Que je t'ai aimé...

Saches juste... Que je l'ai regretté...

Saches juste... Que je t'ai pleuré...

Saches juste... Que jamais je ne m'en remettrai...