Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Siphagiel.

Ship : Siphagiel / Thème : Cendrillon / Défi de : Kuro-Tsukishima / Point de vue : Frigiel.

Au château, la vie était plutôt calme. Je remplissais ma tâche de serviteur auprès du beau prince : Siphano. Le roi me ferais probablement trancher la tête si je venais à l'avouer, mais moi, serviteur du château, j'étais fou amoureux de son fils. Déjà que cela serait une raison pour me faire tuer, alors le fais que je suis un homme n'arrange pas plus les choses. Mais bon... Je ne me plaignais pas : Le prince était déjà beaucoup plus doux avec moi que quand je suis arrivé au château. J'ai commencé à travailler ici à mes 14 ans. Le prince en avait 16 et il m'avait pris pour bouc émissaire, s'amusant de me donner les tâches les plus ingrates. Maintenant, il s'arrangeait toujours pour me donner le moins de tâches possible. Le château allait bientôt accueillir un grand bal pour que le prince choisisse une belle jeune femme pour se marier. Ça me faisait mal mais j'étais un homme et lui aussi... Mon amour est à sens unique. Et le prince à 20 ans, il est temps pour lui de se trouver une épouse pour assurer une descendance à la famille royale.

- Frigiel !

- Oui Mike ?

- Je suis un peu trop petit, tu veux pas monter sur mes épaules pour accrocher ça ?

Je hochai la tête. Mon ami, Mike, me fit monter sur ses épaules. J'accrochai la décoration mais Mike flancha et nous tombions dans un fracas assourdissant. Je poussai un petit cri de douleur alors que ma tête heurta de plein fouet la rembarre de l'escalier. J'entendis des pas rapide.

- Rien de cassé ?

C... Cette voix... Je relevai la tête et mon regard se plongea dans celui du prince. Je baissai immédiatement les yeux.

- N... Non... Merci...

Je me relevai difficilement, frottant l'arrière de ma tête. Je sentais alors un liquide couler sur ma main. Je la dégageai pour la placer dans mon champ de vision.

- Tu saignes...

Le prince me pris la main. Je rougis.

- J... J'ai... J'ai heurté la rembarre...

Il regarda par dessus mon épaule.

- Mike !

- Oui mon prince ?

- Nettoie la rembarre du sang de Frigiel pendant que je l'emmène au médecin.

Je me dégageai immédiatement.

- Non, non mon prince... Ce... Ce n'est pas la peine... Je vais bien.

- J'insiste.

Je tournai les yeux.

- Non, ça va, merci beaucoup majesté... Les prépara...

- Les préparatifs du bal peuvent bien attendre !

Le roi arriva.

- Fils, que se passe t-il ?

- Frigiel c'est blessé et refuse catégoriquement que je l'emmène chez un médecin !

Le roi me considérait un peu comme son fils. Mon père et lui s'entendait très bien et quand mes parents sont morts, il m'a prit sous son aile. Le roi posa sa main sur mon épaule.

- Mon garçon... Mon fils dit vrai, si tu es blessé, laisse le te soigner. Je ne voudrais pas que tu n'attrapes mal. Les préparatifs du bal peuvent attendre.

Je soupirai. Inutile de négocier, le roi est encore plus têtu que moi.

- Oui, majesté.

- Bien. Siphano, emmène le vite se faire soigner.

- Oui père.

Nous partîmes alors pour le médecin le plus proche.

- Frigiel, tu m'évites.

- Vous dites des sottises.

- Tu peux me tutoyer, tu sais ?

- Je ne préfère pas... Vous êtes mon maître, je ne peux pas me hausser à votre rang en vous tutoyant. Déjà que votre père me châtierait si il m'entendait prononcer votre prénom...

- C'est pour ça que depuis que tu travailles ici la moindre syllabe de mon nom n'a pas franchis tes lèvres ?

Je soupirai.

- Frigiel... On s'entendait bien, enfants. J'avoue que je n'ai pas été très gentil quand tu es arrivé mais... Mais maintenant tu es même distant... Pourquoi ?

- Un simple domestique ne doit pas fréquenter son maître. C'est tout.

Siphano soupira. Si seulement il savait la vraie raison... Il ne me laisserait même plus approcher ses appartements. Finalement, un médecin me soigna et nous rentrions au château. Je laissai Siphano parler dans le vide. Je ne devrais même pas rester ici avec lui ainsi. Il comprit finalement que je ne lui parlerais pas et se tus. Je laissai les larmes dévaler silencieusement mes joues. Je lui tournai le dos. Il était hors de question qu'il me vois pleurer. On arriva finalement. Je m'enfuis aussi vite que je le pouvais loin de lui. Mike me vis.

- Fri', ça va ?

- Bien sûr ! Pourquoi est-ce que ça n'irait pas ?!

- Oui, pardon... C'était une question idiote...

Je m'écroulai en larme dans ses bras. Mike me connaît comme sa poche. Il est mon meilleur ami et mon confident. On dort dans la même chambre depuis des années. Il a presque le double de mon âge, mais on s'en fou. On est comme deux enfants tout les deux. Je vis le prince passer. Il me regarda un instant avec un visage exprimant la tristesse la plus profonde avant de s'enfuir dans sa chambre. Plus tard dans la soirée, le prince me demanda dans sa chambre. J'y entrai, m'inclinai par respect et me redressai doucement.

- Vous vouliez me voir ?

- Approche.

Je m'approchai d'un pas un peu hésitant. Le prince leva les yeux vers moi et m'attrapa les poignets avant de me basculer sur son lit et de se placer au-dessus de moi. Je devais être pire que la plus rouge des pivoines en ce moment.

- L... Lâchez moi...

- Non. Je veux que tu me tutoie. Je veux t'entendre prononcer mon nom.

- Je ne peux pas, vous le savez bien.

Il déposa un baiser tendre sur ma joue, doublant ma couleur.

- Mauvaise réponse.

Je détournai le regard.

- Laissez moi partir.

Il déposa un nouveau baiser au coin de mes lèvres, me faisant lâcher un très léger gémissement.

- Tu n'as toujours pas la bonne réponse.

- Est-ce que vous allez m'embrasser, après ?

Il déposa ses lèvres sur les miennes, me faisant lâcher un grand gémissement.

- Est-ce que ça réponds à ta question ?

J'étais entrain de rêver... Il n'a pas posé ses lèvres sur les miennes... J'avais les yeux écarquillés et la bouche entre-ouverte. Il... Il n'avait pas fait ça ? Il glissa doucement sa tête dans mon cou et se mit à le lécher, me faisant fermer la bouche et les yeux, alors que je détournai la tête. Je lâchai de petits gémissements ridicules.

- J'aime t'entendre gémir...

Il mordilla doucement mon cou, me faisant gémir de plus belle.

- Dis mon nom...

- J... Je n... Ne p... Peux p... Pas...

- On est que tout les deux Frigiel... Aller, fait moi plaisir...

- S... Si ton p... Père n... Nous v... Voyez...

Je sentais qu'il souriait.

- J'ai à moitié ce que je voulais...

Il me fit un suçon dans le cou, se qui fit que je gémis encore.

- J'aime tellement ta voix quand elle se casse sous le plaisir...

- Si... Siphano...

Il sourit.

- Tu vois... C'était pas si dur...

- L... Lâche moi m... Maintenant...

- Non. J'ai pas envie. Je veux juste te garder près de moi pour toujours.

- Mais tu ne peux pas... Tu es un prince, et moi un simple serviteur. De plus on est deux hommes... Tout nous oppose.

- Je m'en fiche. Quitte à m'enfuir avec toi et à me faire oublier, je veux juste qu'on puisse rester ensemble... Je sais que tu le veux aussi.

- L'envie n'est pas la question... C'est juste que c'est impossible... Et... On doit s'y faire.

Je le repoussai doucement. Il se laissait faire et s'assit à mes côtés, me laissant me redresser. Je me levai et m'avançai. Arrivé à la porte, je me tournai vers lui. Il me regardait avec un air triste, ce qui me fendais le cœur. Je me mis à pleurer silencieusement. Ma voix tremblai alors que je lui murmurai :

- Je suis désolé...

Et je m'enfuis hors de la salle, hors du château même. Ça faisait trop mal... Beaucoup trop mal... Après des années à souffrir, je souffre encore plus maintenant depuis que je sais que mes sentiments sont réciproques. Je m'écroulai finalement là où mes jambes m'avait porté, à savoir près du lac. Je regardai l'eau longtemps, les larmes m'inondant le visage. Pourquoi est-ce que j'étais né ainsi ? Si différent ? Si difficile à cerner ? J'avais juste envie de me noyer, je suis sûr que ça serait moins douloureux que ce que je vis actuellement. Je m'appuyai contre un arbre, et finis même par m'y endormir, les larmes dévalant encore mes joues. Je restai dans le parc encore toute la journée du lendemain. Puis, je me décidai à fuir. J'étais trop fragile... Voir le prince tout les jours en sachant très bien la déchirure au cœur que j'avais... Je ne le supporterais pas. C'est tellement lâche... Mais je ne suis pas comme mon père. Mise à part mes yeux bleu diamant, je n'ai rien de lui. Y compris son courage. Je suis faible. Je suis lâche. Lui était un homme fort et courageux. A se demander si je suis bien son fils. J'entendis alors des pas se diriger vers moi. Les gardes du château ! A... Accompagnés du prince... Je m'appuyai sur le tronc en m'agrippant au branche et réussis à grimper assez haut dans l'arbre pour qu'il ne me vois pas. Malheureusement, il leva les yeux et je crois bien qu'il me vis.

- Majesté, je ne crois pas qu'il soit là. Et pourquoi vous mobilisez une garde de recherche pour un simple serviteur.

- Vous avez raison... Partez devant, je vous rejoins vite.

La garde royale s'exécuta. Quand ils furent assez loin, Siphano leva la tête vers moi.

- Descends... S'il te plaît...

Je cédai vite et descendais, la tête basse. Le prince me prit dans ses bras.

- C'est idiot mais... Tu m'as manqué...

Je commençai à pleurer. Il glissa sa main sur ma joue et se pencha doucement pour m'embrasser, me plaquant à l'arbre derrière moi.

- Frigiel... Si tu veux partir, alors je pars avec toi. Je ne supporterai pas d'être séparé de toi ainsi...

- Mais tu le dois... On a déjà parler de ça. Tu dois assurer une descendance à la famille royale. Même si ton père l'acceptait, tu ne pourrais pas être avec moi. Tu es un prince, futur roi. Si tu ne te marries pas avec une jeune femme, tu n'auras pas de descendance, donc ta famille va disparaître.

- Je me fiche de le savoir. Je ne veux pas t'abandonner.

- Mais tu le dois. Et tu le sais.

Il m'embrassa une nouvelle fois. Je ressentais toute la passion à travers ce baiser.

- Je t'aime Frigiel...

Je rougis.

- Je t'aime aussi Siphano...

Il me sourit et m'embrassa tendrement, glissant doucement sa langue dans ma bouche, me faisant lâcher un grand gémissement de plaisir.

- Je vais trouver quelque chose. Je vais essayer de faire quelque chose. Je refuse de devoir renoncer à toi juste parce que je suis de famille royale.

Il se rapprocha de mon oreille.

- Je t'aime.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro