Pour Boruto cette journée sera la plus longue de son existence... Momoshiki, le dieu Ôtutsuki après avoir pris le contrôle de Boruto mit K.O Shikadai et Inojin qui avaient été lancés à sa recherche. Boruto avait réussi a reprendre le contrôle et s'isola  dans un coin sombre d'une ruelle.

Déchiré par ce qu'il venait de commettre; enfin Momoshiki plutôt, il regrettait déjà le pouvoir qu'il avait décidé lui-même d'acquérir.

"Pardonnez moi, je vous en supplie ! Pardonnez-moi !" Se répétait-il
Il en était réduit là. Lui qui n'acceptait à quiconque de s'en prendre à ses compagnons et qui les défendait sans cesse. Recroquevillé là dans l'ombre ses grands yeux d'habitude bleu-ciel s'étaient ternis et les manches de sa chemise déchirés comme son esprit dansaient au rythme du vent qui passait.
Soudainement le temps sembla se stopper comme toutes les autres fois où Momoshiki s'adressait à lui. Boruto, surpris, et en colère se leva brusquement et hurla :
Boruto : Momoshiki tu t'caches où hein ?! Viens ici qu'on en finisse ! Cria-t-il désespérément en scrutant du regard les alentours à la recherche de son interlocuteur.

Momoshiki : Qu'y a t-il donc enfant d'humain ? N'as-tu pas obtenu ce que tu désirais ? Le pouvoir c'est ça non ? Pourquoi te plains-tu donc ? Demanda l'Ôtutsuki d'un air flatteur.

Boruto :  Tu m'as obligé à faire du mal à mes compagnons ! Sale ordure !
Rétorqua t-il, furieux.

Momoshiki : Tes compagnons ?! Hahaha ne me fait pas rire. N'étais-ce pas toi qui voulais te débarrasser d'eux pour aller retrouver ta dulcinée ? D'autant plus que tu as abandonné ta pauvre mère qui avait besoin de toi. Au lieu de te plaindre maintenant je te conseillerais d'aller la voir maintenant.

Boruto : C'est vrai ! Maman !
Puis le temps reprit son cours et Boruto pris la route de l'hôpital.

Arrivé à l'entrée, il pu voir un énorme trou  qui avait apparu sur le front gauche de l'hôpital. De la fumée noire y sortait encore et les passants aux alentours ne cessaient pas de regarder avec stupeur cette scène troublante. Boruto, ébahi pensa au pire. Il se précipita alors à l'intérieur de l'hôpital. C'était la panique générale. Les infirmières couraient dans tous les sens à la rescousse des personnes blessées par l'explosion.

"Quelle ironie..." Se disait Boruto. Ceux là qui étaient venus se faire soigner à l'hôpital au contraire agravèrent plutôt leur situation. "Mais que c'était-il réellement passé ?" Se demandait Boruto. Une attaque ennemie ? Un attentat ou alors juste un accident c'est ce qu'il essayait de comprendre. Il essaya d'interpeller une infirmière mais sans succès. Celles-ci étaient trop occupées pour lui prêter de l'attention. Confus, Boruto ne savait pas où donner de la tête.

Soudainement, il sentit une sa main tirée par quelqu'un. Il leva son regard et s'aperçut qu'il s'agissait de Chôchô. Sans rien  lui demander elle le tirait juste en disant :
Chôchô : Suis moi Boruto ! Vite !

Boruto : Chôchô ?! Dit-il, surpris.
Elle le tira à travers les longs couloirs où circulaient à toute vitesse le personnel médical alerté par la gravité de la situation.

Boruto : Mais où m'emmènes-tu ?

Chôchô :  Je t'emmène voir la personne pour la quelle tu as pris autant de risques pour venir ici.

Boruto : Quoi ?! C-comment ça ?

Et ils arrivèrent juste en face du bloc opératoire où Hinata était. C'était en pleine opération. On pouvait voir à l'intérieur grâce à une grande vitre rectangulaire qui donnait sur toute la pièce sombre du bloc opératoire.

Chôchô : Voilà, on y est.

Boruto au début confus se rapprocha de la vitre et y aperçut sa mère, en pleine opération. Choqué par l'état apparemment critique de sa mère il n'arrivait plus à détourner son visage. Il était debout là immobile, comme perdu. Petit à petit, il fut submergé par une profonde tristesse qu'il ne pu contenir et s'effondra en sanglots.

Boruto (Sanglotant) :  Maman....maman....*pleure.
Chôchô à la vue de ce spectacle misérable qui s'offrait à elle s'approcha vers Boruto et mit sa main sur son épaule en disant :

Chôchô : Tu sais, on aurait pu éviter tout ça si tu avais prévenu l'hôpital à temps. Himawari m'a tout raconté.

Boruto : Et puis quoi encore ?! Tu vas me dire que c'est ma faute c'est ça ?! Que je mérite ce qui m'arrive, hein ?! Ce n'est que ça que vous pouvez me dire ! Mais vous ne me comprenez pas... Hurla-t-il comme pour se libérer de cette frustration qu'il avait en lui.

Chôchô : Boruto c'est pas de ça que je voulais te parler, idiot ! J'ignore tout de vos problèmes de famille mais ce que je vais te dire c'est que Sarada est dans un état bien plus grave ! Rétorqua-t-elle pour se justifier.

Boruto : Quoi ?!.... Mais comment ça ? Que lui arrive-t-il ? Demanda t-il intrigué.

Chôchô : Je n'en sais pas grand chose mais c'est son père qui l'a ramenée là. La pauvre, elle saignait gravement ! Elle était dans un sale état !

Boruto :  Comment ça ? Mais quelle est l'ordure qui a osé lui faire ça ? Demanda t-il furieux.

Chôchô : Je ne l'aurais pas cru si je l'avais pas entendu de la bouche du père de Sarada mais... Il s'agit d'Akashiro...

Dès que Boruto suivit ce nom qu'il haïssait tant résonner dans ses oreilles, don exacerbation atteigna un niveau à nul autre pareil. Pourquoi fallait-il que ce soit toujours lui ?! De puis qu'il s'était introduit dans leur vie, tout avait basculer. Il l'avait tout volé et qu'attendait-il encore de plus ?! Il a fallu qu'il s'en prenne à Sarada. Ça Boruto ne laissera pas cet acte impuni. Plus enragé et plus fougueux que jamais, il était décidé plus que jamais prêt à mettre une bonne raclée à Akashiro.

Mais avant ça il devait absolument aller voir Sarada.
Chôchô : Boruto...ça va ? Demanda celle-ci soucieuse de Boruto.

Boruto : Emmène moi voir Sarada ! Hurla-t-il désespérément dans le but de se faire entendre.

Chôchô : Mais on ne peut pas encore-

Boruto : Mais où est elle ?! Dis-moi
Chôchô effrayée par la soudaine agressivité de Boruto se contenta de balbutier :

Chôchô : P-première chambre à droite tout au fond !

Et Boruto se mit en route. Boruto regrettait sincèrement de n'avoir pas été là. Cet ordure d'Akashiro avait osé. Mais pourquoi faisait-il ça réellement ? Ce n'était pas du tout clair.
Une fois arrivé devant la chambre en question, il défonça la porte qui était bloquée et entra. Il y trouva Sarada là, toute frêle et affaiblie. Il se tint à son chevet et s'agenouilla près d'elle et l'observa.  Ses yeux étaient recouverts d'un fin bandage blanc. Curieux de savoir ce qui lui était arrivé, Boruto essaya de les enlever.

Aussitôt, il tomba d'effroi  à la vue de ce qu'il y avait en dessous... Rien. Son orbite gauche était vide. Une seule personne le vint à l'esprit lorsqu'il vu cela : Akashiro.  Mais l'heure n'était pas  à se préoccuper de lui, mais plutôt de Sarada. Délicatement, il remit les bandages, bien qu'empreint à un sentiment d'affliction.

Il était captivé par la beauté de Sarada  qui était décuplée par les doux rayons lumineux qui traversaient les persiennes blanches de la chambre. Il la caressait la joue, triste à l'idée de ne pas la revoir. Si son état ne s'améliorait pas, il serait sûr de plus la revoir.

Subitement Momoshiki refit surface dans son esprit.
Momoshiki :  Alors Boruto, que t'arrives t-il ? Demanda celui-ci avec condescendance.

Boruto : Lâches moi Momoshiki ! Hurla-t-il.

Momoshiki : Pas la peine de me hurler dessus, enfant d'humain. Ta dulcinée est en train de mourir sous tes yeux et toi tu ne fais rien ?

Boruto : Tout est fichu ! Tout est perdu ! Répondit t-il avec découragement.

Momoshiki : Et si je te disais que tu pouvais sauver cette fille ? Demanda avec ostentation l'Ôtutsuki.

Boruto :  Vraiment ?! Rétorqua-t-il.

Momoshiki : Oui, mais en échange de ta vie

-À suivre-