Titre : Extincta (La Dernière Histoire d'Amour)

Auteur : Victor Dixen

Première parution : 2019

Âge minimum de lecture : 11 ans

Nombre de pages estimé : 600 environ

Résumé : Dans plusieurs siècles, dans un monde dévasté par la pollution, détruit écologiquement, les derniers humains répartis en castes tentent de survivre. Astréa est une suante, une esclave, une jeune fille de la plus basse classe sociale. Océrian est un apex, un prince de sang méprisé par sa cour suite à un accident. Des ennemis jurés en somme.

Mais suite à un sauvetage qui tourne mal et un enlèvement, ils se retrouvent entrainés avec les amis d'Astréa dans un ultime voyage, alors que la dernière bougie de la Terre se consume. Une quête. Une passion avant l'extinction de l'humanité.

"Dans un monde qui se meurt, la dernière histoire d'amour s'écrira en lettres de feu."

Mon avis détaillé : Alors nous sommes sur une romance post-apocalyptique, donc j'étais chaud xD. Plus sérieusement, on est sur du Victor Dixen, et pour moi c'est LA référence romanesque (française) de notre siècle (c'est notamment lui qui a écrit les sagas Vampyria et Phobos). Et comme d'habitude je n'ai pas été déçue.

On part sur un bon gros pavé comme on les aime. L'histoire est super intéressante : la Terre, qu'ils appellent Terra et qui pourrait devenir notre monde dans quelques centaines d'années, a été ravagée par la pollution humaine et le réchauffement climatique. Depuis elle est constituée en grande partie de déserts (on te voit la Terre Brûlée) et fournit des algues en abondance (pour ceux qui le savent pas, trop d'algues tue l'écosystème #lecoursdeSVTgratuit ) et les humains classés dans une pyramide sociale tentent de la ramener à la vie. Vous savez à quel point j'adore les histoires de fin du monde, alors si on y rajoute l'histoire d'amour c'est tout bénèf !

Ce qui est bien néanmoins, c'est que la romance ne prend pas TROP de place : c'est un point central du récit, mais on se concentre aussi énormément sur la survie, la compréhension de ce qui s'est passé et comment y remédier. Et ça c'est cool, parce que trop d'ennemies to lovers tue l'ennemies to lovers (déjà que j'aime pas ça à la base) et leur romance se construit peu à peu, sans qu'on ait l'impression qu'il y a des passages en trop.

On s'attache vraiment aux persos, Astréa qui est une esclave forte et indépendante prête à tout pour échapper à sa condition, et Océrian le prince vengeur bafoué, renié par sa propre famille parce qu'il a perdu sa jambe. L'atmosphère est assez explosive entre ces deux-là au début, mais on comprend rapidement le couple trop mignon qu'ils vont être. Je me suis d'autant plus immergée dans l'histoire que c'est un peu ce que je considère comme notre avenir. Une planète en lambeaux, des êtres humains qui régressent et continuent de se battre malgré tout... C'est quand même un poil plus réaliste que des Jeux de la Faim mortels avec des enfants ou un labo qui expérimente dans des Labyrinthes après avoir déclenché un virus qui aliène les gens XD.

Mais le point qui m'a le plus émue, c'est la poésie du récit.

Victor Dixen crée un prologue et un épilogue beau, mélancolique, qui m'a serré la gorge. Il est tenu par des machines, qui ne se font pas d'illusion sur la vraie nature des hommes. Le temps qui passe et les conséquences de nos actes sont les deux points-clés de ce roman. Dès le début, on a cette notion d'urgence, de flamme qui s'éteint peu à peu. On a d'ailleurs au début de chaque chapitre un dessin d'une bougie avec marqué "tant d'heures avant l'extinction" (255 au début du livre.) Et au fil des pages, on voit le dessin et les chiffres diminuer. Et quand on atteint l'extinction de la bougie à la fin (c'est donc la fin du monde, l'anéantissement total de la planète...)

Bon je vais pas vous spoiler mais on a pas une happy end hein (ça plus le poème j'ai versé ma larme, parce qu'en fait c'est une fin qui ne dit pas implicitement "ils sont tous morts" mais tu sais qu'ils ne se réveilleront jamais... Allez je ferme ma bouche mdr).

Mais vraiment le texte est très mélodieux, j'ai adoré (j'ai essayé de faire pareil dans Erreur A0 mais ça rend comme de la merde TwT).

Bon sinon on a une couverture VRAIMENT splendide, un gros format poche (dispo en numérique) et un prix de pratiquement 20€... mais franchement c'est une grande histoire, et si agréable que c'est passable.

Donc au final, c'est un roman à ne vraiment pas laisser passer, tout le monde y trouvera son compte (même ceux qui n'aiment pas la romance, je dirais que la relation Océrian-Astréa prend autant de place que le Newtyane dans Erreur A0) et avec une très belle poésie et un message derrière, qui nous fait réfléchir sur l'écologie, ce que les humains sont vraiment, et ce que nous pouvons encore faire avant qu'il ne soit trop tard. De manière générale n'hésitez pas si vous voyez du Victor Dixen, cet écrivain est une valeur sûre !

Ma note finale : 8,5/10

Hellooooo ! (Oui je reviens comme une fleur après une semaine, faut que je rattrape mon retard sur le calendrier et vite TT). C'est juste que j'ai une petite baisse de motivation en ce moment, pas mal de devoirs/contrôles et une grosse fatigue (longues journées + difficultés de sommeil...) Mais ça devrait aller mieux dès qu'on sera en vacances et je vais pas laisser mes abonnés sans trop de chapitres !

Qu'avez-vous pensé de ce roman ?

Bisous ! <3

@Pearl_of_Sunshine