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[O&P] Analyse 2 : Ecrire LA romance

Avertissement 

NE SURTOUT PAS LIRE AVANT LA PARTIE III - CHAPITRE 27. J'insiste lourdement, je pense que cette analyse n'a d'intérêt et de sens qu'une fois lus tous ces chapitres. 

Si vous le faites quand même et que vous spoilez sur l'histoire principale, je vous arrache les yeux, vous m'entendez ? 

Bien. Maintenant on peut reprendre. 

-- Analyse n°2 : Le Simoria --

Parce qu'évidemment, c'est ce que je cache derrière "LA romance". 

Petite note pour ENFIN me libérer d'un secret que je garde longuement depuis le début de la fanfic. Et bon sang ce que ça fait du bien de pouvoir parler librement !

OUI le Simoria est le plan depuis le début (comment ça les trois-quart d'entre vous avez déjà capté dès le premier chapitre ?). Evidemment que j'ai créé ces deux-là pour qu'ils soient un jour ensemble. Ils ne sont pas meilleurs amis, ils ne sont meilleurs ennemis, ils ne sont pas amis d'enfance : ils sont littéralement une partie l'un de l'autre. C'est une relation si absolue que ça ne pouvait pas en être autrement.

Simon et Victoria : le premier but de cette fanfiction

Comme souvent quand je commence une histoire, une des premières choses qui me vient et me motive, c'est la romance. J'avoue que j'aurais énormément de mal à écrire une histoire sans romance, ça fait parti de mes dynamiques préférées à travailler. Donc souvent, c'est l'une de mes bases, si ce n'est la première chose que je décrète.

Donc dès le début, je savais que je mettrais Simon et Victoria ensemble. Mais je savais aussi que ma fanfiction ferait quatre parties et que clairement si je les mettais vite ensemble, je devrais faire tout ce que je déteste (vous savez, ces couples qui rompent au milieu pour ensuite se remettre ensemble pour causer un peu de drama parce que sinon c'est un fleuve tranquille ... brr). Donc très vite, j'ai identifié la 3e partie comme moment de mise en couple : assez loin pour me permettre de bien les construire, assez loin de la fin pour que les travaille en couple et assez proche pour ne pas à leur faire subir de drama que je déteste. Le plan était donc très simple dès le début !

Pour la dynamique, elle m'est venue aussi très facilement : j'ai un faible pour les histoires d'amour/haine, je l'avoue et un autre faible bien affirmé pour les histoires qui trouvent leurs racines dans l'enfance, je trouve ça particulièrement touchant, mêlé à ce parfum de destin qui est irrésistible. Alors j'ai couplé tout cela avec deux ennemis d'enfance.

A dire vrai, dans les premiers plans d'O&P, je devais commencer au Tome 3 et faire du bal de noël une sorte de tournant dans leur relation. Puis je me suis dit que 5 parties ce serait trop pour moi, donc le bal de noël arriverait trop vite et serait difficilement gérable. Alors on change les plans et on pose de nouvelles bases. Deux ennemis d'enfance, forcés de cohabiter dans un même groupe d'amis.

Simon et Victoria : les débuts

Et étrangement, de deux clichés sont nés une relation qui, pour moi, est unique et inqualifiable. Ce n'est pas un ennemis to lovers : au fond, ils n'ont jamais été ennemis, justement parce qu'ils ont cette base commune de l'enfance qui leur a permis de tisser des liens profonds. Simon était le repère de Victoria à Poudlard et l'accroche sorcière à Terre-en-Landes : il s'est fixé pour elle comme point d'ancrage et ceux dès leurs onze ans. L'inverse est vrai également pour Simon et vous avez commencé à le percevoir dans le bonus : à des moments où son monde bascule et où il a besoin de familier, le point d'ancrage de Simon est Victoria (cf sa Répartition ou le moment où ils croisent les Détraqueurs et que seule la dérision de Vic lui fait reprendre pied avec la réalité).

On a donc cette dynamique où ils deviennent le centre de gravité l'un de l'autre, tout en ayant des comportements très limites. Parce que les enfants sont méchants et qu'ils ne réalisent pas la portée des mots et des actes. La méchanceté est un jeu que tout leur entourage va par ailleurs alimenter et parfois attiser.

Simon a un caractère très affirmé et veut le montrer. Victoria finit par être assez piquée pour répondre à son tour. Ils se sont faits du mal dans leur enfance, c'est indéniable : Victoria physiquement, Simon moralement. On retient souvent les coups de Victoria, mais si celle-ci a un manque de confiance en elle, Simon n'y est pas pour rien : il la traite de crevette, appuie lourdement sur le fait qu'elle est moins bonne en magie que lui, lui lance plein de piques méchantes qui explique qu'elle rétorque en lui cassant le nez. Tout cela pour éviter de reconnaître que, dès leurs 11 ans, ils sont essentiels l'un pour l'autre.

Open your eyes

Marcus, vous savez quel est le meilleur moyen de mesurer combien vous aimez quelqu'un ? C'est de le perdre.

Pourtant, il va falloir ouvrir les yeux et c'est Simon qui les ouvre le premier. Pourquoi ? Comme Victoria l'identifie si bien, il est premier à avoir conscience qu'il peut la perdre. Et cette peur de la perte, c'est ce qui va tout déclencher, chez l'un et chez l'autre.

Côté Simon, ça arrive vite. On a une première claque avec les confidences du 11 Novembre : quelqu'un s'attaque vraiment à Victoria. Et évidemment le paroxysme va s'ouvrir au moment de l'épisode de la Chambre des Secrets et ça vous l'avez bien compris. Son comportement est évidemment en contradiction avec tous les sentiments qu'il laisse montrer pour Victoria (mélange de mépris et d'indifférence). Ce n'est pas assez pour être qualifié d'amour, mais il a néanmoins conscience du poids qu'elle a dans sa vie, du trou béant qu'elle laisserait si jamais elle partait un jour. Simon prend conscience de où se situe son centre de gravité. De là à être qualifié d'amour ? Allons, ils ont treize ans à ce moment là et passent leur vie à se taper dessus. Non, il ne l'aime pas – ou du moins, pas encore comme ça. Mais elle fait parti de son équilibre.

Victoria se fera exactement les mêmes réflexions – mais deux ans plus tard. Comme Simon, en deux temps que vous avez suivi dans O&P : déjà, la mort de Cédric. On enlève la haine, on retire le masque : avec ce qui vient de se passer, elle a besoin de Simon, prend conscience de combien elle s'appuie sur lui depuis des années (notamment avec le 5 Novembre). Mais la vraie prise de conscience, elle est plus tard, quand Jugson s'évade et que pour la première fois, le pilier que Simon représente s'effrite. Là, elle a conscience qu'elle peut le perdre. Et de nouveau, on a le centre de gravité qui s'équilibre et devient évident : à ce moment-là, tout l'être de Victoria est tourné vers Simon.

Donc on a clairement un décalage : Simon commence à s'infléchir concernant Victoria à treize ans. Il continuera leurs joutes habituelles pour le masquer, par habitude et que mine de rien le comportement de Victoria continue de l'agacer, mais au fil des mois, il va comprendre ce qu'elle représente réellement pour lui. Pour Victoria, ce sera plus long parce que le point de départ est plus loin.

Est-ce que c'est de l'amour ?

Alors je tiens à être claire. Ils ne s'aiment pas depuis qu'ils ont onze ans. Ni onze, treize ou seize (quoiqu'à seize ça commence à discuter pour Simon).

S'ils se jettent des vacheries à longueur de journée, c'est qu'ils ont vraiment un comportement qu'ils les exaspèrent tous les deux. Simon est arrogant, Victoria se réfugie derrière ses airs de victime : ce sont des réalités qui explique que dans leurs adolescences, ils ne sont pas des personnes amoureusement compatibles. Alors oui ils finissent par réaliser qu'ils sont importants l'un pour l'autres, mais l'amour viendra plus tard.

Il faut savoir que je suis une fervente partisante de ce qu'on pourrait appeler « l'amour construit ». Pas de coups de foudre pour moi : l'amour, ça se construit à mesure des moments passés ensemble, des épreuves, des discussions, des changements. Parfois, il faut attendre plusieurs semaines ou mois de couple avant de tomber amoureux.se.s. Et c'est ce que je voulais aussi prouver avec Vic et Simon.

Donc l'amour viendra avec le changement. Victoria va prendre de l'assurance, cesser de se victimiser tout en gardant ce côté solaire dont Simon a besoin. Simon va s'assagir et montrer ses fragilités tout en gardant ce côté défi et pilier dont Victoria a besoin. Lentement, au fil des années, ils vont devenir des personnes compatibles – et c'est grâce à l'un et l'autre, par ailleurs. C'est Simon qui a sorti Victoria de sa coquille, par exemple.

L'amour viendra aussi avec les épreuves. Le 5 Novembre, Cédric, l'évasion de Jugson : tout cela ce sont des choses qui vont les heurter, à la fois individuellement et comme duo. Dans chaque épreuve, ils se replieront l'un sur l'autre et c'est aussi de ce soutien qu'est né leur amour.

Et le Miloria dans tout ça ?

Oui oui, le Miloria est étroitement lié au Simoria. Revenons à ces bases, voulez-vous ?

Comme je vous l'ai dit au début, je savais que Simon et Vic ce ne serait pas pour tout de suite. Et j'ai cette conviction profonde qu'on reste rarement avec son premier amour de jeunesse – ou la première personne avec qui on a couché. Ça existe, hein, bien évidemment. Ce sera le cas de Simon. Mais pas celui de Vic'.

Miles a donc purement été créé pour faire patienter la vraie romance – et donner un petit rôle sympathique à la maison Serpentard dans l'histoire. J'avais d'ailleurs un truc très cliché en tête, avec Miles qui aurait dû faire du mal à Victoria et Simon qui l'aurait ramassé à la petite cuillère ...

Puis vous êtes intervenu.e.s. Et plus certains d'entre vous insultaient Miles, plus j'avais envie d'en faire quelque chose, de complexifier cette relation, d'en faire un véritable couple et de faire de lui un personnage important. Alors j'ai commencé à travailler Miles, sa famille, sa personnalité de façon plus fine et à complexifier sa relation avec Victoria. Ce n'était pas Miles le problème dans cette relation. Miles a toujours été impeccable dans toutes les étapes : il aimait Victoria (à la manière d'un adolescent, il ne faut pas oublier), il l'a toujours respectée elle et ses convictions (lui aussi a pris sur lui au retour de Voldemort au moment où Victoria et lui n'étaient pas d'accord), il a respecté son corps et sa féminité au moment où elle en a eu besoin. Grâce à lui, cette partie-là d'elle a énormément grandi : c'est aussi grâce à Miles que Victoria a pris confiance en elle. Je voulais vraiment que la relation apporte autant à l'un qu'à l'autre.

Mais ce qui a pêché, c'est leurs visions contraires de l'avenir et Victoria elle-même qui, en un sens, ne s'est jamais investie dans la relation. Elle dira toujours qu'il n'y a qu'avec Simon qu'elle est égoïste, mais elle l'a énormément été avec Miles : dans leur couple, elle a pris sans réellement donner. Il lui faisait du bien, il coupait avec sa vie, il était tendre et la faisait sentir belle et importante et ça la rendait assez heureuse pour qu'elle assimile ça à de l'amour. Bien sûr qu'elle a et qu'elle gardera de la tendresse pour Miles, pour qu'il est et ce qu'il a été pour elle. Mais ce n'est pas l'amour de sa vie et Miles a bien fini par le sentir.

Alors dans le chapitre où Miles lui dit ces quatre vérités, certain.e.s d'entre vous l'ont trouvé très injuste. Je vais rétablir une vérité ici : c'est difficile et douloureux de sentir que l'on ne compte pas pour l'autre. Vraiment. Pour l'avoir vécu, je peux vous l'assurer. Alors oui, Vic' l'aimait à la manière d'une ado et on ne peut pas lui demander de faire de lui le centre de son univers et que pendant qu'elle était avec lui, elle a vécu beaucoup de choses difficiles. Mais ça n'enlève pas la douleur pour Miles d'être relégué au quatrième dessous de ses priorités – ce qui est une vérité. Si Vic' avait agi en accord avec ses sentiments et ses ressentis, elle aurait quitté Miles bien plus tôt, mais comme je vous disais elle a été égoïste. Il lui apportait donc elle l'a gardé, sans lui donner la place qu'il méritait.

Après Miles

Miles m'a été utile dans la narration : il a complètement servi de paravent pour les sentiments de Vic'. Parce qu'évidemment, c'est pendant qu'elle est avec Miles que ses sentiments vacillent. Souvenez-vous, je vous ai parlé de deux dynamiques :

- Vic qui réalise la place de Simon à partir de la mort de Cédric quand Simon en a conscience depuis bien longtemps.

- Les changements et les épreuves qui développent progressivement l'amour en eux. Et je pense qu'on peut vraiment commencer à parler de véritable amour à partir de la partie 2.

Leur décalage fait que même s'ils développent des sentiments au même moment, ils ont les identifiés à des moments différents.

Simon est célibataire, a réalisé bien plus tôt : s'il met du temps à l'accepter, dès la fin de la 6e année il va s'interroger sur ses sentiments sur Vic pour pleinement les accepter courant de la 7e année, aidé par des moments forts qui feront naitre des réflexions du style « mais putain ce que je l'aime » (La scène du pont, celle de Do you hear the people sing, quand elle l'aide à dormir dans sa chambre ...). Ça se fait très progressivement parce que Simon est quelqu'un de naturellement sceptique sur l'amour, et celui qu'il éprouve sur Vic est contraire à tout ce qu'il croit : c'est absolu, irrationnel.

Comme vous l'avez vu, Vic' ça va être plus long. Mais si elle avait été célibataire, la vérité lui aurait sauté aux yeux vers la fin de sa 7e année je crois (typiquement ça aurait pu être le cas pendant la scène de Do your hear the people sing ?). Mais le problème, c'est qu'à ce moment-là, toutes ses réflexions romantiques sont braquées sur Miles. Pourquoi elle s'interrogerait sur ses sentiments pour Simon ? Elle est avec Miles, elle pense l'aimer. C'est pour ça que je parle de « paravent ». Alors le décalage va de nouveau s'accentuer le temps qu'elle finisse cette histoire et s'en remette.

La partie 3

Et ça va nous amener à la partie 3, et tout ce que vous venez de lire.

Ça a été assez facile à construire dans les deux parties. Dans la première, c'est une relation assez basique, où, devant les problèmes, ils sont forcés à mettre leur « haine » de côté. Jusqu'au problème ultime, la mort de Cédric, où ils grandissent enfin et reconnaissent que leur guerre est puérile et que ce n'est pas de ça qu'ils ont besoin l'un l'autre.

La deuxième partie, la relation devient anormale, sans qu'aucun mot ne soit mis dessus pour Victoria. Elle met ça sur le compte du deuil, du rôle de confident que Simon a toujours dans sa vie et surtout, comme je vous l'ai dit, Miles sert de paravent : c'est sur lui que sont tournées toutes ses réflexions amoureuses. Mais il n'empêche que par moment, notamment justement à travers son couple avec Miles, elle se rend compte que c'est anormal (notamment quand elle se demande comment il réagirait s'il savait qu'ils dormaient ensemble). Mais ça s'arrête là, les interrogations restent marginales.

Et arrive la partie 3. Quand je cherchais une intrigue, un fil rouge, mes copines m'ont tout simplement dit « Bah le Simoria ». Au final, avais-je besoin de plus ?

Ça a été très très difficile pour moi de doser cette partie. Je devais écrire les réflexions de Vic, lui faire ouvrir les yeux maintenant que Miles n'était plus là pour faire paravent. Lui faire prendre conscience de ces gestes, de l'anormalité de leur relation (évidemment qu'ils éprouvent de l'amour l'un pour l'autre et que leurs comportements s'en ressentent).

Alors je vous ai fait poireauter. Vous avez ragé, parlé d'aveuglement, de faire l'autruche et tout ce que vous voulez. Vous avez raison, en partie. Mais rappelez-vous de leur passif : c'est loin d'être intuitif. Même si ce n'est plus vrai dans les faits, Simon reste dans la tête de Vic une personne qui n'est pas faite pour elle, avec qui une relation est complètement inenvisageable. Lorsqu'elle réalisera que c'est le cas, ça la chamboule. C'est ton monde qui se retourne complètement.

Donc ça devait prendre du temps, forcément. Se faire par étape. Déjà mettre le nez sur l'anormalité, s'en rendre compte (le dîner de Slughorn). Comprendre pourquoi c'est anormal – parce que je l'aime (La discussion avec Miles, et les Détraqueurs). D'accord mais je l'aime comment ? C'est Simon Bones bordel, je ne peux pas être amoureuse ... Sauf que si (Noël et Emily).

De son côté, Simon encaisse. Il préfère continuer ainsi plutôt que d'ouvrir la bouche et risquer de perdre Vic', parce que ce serait pire que tout – et pas un seul instant, il imagine qu'elle puisse l'aimer. D'accord ils se sont rapprochés, mais elle a longtemps été avec Miles et maintenant elle s'entraine beaucoup avec Eden (son coéquipier au Quidditch). Et Simon a quelques insécurités que je vais travailler : pourquoi être avec lui quand visiblement elle peut avoir un beau joueur de Quidditch, qui partage sa passion et est athlétique (comme l'était Miles). Ce sont des raisons qui expliquent que Simon se soit tu – et continue de le faire. Comme avec ses parents et son identité : le masque plutôt que le gouffre qui s'ouvrirait en lui si Victoria ne faisait plus parti de sa vie.

Simoria is real !

Mais oui ! La plupart d'entre vous l'avez capté dès le début : c'est réel !

Alors ça n'a pas la forme que j'avais imaginé au départ. Au début, je voulais faire une romance qui ne se capte pas dans les premiers chapitres, qui éclot bien plus tard, qui reste sous-jacente, invisible. Sauf que vous m'avez grillé tout de suite ah la la ce que je suis mauvaise !

Et puis je n'avais pas pensé que ça prendrait ce côté absolu. J'essaie de faire une fanfiction des plus réalistes, et le Simoria est certainement ce qui l'est le moins. C'est passionnel, absolu, exclusif. Ils ne sont pas « petits-ami.e.s » : ils sont âmes sœurs, littéralement une partie l'une de l'autre. C'est le destin, Dieu, Cupidon : je ne sais pas, mais c'est très clairement un amour qu'on ne trouve que dans les livres, le genre qui fait rêver. Ce n'était pas ce que j'avais prévu, mais au final j'aime tellement l'écrire que ça n'a pas d'importance.

Petite question ... wink wink

Et je suis tellement investie dans ce que j'ai créé que je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin. Simon et Victoria ont aussi beaucoup à offrir en couple : du point de vue de leurs sentiments mais aussi *tousse* d'un point de vue plus *tousse* disons physique.

Bon je vais le dire : je n'ai jamais écrit de lemon, mais j'ai très envie d'essayer avec eux.

Alors pas écrire du lemon pour écrire du lemon et faire des scènes qui sont presque à caractère pornographiques (parfois bien écrites hein ce n'est pas le problème, mais ce n'est pas ce que je veux). Non, si je veux écrire du lemon avec eux, c'est surtout pour continuer de les analyser et de les travailler, dans un domaine complètement différent. Continuer de les approfondir, continuer de les faire grandir, et aller jusqu'au bout de leur histoire, dans toutes les dimensions possibles.

Peut-être aussi parce que j'ai des choses à dire et à montrer sur ce sujet et qu'ils s'y prêteraient (les autres qui s'y prêtent, c'est dans La dernière page, que j'ai volontairement voulue plus mature sur ce point).

Alors comme je vous le dis, ça resterait tout de même assez sobre. Explicite, oui, un peu détaillé, oui, mais sobre, toujours avec la volonté de montrer quelque chose, d'apporter un plus narrativement et dans l'approfondissement des personnages et de leurs dynamiques.

Le problème, c'est que j'ai voulu faire de cette fanfic une fanfic' tout public, que tous pourraient lire – d'où ma délicatesse au moment de la première fois de Victoria. Alors je vais certainement le faire : parce que j'en ai envie, et parce qu'il se pourrait qu'il y ait déjà une scène d'écrite en avance.

MAIS je vous pose la question : ça vous dérange que je les mette dans l'histoire principale ? Ou vous les préféraient en Bonus (genre je coupe la scène avec une vraie fin, et si vous voulez plus en détail allez sur le Bonus Book) ?

Et pour ceux qui lisent La dernière page : le lemon vous dérangerait ? (Toujours dans la même optique d'approfondir et d'apporter quelque chose)

Elles ne sont pas pour tout de suite, vous avez le temps d'y réfléchir ! Je vous consulte juste pour savoir parce que ça va changer mes plans en terme de chapitres.

Simon et Victoria : mes brouillons

Alors je vais vous mettre un peu le travail de brouillon que j'ai fait pour leur rapprochement. Evidemment, un bon nombre de ce travail brouillon est issu de mon brainstorming de moi à moi et de celui avec Anna' fait à coup de vocaux, mais dans leur forme écrite ça va donner ça. Je vous le donne pour vous donner des techniques pour ceux qui écrivent pour la construction d'un récit ! Parfois ça passe par ce genre de chose ...

Donc vous aurez mes brouillons dans leur pur-jus, fautes d'orthographes comprises ! J'ai juste retiré quelques trucs que finalement je n'ai pas inclus mais que je compte inclure par la suite, pour ne pas vous spoiler.

o Construire le Simoria dans la partie 3

Fête de Slughorn = bascule pour Vic, en revient assez chamboulé et a conscience de ça concerne Simon.

Entre ça et Noël = réflexions sur qui est Simon pour elle, comment définir leur relation : est-elle normal ? Est-ce de l'amour ? C'est évident que oui finit-elle par réaliser avant Noël mais quel type ?

// Un besoin de proximité physique avec lui ou la conscience qu'elle « le matte ».

Noël = Belle soirée, beau moment à écrire : la probabilité que ce soit de l'amour romantique grandit dans la tête de Vic. La possibilité l'angoisse parce qu'elle ne s'y attendait pas.

Vers janvier : incapable de s'y retrouver seule, elle va voir Emily et lui demande comment elle évalue sa relation avec Simon >> Emily réitère que ça fait un an qu'elle se sent gêné avec eux, qu'ils sont replié l'un sur l'autre, que Simon a un comportement absolu avec elle. Roger est présent et apporte son point de vue et surtout celui de Miles.

= Du coup il faudrait qu'elle croise Miles pour qu'ils puissent mettre les choses à plat là-dessus : tant qu'elle était avec lui, elle n'a eu aucune vue sur Simon. C'est maintenant que c'est en train de changer.

Février : aidée par Emily et Miles, Vic commence à accepter ce qu'elle ressent pour Simon.

=> Pourquoi elle finit par provoquer la discussion ? Parce qu'il le faut ou quelque l'y pousse ? (une fille qui aurait des vues sur Simon, ou un comportement étrange de celui-ci.

14 février

- SOIT Simon passe sa St Valentin avec une autre fille (genre juste un verre ou quoi) et Vic est jalouse, elle se rend compte définitivement qu'il n'y a de la place pour aucune autre personne entre eux (réflexion qu'il faudra placer quoiqu'il arrive)

- SOIT ils la passent à deux, vont au ciné (il faut que je garde mon idée que l'un des deux finit dans le canal, j'aime bien).

TOUJOURS EST-IL que le bisou arrive le 15 février (Pour Anna <3)

[Quand j'ai montré mon dernier plan à Anna', sa réponse franche a été « LES DEUX ! Le verre avant et le ciné après ! ». Il faut toujours écouter Anna']

o Mise en couple de Vic et Simon : le squelette

[Ce que j'appelle le squelette, c'est la « conversation en gros ». Parce que parfois il vaut mieux la noter avant de l'oublier ...]

Dans le salon des Bones : ils sont à deux le lendemain de la saint Valentin (peut-être qu'ils reviennent d'un ciné ou quelque chose comme ça). Discute à la lueur du feu, (un chocolat à la main parce que Simon a jeté Vic dans le canal). Discussion posée que Vic' apprécie parce que son esprit est pas mal en ébullition ces dernières semaines. Finit par atterrir sur les expectations de leurs vies de couple :

-Je doute que Miles ait bien pris que tu sois plus important que lui pour moi.

-Attends. C'était le cas ?

-Evidemment

= occasion d'avouer à demi-mot les sentiments mais Simon éclate de rire (c'est un soulagement pour lui).

-Et bien désolé, mais il va bien falloir que tes prochains mecs me supporte Vicky ! Si tu ne comptes pas me lâcher, je compte pas te lâcher non plus.

-J'espère bien, je te rappelle que je suis la femme de ta vie.

= same, occasion voilée que Simon ne saisit toujours pas et embraye :

-Encore faut-il que tu trouves quelqu'un qui te prononce tes vers sans que tu ne flippes.

-Tu t'en souviens ?

-Bien sûr.

-Prouve-le.

-Doute que les étoiles ne soient que flamme, doute que le soleil n'accomplisse son tour, doute que la vérité soit menteuse infâme mais ne doute jamais de mon amour.

= dit d'une voix fluide, tranquille mais en un souffle et sans la regarder. Ça, plus le fait qu'il s'en souvienne mot pour mot donne de l'espoir à Vic, autant qu'entendre les mots lui donne une certaine sérénité : elle ne s'est pas trompée, c'est des mots qu'elle accepte uniquement venant de lui. Elle réunit son courage pour faire une troisième tentative.

-Simon ... Simon, je n'ai pas peur.

Simon réalise enfin ce qu'elle essaie de lui dire depuis tout à l'heure et la regarde, un peu sonné et toujours incertain. Vic commence alors à paniquer et se lève pour faire les cent pas :

-Ecoute je ne comprends pas forcément. S'il te plait ne panique pas tout de suite, laisse-moi paniquer avant et expliquer mais ... je réfléchis depuis quelques semaines, on n'a pas une relation normale, je retourne ça dans tous les sens mais au final j'en reviens toujours ... Bon sang, Simon, c'est l'histoire de notre vie. Quoiqu'il arrive ... j'en reviens toujours à toi (Prends une grande inspiration). Simon, t'es l'unique personne dont je peux accepter ces vers sans paniquer.

Moment de silence de Simon, qui a serré le poing devant sa bouche en regardant Vic. Puis il lâche :

-Je pensais que tu paniquais justement.

Se prend un coussin dans la tronche, éclata de rire pour évacuer la tension et remettre ses idées en place.

-Bon sang, pourquoi j'ai ouvert la bouche ! Tu es atroce, Bones !

-Ah bon, je pensais que tu disais justement l'inverse ...

-Je vais t'arracher les yeux !

-T'es sûre de ça ? Ce n'est pas la « chose la plus belle chez moi » ?

Vic le regarde fixemment, interdite. Puis elle sourit. Un grand sourire. Elle a compris. Elle se rassoit.

-Tu ressens la même chose, hein ?

-Quoi ?

-Tu prendrais pas la chose à la légère si tu voulais me renvoyer les vers à la figure Bones. Tu ressens la même chose. Avoue.

Simon perd son sourire et se met à rougir. De soulagement, Vic se met à rire et Simon se cache dans un coussin. Elle le force à sortir de sa cachette sans cesser de rire et il conscent à se redresser, toujours un peu gêné qu'elle ait pu lire si vite en lui. Comme toujours. Il se regarde longuement, incertains, sans savoir quoi faire devait la révélation, le temps de reprendre leurs esprits.

-Alors comme ça tu me caches toujours des choses, Simon prénom-ridicule Bones.

[Moment coupé que j'ai renoncé à inclure]

Se penche un peu vers elle : ils se rapprochent lentement, apprivoisent la proximité, jusqu'à ce que leurs lèvres s'effleurent. Baiser lent, posé : Vic est la première à accélérer la chose en passant les mains dans ses cheveux ou en se rapprochant, avant de se réaliser que Simon peut être gêné par l'initiative. Elle s'écarte un peu :

-Ça va ?

-Hum. Attends, mon cerveau a disjoncté.

Vic le frappe.

o Vic et Simon : les scenarios

Parce qu'avant d'en arriver à ma version définitive, il y en a eu un millier dans ma tête ! Pendant super longtemps, ça a été le « scénario 1 » mais j'ai fini par y renoncer pour des raisons pratiques. Mais j'avais d'autres plans, d'autres idées et ça a été très très difficile de figer une version dans ma tête.

Dans les faits, seul le scénario 1 est encore visible dans les brouillons. Les deux autres, je les ai envisagés mais jamais écrit alors je les ai reconstitués pour vous.

Scénario 1 :

Premier moment : baiser confus alors qu'ils regardent les étoiles dehors et qu'elle cherche son « prénom étoile ». Il lui répond : « deuxième à gauche et tout droit jusqu'au matin » (titre du chapitre)

+ Soirée Vic finit mal et lui avoue qu'elle l'aime mais Simon pense que c'est sous l'effet de l'alcool, et se contente de la coucher.

+ délire avec Hamlet « Doute que les étoiles ne soient flammes, doute que le soleil n'accomplisse son tour, doute que la vérité soit menteuse infâme, mais ne doute jamais de mon amour ».

= Le tout avec une grosse période bien gênante au milieu où ils ne savent plus où ils en sont.

[Pas retenu justement à cause de cette période gênante qui est difficile à écrire]

Scenario 2 :

Attaque quelconque dans lequel Vic ou Simon se serait blessé – certainement Simon par ailleurs. Dans la cohue, l'urgence et avec l'adrénaline, l'un d'entre eux finirait par laisser échapper quelque chose de significatif. Quand Simon serait alité par la blessure, ils en auraient reparlé pour comprendre tous les deux qu'ils s'aiment.

[Pas retenu parce qu'elle était quelque peu clichée]

Scenario 3 :

Scène dans le salon des Bones. Vic réfléchit depuis plusieurs semaines et se retrouve pour la première fois depuis une éternité seule avec Simon. Ils font un peu le bilan de leur relation, du chemin qu'ils ont accompli.

Pour la première fois de sa vie, Vic' décide d'agir. « Simon ne panique pas. Je veux tenter quelque chose. Juste une expérience ... pour vérifier un truc ».

Prend son visage en coupe pour bien lui faire comprendre ses intentions mais reste statique en attendant qu'il la repousse. Il ne le fait pas, un peu paralysé, sans trop savoir quoi penser. Alors très lentement, en analysant ses sensations et les réactions de Simon, Vic se rapproche jusqu'à l'embrasser en toute douceur. Les sensations sont excellentes et Simon répond complètement à son baiser, ce qui lui donne une indication sur ses sentiments.

[Pas retenu, mais partiellement inclus dans la vraie version]

*** 

Voilà, j'espère que cette analyse vous a plu et vous a paru intéressante et qu'elle complète les chapitres que vous venez juste de lire ! 

A plus, portez vous bien (moi j'ai plus de voix depuis trois jours c'est terrible) 

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