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[Hors-série] Salve n°2

Je devais écrire.  Je me suis posée sur le coin ensoleillé de ma table, j'ai pris mon carnet, j'ai fait un thé et j'ai même écrit quelques mots. Puis je me suis rappelée qu'il fallait quand même que je termine ce projet ! 

COMMENT ALLEZ VOUS DEPUIS LE TEMPS ? Vacances, pas vacances, bientôt? 

Je suis désolée normalement j'aurais dû poster les salves tout au long des vacances (ma zone a repris cette semaine) mais 1) comme toute bonne prof qui se respecte je suis tombée malade et 2) comme tous les ans je suis allée à Center Park avec ma belle-famille. 

ET JE SAIS que j'ai eu des productions pour le concours de Noel, des productions MAGNIFIQUES. Je ne sais pas si j'en ferais un concours mais il faut absolument que je les publie pour vous les partager, elles sont superbes ! 

Et puisqu'on est dans le partage : INFINIMENT MERCI à toutes celles qui se sont d'ors et déjà attelé à la correction des deux premières parties d'O&P ! Vraiment je suis bluffé par votre efficacité (la partie I est déjà relue, et chaque chapitre deux fois !!). Votre dévouement me touche au plus haut point ! 

Maintenant il faut que je m'occupe des couvertures ... comment ça je suis mauvaise dans l'exercice? 

A présent, reprenons l'affaire. Nous en étions aux matchs à élimination directe. Trois proposition dans le présent poste (et le suivant, je vais vous faire deux salves d'affilé) et vous votez pour votre préférée. Vous êtes prêt.es? 


LA SELECTION EST ... 


1. Le pont – Partie II, Chapitre 20 : La vie d'un autre

-Mais pourquoi tu ne me laisses pas tranquille, enfin ?!

Sans que je ne puisse m'empêcher, la colère monta brusquement en moi sous la forme de larme dans mes yeux et je brandis le journal pour l'asséner plusieurs fois sur son crâne tout en tirant sur écharpe pour le maintenir à ma hauteur.

-Parce-que-c-est-mon-rôle, martelai-je en ponctuant chaque mot d'un coup. Parce que je suis la seule personne dont tu acceptes le pire et que j'accepte le pire de toi, parce que j'étais là au début et que je le serais à la fin pour t'enterrer d'un « on se reverra en enfer, Minus ». Parce que chaque minute de chaque jour de ta vie, j'étais là pour te frapper, pour te soutenir, pour dégonfler ton égo et que sans moi pour t'apprendre l'humilité tu serais devenu un petit con arrogant. Parce que tu sais chaque petite parcelle, chaque petit secret de ma vie, même les pires, même les moins avouables, tu es l'unique personne qui sait tout et que ça me blesse profondément que l'inverse ne soit pas vrai ! Parce que je suis incapable d'aller bien tant que tu vas mal parce que tu fais parti de mon équilibre et que j'ai besoin de toi, Simon ! C'est pour ça que je te harcèle, c'est pour ça que jamais, Simon Bones, jamais je ne te laisserais tranquille. Où que tu iras, tu auras ma petite ombre qui te suivra pas à pas, je serais derrière toi pour te soutenir si tu tombes ou pour te retenir si tu t'envoles. Ça te suffit comme explication, où il faut que je te frappe encore plus pour que le message passe ?!

Je me rendis à peine compte que les larmes avaient dévalés mes joues, se mêlant à celles qu'avait déversé le ciel sur mon visage. Mes doigts étaient tellement serrés sur l'écharpe de Simon qu'ils semblaient s'y être soudés et ils furent incapable de s'en détacher quand il se redressa après avoir été certain que je n'allais pas me remettre à le battre.

-Victoria ...

C'était rare que Simon m'appelle par mon prénom, si bien que cela redoubla mes pleurs que je me trouvai incapable d'essuyer, une main ancrée sur son écharpe et l'autre serrée sur le journal. Alors ce fut lui qui s'en chargea en passant un pouce pour cueillir une larme sur ma joue en un geste dont je sentis tout le tremblement.

-Vicky, s'il te plait, arrête de pleurer ... Je suis désolé ... C'est juste que ... Si j'en parle, je vais exploser, je t'assure, je ... je ne peux tout simplement pas, c'est tellement compliqué ... je ne peux pas ...

Il pressa ses paupières, provoquant la chute d'une larme sur sa joue crayeuse. J'arrivai à dessouder ma main de son écharpe pour l'essuyer doucement du dos de mon index. Il tressaillit. Sa peau était glaciale contre la mienne. Machinalement, mes doigts remontèrent jusqu'à une mèche blonde qui n'avait rien du roux des Bones qui dépassait de son bonnet et barrait son front.

-Alors c'est moi qui vais le dire.


2. Molly et Daphnéa – Chapitre 30 : ... que la raison ignore

-Je ne nie pas que le whisky pur feu a aidé. Mais ça ne veut pas dire que tout est à mettre sur son dos. Je ne pense pas être si influençable.

-Alors quoi ? répliqua l'ancienne Serpentard. L'alcool t'a fait te rendre compte que les filles ne te déplaisaient pas ?

-Pas l'alcool, nia Molly en rassemblant le courage qui semblait lui filer entre les mains. Toi.

Daphnéa ne répondit pas, les yeux rivés sur le match. Pourtant il semblait que quelque chose dans son regard avait changé. Elle n'était plus si impassible. Elle enfonça le nez dans son écharpe, comme si celle-ci pouvait la protéger.

-Moi, répéta-t-elle finalement. Attends. Tu es vraiment venue me dire que je t'avais fait te rendre compte que les filles ne te déplaisaient pas ?

Le ton était à la fois incrédule et dubitatif, comme si elle n'y avait jamais cru et qu'elle n'y croyait toujours pas. Ce fut un nouveau coup au cœur pour Molly. Ce ton faisait douloureusement aux paroles de Fred au Chaudron Baveur. « Je ne crois pas en ta sœur homosexuelle ». Apparemment, malgré ce qu'il s'était passé, Daphnéa n'y croyait pas non plus. Molly en pleurerait de rage.

-Je ne dis pas que les filles en générale me plaisent, ça je n'en sais toujours rien, répliqua Molly avec une certaine hargne. Je dis simplement que toi, tu me plais, et c'est quelque chose que je ne peux plus nier, plus écarter. Je suis attirée par toi, il n'y a pas une seule journée où je n'ai pas pensé à toi, et pas que parce que je devais réfléchir à nous, mais aussi à toi ... Parce que tu me plais, parce que tu me fais rire, que tu m'agaces profondément avec ta nonchalance et son assurance presque arrogante, mais qu'au final, même ça me plait chez toi. Je pensais que ce n'était qu'une phase et que ça allait passer, après tout, je n'aimais pas vraiment les filles ... mais finalement pas du tout. Plus je passais du temps loin de toi, plus j'avais l'impression de m'accrocher à toi.


3. Joséphine écrit son article en plein examen – Chapitre 56 : Un dernier coup d'éclat

Ce n'était plus un essaim d'abeilles, c'étaient des frelons qui la piquaient, l'importunaient, attiraient son attention d'une brûlante piqûre qui lui fit presque frapper son font tant la brûlure de la pensée lui semblait réelle. Il fallait absolument qu'elle trouve de l'ordre dans ce chaos. Ecrire, ça l'avait toujours aidé à mettre de l'ordre dans ce qu'elle avait de pire dans sa vie. Ça l'avait sauvé alors qu'elle s'était sentie au bord du gouffre. Personne ne l'écoutait, ne lui prêtait la moindre attention ? Très bien : Joséphine s'était créé un simulacre d'écoute à travers son journal. Ecrire, ça avait été exister à ses yeux. C'était la manière la plus saine qu'elle avait trouvé d'expurger le poison. Et Merlin qu'il y avait du poison à expurger ... Après des mots furieux, des pensées rangeuses et des explications diffuse, elle parvint à dégager trois axes aux pensées qui se bousculaient dans son esprit.

La première, c'était cette volonté hâtive de tourner la page de la guerre qui avait poussé la Communauté Magique à bâcler les procès et qui avaient laissé les criminels dans la rue. L'ivresse avait ses limites : pourquoi n'avoir jamais creusé les dossiers comme celui de Malefoy, dont la femme avait vu son cousin et sa sœur être confondus ? Corruption, naïveté, incompétence ?

La seconde, c'était de cet immense trou noir qui en découlait et qui créait dans leur société un véritable déficit d'identité qui se répercutaient sur des centaines d'individu à qui justice n'avait pas été rendu et qui les laissait avec cet immense vide au fond du cœur. Des personnes comme Farhan, dont l'histoire demeurait un labyrinthe parce qu'on avait rendu l'accès à l'information impossible. Pourquoi remuer la vase quand l'eau de l'étang était à présent si claire ?

Enfin, ajouta Joséphine en un troisième point rageur, celui qui l'obsédait, si bien que sa plume perça le parchemin, la responsabilité du Ministère jamais admise dans les blessures encore béantes qui ouvraient la Communauté. D'abord un manque flagrant de prise en compte de la menace qui avait permis aux forces de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom de prospérer pendant des années. Puis un volte-face sanglant qui avait littéralement déchiré la société : des innocents emprisonnés, des sorciers tués sans préavis, et des bévues, quelles bévues, combien de bévues ? Tu te sens coupable, papa. Pourquoi ? Qu'est-ce que tu as fait ? Pas juste ton travail, je ne peux pas le croire ... Qu'est-ce qu'on t'a demandé au La Mon House Hôtel ? Qu'est-ce qui t'empêche maintenant de rétablir la justice que tu aimes tant ?

La question permit rapidement à Joséphine de passer du plan au brouillon. Sa plume virevolta, elle demanda un excédent de parchemin et Flitwick lui jeta un regard incrédule en le lui remettant. Elle écrivit, ignora la brûlure qui rongeait ses muscles, la raideur qui s'éprenait de ses doigts, la douleur qui émanait de la morsure du lutin, réveillée par l'activité. A mesure que les mots jaillissaient et que l'encre noircissait son esprit, la révolte gonflait ses veines, une saine et pure révolte qui lui avait fait affirmer un jour que le rouge était sa couleur. Celle de la révolution. « Ton air bravade et frondeur, c'est une façade et on le sait tous les deux » avait rétorqué Farhan, un brin désabusé. « Et ce n'est clairement pas ta manière la plus saine de mener ta révolution ... ».

Il avait entièrement raison. Elle avait oublié que depuis toujours, c'était avec sa plume qu'elle s'exprimait le mieux.

Des comptes, monsieur le Ministre. Des comptes pour tous ceux qui ont été oubliés.

***

BON COURAGE 

Votre préféré est ... ===>


(La 3e arrive incessamment sous peu)

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