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[Hors-Série] Le best-of de Perri - LFDO

Ladies, gentlemen and no-binary people, 

Une bonne et excellente année 2025 à tous.tes ! Puisse-t-elle être remplie de sourire, de chocolats et d'espoir. Je vous souhaite le meilleur, la réussite et l'accomplissement ! Keur sur vous ! 

(J'sais pas, j'ai le coeur plein d'amour depuis le début de l'année 2025. De stress et d'amour) 

Sinon HELLOOOOOO 

Dis-donc, ça faisait un moment que je n'avais pas posté? Comment allez-vous depuis le temps?  Comment se sont passées vos fêtes? Quel a été le butin? Comment allez-vous? Des changements dans vos vies? Dites-moi toooout !

Chez moi c'est le stress parce que le concours est dans 20 jours (yeaaah) mais à côté de ça tout va bien : j'adore mon poste, j'ai des collègues plutôt chouette et pour la première fois je me sens intégrée dans une équipe. J'ai un projet trop cool : une classe doit écrire un livre sur leur ville avec une autrice professionnel, c'est vraiment excitant ! Début des ateliers lundi ! Et j'ai reçu ma commande, ce qui est toujours un graaaand moment ! 

Si vous vous demandez ce que j'écris : je suis toujours un peu en dilettante. Officiellement, trois romans historiques ont été commencé, et seul Les mères de Rome a dépassé 10 chapitres (mais je suis toujours en pause, pour l'instant je n'arrive pas à reprendre, ce qui ne veut pas dire que ça n'arrivera pas). Pour l'instant je suis bien dans une lancée, mais je me méfie de mes sensations depuis un an ... A voir si ça se poursuit ! 

Et comme je suis sur une lancée, j'ai eu peu d'occasion d'écrire de bonus ... Mais ce n'est pas pour autant qu'on ne peut pas activer un peu de nostalgie ! Et pour cela j'ai crée un doc humblement nommé "Les highlights de moi". 



(Magnifique bannière n'est-ce pas? Anna' a Canva Pro désormais, et j'ai été son crash-test ! D'ailleurs waiting for les aes de LTDC !) 

L'objectif des prochains postes si vous acceptez la mission : faire émerger la meilleure scène de mes trois fanfictions confondues. Vous êtes prêt.es à relever le défi? 

On fera ça en deux étapes : 

Etape 1 : On va déterminer le top 5 des meilleures scènes de chaque histoire. 

Etape 2 : Il nous restera 15 scènes à départager, et je vous en donnerai par groupement de trois où vous devrez voter pour votre préférée ... jusqu'à qu'il n'en reste qu'une ! 

Avec extraits à la clef bien sûr pour rafraîchir votre mémoire ainsi que vous replonger un peu dans la nostalgie ! (Vous savez depuis combien de temps je n'ai pas lu la scène du pont dans O&P? UNE ETERNITE). 

Et on commence maintenant avec ... 


Les fantômes des oubliés 

Je vous ai demandé sur insta, j'ai été voir dans l'index ainsi que dans vos réponses aux questionnaires et voici les scènes que j'ai sélectionnées pour cette compétition ! 

Pour rappel : j'ai mis des extraits pour vous rafraîchir la mémoire, mais il va sans dire que les scènes sont plus longues et que c'est pour la scène entière que vous votez, pas simplement l'extrait que vous lisez et qui parfois est réducteur ! 

Et les nommées sont ... 

1. Noël au Terrier – Chapitre 17 : All I want for Chrismas ...

-Tu es un Mousquetaire, oui ou non ? se moqua Roxanne du haut de son lit.

-Justement, j'ai une certaine loyauté envers mes compagnons d'armes.

-Pas moi !

Elle approcha doucement ses doigts de la plante des pieds de James, qui dépassait de la couverture avec le reste de sa jambe, et se mit à le chatouiller. La réaction de James ne se fit pas attendre : il replia sa jambe pour se soustraire au supplice de Roxanne, mais se faisant, s'emmêla les pinceaux dans sa couverture et tomba de sa couchette avec un cri de panique exempt de toute virilité. Lucy et Louis s'écroulèrent sur le lit du bas, hilare, en voyant se redresser la tête ahurie, blessée et rouge de confusion de James. Une lueur meurtrière s'alluma dans ses yeux quand ceux-ci se posèrent sur Roxanne.

-Roxy, tu as intérêt à courir vite !

Ni une, ni deux, la jeune fille se précipita hors de la chambre avec la dextérité d'une panthère et dévala les escaliers, James à sa suite, lui uniquement vêtu d'un tee-shirt informe et d'un caleçon. Lily apparut alors dans l'embrassure de la porte, son éternel appareil entre les mains, une moue déçue aux lèvres.

-Vous auriez pu attendre, je les ai à peine eus en descendant l'escalier ...

-Si tu cours, tu auras peut-être la tête de Mamy Weasley ou de tante Ginny quand elles les verront arriver, fit remarquer Lucy avec un grand sourire.

A ce même moment, une voix forte s'éleva du salon, quelques étages en dessous :

-En pyjama, à moitié nu, à cette heure, et par ce temps ! Vous êtes vraiment des inconscients ! Quand je le dirais à vos mères ... Vous voulez être cloués au lit le jour de Noël ? Mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? Vous auriez pu tomber dans les escaliers, et dans cette tenue, ça aurait fait mal ... !

-Je crois que c'est trop tard, sourit Louis. Ah les douces réprimandes de Mamy Weasley le matin de Noël ...

-Ça m'avait manqué, enchérit Lucy.

-Oui, bah moi, je me retrouve sans photo, maugréa Lily avec un regard noirs pour les escaliers. Mais je n'ai pas encore réussi à réveiller Fred, peut-être que cette matinée ne sera pas perdue !

-Un jour, je brûlerais ce maudit appareil photo, gronda Lucy alors que la cadette s'échappait pour trouver une nouvelle proie. Euh, Louis, qu'est-ce que tu fais ?

Son cousin se penchait sur quelque chose au pied de leur lit ; en suivant son regard, Lucy se rendit compte qu'il s'agissait de leurs cadeaux. Il se figea en plein geste avant que ses lèvres ne se retroussent en un sourire diabolique.

-Je viens de me rendre compte que la loyauté, c'est surfait.


2. Lysander donne l'ultime ingrédient pour l'antidote – Chapitre 53 : L'ingrédient manquant.

-Qu'est-ce que tu en dis, Shannon ? s'enquit-t-elle avec enthousiasme. Ça pourrait marcher ?

La Poufsouffle scrutait toujours les larmes, hébétée. Elle parut se réveiller à la question de Lucy et se précipita vers ses parchemins qu'elle avait rangés. Bientôt, ils jonchèrent son lit comme ils l'avaient fait depuis ce matin. Elle les consulta les uns après les autres, marmonnant des mots inintelligibles, jetant sans cesse un coup d'œil à la fiole qu'elle avait laissé sur son lit.

-Ça pourrait ... Oh par Merlin ... Oui évidemment que ça pourrait marcher, il faut jusque que ... Argh, où est ce que j'ai mis la recette du test cinq ? Ah, la voilà ... Bien ... Si on met la poudre de bézoard avant et que je laisse chauffer un peu moins longtemps ... Oui ... Toi ! (Elle trouva un parchemin vierge et une plume et les fourra dans les bras d'un Louis perplexe). Rends-moi service et note !

-Pourquoi tu ne le fais pas toi-même ?!

-Parce que je suis beaucoup trop excitée pour tenir une plume sans la casser ! Note ! Et j'espère que tu écris bien !

Les yeux de Louis s'écarquillèrent mais il finit par s'allonger sur le lit vide de Maeve Macmillan, inoccupé depuis son départ, et à s'armer de la plume. Shannon se mit à réciter la recette, prenant de plusieurs de ses notes, faisant raturer plusieurs fois Louis, modifiant des doses écrites cinq lignes au-dessus, s'échinant sur quelques calculs entre deux. Au bout d'une demi-heure, Louis lui tendit un parchemin noir d'encre et pas très propre, mais les yeux pétillants de Shannon furent la plus belle des promesses. Presque aussitôt, elle sortit de la chambre, ses parchemins sous le bras et la fiole de larme dans la main. Lucy, Louis et Lysander échangèrent un regard consterné.

-Je rêve ou elle est partie pieds-nus ? fit remarquer Louis.

-Elle a des choses importantes à faire, répliqua Lysander, dont le sourire ne quittait pas les lèvres. Je vais aller l'aider, d'ailleurs !

-Un vrai groupe de timbré, que tu as réunis là, laissa échapper Louis alors que le Serdaigle quittait à son tour la pièce.

Pour toute réponse, Lucy se contenta de sourire et de sautiller sur place. Une équipe de timbré, oui, elle voulait bien l'admettre. Mais de timbré qui trouvaient une solution.


3. La découverte de la Chambre des Secrets – Chapitre 68 : Dans la gueule du serpent.

-Donc celui que Roxanne est en train de mâcher lui fait parler le Fourchelang ? comprit Adam avec une note d'admiration dans la voix.

-Oui, mais il ne marchera que tant qu'il a du goût, ajouta Louis avec précipitation. Alors on ferait vraiment bien de se dépêcher. Où est la Chambre selon vous ?

Lucy désigna Zephan et Gloria, qui examinaient toujours le robinet gravé d'un serpent. Roxanne secoua la tête, les yeux écarquillés, et émit quelques sifflements vaguement sceptiques. Tous lui jetèrent un regard épouvanté.

-Weasley, arrête ça, c'est grave flippant, commenta Will, livide.

-Au contraire, il faut qu'elle continue, protesta Lysander en désignant le robinet. Roxanne, après toi. Pour la première fois de ta vie, dis quelque chose d'intelligent.

La noirceur du regard de Roxanne fut masquée par son appréhension. Elle s'avança vers le robinet, le fixa un instant, indécise, avant de lâcher quelques sifflements secs qui arrachèrent des grimaces à certains. Ils attendirent quelques secondes dans l'angoisse, retenant leur souffle. Le temps semblait se suspendre dans la pièce jusqu'à que l'impensable se produise. Le robinet brilla soudain d'un éclat blanchâtre et se mit à tourner sur lui-même, arrachant des cris de stupéfaction à Zephan et Gloria qui se trouvaient devant. Puis le lavabo entier se déroba et bascula avec un bruit strident évoquant les longs gémissements de Mimi, pour laisser place à un trou obscur au bord duquel personne ne voulut d'approcher.

-Bon sang de bordel de Dieu, laissa échapper Stephen avant de donner une tape dans l'épaule de Zephan. Bien joué, mon vieux.

-A qui l'honneur ? demanda Gloria d'une voix tremblante.


4. L'équipe se forme dans la Salle sur Demande – Chapitre 42 : premières recherches.

Luke ouvrit la bouche pour expliquer ce qui s'était passé à Shannon, mais une boule de poile lui monta sur les genoux pour l'empêcher.

-Qu'est-ce que c'est que ça ? glapit-t-il en sursautant.

-Un chat, Zabini, mais ça doit échapper à ton talent, bougonna Adam.

-Je vois bien que c'est un chat Scampers mais qu'est-ce qu'il fiche ici ?!

Sans ménagement, Luke se releva brusquement, faisait valser le chat qui s'enfuit avec un feulement furieux. Lucy planta ses dents dans sa lèvre inférieure pour ne pas rire quand elle vit son meilleur ami courir presque jusqu'au mur opposé à Mushu pour s'y asseoir et lorgner l'animal d'un air mauvais.

-Si je ne te connaissais pas aussi bien, Zabini, je penserais que tu as la frousse de ce chat, se moqua peu charitablement Adam.

-Il n'a pas la frousse, rectifia Lucy en retenant son hilarité. Il est juste allergique.

-La ferme Weasley ce n'est pas que ça ! Ce sont des créatures démoniaques et sournoises, égocentriques qui trainent dans nos pattes, de véritables petits lutins de Cornouaille rampantes ...

-... Qui te donne des plaques rouges qui te démangent, ce qui est très drôles à voir.

-La Ferme Weasley ! A qui est cette horreur ?

-A moi, répondit Shannon d'une petite voix. Je vais la mettre dehors, attend ...

Shannon stabilisa ses appareils et enleva ses lunettes pour prendre son chat dans ses bras pendant que les yeux de Luke les suivaient avec méfiance, de façon comique. Lysander poussa un profond soupir en marmonnant que c'était lui la créature sournoise et égocentrique, ce à quoi Adam rit, récoltant le regard noir de Luke. Lucy soupira en remarquant l'hétérogénéité de leur groupe.

Et c'était ça qui devait sauver Poudlard.


5. Molly et Daphnéa – Chapitre 30 : ... que la raison ignore

-Je ne nie pas que le whisky pur feu a aidé. Mais ça ne veut pas dire que tout est à mettre sur son dos. Je ne pense pas être si influençable.

-Alors quoi ? répliqua l'ancienne Serpentard. L'alcool t'a fait te rendre compte que les filles ne te déplaisaient pas ?

-Pas l'alcool, nia Molly en rassemblant le courage qui semblait lui filer entre les mains. Toi.

Daphnéa ne répondit pas, les yeux rivés sur le match. Pourtant il semblait que quelque chose dans son regard avait changé. Elle n'était plus si impassible. Elle enfonça le nez dans son écharpe, comme si celle-ci pouvait la protéger.

-Moi, répéta-t-elle finalement. Attends. Tu es vraiment venue me dire que je t'avais fait te rendre compte que les filles ne te déplaisaient pas ?

Le ton était à la fois incrédule et dubitatif, comme si elle n'y avait jamais cru et qu'elle n'y croyait toujours pas. Ce fut un nouveau coup au cœur pour Molly. Ce ton faisait douloureusement aux paroles de Fred au Chaudron Baveur. « Je ne crois pas en ta sœur homosexuelle ». Apparemment, malgré ce qu'il s'était passé, Daphnéa n'y croyait pas non plus. Molly en pleurerait de rage.

-Je ne dis pas que les filles en générale me plaisent, ça je n'en sais toujours rien, répliqua Molly avec une certaine hargne. Je dis simplement que toi, tu me plais, et c'est quelque chose que je ne peux plus nier, plus écarter. Je suis attirée par toi, il n'y a pas une seule journée où je n'ai pas pensé à toi, et pas que parce que je devais réfléchir à nous, mais aussi à toi ... Parce que tu me plais, parce que tu me fais rire, que tu m'agaces profondément avec ta nonchalance et son assurance presque arrogante, mais qu'au final, même ça me plait chez toi. Je pensais que ce n'était qu'une phase et que ça allait passer, après tout, je n'aimais pas vraiment les filles ... mais finalement pas du tout. Plus je passais du temps loin de toi, plus j'avais l'impression de m'accrocher à toi.


6. L'inondation des dortoirs – Chapitre 50 : Se jeter à l'eau.

Elle repéra la porte, mais ses poumons et ses yeux criaient déjà grâce et elle remonta à la surface.

-Tu l'as ?

-Presque, la rassura Lucy en lui prenant la main pour ne pas la perdre. Dès que je te tire, prends ta respiration et suis-moi, d'accord ?

Alors que Théa acquiesçait faiblement, Lucy reprit sa respiration et plongea à nouveau. Elle brandit sa baguette, s'efforça de garder les yeux ouverts et tenta quelques sorts qui n'eurent aucun effet, tant elle manquait d'air, de concentration et de conviction. Elle retourna à la surface une micro seconde avant de s'immerger à nouveau. Cette fois, ce ne fut pas l'eau qui lui heurta les yeux, mais l'éclaire bref d'une baguette de l'autre côté de l'entrebâillement.

Un éclair qui éclairait le visage embullé de Marcus Montague.

Il lui fit sèchement signe de remonter et de s'éloigner et la jeune fille s'exécuta. Lucy fut tellement saisie par le soulagement que, lorsqu'elle remonta à la surface, elle éclata de rire de façon incontrôlée. Une seconde plus tard, un éclair rouge traversait la pièce et un tremblement indiqua que la porte était sortie de ses gongs. La tête de Montague creva la surface un instant plus tard.

-Weasley, haleta-t-il en les rejoignant.

-Sortilège de Têtenbulle, Montague ? Tu t'améliores !

-Je t'en prie, tais-toi, je n'ai qu'une envie, et c'est de t'étriper !

Mais Lucy le voyait, cette immense joie qui faisait pétiller les yeux pâles de son Poursuiveur. Il les agrippa, elle et Théa et leur mit quelque chose dans les mains.

-Cette corde, expliqua-t-il rapidement, car leurs têtes étaient à présent à un cheveu du plafond. Luke, Norie et tous les autres tiennent l'autre bout, ça va nous aider à remonter. Surtout ne lâchez pas, d'accord ?

-Prends Théa avec toi, suggéra-t-elle en faisant passer la petite devant elle.

La première année s'ancra solidement au dos de Montague et Lucy prit fermement la corde entre ses doigts, bien décidée à ne pas lâcher.

-Le sortilège ... Je ne pense pas être capable de le jeter une seconde fois alors prenez bien cotre respiration, d'accord ? Je vous préviens, ça risque de secouer, il y a plein de débris et on risque de se cogner partout. Vous êtes prêtes ?


7. Adam et Lucy – Chapitre 38 : You'll never walk alone

-La ferme, Weasley.

-Peuh ! Tu n'as toujours pas trouvé le moyen de me faire taire, Scampers.

Adam eut un sourire énigmatique, à la fois moqueur et empreint d'une timidité qui lui était coutumière. La lueur dans ses yeux vacilla, et Lucy se figea quand il pencha doucement le visage vers elle. Elle ne bougea pas d'un pouce, troublée par sa proximité, son visage si proche qu'elle ne savait plus où poser les yeux. A défaut de trouver un point d'ancrage, elle planta son regard dans le sien, ce qui n'eut pour effet que d'accélérer les battements de son cœur. Son sourire s'élargit.

-En fait, j'ai une idée depuis un moment, chuchota-t-il, son souffle lui caressant la joue. Mais j'avoue que j'ai peur de l'essayer.

Lucy aurait voulu être cinglante, répliquer quelque chose de sarcastique. Mais toutes ses belles paroles s'étouffèrent dans sa gorge. Elle comprenait ce qu'il avait en tête. Et la teneur de ce moment.

Oh par Merlin ...

Elle ne bougea pas d'un pouce. Elle était paralysée, ses yeux rivés sur ceux d'Adam. Elle ignorait ce qu'elle voulait. Elle était attirée par Adam Scampers, elle s'en rendait comte. Mais quelque chose la bloquait. Sa fierté ? Son appréhension ? Sa peur ? Car oui, elle voulait bien admettre qu'elle était effrayée par la perspective, et ce pour diverse raison. Elle avait bien trop peur, et elle était bien trop fière pour faire le premier pas. Sa chance fut qu'Adam était l'inverse. Les années à Gryffondor avaient forgé son caractère, dissipé une partie de sa timidité, et le fait d'être en terre connue lui donnait le courage qui lui manquait. Alors, avec une lenteur mesurée, comme pour tester la réaction de Lucy, il se rapprocha. Elle ne bougea pas. Alors il franchit la faible distance qui le séparer des lèvres de la jeune et y posa les siennes avec douceur. Ce fut furtif. Léger comme une brise. Pourtant Lucy passa par tous les états : indignation, angoisse et enfin l'apaisement. C'est à ce moment qu'elle s'autorisa à répondre au baiser d'Adam, le cœur battant à tout rompre. Elle ne sut combien de temps ils s'embrassèrent ainsi, avec douceur, sans précipitation, mais le jeune homme finit par se détacher, sans s'éloigner. Il détailla le visage de Lucy, comme s'il le voyait pour la première fois, avant de sourire d'un air amusé, sans être moqueur.

-Eh bien voilà. J'ai réussi à te faire taire.


8. Scènes des adultes dans le bureau - Chapitre 59 : Et c'est pour ça que tout Poudlard est au courant !

Une semaine de retenue, ce n'était pas le revoie, ils allaient survivre. Ils savaient ne pas en sortir indemne. Néanmoins, les parents de Luke levèrent sur leur fils des yeux glaciaux et le père de Shannon se tourna vers elle, une moue aux lèvres.

-Ma chérie, je fondais tellement d'espoir sur toi...

-Seamus, siffla Susan en fusillant son mari du regard. Je pense qu'on s'en sort bien avec Shannon.

-D'ailleurs, poursuivit McGonagall, la commissure des lèvres relevée. Il faudra que je vous touche un mot de Zephan ...

-Tu vois ! Tu nous as porté malheur !

-A quoi ça sert d'avoir ton frère dans le corps professoral si on se fait quand même convoquer ?

Lucy vit les épaules de son père trembler et elle se demanda l'espace d'un instant s'il se retenait de rire – mais cela lui paraissait improbable. Alan dressa un sourcil.

-Et pour ce qui est des récompenses ?

Lucy ne sut si Adam voulait s'élancer sur son frère pour l'étrangler, pour s'il réprimait de toutes ses forces le sourire qui souhaitait s'imposer sur ses lèvres. Elle fut également surprise qu'aucune flamme ne sorte des narines de McGonagall.

-Des ... récompenses ?

-Ils vous ont sauvé la mise, rappela Alan avec un aplomb incroyable. Ils ont réussi là où toutes vos équipes échouaient. Ça mérite une récompense ?

-Mr. Donovan, entonna lentement la directrice. La seule chose dont je suis sûre actuellement, c'est que je suis très contente que ce soient vos frères, et non vous, qui soient nés sorciers.

-Et les écoles qui m'ont renvoyé pensent sans doute le contraire. Donc, cette récompense ?

Cette fois, malgré tous ses efforts, il s'échappa ce sourire sur les lèvres d'Adam. Il le fit aussitôt disparaître, mais Lucy l'avait perçu. Si les Zabini jaugèrent Alan avec froideur et outrance, les yeux de Luna et Seamus Finnigan pétillaient d'amusement. Même McGonagall, malgré une mine froissée, semblait contenir un sourire.

-Les frères se suivent et ne se ressemblent pas, marmonna-t-elle néanmoins.

-Comment pouvez-vous encore douter de cette affirmation, alors que vous m'avez eu après Charlie et que Fred et Georges m'ont suivi ? lui fit remarquer Percy.


9. Finale de Quidditch – Chapitre 64 : O capitaine, mon capitaine partie II.

Et c'est alors que Lucy le vit. Will, remontant en piqué, le bras tendu. Et son poing pressé sur deux ailes d'argents qui gigotaient désespérément.

Il avait réussi.

William McColley avait attrapé le Vif d'or.

Le stade entier éclata, soit de déception, soit d'exultation, et c'était cette dernière partie que Lucy entendait le plus. Alors elle ignora la douleur et brandit un poing rageur vers le ciel avec un cri de triomphe.

-INCROYABLE RETOURNEMENT DE SITUATION ! McColley a attrapé le Vif d'or ! Alors qu'on l'avait complétement oublié, il est remonté en piqué pour voler le Vif d'or sous le nez de Lily ! C'est incroyable ! Ce qui veut dire ...

-QUE SERPENTARD REMPORTE LA COUPE ! 170 à 310 c'est extraordinaire !

Les supporters Serpentard explosèrent et Lucy vit des nuées vertes et argent envahir à flot le terrain. La jeune fille secoua la tête. Son cœur battait si fort qu'il menaçait de s'échapper de sa poitrine endolorie. Après la rage et l'adrénaline, l'euphorie emplissait ses veines et lui donner une nouvelle vigueur.

Ils avaient gagné.

Ils avaient gagné la coupe !

Elle se prit le visage entre les mains et laissa échapper quelques larmes : de soulagement, de bonheur. Toutes ses émotions pétillaient dans son esprit comme un feu d'artifice et elle ne savait pas où donner de la tête. Alors elle baissa les yeux sur le terrain. Eléonore et Marcus étaient en suspension en l'air quelque peu en contrebas, enlacé en une position improbable. Il lui semblait presque que Marcus pleurait. Henry, Oxlade, et Mark étaient déjà à terre et sautillaient comme des puces en hurlant « ON A GAGNE LA COUPE ! » Elle repéra Will, qui descendait en triomphe, et se pencha pour atterrir sur le terrain, à hauteur presque de son Attrapeur. Elle balança son balai, ignora la douleur et courut à perdre haleine vers son ami. Will courut aussi à sa rencontre, un immense sourire et le Vif d'Or se débattant toujours dans son poing.

-Oh Capitaine mon Capitaine !

-Par Merlin William McColley ! hurla-t-elle en arrivant à sa hauteur. Tu l'as fait, par Merlin, tu l'as fait !

Elle se jeta dans ses bras, et Will la souleva de terre pour la fit tournoyer. Ce fut l'instant que choisi la douleur pour se réveiller et elle étouffa une plainte. Malheureusement, Will l'entendit et la reposa sur le sol. Là, les jambes de Lucy se dérobèrent sous elle, et des points dansèrent devant ses yeux. Il était temps que le match s'arrête : elle était arrivée au bout de ses forces. Will la rattrapa et la soutint, son visage passant de la joie immense à la profonde inquiétude en une seconde.

-Scampers ! Ta copine a décidé de gâcher le plus beau moment de ma vie, viens m'aider à remédier à cela !


10. Réveil de James – Chapitre 56 : Fin de Partie

Puis, quand Lucy était en passe de céder au désespoir et de laisser la panique la gagner, il se passa enfin quelque chose : les yeux de James se fermèrent et un infime soupir passa ses lèvres. Lucy porta ses mains à sa bouche pour retenir un cri. Louis capta son geste et leva les yeux du plateau pour jeter un coup d'œil à James. Il se mit alors à marteler l'épaule de Shannon de son doigt.

-Milady !

Shannon, profondément absorbée par l'échiquier, leva les yeux sur James. Elle laissa immédiatement tomber la partie et se précipita vers James. Elle releva ses paupières avec délicatesse et passa sa baguette devant ses orbites. Puis elle tâta sa gorge et ses poignets pour prendre son pouls. Louis et Lucy s'étaient levés, frémissants d'appréhension, attendant le verdict de leur camarade. Quand Shannon releva le visage vers eux, sa baguette éclaira des traits rayonnants et incrédules.

-Son pouls est plus régulier, sa température corporelle s'est déjà réchauffée ... Oh par Merlin ... (elle porta ses doigts à sa bouche en scrutant James, émerveillée). Je crois que ça marche ... Oh attends ! Qu'est-ce que tu fais ?!

Louis venait de s'élancer en direction du lit et d'agripper la tenue d'hôpital de James. Là-dessus, il lui adressa une gifle magistrale qui retentie dans l'infirmerie et frappa d'horreur Shannon et prit Lucy au dépourvu. Lucy doutait que ça ait un quelconque effet – si ce n'était celui de défouler son cousin, et s'apprêter à l'apostropher quand une voix endormie bredouilla :

-Oui, oui, mon Aramis en sucre ... On attend que Roxy soit revenu de sa colle et on ira mettre un Niffleur dans le bureau de Campbell, promis ...

Puis la voix s'éteignit. Lucy mit un moment à comprendre que la voix émanait de James et eut du mal à le croire quand il s'anima, même si ce n'était que pour rouler sur le côté et se mettre à ronfler bruyamment. Shannon plaqua ses mains contre sa bouche, frappée de stupeur. Lucy n'eut d'abord aucune réaction. Elle avait l'impression de ne plus rien ressentir, de plus rien voir, d'avoir un immense vide au niveau du cœur. Puis un véritable feu d'artifice d'émotions contradictoires, trop vives et nombreuses pour qu'elle puisse toutes les lires, explosa en elle. Tout se passa beaucoup trop vite pour elle, mais ce dont elle se souvient, c'était qu'elle s'était complétement écroulée à terre, le visage ruisselant de larmes, le corps secoué par les sanglots. Elle n'avait pas vu Shannon la rejoindre et l'étreindre, ni Louis les entourer de ses bras et nicher son nez sur la nuque de sa cousine.

-Oh par Merlin, haleta Louis – et Lucy comprit que son cousin aussi pleurait. Par Merlin il a dit ... Il a ...


11. La rencontre avec Fumseck – Chapitre 32 : Le chant du phénix

-Et on attend quoi ?

-Tu verras Lucette. En attendant, tais-toi.

-Et combien de temps ?

-Aucune idée. Chut.

-Mais qu'est-ce qu'il y a à voir ?

-Tu vas te taire ?

Lucy grommela dans sa barbe et s'adossa au tronc de l'arbre. Après un quart d'heure où rien ne se passa et où Lysander ne cessa de fixer la cime des arbres, elle finit par sortir un parchemin de son sac et entreprit à dessiner un oiseau-tonnerre d'après ses souvenirs du livre de son arrière-grand-père. Des heures passèrent, où Lysander ne bougea pas d'un pouce. Le jour déclina, et bientôt, leurs baguettes furent leurs seules lumières. Son ventre commençait à gronder. Elle avait entamé de représenter un Vert Gallois, la baguette dans la bouche pour se laisser les mains libres, quand elle l'entendit. Une vague mélodie, lente, douce et mélancolique. Les premières notes lui serrèrent le cœur, et elle en laissa tomber sa plume, qui alla s'échouer en contre-bas. Lysander se redressa, et agrippa la branche du dessus pour se mettre debout, l'air en alerte. Le chant les survolait, comme une douce neige. Les notes descendaient lentement, à un rythme mélancolique, des flocons de neige qui auraient cristallisé en eux une envoutante mélodie. Et un cri déchirant. Ces flocons étaient emplis de solitude, un gouffre de peine et de perte. Et pour finir, des flocons plus doux, moins triste. Des flocons qui, lorsqu'ils fondent, apportaient l'espoir. Les larmes montèrent aux yeux de Lucy. Puis c'était fini.

Lysander et Lucy restèrent un long moment silencieux, le Serdaigle debout, une main sur la branche du dessus, la tête baissée comme en recueillement, la Serpentard assise, hébétée, désorientée. Les larmes s'étaient figées sur ses joues. Elle ne sut dire combien de temps avait durer le chant. Et elle ne comprenait pas pourquoi elle avait pleuré. Que s'était-il passé ?

-Par Merlin, souffla-t-elle après quelques minutes. Merlin tout-puissant ... Qu'est-ce que c'était ?

Lysander ne bougea pas dans un premier temps. Il resta la tête baissée, debout sur l'arbre, avant de se redresser pour sourire tristement à sa cousine.

-Un phénix, Lucette.

Un phénix, se répéta Lucy, émerveillée malgré les larmes qui mouillaient ses joues. C'était le chant d'un phénix. Elle vrilla son regard sur la cime des arbres, imaginant le majestueux oiseau volait au-dessus d'eux.

-On ne l'entend jamais, du château, continua Lysander d'une voix douce. Il vole dans les montagnes. C'est ici qu'on l'entend le mieux. J'ai même réussi plusieurs fois à l'apercevoir, mais il est farouche.

-J'ignorais qu'il y avait un phénix dans la forêt.

-De ce que je sais ... c'était celui de Dumbledore. Il y était très attaché. Alors à sa mort, il s'est réfugié dans la forêt. Et il pleure sa douleur. Il s'appelle Fumseck.


12. Lucy découvre le Pays de Galles – Chapitre 37 : Croeso i Gymru

A ce moment, alors qu'Adda et Gwen se remémoraient leurs danses et leurs chants, Morgan sourit doucement, et se leva, à la surprise générale. Et là, avec une voix étrangement cristalline et douce, elle entonna un chant qui restera gravé dans le cœur de Lucy.

As we go marching, marching, in the beauty of the day

A million darkened kitchens, a thousand mill lofts gray

Are touched with all the radiance that a sudden sun discloses

For the people hear us singing, bread and roses, bread and roses.

Lucy demeura bouche bée devant la voix claire et le chant de Morgan. Elle sourit à tout le monde et observa son public, qui semblait recueillit devant la chanson. Pour la fillette reprit, et cette fois accompagnée de Meredith, Elen et Gwen, unissant leurs voix en un chœur féminin intergénérationnel atypique et touchant :

As we come marching, marching, we battle too, for men,

For they are in the struggle and together we shall win.

Our days shall not be sweated from birth until life closes,

Hearts starve as well as bodies, give us bread, but give us roses.

Lucy observa les filles de la famille, le menton relevé, le visage fier, entonnant ce chant que Lucy devinait minier, avec orgueil. Elles entonnèrent enfin le dernier couplet, rejoins par les voix des garçons, Adda, Adam et Gethin, et même Martin, lui le commençait un sourire aux lèvres, prenant avec tendresse la main de Meredith.

As we come marching, marching, unnumbered women dead

Go crying through our singing their ancient call for bread,

Small art and love and beauty their trudging spirits knew

Yes, it is bread we fight for, but we fight for roses, too.

Le chœur familial s'éteignit. Les yeux d'Adda brillaient de larmes et de fierté alors que son regard se portait sur ses petits-enfants. Tous se tenaient droit et fier, les yeux luisant d'émotion et d'attachement pour leur terre et leur famille. Le chant avait atteint Lucy en plein cœur, et elle sentit à peine la main d'Adam prendre la sienne. Elle tourna le visage vers lui. Il ne la regardait pas. Il avait les yeux rivés sur sa famille, brillant de fierté.

-Croeso i Gymru, souffla-t-il à Lucy. Bienvenue au Pays de Galles, Lucy Weasley


13. Le Simoria fait irruption dans l'histoire – Chapitre 71 : La place de la mémoire

Lucy regretta d'être intervenue quand les yeux de Victoria Bennett se posèrent sur elle. Elle avait l'impression d'être face à un monument – quand bien même le monument faisait presque une demi-tête de moins qu'elle. Un léger sourire effleura les lèvres de la joueuse de Quidditch.

-Tu dois être Lucy, c'est ça ? Shanny m'a parlé de toi ... (Elle présenta une main amicale à la jeune fille). Je suis sa tante, Victoria.

-Elle sait, lança Bones depuis son perchoir. Elle veut un autographe.

Lucy s'empourpra violemment et Victoria eut un regard moitié amusé, moitié blasé sur son mari. Faisait fi du fait qu'il était en train de placer le portrait de Nymphadora Tonks, elle agrippa l'échelle à deux mains et la secoua si fort que Bones faillit basculer dans le vide. Il se rattrapa au mur in extremis, un cri étranglé sur les lèvres.

-Bennett ! Je vais t'arracher les yeux !

-Ne l'écoute pas, il dit ça depuis qu'on est né, souffla-t-elle à Lucy sur le ton de la confidence. Et résultat, on a deux enfants, et une bague au doigt !

Elle agita sa main où brillait son alliance avant de serrer son cadre contre elle. 

***

J'espère que relire tout ça aura ravivé vos souvenirs et que ça vous aura au moins fait plaisir de retrouver les personnages l'espace de quelques extraits ! 

Maintenant nous allons établir le TOP 5 de LFDO ! 

Je vais vous demander me donner TROIS NUMEROS (les numéros des scènes, pas leur nom, pas leur chapitre, les numéros), dans votre ordre de préférence ! (Vous avez le droit de n'en donner qu'une ou deux, mais trois maximum). 

C'est parti et c'est ici uniquement, les votes sont ouverts ==>  

(Pour être certaine de ne rien oublier, et pour celle.eux qui n'ont pas insta, des scènes à mentionner absolument pour LDP? Des scènes, comme je vous ai donné là. Parce que les "moments Farhan et Maya" c'est vraiment très vague. I'm listening !) 

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