Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

~Réparons les dégâts~

-Ecoute moi Henry, je peux tout...

Avant même que je ne puisse terminer ma phrase, Henry me coupa tout en s'approchant de moi puis positionna son visage à quelques centimètres du mien.

-Regarde toi y/n, t'es en robe de chambre, les cheveux en pétard, sans maquillage et devant une station de police. Que vont penser les gens en te voyant ? Ils vont te prendre pour une folle. Voilà ce qui arrive quand on fait des bêtises et qu'on écoute pas tonton Henry. Je sais pas ce que t'as foutu ces derniers jours mais ce qui est sûr, c'est que t'es pas restée tranquille. J'ai été gentil, je t'ai donné ton propre hôtel comme tu me l'as demandé mais j'aurais pas dû t'écouter. J'aurai dû faire comme prévu et te faire dormir dans mon hôtel avec moi pour te surveiller !

Une fois cela dit, il me lâcha et tourna les talons puis reprit : ''Demain tu as un concert et pour être sûr que tu ne fasses pas n'importe quoi, ce soir tu dormiras avec moi. C'est moi qui décide et t'auras pas ton mot à dire. Comme ça je t'aurai à l'œil ! De toute façon vendredi soir on rentre à New York ! T'es restée ici trop longtemps, ça t'a grillé les neurones ma pauvre enfant."

Ce soir tu dormiras avec moi

Dormir avec Henry ? Dans le même hôtel ? Cette phrase résonna dans mon esprit comme un écho. Avais-je bien entendu ou serais-je proie à des hallucinations auditives dû à mon manque de nourriture et de sommeil. Lentement je tendis la main vers Henry qui partait avant de prendre la parole, tremblante : ''N-non... Je t'en prie tout mais pas ça... Henry ! Je suis désolée, d'accord ! Je n'ai jamais voulu ça mais je t'en prie !''

Des images du passé refirent surface dans mon esprit, des images que sans cesse j'essayais d'oublier. Des cris, de la douleur, de la souffrance... Ma souffrance, ma douleur, mes cris. Je ne peux pas dormir avec Henry, je ne peux pas dormir avec Henry, je ne peux pas être privée de liberté une nouvelle fois.

J'étais pâle et tremblante tandis que des larmes se mirent à ruisseler le long de mes joues rosées. Je fixai l'horizon, le cœur battant et essayais de chasser ces souvenirs maudits qui me hantaient.

-Pas encore...

Je pris mon courage à deux mains, séchai mes larmes puis couru vers Henry afin de le faire changer d'avis lorsqu'Alastor entra soudainement dans mon champ de vision.

-Y/n ! Vous êtes là, je vous cher...

Le brun s'arrêta et son sourire habituel laissa place à l'inquiétude, une inquiétude que jamais je n'avais vu auparavant.

-Quelque chose ne va pas y/n ? s'enquit Alastor tandis que je regardais derrière son épaule afin d'apercevoir Henry.

-y/n ? M'entendez vous ? 

Il me fallut quelques secondes avant de revenir vers le présentateur. Néanmoins, je ne répondis qu'un simple ''oui'' avant de le détourner pour rejoindre mon agent. Je vis au loin la Cadillac de mon chauffeur et me précipitai vers celle-ci. En me voyant, Henry me dévisagea et déclara : ''Déjà que sans maquillage tu ressembles à un thon mais en plus tu pleures...''

-Ecoute moi Henry, dis-je décidée malgré mes larmes, j'ai quelque chose d'important à te dire ! Je suis désolée pour tout ce que j'ai fais mais s'il te plaît laisse moi encore mon hôtel ! Je te promets que je me rachèterai pour tout ce que j'ai fais.

-Ta-ta-ta, dit-il tout en agitant son doigt, c'est trop tard petite futée. Tu aurais dû y réfléchir avant et puis j'ai envoyé des gars chercher tes affaires au Monthouse Hotel, ils vont les déposer au Bloomsburg. T'inquiète pas, t'auras tes petites culottes en dentelle, si c'est ce qui te rend triste. Maintenant arrête de faire ta chochotte et monte, tu dois te préparer pour ton...

- Attend ! Tu as envoyé des mecs chercher mes affaires ?

Demandai-je, paniquée tout en me remémorant le miroir brisé, le fusil d'Alastor et mon colt oublié dans ma chambre. Autant dire directement à Henry que j'ai fait un deal avec un meurtrier.

-Oui, tu as bien entendu, maintenant monte !

Gronda Henry, impatient avant de me saisir par le bras et me tirer vers lui dans la voiture. J'essayais tant bien que mal de lutter, néanmoins Henry était beaucoup trop fort. Décidément, cette journée ne pouvait être plus catastrophique. Alors que je me sentais de plus en plus tirée en avant, une main agrippa mon épaule et me tira en arrière d'un coup sec.

-Veuillez pardonner mon intrusion, cependant le policier de tout à l'heure vous cherche, mademoiselle y/n. Il souhaiterait vous poser une question.

Henry pencha la tête afin de voir le nouvel arrivant puis sortit de la voiture et déclara : ''Putain, ces poulets vont jamais arrêter de nous les briser. J'aurai dû donner plus de tune. Je viens avec toi y/n...''

-Non, interrompit Alastor, je suis navré mais il souhaiterait seulement me voir moi et mademoiselle n/f. Ce ne sera pas long.

Alastor sourit comme à son habitude et me saisit par le bras avant de se mettre en marche vers la station de police. Je tournai la tête et vis Henry qui nous lançait un regard des plus sombres.

-Alastor, je...

-Ne vous en faites pas, j'ai tout entendu. Nous devrons être présents avant les hommes qui viendront chercher vos affaires. En ce qui les concerne, j'en fais mon affaire. Je les tuerai de sorte à ce que personne ne le sache.

Je lâchai soudainement la main du brun et prit la parole : ''Vous ne pouvez pas les tuer.''

-Vous avez une meilleure idée, ma chère ? Comme toujours !

-Figurez vous que oui ! Nous allons y aller avant eux, réparer les dégâts et nous carapater avant qu'ils n'arrivent. Ni vu, ni connu j'tembrouille !

Alastor pencha la tête sur le coté avant de demander, confus : ''Plaît-il ?''

-Désolée, mes origines de campagnarde ressortent. On rentre à l'hôtel, on répare les dégâts et on se casse avant qu'ils n'arrivent. Enfin on a pas le temps, allons-y !

Je saisis la main du présentateur et me mis en marche vers la station de police. Une fois entrés, nous fîmes preuve de discrétion afin de passer sans être vu puis nous arrivâmes finalement à la deuxième sortie qui se trouvait à l'arrière. Alastor ouvrit la porte et me laissa sortir.

''Très bien, dit le brun, nous ferons selon votre plan. Toutefois, veuillez m'excuser un instant, je dois passer un coup de téléphone.''

Alastor se rendit à la cabine téléphonique qui se trouvait à quelques pas de la station puis entra et composa un numéro avant de coller le combiné à son oreille.

-Prenez votre temps surtout... 

Murmurai-je tout en croisant les bras avant de me poster contre la porte de la station, attendant Alastor. Cela me laissa quelques minutes pour réfléchir à ma pauvre existence de chanteuse déchue. Dire que j'étais simplement venue pour ma tournée. Regardez où j'en suis, maintenant ! Je suis là, debout à côté d'une station de police et en pyjam... Attendez ! 

Soudain, venant de réaliser une chose importante, je me figeai, horrifiée, incapable de dire quoi que ce soit. Alastor m'avait vu dans cet accoutrement ridicule. Que diable avait-il pensé en me voyant ? ''C'est donc ça la vrai y/n n/f ? Je la préférerais avant." De multiples questions prirent places dans mon esprit embrumé tandis que je m'imaginais les pires scénarios. Henry m'a toujours dis que la beauté était la chose la plus importante chez une femme et que sans elle je n'étais rien.

-Veuillez me pardonner, ma chère. J'appelais mon chauffeur et oui, vous n'êtes pas la seule à en avoir un, haha ! Il se trouve dans un café non loin, il arrivera bientôt.

-...

-Quelque chose ne va pas ?

J'étais penchée en avant, le visage pâle et les yeux écarquillés, pensant que ma vie était foutue lorsqu'Alastor posa une main sur mon épaule et demanda : ''Tout va bien, ma chère ?''

Je relevai lentement la tête puis regardai Alastor avant de demander avec le plus grand des sérieux : ''Dites moi, Alastor, que pensez vous de moi maintenant que vous m'avez vu habillée ainsi, sans maquillage et non coiffée ?''

Alastor paru surpris face à cette question soudaine. Il devait se dire que ce n'était ni le moment ni l'endroit pour la poser.

-Je suppose que nous ne risquons pas d'aller bien loin si je ne vous répond pas. Je dois avouer que je ne vous pensais pas superficielle à ce point mais compte tenu du milieu d'où vous venez, cela ne me surprend guère.

Le brun réfléchit à une réponse appropriée puis répondit finalement tout en esquissant un sourire rassurant : ''Je pense que vous ne devriez pas vous soucier de ce que les gens pensent de vous. Personnellement, à mes yeux vous restez y/n n/f, la même y/n n/f qui si elle ne se dépêche pas, finira dans ma salle des trophées.''

Je relevai instantanément la tête vers Alastor et déglutis peu rassurée avant de prendre la parole : ''Vous n'êtes pas sérieux ?''

-Eh bien pourquoi ne pas demander cela à ma dernière victime ? Comment s'appelait-elle déjà ? dit-il tout en faisant mine de réfléchir, Monica je crois, ou peut-être Emy... Je suis on ne peut plus sérieux.

Je m'apprêtais à rétorquer lorsqu'un bruit de moteur se fit entendre. Alastor tourna la tête et paru soulagé.

-C'est mon chauffeur, allons-y.

Je soupirai et suivis l'animateur jusqu'à la voiture puis montai et fermai la porte. Je devais l'avouer, je n'étais pas rassurée à l'idée de partager la même voiture que lui et faisais en sorte de rester le plus loin possible.

-Bon ! déclara Alastor de vive voix, nous allons réparer les dégâts avant que les hommes de votre agent n'arrivent et ensuite ? Qu'allez vous faire ? D'après ce que j'ai entendu tout à l'heure, vous ne souhaitez en aucun cas dormir dans le même hôtel que votre agent. Où allez vous dormir dans ce cas ?

Où vais-je dormir ? C'est une bonne question, en effet. Dormir dans mon hôtel est tout bonnement impossible. Je pourrais dormir dans un autre hôtel mais connaissant Henry, il serait prêt à appeler tous le hôtels de la ville pour me retrouver. Je pourrais tenter de passer la nuit chez un ami mais je connais personne ici, à part...

Je levai lentement les yeux vers Alastor, bon sang c'est la seule personne que je connais ici. Je pourrais dormir chez lui mais il pourrait en profiter pour me tuer. Les menaces qu'il a proféré à mon égard son encore toutes fraiches dans mon esprit. Il faut que je trouve quelqu'un d'autre... Cependant je ne connais personne à part Alastor et... Oh misère.

-Je ne peux pas dormir dans mon hôtel et je ne peux pas dormir chez vous non plus car mon chauffeur sait où vous habitez et il risque de le dire à Henry.

Super, j'ai réussi à trouver une excuse pour ne pas passer la nuit chez Alastor ! C'était moins une, je me félicite ! 

-Dans ce cas, déclara Alastor, il nous reste une dernière solution. Vous dormirez chez Husk.

Nous y sommes, l'une des solutions que je redoutais le plus. Néanmoins, c'était la plus efficace et Henry aura du mal à me trouver si je dors chez Husk. J'avoue que je préférais dormir dans un hôtel de luxe mais il faut parfois savoir faire des sacrifices.

Une fois arrivé devant l'hôtel, Alastor me fit signe d'y aller en première et ajouta qu'il arrivera plus tard. Je m'exécutai sans mot et rejoignis ma chambre puis fermai la porte.

''Ok première chose à faire, enlever les bouts de verre !''

Je soupirai puis attachai mes cheveux en chignon avec un élastique trouvé sur ma coiffeuse, ensuite je retroussai mes manches et me mis au travail sans tarder. Je décidai d'appeler la réception à l'aide du téléphone fix de ma chambre afin que quelqu'un vienne nettoyer.

En attendant, je rangeai mon colt dans ma valise, sous mes vêtements.

-Toi, dis-je tout en regardant mon colt, j'espère que je n'aurais plus à t'utiliser.

J'en profitai pour ranger les vêtements qui trainaient et pour mettre une tenue convenable. Aujourd'hui ce sera une longue robe vert émeraude, des gants blancs et des talons assortis à la robe. Bon sang, voilà enfin une tenue convenable !

Après cela, je pris place sur ma coiffeuse pour me brosser les cheveux et faire mon maquillage, lorsque je remarquai un détail qui jusque là m'avait échappé.

-Bon sang... J'avais oublié ça !

Dis-je tout en me levant pour me diriger vers le mur qui se trouvait à côté de la porte. Comment diable ne l'ai-je pas vu plutôt ?

Face à moi se trouvait une tâche de sang et comme je m'y attendais, le sol aussi était recouvert de quelques éclaboussures.

-Bon sang c'est vrai que je n'y suis pas allée de main morte avec Alastor quand j'ai tiré sur son épaule... Le sang est sec, je ne sais pas si je vais pouvoir l'enlever.

''Tok tok !''

-J'arrive !

Je fixais le sang durant quelques secondes avant de rejoindre la porte où se tenait un membre du personnel, balai en main.

-Enfin, dis-je, ce n'est pas trop tôt ! Les dégâts sont dans la salle de bain.

L'employée acquiesça sans un mot puis rejoignit la salle de bain avant de se figer et de s'informer : '' Euh... Que s'est-il passé ici ?''

Et si je lui disais qu'il s'agissait d'un combat entre mon reflet et moi qui a mal tourné ? Me prendrait-elle pour une folle ?

-Je ne vous paye pas pour me poser des questions, dis-je d'un ton dédaigneux, vous êtes payée pour faire votre travail alors faites le. Votre miroir n'est pas très résistant.

-B-bien sûr... répondit la pauvre employée avant de se mettre à balayer.

Quant à moi, je rejoignis de nouveau ma chambre où se trouvait les paroles de ma future chanson.

-Je ne dois pas oublier ça.

Je saisis la feuille entre mes doigts et la pliai avant de la ranger dans un endroit particulier. Je n'ai pas encore écrit la suite et je ne connais pas la chanson par cœur. Je vais profiter d'être chez Husk au calme pour écrire et répéter.

Lorsque l'employée termina, elle ouvrit la porte et s'en alla. Alastor en profita pour entrer.

-Veuillez m'excuser, je devais me changer.

-Vous changer ? dis-je, sourcil arqué avant de le regarder de haut en bas, pourquoi diable avez vous changé de tenue ?

La nouvelle tenue du brun était pour le moins surprenante car il portait des vêtements de chasse. Il était vêtu d'une casquette, d'un pantalon noir rentré dans de longues bottes marrons, d'une chemise blanche et d'un manteau à carreaux.

-Et vous, dit-il tout en souriant, pourquoi avez vous changé de tenue ? Haha !

Il sourit de plus belle avant de se diriger vers ma chambre.

-Eh bien je ne pouvais pas passer la journée vêtue comme une moins que rien.

-Eh bien moi c'est tout à fait différent. C'est par pure stratégie. Dites moi, que vont penser les gens s'ils me voyaient sortir de votre hôtel avec un fusil ? 

-Euh... Ils vont se poser des questions ?

-En effet, alors que si je sors habillé comme un chasseur, ils vont penser que je vais chasser ! Tout est dans le détail et puis les gens ne croient que ce qu'ils voient. Où est mon fusil, je vous prie ?

S'informa Alastor tout en regardant autour de lui avant de finalement revenir vers moi.

-Sous mon lit, répondis-je avant d'aller fermer ma valise.

-Merci, répliqua le brun tout en se dirigeant vers mon lit avant de se baisser pour prendre son arme.

-D'ailleurs, commençais-je, on a un autre soucis, Mr le présentateur.

-Lequel est ? demanda Alastor tout en se relevant, fusil en main.

-Vous vous souvenez quand je vous ai tiré dans l'épaule ?

-Bien sûr ! s'exclama Alastor tout sourire, le début de notre duo ! Que de bons souvenirs.

-Oui ça... Eh bien vous avez saigné et éclaboussé mon mur et mon sol. Disons que je n'ai pas nettoyé le sang.

Le sourire d'Alastor s'estompa soudainement et il se tourna vers l'endroit où se trouvait le sang séché.

-Bonté divine ! Le sang doit être sec maintenant !

Il lâcha son fusil et alla inspecter le mur puis il porta sa main à son menton et se mit à cogiter tout en fixant la tâche.

-Hmm, c'est encore récupérable, dieu merci. Comment cela se fait-il que vous ne remarquiez cela que maintenant ?

-Eh bien, répondis-je, je ne passe pas beaucoup de temps dans mon hôtel et quand je rentre dans ma chambre je suis tellement crevée que je tombe directement dans les bras de morphée. Parfois je suis tellement pressée que j'oublie le reste.

-Heureusement que vous avez finit par le remarquer. Très bien, vous allez m'écouter attentivement, y/n. D'ordinaire c'est Husk qui s'occupe de nettoyer mais Husk est au travail et on ne pourra pas compter sur lui donc je ne connais qu'une personne capable de faire ça.

-Vous ?

-Niffty !

J'écarquillai les yeux à l'entente de ces paroles. Entrainer une pauvre enfant dans des histoires de meurtre et de sang ? Alastor avait-il perdu la tête plus que d'ordinaire ? Cette pauvre enfant n'a rien demandé et ok il est déjà entrain de composer le numéro...

-Alastor ! Vous ne pouvez pas faire ça !

-Et pourquoi donc ? Niffty s'y connait beaucoup en nettoyage ! Elle fait des miracles !

-Le miracle, dis-je, ce serait que j'arrive à me sortir de cette histoire vivante. Vous savez quoi ? Faites ce que vous voulez, de toute façon on est condamné.

Je soupirai et me laissai tomber sur le lit, désespérée tandis qu'Alastor s'entretenait avec Niffty au téléphone.

Après plusieurs minutes d'attente, on toqua à la porte, c'était Niffty.

-Désolée du retard, Mr Alastor ! J'ai tout ce que vous m'avez demandé ! Vous pouvez compter sur moi ! Aucune tâche ne peut résister à Niffty !

Dit-elle enthousiasme avant de se diriger vers ma chambre suivit d'Alastor et moi. Une fois face  au sang, elle leva le tête vers Alastor et s'exclama :

''Vous avez eu raison de m'appeler, je vais régler ça ! Attendez moi dans le salon, s'il vous plait !''

Nous nous exécutâmes sans mot dire et allâmes au salon. Je n'arrive pas à y croire, une fillette haute comme trois pommes s'occupe de nettoyer mon mur recouvert de sang. Je n'ai plus les mots. Après quelques minutes de dur labeur, Niffty se présenta au salon, chiffon en main.

''J'ai terminé, Alastor !''

-Parfait, tout est réglé, partons avant que les hommes d'Henry ne viennent. Nous avons assez trainé.

Alastor alla prendre son fusil et je pris ma valise puis jetai un coup d'œil. A ma grande surprise, la tâche de sang n'était plus. C'est impressionnant, nettoyer du sang séché en si peu de temps.

Nous sortîmes tous trois de ma chambre et prîmes le chemin du hall lorsque je vis près de l'entrée, les hommes d'Henry. Mon cœur faillit rater un battement et mon visage devint pâle. 

En me voyant paniquer, Alastor saisit ma main et murmura : ''Prenez la main de Niffty et faisons comme si nous étions une famille. Rappelez-vous, les gens ne croient que ce qu'ils voient.''

Je m'exécutai sans attendre, ne cherchant pas à comprendre. En passant devant les hommes d'Henry, Alastor s'exclama, souriant :

''J'ai tellement hâte de vous emmener toi et Niffty à la chasse, ma chérie ! Cela s'annonce divertissant !''

-Euh... Oui oui, mon cher ! Niffty va adorer !

Nous réussîmes à sortir sans être vues et dieu merci. J'ai bien cru que mon cœur allait bondir hors de ma poitrine et que j'allais m'effondrer avant d'avoir passer la sortie.

''Bon sang..."

-Souriez, ma chère, nous nous en sommes sortis indemne, haha !




Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro