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~Les Rochester~

[Note de l'auteur : Hellow ! Je vous souhaite à tous une belle année 2023 pleine de joie et de bonnes choses. Ce chapitre dormait dans mon drive depuis octobre 2022 et je le poste enfin. On commence l'année avec deux nouveaux personnages... Qui vont causer bien du tord à notre chère Y/n... Ou devrais-je dire... Qui vont vous causer bien du tord ! Haha]

Je soupirai avant de croiser les bras et de rétorquer sèchement : "Dis-moi un truc que je ne sais pas pour changer. Chacal. De toute façon, je me casse. J'ai besoin de prendre l'air."

Sans un mot de plus, je tournai les talons et me dirigeai vers la porte pour quitter la demeure du présentateur.

"Gnagnagna ! All mouth and no trousers. "Toujours à jacasser mais jamais d'actes." J'suis sûre qu'il fait moins le malin maintenant."

Il fallait que je me calme, que je me détende et que je prenne sur moi. Bien sûr que cela allait se terminer ainsi. Quand on me pousse à bout, je ne peux plus me contrôler. Il s'attendait à quoi ? Que je lui dise : "Bien sûr, Alastor. Tout pour vous, Alastor. Tuer votre rival ? Oui bien sûr. Après tout, je suis votre esclave. Je ne possède aucune volonté et je dis oui à tout."

"Même les ânes avaient plus de respect pour moi et..."

Perdue dans mes pensées, je ne vis pas où j'allais et finis par heurter un passant. Je secouai la tête plusieurs fois et clignai.

Le passant se tourna vers moi et me regarda de haut en bas. Il arqua un sourcil, cigare en bouche et s'apprêtait à prendre la parole lorsque ses yeux s'écarquillèrent. Son regard passa de l'agacement à la surprise et il prit la parole d'un ton enjoué :

"Oh ! Par les sept mers ! Si ce n'est pas la chanteuse, Y/n N/f ! J'ai bien failli vous dévisager ! Eh bien ça pour une surprise !"

-Euh...

Je reculai légèrement et détaillai l'homme qui se trouvait face à moi. Il était vêtu d'un costume noir, d'une cravate et d'un chapeau melon. Il était pourvu de grands yeux verts et d'une élégante moustache en guidon.

En voyant mon absence de réaction, il continua : "Oh suis-je bête ! La politesse. Enchanté ! Je suis Arthur C. Rochester ! De Rochester and Co. Si on m'avait dit un jour que je tomberai nez à nez avec la seule, l'unique Y/n N/f ! Je savais que vous étiez de passage en Louisiane mais tout de même !"

Rochester ? En voici une coïncidence...

-Que diable faites vous seule dans les rues de la Nouvelle-Orléans ? demanda Rochester avant de tirer sur son cigare.

Il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits et finis par sortir une réponse peu convaincante : "Je fais du... Tourisme."

-Du tourisme ! répéta-t-il. Voyez-vous cela ! Dites-moi ? Que diriez-vous de venir boire une coupe de champagne chez moi ? Vous avez bien un peu de temps ? Vous savez, ma femme, Rosetta, vous adore ! J'adorerais que vous la rencontriez ! De plus, c'est son anniversaire aujourd'hui ! Rien ne lui ferait plus plaisir que de vous rencontrer ! Je vous invite, ma chère.

Bouche-bée et déboussolée par une telle invitation, je ne savais que dire ni quoi répondre. Le rival d'Alastor se trouvait là, face à moi. Chaque parcelle de mon corps me hurlait de fuir loin, très loin. Si cet homme découvre que je suis de mèche avec Alastor, il va me tuer. Je ne savais que faire et j'avais trop peur pour bouger.

"Je prends cela pour un oui ! Et puis cela ne prendra que quelques minutes !"

Sans m'en rendre compte, j'étais assise dans une grande Cadillac spacieuse et bien plus belle que la mienne. Rochester était assis à côté de moi, cigare en main. Que diable faisais-je ici ? Il y a quelques minutes, j'étais dans la rue en train de marcher et maintenant je suis assise à côté du rival d'Alastor. Le karma me déteste.

-Alors ?! débuta Rochester avant de se tourner vers moi. Que pensez-vous de la Louisiane ?

Je fixais le sol, confuse avant de lever la tête vers Rochester. Tout cela semblait irréel. Il fallait que je regagne mon sang froid et vite. Il ne doit pas me trouver suspect dès le début.

-Eh bien, dis-je en me redressant pour regagner une certaine posture. Cela n'a rien à voir avec Hollywood mais on s'y habitue. Je me sens un tantinet dépaysée. J'ai hâte de rentrer en Californie.

L'homme rit face à ma réponse avant de rétorquer : "Je comprends totalement. Moi et ma femme possédons une maison en Californie. C'est un endroit charmant au bord de la plage. Cependant, la Louisiane aussi possède ses charmes et nous nous y sommes habitués."

Jamais je n'avais vécu de trajet aussi long. Il dura quelques minutes mais semblait durer une éternité. J'étais gênée au plus haut point et ne savais où me mettre. De toutes les choses qui auraient pu m'arriver, il fallait que je me retrouve au mauvais endroit, au mauvais moment. Peut-être que se faire tuer par Alastor n'est pas si mal au final.

Lorsque nous arrivâmes, le chauffeur m'ouvrit la porte et me saisit la main pour m'aider à descendre. Je faillis tomber à la renverse lorsque mon regard se posa sur le manoir de Rochester. Il semblait immense et possédait plusieurs étages. Je compris alors qu'il ne s'agissait pas d'un homme ordinaire mais d'une personnalité importante.

Je pris une grande inspiration et rejoignis l'homme devant la porte de son immense demeure. Il sourit et se tourna vers moi avant de dire : "Impressionnant, n'est-ce pas ?"

Suite à cela, il toqua et quelqu'un vint ouvrir. Il s'agissait d'un homme élégamment vêtu que je devinai être un majordome. Celui-ci salua son maître et nous fit entrer. Mes yeux s'écarquillèrent et je me sentis soudain petite, toute petite. Cette maison n'avait rien à voir avec celle d'Alastor ou la mienne en Californie.

Alors que je m'apprêtais à prendre la parole pour complimenter les lieux, une magnifique jeune femme à la longue chevelure noire et au teint pâle fit son entrée. Elle avait revêtue une longue robe aussi noire que ses cheveux et des escarpins rouge sang. C'était une jeune femme splendide et élégante. Même si je possédais une grande confiance en moi, je ne pus m'empêcher de me sentir inférieur face à elle. Ses lèvres rouges et pulpeuses contrastaient parfaitement avec la pâleur de son teint et la longueur de sa chevelure ébène me fit presque regretter mes cheveux.

"Chéri !? Vous êtes rentré ?"

Chéri...? Alors c'est elle la fameuse Rosetta ?

Arthur tendit les bras et marcha vers son épouse avant de l'embrasser tendrement et de prendre place à ses côtés. Suite à cela, il tendit une main vers moi et déclara d'un ton joyeux :

"Je te présente Y/n N/f ! Ta chanteuse favorite ! Joyeux anniversaire, ma rose des sables."

Le regard de la brune s'illumina aussitôt. On aurait dit un enfant face à une confiserie. Elle recula et positionna ses mains sur sa bouche en signe de surprise.

"Dites-moi que je rêve ! C-Chéri ! V-Vous... Vous n'avez pas ?!"

Elle se rua vers moi et saisit ma main avant de la secouer de plus en plus vite. J'aurais juré que mon épaule allait se déboiter.

-Bon sang ! s'exclama-t-elle. Vous ne pouvez savoir à quel point je suis heureuse de vous rencontrer ! C'est un honneur ! Je vous adore et cela depuis vos débuts ! Vous êtes un modèle pour moi. Vous cassez les codes de la féminité et je trouve cela extraordinaire. Les critiques se moquaient de vous à cause de vos cheveux longs et vous les aviez envoyés paître !

Elle lâcha ma main et se tourna vivement vers son époux puis prit de nouveau la parole : "Oh ! Où diable avais-je la tête !? Servons une bonne coupe de champagne à madame n/f ! Aujourd'hui est un grand jour après tout !"

Sans me demander mon accord, elle me saisit par la main et me traîna dans ce qui se trouvait être le salon. Je me sentais telle une poupée de chiffon privée de toute volonté. Comme pour le reste de la maison, je fus émerveillée par la beauté du salon.

-V-Vous ne semblez pas avoir été affectés par la grande dépression on dirait, murmurai-je en contemplant le mobilier de qualité.

-En effet, répondit Rochester avant de poser son chapeau sur le canapé. Nous avons eu beaucoup de chance.

Je regardai autour de moi, hésitant à m'asseoir. Bien que je me sentais dans mon élément, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une certaine gêne, un certain malaise. Comme si quelque chose clochait. Mon esprit me hurlait de fuir mais mon corps refusait de bouger.

La femme de Rochester posa une coupe de champagne devant moi et me fit signe de m'asseoir sur le canapé. Ce que je fis à contre cœur tout en tentant de rester calme.

Elle servit une coupe à son mari puis une pour elle et vint s'asseoir près de son époux. Je me sentais prise au piège tel un lapin face à deux vipères. Je n'avais nulle part où aller. Il fallait que j'accepte mon sort.

Je baissai la tête vers mon verre et pensai un instant qu'il pourrait être empoisonné. Cependant, je chassai cette pensée et secouai la tête. Allons ! Tu divagues ! Il... Il ne peut pas. Je suis sûre que les Rochester sont des personnes charmantes.

-Dites-moi, mademoiselle n/f. Commença le patriarche. Connaissez-vous un certain Alastor le Blanc ?

Mon corps se figea et je faillis lâcher mon verre mais me rattrapai à temps. Je posai une main tremblante sur ma poitrine et fixai mes jambes, les yeux écarquillés. Pourquoi diable me parle-t-il d'Alastor ? Pourquoi maintenant ?

-Je.. euh... débutai-je en tentant de rester calme. Oui... Enfin. Je ne l'ai vu qu'une fois lors d'une interview.

L'homme se redressa et croisa les bras tandis que l'air devint glacial et l'atmosphère, pesante. Il me toisa du regard et scanna mon visage avant de répondre : "Que pensez-vous de lui ?"

Ce que je pense d'Alastor ? J'en ai aucune idée ! Pourquoi me pose-t-il ce genre de question ? De plus, je ne peux tout de même pas répondre un : "Oh je l'aime bien même si c'est un tueur en série. Parfois j'ai envie de le gifler mais sinon ça va." Respire et réfléchis ! Alastor et cet homme sont rivaux. Il va falloir dénigrer Alastor.

Je me redressai à mon tour et répliquai sèchement : "Que voulez-vous que je vous dise ? On ne se connaît ni d'Adam ni d'Eve. Mais concernant la première impression que j'ai eu de lui, je l'ai trouvé pompeux, snob et ringard. Je ne l'apprécie pas. Il se donne de grands airs mais il n'est rien. Et oui, je ne suis pas du genre à garder ma langue dans ma poche."

Comme pour appuyer mes propos, je me redressai, croisai les jambes et les bras avant d'afficher un air méprisant. Tout cela pour paraître convaincante.

Mon petit jeu sembla marcher car les Rochester se mirent à rire face à ma réponse.

-Je ne peux que vous rejoindre sur ce point, mademoiselle. Halala dire qu'il fut un temps où nous étions associés.

La brunette tourna la tête vers son mari et afficha un air triste avant de poser une main sur celle de son époux et de déclarer : "Je n'arrive toujours pas à croire qu'il vous ait trahis... Vous qui lui faisiez confiance."

Il posa une main sur celle de sa femme et sourit à son tour. Quant à moi je me demandais qui avait trahi qui. Et si... Et si Alastor avait menti...? En réalité, je ne sais rien de cette histoire. Je pourrais peut-être tenter de creuser plus sans paraître suspecte.

-I-Il vous a trahi ?! demandai-je surprise et offusquée. Ha ! C'est bien ce que je pensais. Il a l'air d'un tricheur et d'un menteur.

-C'est une histoire qui date de plusieurs années déjà. J'essaye de l'oublier car il faut aller de l'avant. Pour faire court, il a tenté de m'évincer. La gloire et la célébrité lui sont montées à la tête. Il a tout tenté pour me détruire et détruire ma réputation. Dieu soit loué, j'ai réussi à me reconstruire.

L'homme fit une courte pause et bu une gorgée de son champagne avant de tourner la tête vers moi.

-Cependant, pas plus tard que lundi, il m'a appelé pour l'accompagner à une chasse au cerfs. Je pensais qu'il voulait renouer contact, enterrer la hache de guerre mais j'ai eu tort. Il a tenté de me tuer.

Le regard de madame Rochester s'assombrit, elle sembla terrifiée face à une telle révélation.

-M-Mais, Arthur, dit-elle d'un ton tremblant. C'est horrible ! Pourquoi ne pas l'avoir dit plutôt ?! Il faut aller voir la police !

-Calmez vous, chère amie. déclara l'époux en se tournant vers sa femme. Je me suis occupé d'Alastor. A l'heure qu'il est, il doit être en train de pourrir dans les bois. J'irai voir la police demain. Aujourd'hui a lieu votre soirée d'anniversaire. Je ne veux en rien gâcher cette magnifique journée.

Suite à cela, il vint saisir les deux mains de son épouse puis déposa un baiser sur le dos de chacune d'elle tout en regardant sa femme amoureusement.

Quant à moi, je fixai le sol, mains accrochées au canapé et crispées. La police ? Il va aller voir la police ? Pourquoi ? Et s'il remontait jusqu'à moi ? Il ne peut pas remonter jusqu'à moi. Peut-être qu'il sait ? Peut-être qu'il a même torturé Alastor et qu'Alastor lui a parlé de moi ? Cette rencontre avec Rochester est trop fortuite ! Trop étrange ! Pourquoi est-ce que je le rencontre là, maintenant ? Tout de suite !? Est-ce un piège ? Il m'a invité pour me tuer ? Il y avait du cyanur dans le verre ?

Non, calme toi Y/n Britney N/f ! Il t'a tout raconté sur Alastor alors que vous ne vous connaissez même pas. Il veut me mettre dans sa poche ! Oui ! C'est ça ! Il t'invite, te met à l'aise et te raconte tout. Il pense sûrement qu'en ayant une chanteuse connue de son côté, ça pèsera dans la balance contre Alastor... O-oui ! Il vaut mieux qu'il te croit de son côté.

"Aussi j'y pense !"

S'exclama Rochester avant de revenir vers moi, ce qui me sortit de mes pensées.

-Nous avons adoré votre chanson intitulé : "Le pacte''. Pour nous, il s'agit bien plus que d'une simple chanson. Pour nous c'est la réalité. La pure réalité. Sans parler de la promotion pour votre chanson. Vous avez fait passer ça pour une simple publicité mais en réalité... Vous vouliez dire tout autre chose, n'est-ce pas ?

Il fit une courte pause puis se pencha vers moi et poursuivit : "Alastor est bel et bien un meurtrier. J'ai toujours su que cet homme avait de sérieux problèmes. Il fut un temps où Mr Leblanc était fiancé et sa fiancée est morte dans d'atroces souffrances. Selon moi, ce n'est pas une coïncidence."

Rochester termina son verre puis se leva et attrapa son chapeau melon avant de se tourner vers moi.

"Assez parlé du diable ! J'irai voir la police demain et tout cela sera réglé. Enfin, si les insectes et les loups ne se sont pas déjà occupés d'Alastor, haha ! Pour le moment, seul compte le bonheur de madame. Et en parlant de bonheur. Mademoiselle n/f,  nous feriez vous l'honneur de chanter pour nous ce soir à l'anniversaire de mon aimée ?"

-Oh non ! s'exclama Rosetta. Allons, chéri vous ne pouvez demander cela. Je ne veux pas importuner mademoiselle n/f !

Elle se leva et se positionna aux côtés de son mari puis se tourna vers moi : ''Allons ne l'écoutez pas, il ne sait plus ce qu'il dit..."

Comme prise d'une pulsion soudaine, je me levai vivement et saisis ma coupe de champagne avant de la terminer d'une traite et de la tendre en direction de Mr et Mme Rochester.

"Avec plaisir !"

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