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Chapitre 1 : Agression

La jeune femme marchait d'un pas vif et pressé. Elle serrait de ses mains frêles un ouvrage en apparence bien trop lourd pour ses maigres bras. Ses yeux ne cessaient de revenir à son téléphone, qu'elle tenait serré dans sa main droite.

Elle était inquiète. Depuis qu'elle avait quitté la librairie ou elle venait d'acheter "Constellations", le nouveau livre de Lucy Heartfillia, deux drôles d'hommes la suivaient. Au début, elle n'y avait pas fait attention, mais là, ça faisait deux rues qu'ils étaient derrière elle. Elle commençait à s'inquiéter, mais s'efforça de garder son calme. Elle avait trop d'imagination, et se faisait souvent des films, alors qu'il n'y avait rien d'alarmant. Il faudrait qu'elle arrête d'écrire des romans policiers, ça allait finir par lui jouer des tours.

En plus, personne n'était joignable. Lorsque Mavis était en cours, elle insistait pour que personne n'ait son portable sur soi, y compris elle même. Elle disait que ça déconcentrait l'esprit, et qu'ils n'avaient pas le coeur à danser. Alors Minerva, Yukino, Jellal, Luxus, Gray et Natsu laissaient leurs téléphones dans une petite corbeille au salon, et les récupéraient en sortant de la salle d'entraînement.

Quand à Kana, à l'heure actuelle, elle devait être en plein casting. La connaissant, elle n'avait sûrement pas éteint son portable, mais quiconque la dérangeait se faisait incendier.

Serrant nerveusement son portable entre ses mains, Levy accéléra encore le pas. La maison se trouvait a à peine une rue de là... Mais étais ce une bonne idée d'y retourner ? Si ces deux hommes la suivaient vraiment... Cela voudrait dire qu'ils seraient au courant du lieu ou elle habitait.

Elle mettrait donc tout le monde en danger, c'était certain.

La jeune femme, presque mécaniquement, laissa ses pas la diriger vers la ruelle à sa gauche, celle qui l'éloignait des autres. Son cerveau embrumé par la panique n'avait pas réussi à lui fournir une autre solution plausible. Elle réprima un gémissement en remarquant que les deux hommes avaient aussi tourné. Plus de doute, ils la suivaient.

Les yeux braqués sur le téléphone du gaillard de droite, grand et fort, avec des cheveux noirs, un sourire qu'elle n'aurait su qualifier étirait leurs lèvres. Avant qu'ils ne remarquent son coup d'oeil dans leur direction, Levy tourna vivement la tête, se mordant la lèvre. Elle pressa le pas.

- Hey, poupée ! l'interpella une voix masculine, qui venait de derrière.

La petite écrivaine réprima un cri, et décida de continuer à avancer, comme si elle n'avait pas entendu. Il n'y avait personne aux alentours... La ruelle était déserte.

- Oh ! La fille aux cheveux bleus ! réitéra une seconde voix, qu'elle devina être celle du second homme, plus mince, avec de longs cheveux châtains.

Cette fois ci, elle s'arrêta et se retourna. Peut être n'avaient ils que de bonnes intentions. Ils étaient sans doute perdus, ou bien l'avaient reconnue... Espérant très fort que l'une de ces deux solutions était la bonne, Levy força un sourire à étirer ses lèvres.

- O-oui ? murmura la jeune femme, pas très rassurée face au regard presque moqueur des deux individus lui faisant face.

- Tu sais que tu es super mignonne ? Ça te dirait de venir boire un verre ? proposa le brun avec un sourire pervers, faisant frémir l'écrivaine, qui serra très fort son portable, même si elle savait qu'il ne lui serait probablement d'aucune aide.

- Je... Et bien c'est gentil... bafouilla t-elle, cherchant ses mots pour refuser poliment afin d'avoir une chance d'être laissée tranquille.

Elle avait peur. Très, très peur. Jamais elle n'avait été dans un tel état de panique. Deux hommes douteux avec des intentions visiblement pas très saines venaient de l'aborder, et il n'y avait pas un chat dans la ruelle, personne à appeler.

- Alors ? Tu acceptes ? On va bien s'amuser, poupée, lui assura l'autre, s'approchant un peu d'elle.

- Dé-désolée, mais... Je... Je n'ai pas très soif ! sortit rapidement Levy, avant de leur tourner le dos et de se mettre à courir de toutes ses forces.

Elle lâcha le livre par terre, mais sur le moment s'en soucia peu, parce que les deux hommes la suivaient en criant. Les yeux embués par les larmes qui menaçaient de couler, elle se cramponna à son portable et fit défiler sa liste de contacts, affolée. Minerva, Mavis, Natsu... Ils ne pourraient pas répondre, c'était certain. Son regard accrocha soudainement un nom, juste en dessous de celui du jeune homme aux cheveux roses. Pouvait elle... ?

- Arrêtes toi, ma jolie ! On va pas te faire de mal, juré ! lui hurla cheveux-longs avec un ton mielleux.

- A vrai, dire, je suis sûr que tu vas aimer ! renchérit l'autre, ricanant lubriquement.

Sans plus réfléchir, la jeune femme appuya sur le numéro qui s'affichait et porta le téléphone à son oreille, en priant pour que ça réponde. Elle ne pourrait pas courir éternellement.

« Pitié... Décroche ! »

Derrière elle, les bruit de pas sur l'asphalte étaient de plus en plus proches. Elle n'allait pas assez vite, à bout de souffle. Pourquoi diable avait elle ignoré les cours de sport durant toute sa scolarité ? Elle n'avait absolument aucune endurance ! Si elle s'en sortait, elle jurait de se mettre à la course à pied.

« - Oui allô ? Levy, c'est toi ? interrogea soudain une voix sortant de son portable

- Oh, merci ! Zeleph ! pleura la jeune femme, paniquée et heureuse à la fois.

- Tu pleures ?! C'est quoi ces bruits de pas ? Levy ?

- Je vais arriver sur la place de la fontaine, je suis poursuivie par deux hommes ! Je ne sais pas ce qu'ils me veulent ! Tu étais le seul que je pouvais appeler, je n'en peux plus de courir, ils vont me rattraper et... s'affola la petite écrivaine, à bout de souffle et terrifiée.

- Quoi ?! Place de la fontaine, tu dis ? J'arrive ! répondit la voix rassurante du frère de Natsu, avant que le téléphone de Levy ne tombe à terre, sa propriétaire fermement tenue par l'homme aux cheveux noirs »

La jeune femme cria tant qu'elle le put, avant que la main de son agresseur ne se plaque sur sa bouche, la bâillonnant de force. Elle lui asséna un coup dans l'entrejambe, bien décidée à ne pas se laisser faire. Tout le monde la sous-estimait parce qu'elle était petite, mais pas moyen qu'elle se rende sans se défendre. Minerva lui avait montré comment se débarrasser des hommes un peu trop insistants, et même si la frêle jeune femme doutait de sa force, elle pouvait toujours tenter une ou deux techniques. Après tout, ça serait toujours plus efficace que de se laisser faire.

- C'est qu'elle a du répondant, la petite ! s'émerveilla cheveux-longs, n'ayant cure de son acolyte se tordant de douleur à même le sol.

Tremblante, Levy brandit tout de même les poings. Mais alors qu'elle tentait de donner un coup à son agresseur, celui ci lui attrapa les mains, tandis que l'autre, remis du choc, la ceinturait, résolu à ne plus se laisser avoir ainsi.

- Lâchez moi ! pesta t-elle, en colère, trouvant au fond d'elle même une rage qu'elle ne se serait pas crue capable de ressentir.

La flamme de son courroux se voyait dans ses iris noisettes, mais cela n'effraya en rien son interlocuteur, qui n'avait, en même temps, pas vraiment de quoi avoir peur.

- Oh que non, je vais d'abord jouer un peu avec toi, poupée. J'aime les tigresses dans ton genre, ricana cheveux-longs.

Levy lui cracha à la figure, avant de se faire de nouveau bâillonner par l'autre. Elle ferma les yeux, quelques larmes perlant sur ses cils. C'était des larmes de frustration. Elle était sûre que Minerva, elle, les aurait maîtrisés sans problèmes.

- Et mon poing dans ta sale gueule de petit con, tu l'aimes aussi ? retentit une voix familière, ce qui lui fit ouvrir le yeux.

Zeleph Dragneel en personne venait d'envoyer au tapis l'homme aux longs cheveux châtains. Celui ci gisait évanouit. Levy était tellement heureuse qu'elle en pleurait. Tout irait bien, Zeleph était celui qui avait appris à Natsu à se battre. Connaissant le niveau du jeune chanteur, tout irait parfaitement bien.

- Qui t'es toi, pour oser lever la main sur James ? s'insurgea cheveux-noirs, relâchant Levy, qui en profita pour se défaire de son emprise.

- Moi ? répéta Zeleph en faisant craquer ses jointures. Je suis un peu son grand frère. Et pas de bol parce que tu sais quoi ? Tu viens de me mettre sacrément en rogne.

D'un nouveau coup en plein estomac, il fit se plier l'agresseur, pourtant une armoire à glace, puis l'assomma en lui assénant son poing sur la tête.

Levy lui sauta dans les bras, en larmes. Il lui caressa les cheveux en attendant qu'elle se calme.

- Ça va ? murmura t-il doucement.

- Un peu secouée, mais... Ça va, renifla t-elle en essuyant quelques perles salées qui roulaient sur ses joues.

- Je suis soulagé d'être arrivé à temps. Ah oui, au fait, tiens, sourit le jeune homme en lui tendant le livre à la couverture un peu abîmée et son téléphone, l'écran traversé par une longue fissure.

- Oh... Merci, rit elle en serrant contre elle ses affaires.

Zeleph lui passa un bras autour des épaules, même si il n'y avait plus grand chose à craindre. Etant le responsable et le plus âgé de l'agence, il considérait un peu tous ses membres comme ses frères et soeur, et était un peu protecteur.

- J'ai prévenu Mavis, ils ont arrêté le cours et préparé tout ce qu'il faut pour soigner ton visage, l'informa t-il.

- Mon visage ? s'étonna t-elle.

- Tu as du sang. Ils t'on frappés ? demanda Zeleph, haussant les sourcils.

- Non... Je crois que je me suis juste mordu la joue... sourit Levy.

Le frère de Natsu rit un peu, puis envoya rapidement un message à sa fiancée.

- Tu te sens de marcher jusqu'au QG ? Sinon, Mavis propose de venir nous chercher en voiture, demanda le jeune homme.

- C'est à trois rues, je peux marcher, Zeleph ! s'écria la jeune femme.

- Très bien, c'était une proposition, sourit il. Allez, on rentre.

Levy sourit. C'était passé in-extremis, mais finalement tout allait bien. Mais elle s'inquiétait pour l'avenir. Elle sortirait toujours la peur au ventre, désormais... Et si ça arrivait à d'autres ?

Il faudrait peut être songer à les protéger...

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