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Chapitre 7- À cause d'elle

Je suis de très bonne humeur ce matin. J'ai très très bien dormi. J'ai même rêvé d'elle. Elle est si parfaite, si innocente, si simple. Elle illumine tout, partout où elle passe. J'ai hâte de la voir aujourd'hui. Mais une chose me trotte dans la tête depuis tout à l'heure, "On est quoi l'un pour l'autre?" Moi, je pense qu'on est ensemble. Après tout, je me fais peut-être des idées.

Notre charmante tante Rachel est venue nous chercher pour nous emmener à l'école. Elle le fera durant toute cette semaine.

Aujourd'hui, Je crois que rien ne pourra, Je dis bien, rien ne pourra gâché cette bonne humeur. Pas même Kiara. Au faite, Kiara s'est assagie ces derniers temps, elle m'emmerde plus vraiment, C'est vraiment cool, Il y'a que des bonnes nouvelles aujourd'hui.

Me voilà, devant le grand complexe éducatif du Harrington High School, j'entame une démarche sereine, Je suis confiant, j'ai la tête haute, mes écouteurs aux oreilles pour ne pas avoir l'air paumé.

Cliiiiiinngg .

On sonne la rentrée, je suis particulièrement à l'heure, comme toujours. Il faut dire que les surveillants sont très chiants ici donc je vais pas essayer de les forcer à montrer beaucoup trop tôt leur nature c'est pour cela que je rentre directement dans ma salle de classe pour ne pas les croiser. Je pourrais jamais faire ce travail parce que je trouve que c'est carrément ennuyeux.

Je franchis le seuil de la porte de la salle et... Mes yeux s'écarquillent. Non! Je me dis. Mais qu'est-ce qu'elle fait ici? C'est même pas un vrai étonnement c'est de la joie. Je vais à ma place car le prof est rentré juste après moi. Alicia est dans ma salle, je suis choqué, enfin un peu mais je dirais que je suis content plus qu'autre chose.

Je lui lance un petit sourire discret mais elle reste de mabre, le visage impassible, fermé, dénué d'émotions. Oh! Il lui arrive quoi à celle-là. Je me suis pris une sacrée claque. Elle a apprécié le bisou d'hier soir? Je l'ai brusqué? Le bisou était bien exécuté ? Je me demande.

Le professeur nous annonce que maintenant il va faire une interro surprise. Génial ! J'ai pas toute ma concentration, je sens que les notes vont pas vraiment me plaire lors de la remise des feuilles. J'essaie tant bien que mal de résoudre quelques problèmes de physique donnés par le prof. La physique c'est une matière assez facile qu'on nous propose. En temps normal, je serais bien assis sur mon pupitre, la feuille devant moi, très concentré mais la métisse aux cheveux bouclés qui est assise dans la salle m'empêche de vraiment me donner à fond.

À la fin du cours ou plutôt de l'interro surprise, le prof s'en va. Oui, ici, ce ne sont pas les élèves qui vont à la rencontre des professeurs mais plutôt eux qui font le déplacement et nous, nous attendons dans la salle. Je me lève, je vais m'asseoir à côté car sa voisine a laissé la place libre pour aller causer à ses amis un peu plus loin. Et je commence:

"- Tu fais quoi dans ma salle? Je demande directement.

- Bah, on m'a changé de salle, elle dit comme si c'était une évidence.

- Pourquoi? Je demande ne saisissant pas vraiment la raison qui lui a poussé à changer de salle.

- Mon père a estimé que dans mon ancienne salle, il y avait trop de paresseux. Repondit-elle l'air niais, j'aurais préféré rester dans l'autre salle.

- Ah bon, pourquoi?

- Écoute Bobby Wurtzbach, j'ai pas le temps pour ces fadaises, je ne veux pas de toi comme petit-ami, pour faire court, j'ai pas besoin de petit-ami, laisse-moi vivre ma petite vie insignifiante seule, j'ai pas besoin de quelqu'un pour veiller sur moi ni d'un lèche-cul. Alors laisse-moi tranquille"

Je m'attendais à tout sauf à ça, c'est tellement méchant venant de sa part, elle qui avait l'air si douce, faut croire qu'elle a révélé sa vraie nature. Je suis juste déçu.

"-Je t'ai jamais demandé d'être ma petite amie, je dis exaspéré, en faite je ne veux même pas savoir pourquoi tant tu me dégoûtes maintenant, et ouais, fais ce que tu veux, j'en ai strictement rien à foutre. Fais ta vie de ton côté et je ferai la mienne de mon côté. Et puis basta."

Je me lève et vais m'asseoir à ma place car rien de ce qu'elle peut me dire n'a d'intérêt à mes yeux. Pfff. Elle m'a grave saoulé cette meuf, non mais elle se prend pour qui? Pour une princesse à moins que ce soit la princesse des connasses, alors je vois pas quoi d'autre.

"- On se calme, tout le monde, chacun retourne à sa place". Dit Madame Maseti en franchissant le seuil de la porte.

Elle dépose sa veste sur le dossier de la chaise des professeurs puis elle s'asseoit sur le bureau. Elle a toujours son air très strict avec sa queue de cheval, ses complets et ses talons aiguilles d'environ 7 centimètres.

" - Je vais faire un petit excercice de latin avec vous. C'est une analyse. Pour cela, j'ai besoin d'un volontaire pour aller au tableau."

Personne ne se désigne, tout le monde fait la sourde oreille.

"-Bien comme personne ne veut affronter le tableau, je désigne... Tout en dirigeant son index en ma direction, toi.

Elle me choisit moi, parmi tout ce tas d'élève. Ça m'énerve encore plus.

-Vous faites erreur, je m'irai pas au tableau. Allez vous torcher votre cerveau avec votre putain d'analyse.

Un bruit d'étonnement envahit la classe. Tout le monde est surpris, eux qui pensaient que j'étais un élève modèle. Même Rayane est surpris par ce que je viens de dire et me regarde avec des yeux ronds, démontrant sa grande surprise.

-Vous êtes insolent, jeune homme, sortez de ma classe, elle dit avec une pointe de colère dans sa voix.

-Votre classe? Pardon? Elle ne porte pas votre nom à ce que je sache, je dis avec un visage ennuyé.

L'étonnement est encore plus total, personne ne s'y attendait, pas même moi. Et oui, je suis ainsi quand je suis en colère.

- Dehors, elle hurle"

Je plie bagages et je sors la tête haute et assez insouciant. Maintenant, je me fous de ce que les gens vont penser de moi. En cet instant présent, j'ai envie de tout casser tellement je suis en colère. Quelques simples petites phrases ont suffi à faire jaillir une grande colère de moi. Je crois qu'elle n'en vaut pas la peine celle-là.

"Que faites-vous au dehors?" Dit monsieur Hamilton.

Oh non, pas lui, c'est le plus chiant des plus chiants de tous les surveillants. Rien que de voir sa tête, m'énerve encore plus, j'ai envie de lui casser la figure pour les injustices qu'il a faites aux autres élèves, je crois qu'en cet instant, j'ai envie d'être Superman mais je me retiens fortement.

"-À votre avis, connard, Je dis en le regardant"

Je sais parfaitement que je vais regretter de lui avoir parlé ainsi mais c'est un connard, il le sera encore plus lorsqu'il m'emmènera au secretariat pour attendre le principal. Je sais qu'il va rajouter des trucs à ce que j'ai fait. Certes, je ne suis pas blanc comme neige dans mon attitude mais je n'ai pas un fond noir comme l'obscurité.

Comme je l'avais prédit, il m'emmène au secrétariat en tenant fermement mon poignet comme si j'etais un prisonnier qu'il devait emmener à son humide cellule crasseuse. Je dois patienter parce que le proviseur a déjà des parents avec lui dans son bureau. Monsieur chiant à côté de moi, sans doute pour faire son travail habituel de rapporteur d'information forgée de toute pièce.

Le bureau du principal Taylor se libère et nous invite à entrer.

"Bobby Wurtzbach, c'est ton nom, n'es-ce pas?

-Oui

-Vous êtes ici pour quoi exactement? Il me demande tout en me jaugeant.

-Madame Maseti m'a saoulé, je dis presqu'avec un dégoût sur mon visage.

-Comment? Il fronce les sourcils.

-Eh bien, elle m'a envoyé au tableau pour je ne sais quoi, moi, j'étais très énervé donc j'ai pas voulu y aller et elle m'a mis dehors. Je dis avec un ton sarcastique.

-Permettez moi, monsieur Taylor, lorsque je lui ai demandé pourquoi on lui a mis dehors, il m'a insulté et faillit se battre avec moi. C'est un élève violent, vous vous souvenez qu'il s'est bagarré dès son premier jour, il lâche d'une traite tout en jouant le spectacle.

- De un, si je suis au dehors, ça me regarde, pas vous monsieur le menteur, de deux, je ne vous ai pas agressé ni verbalement ni physiquement. Vous n'avez pas assez de mentir tout le temps. Votre femme doit être terriblement déçue d'avoir un être comme vous comme mari. Je dis bien en le regardant dans les yeux.

Hamilton allait me frapper mais monsieur Taylor le lui a interdit. Et puis c'est moi qui suis violent, mon cul ouais.

-Sale petit con de médeux, on doit t'apprendre le respect. Monsieur Taylor, il faut donner une bonne leçon à ce bâtard.

-C'est vous le bâtard dans l'histoire, je dis en le défiant.

J'allais continuer mais le proviseur me coupe net dans mon élan.

-Assez, crie le principal Taylor, vous êtes insolent, monsieur Wurtzbach, vous ne respectez personne ici, il dit sur le ton de la colère, je vous renvoie chez vous pour deux jours mais vous devez terminer cette journée parce que c'est votre second cours. C'est cette malencontreuse règle qui m'empêche de vous renvoyer illico, ce serait tellement mieux de ne pas vous avoir dans nos rangs.

-Allez tous vous faire soigner, tous autant que vous êtes. "

Je me lève de siège où j'étais assis et je me dirige vers la porte que je franchis sans hésiter. Au départ, j'allais lui dire d'aller se faire foutre mais je me suis retenu car j'ai fait assez de mauvais choix aujourd'hui tout ça à cause de cette métisse aux yeux noisettes.

J'attends que Madame Maseti ait terminé son heure de cours pour entrer. Une dizaine de minutes après, la sonnerie retentit. Et j'entre à nouveau dans la salle.

Tous les yeux sont braqués sur moi, je me sens comme une star, mais franchement j'apprécie pas du tout. Leur regard se fait insistant, j'ai failli trébucher. J'arrive à hauteur de ma place et m'asseois.

"- Ils t'ont fait quoi? Me demande Rayane

- Un renvoi de deux jours, pas si mal, non?

- À ton depart, les filles n'ont pas cessé de parler de toi, elles pensent que t'es un bad boy. Je suis ravi que t'as fermé la gueule de cette vieille cruche.

Je ris.

-Un bad boy, je crois pas non. Je dis à demi amusé.

-Ta côte de popularité va bondir de plusieurs étages. Dit Rayane, pensif.

-Ah bon, j'aime pas vraiment la popularité."

Et puis nous sortons de la classe pour aller déjeuner. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris tout à l'heure mais maintenant je m'en veux et j'en veux à la métisse aux cheveux bouclés bruns.

Rayane et moi, nous nous dirigeons vers la cafétéria et nous allons prendre notre déjeuner. Nous nous installons au refectoire à notre table habituelle. Notre table se trouve face à celle de la métisse. Une fille tout sourire s'installe à notre table.

"-Hey salut les mecs, elle dit sans jamais arrêter de sourire.

C'est une blonde au yeux bleus, elle a une mâchoire carrée, un petit nez, des lèvres pulpeuses, elle est assez petite de taille.

- Salut, disons Rayane et moi.

Elle est assise à côté de moi, un peu trop prêt, je pense.

-Bobby, c'est ton nom n'es-ce pas? Elle dit en me regardant avec son sourire bête toujours collé aux lèvres.

-Oui et toi, ton nom c'est quoi? Je dis perplexe.

-Florecyka mais tu peux m'appeler Cyka, elle me dit en touchant mon épaule.

-J'arrive, je crois que j'ai oublié quelque chose dans mon sac, dit Rayane en se levant directement et je comprends immédiatement qu'il veut nous laisser seul.

- D'accord, je dis à l'intention de Rayane.
Dans ce cas, je t'appellerai Cyka."

Elle sourit comme une conne. Depuis tout à l'heure, j'avais pas remarqué le regard insistant d'Alicia, son regard est électrique et rempli de haine. Parfait! Je vais jouer de la situation.

Je m'approche de Cyka, je passe ma main au niveau de sa ceinture et nous continuons à parler.

Alicia se lève après avoir remarqué mon geste et sort du refectoire. Je me dis que c'est pas assez. Elle m'a fait péter les plombs tout à l'heure. Je crois qu'elle est jalouse, sur le moment, je ne comprends pas sa réaction mais je m'en fous.

" -Et si nous sortons prendre l'air, il fait un peu chaud, ici, tu trouves pas? Je dis à la blonde à côté de moi.

-Oui, ce serait mieux. Il y a trop de monde ici, on sera plus tranquille dehors.

Je hoche la tête en souriant et nous nous levons et nous sortons expressément dans la même direction que la métisse. Il faut dire que j'ai fait exprès de devier de la route pour aller importuner la metisse.

Arrivés dehors, je lance des regards furtifs partout et je localise Alicia, elle est assise sur un banc de la petite place. Nous allons nous asseoir en face d'elle.

"- Tu es vraiment très belle, je dis à Cyka avec un petit ton charmeur.

Elle sourit.

-J'adore ton style, tu as l'air d'une fille qui sait quoi porter pour la rendre encore plus jolie, je la complimente.

-Merci, toi aussi, t'es mignon, elle me dit en me touchant la mâchoire de son index.

Je dois avouer que sa peau est vraiment très douce. C'est un vrai délice.

Je prends sa main entre les miennes pour savourer des doigts la douceur de sa peau fine. Ses mains sont assez petites et son contact est normal, je trouve mais pas assez spécial à mon goût. Je baise sa main pour énerver Alicia que je sens bouillir de l'intérieur.

Je la regarde, elle détourne son regard.

-Je peux t'emmener au Mcdo vendredi? Demandé-je à la blonde.

-Oui, elle dit timidement. Je te laisse mon numéro.

Elle me le donne et je la note dans mon téléphone que je tire dans ma poche. On allait continuer à parler mais la sonnerie retentit, nous signalant qu'il est l'heure de rentrer de nouveau en salle.

-Bon, je dois y aller, dit la blonde.

-À vendredi dans ce cas, puisque je suis renvoyé.

-À vendredi, elle dit en souriant.

Elle m'embrasse chastement sur la bouche et s'en va. La metisse s'en va immédiatement en courant. Je suis plutôt fier de moi.

Le reste de la journée se deroule sans grand encombrement, l'ambiance est plutôt calme.

Il est 17 heures, je suis à la maison. Il reste à savoir comment je vais expliquer mes deux jours cloués à la maison. J'hésite entre le fait de simuler une maladie et le fait de dire qu'il y a congé pour ma classe. Pour la première option, tante Rachel va alerter mes parents et se pourrait bien qu'ils rentrent plus tôt que prévu. Pour la deuxième, je crois qu'ils vont pas trop s'attarder sur les raisons de ce prétendu congé forcé. La deuxième est plus appropriée.

Lorsque Kiara rentre à la maison, je lui informe que j'irai pas à l'école, qu'elle devait se réveiller et se préparer toute seule. Je dois chercher quelque chose à faire pour m'occuper pendant ces deux prochains jours. Je crois que me reposer sera mieux.

Cette journée de classe fut catastrophique pour moi. J'ai perdu ma bonne humeur en un claquement de doigts. Mais bon, je vais pas m'éterniser sur cette journée, d'ailleurs, j'ai rendez-vous avec la blonde vendredi. Quoi de mieux que d'avoir une porte de sortie. Et cette blonde c'est la mienne. On verra bien où cette porte de sortie m'amènera.

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