Chapitre 4
Where is my mind ?
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Hyunjin était enfermé dans sa chambre, réfléchissant à ce qui c'était passé la veille. Qu'allait-il faire demain en cours ? Est-ce que Félix continuerait de lui parler comme si de rien n'était ? Peut-être avait-il vraiment oublié ce qui s'était passé, mais il avait tout de même dû se réveiller à ses côtés alors comment aurait-il oublié ? Il n'en savait rien.
C'était fatiguant d'y penser. Il ferma les yeux, se contentant de respirer l'air de sa chambre en espérant trouver enfin un peu de repos, mais quelque chose vint interrompre ce dernier, le cri de sa mère.
Aussitôt, Hyunjin se releva d'un bond et descendit les marches deux à deux, s'arrêtant au beau milieu des escaliers en voyant son meilleur ami assis contre l'évier de la cuisine et sa mère une main sur le cœur.
— Excusez-moi madame Hwang, je ne voulais pas vous effrayer.
— Pourquoi es-tu obligé de passer par cette fenêtre Minho ?! Nous avons une porte d'entrée !
Le jeune homme haussa les épaules avant de descendre du comptoir et de rejoindre son meilleur ami dans les escaliers.
— Je passerai par la porte quand j'aurai le double des clefs ! Avait-il crié à la plus vielle qui soupirait.
—Tu ne les auras jamais Minho ! Tu fais trop de dégât ici. Oust, du balais !
Il avait rit et avait rejoint son meilleur ami, prêt à le suivre dans sa chambre.
Madame Hwang considérait Minho comme son fils, et Minho la considérait comme sa mère. Ce genre de moment était loin d'être exceptionnel pour la petite famille. Minho arrivait toujours à les surprendre d'une manière ou d'une autre. Que ce soit pour ces petites fantaisies comme celle-ci ou même par ses pensées et notes remarquables. Il rêvait de devenir un grand médecin mais n'avait aucun soutien de la part de son père et sa mère l'avait abandonné très jeune. En apprenant cela, la mère de la famille Hwang avait repris son instinct maternelle et avait accueilli Minho comme l'un de ses enfants. Elle le félicitait de ses notes, l'éduquait sur certain point et disait même avoir deux fils lorsqu'on lui demandait, et le plus jeune ne la remercierait jamais assez de toutes ses choses qu'elle avait fait pour le sentir comme un enfant aimé.
C'était pour cela que Hyunjin et Minho s'étaient toujours comportés comme de vrais frères, ils en étaient d'une façon ou d'une autre.
— Bon alors, t'as réfléchi à ce que tu faisais avec Félix ?
— Stop, on a assez parlé de Félix. Avait dit Hyunjin, sourire aux lèvres. Chan et toi ?
— Chan et moi ?
— Arrête de faire l'innocent Minho, je vous ai vus vous dévorer la bouche.
Minho fronça des sourcils, essayant de se rappeler.
— On s'est embrassé ? C'est insensé, il est hétéro, et je le suis aussi !
— Attends... Tu ne t'en rappelles vraiment pas ?
— Non.
Minho semblait soudainement inquiet, aillant peur des bêtises qu'il avait put faire.
— T'es certain que tu t'es pas trompé ? Hein ? T'en es certain ?
— Oui, j'en suis certain Minho. C'était toi et lui. Lui et toi. Chan et Minho. Ce basketteur et mon meilleur a...
— J'ai compris c'est bon ! Le coupa Minho avant de se prendre la tête dans les mains. J'ai aucun souvenir purée. Tu penses qu'il s'en rappelle lui ?
— Je sais pas, demande lui.
— T'es malade. Souffla le plus vieux. C'est pas méchant mais je veux pas qu'on pense que j'aime les hommes. Je veux pas qu'il pense que je l'aime. C'est faux, je suis pas comme ça.
Hyunjin souffla, ne comprenant pas pourquoi son meilleur ami était autant obstiné.
— Si tu veux savoir il faudra le faire.
— Non. Je ne le ferais pas.
— Si tu le fais je vais parler à Félix.
— Et bah t'iras pas lui parler. Il se releva. Désolé c'est trop pour moi, c'est pas possible.
— Pourquoi tu te mets dans un état pareil sérieux ? Vous passez votre temps à vous draguer.
Le plus vieux s'approcha de la fenêtre, observant le ciel gris et nuageux.
— C'est pas la même chose... C'est pour déconner. Il soupira. Je peux pas aller en cours demain.
— Pardon ?
— Désolé, j'irai pas. Je pourrais squatter ta chambre en attendant ?
Hyunjin avait soupiré. C'était toujours comme ça.
— Dis à ton père que tu restes dormir ici.
— Merci.
Ils partagèrent un sourire et Minho appela aussitôt son paternel.
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