(Moving On, by Kodaline.)

Dehors, c'était clair et blanc ce jour là. Je me rappellerai de tes yeux. Aussi longtemps que je les ai fixés, je crois que le rythme de mes battements de coeur a été bousculé. Je détaillais ton visage doucement, de ton front jusqu'à ton menton, passant par ton nez, tes joues, ta bouche... J'avais mes mains dans tes cheveux, glissant tranquillement à travers tes mèches foncées. Je te trouve magnifique. Je n'ai jamais été aussi heureuse de voir quelqu'un sourire. Te voir heureux, t'entendre rire, tu n'as même pas idée à quel point mon coeur se consumait à cette idée. J'aime tellement ton rire. Lorsque tu manques légèrement de voix ou que tu ris simplement trop pour pouvoir sortir un son. Je l'adore. Tu me rends vivante. Et tes mains. Tes mains qui soulevaient lentement mon chandail pour que tes doigts frôlent ma peau, comme si tu étais les nuages et moi le ciel. Et mes frissons, des flocons de neige. Je me souviens de nos jambes croisées, comme si nous avions besoin d'être toujours, toujours plus près, encore plus proche. Le bout de nos nez qui se touchaient un peu. Nos regards fixés l'un dans l'autre. Notre chaleur, notre univers. Et la musique qui résonnait entre nous. Je me souviens de nos lèvres, qui se frôlaient ensemble alors que nous murmurions les paroles de notre chanson. Et au dernier mot de la mélodie, lorsque tu as souris, je me souviens d'avoir souri aussi. Comme si notre univers était complet maintenant. Comme si tout était oublié, réparé. On s'est embrassés, pour être certains que le monde arrêterait de tourner. Pour être sûrs que nos coeurs battaient assez fort, pour voir si tout était vraiment réel ou si ce n'était qu'un rêve. Je sais, je me rappelle quand tu m'as chuchoté que tout avait une fin.

Seulement, parfois, la fin est si loin qu'on ne l'aperçoit jamais.