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Chapitre 12 : L'impasse


Un ciel étoilé à perte de vue.

Je ne pouvais pas voir si c'était réellement un ciel ou un mur déguisé... Il faut dire que la perception de ce château est troublante quand nous sommes dedans.

Le sol auquel j'avais mes pieds dessus étaient aussi noirs que mon ancienne couleur de cheveux. Et ce chemin menait à la fameuse grande porte. Elle était grise, entre deux statues de Mogeko faites en pierre et... entre deux Mogekos qui semblaient garder la porte.

A force, je ne me demandais plus si ces chats allaient me sauter dessus ou juste rester planté comme des PNJ's. J'étais assez fatiguée et je voulais qu'une chose : Mettre un terme à ce rêve.

J'observais la porte, dans un silence très profond et ignorant les bestioles immobiles. Ils ne disaient rien non plus.

Je tentais de me rappeler des détails de ce passages. Dans mes souvenirs, c'était précisément ici que la protagoniste du jeu avait accès aux fins.

L'une menait vers le "mensonge", et l'autre menait au "paradis".

Je tiens à rappeler qu'une des fins est dite "normale" et l'autre est dite "bonne". Mais que la fin normale ne l'est en fait pas, comme la bonne fin ne l'est en fait pas non plus.

Dans le jeu, il fallait tuer les gardiens pour accéder à la fin "normale". Ceux à quoi, pendant ma route au sein du château, j'avais cru comprendre que la lycéenne qui était devant moi en terme de chemin prenait cette fin. Mais ce dont je n'oubliais pas non plus était qu'une fois cette fin faite, la seconde fin se débloque aussi.

Est-ce que j'allais assister à ces fins ? Ou une chose toute différente allait arriver ? Je l'ignorais, et cela ma faisait peur.

J'avais toujours peur que ces bêtes m'attrapent et... m'utilisent. C'était une phobie d'enfance, comme elle l'est pour beaucoup de femmes... et d'hommes, aussi.

Même dans un rêve, je ne voulais pas ça. Même si ça pouvait potentiellement me réveiller de ce rêve loufoque.

Je décidais enfin de m'approcher de la porte, laissant mes pas alerter ma présence par un léger écho des claquements de mes talons. Les chats ne bougeaient toujours pas d'un iota.

Et quand je posais à peine la paume de ma main gauche sur la porte, un soudain hurlement strident lointain arrivait sur les lieux.

"GROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH !!!!"

J'en sursautais avant de regarder autours de moi part réflexe.

Ce cri était comme étouffé, comme si il venait d'un autre plan. C'était à la fois étrange et flippant. Il ne dura pas longtemps et laissa ensuite place au silence qu'il y avait sur les lieux précédemment.

J'avais d'abord pensé au cri du monstre ignoble mais il était plus différent. Cela ressemblait plus à un hurlement de douleur.

Je fronçais des sourcils une fois le cri disparu. Je tournais ma tête sur les deux bestioles à coté de moi, tout en gardant le reste de mon corps immobile. La seule chose de différent chez eux était comme une goutte de sueur froide glissant sur leur front. Comme si... ils avaient compris ce qu'était ce cri.

Je ne voulais pas m'attarder. Alors je reposais mes yeux sur la porte et je la poussais avec ma main.

Ainsi, je traversais la fameuse porte qui était censé me ramener chez moi.

...

...

... L'obscurité... s'estompait.

C'était comme si, encore, je m'étais évanouie. Je retrouvais mes sens, bien d'avoir l'impression de sortir d'un long sommeil. J'avais l'impression d'être dans mon lit...

Mais... quand j'ouvris les yeux... Je n'étais pas du tout sortie de ce cauchemar.

J'étais par terre, dans un de ces nombreux couloirs au ton gris. Le froid du sol me glaça presque la peau, mais ça me réveillait. Je redressais ma tête, obligeant de remettre mes cheveux en place car ils étaient au milieu de ma figure, et je me relevais.

"Je suis encore dans le château ?" me demandais-je à voix haute. "C'est une blague...?"

L'agacement s'emparait de moi, autant que l'inquiétude. Là, je n'avais plus aucun avantage du jeu. Je ne reconnaissais pas ce "passage". Dans la fin normale, le lycéenne retourne dans sa maison affronter son frère. Et après cela, vient une cinématique qui la rend "dieu".

Mais il semblerait que j'étais toute seule. Je commençais alors à marcher dans le couloir, restant dans la méfiance.

Il y avait un vent froid. Moi qui était en débardeur, je me frottais les bras afin de me réchauffer. Sans succès, évidemment.

Je marchais pendant longtemps. Vraiment longtemps... En ligne droite, avec un même décors froid et triste. J'entendis que mes pas, c'était une sensation oppressante. J'avais peur qu'un Mogeko apparaisse de nul part pour me sauter dessus.

Au bout de plusieurs minutes, je tombais sur ce que je pouvais craindre : un cul-de-sac. Il n'y avait pas d'issu, juste un mur en brique sans porte. J'avais beau observer de haut en bas, de droite à gauche, c'était une véritable impasse.

Je pétais déjà un câble intérieurement, laissant juste un grognement sortir de ma bouche et des poings serrés. Je me faisais à l'idée que j'avais marché pour rien et que je devais faire demi-tour.

Sauf que à peine j'ai tourné mes talons pour changer de direction et enclanché le pas, un évènement survint à l'encontre de mes attentes :

"Hep hep hep ! Ne bouge plus !" 

Suite à une voix étonnement familière plus proche qu'il n'y parait, je bloquais mes mouvements sous une inspiration dû à la surprise et j'eu un écarquillement de yeux quand je voyais une présence apparaitre de mon champ de vision.

C'était cette pseudo-psychopathe de Moge-ko qui s'approchait de moi, me bloquant ainsi le passage.

"Mogege ! C'est moi, l'adoraaaable Moge-ko !" prononça-t-elle de son naturel air enjoué.

A la vue de sa chevelure blonde, à ses oreilles pointues et ses yeux assez malaisants, je n'ai pu m'empêcher de me rappeler que la dernière fois que je l'avais vue... Je lui avais un peu cassé la figure et je l'avais humilié avant de m'enfuir.

D'ailleurs, elle avait un cocard sur le visage. Preuve que... oups.

"Tu as cru que tu allais t'échapper après ce que tu m'as fait ?" ajouta l'adolescente en faisant quelques pas vers moi.

J'ai eu le réflexe de reculer mais aussi de me mettre sur mes gardes, prête à lui renvoyer une patate si besoin.

"Hé ho !" m'exclamais-je. "Je refuse que tu t'approches, sale gamine !"

-Mogege... Ma patience à des limites, voleuse de prosciutto ! Je vais me venger en décorant ma chambre avec ton sang~ !

Sa voix était devenu soudainement plus agressive et menaçante, si bien que lorsqu'elle parlait, elle avait les dents qui étaient aussi pointus que celles d'un requin et que ses yeux devenaient rouges. La preuve que le personnage était instable.

Et bien que j'essayais de garder le contrôle de mes émotions, ne voulant pas montrer de peur, la suite allait me donner un coup sur la tête.

La fille-mogeko Leva alors sa main droite et dès qu'elle claqua ses doigts, le son de ses os s'entendait dans tout le couloir. Et soudain, derrière elle, apparu comme par magie une énorme masse jaune.

Le monstre dégoutant était apparu soudainement !

Une panique s'emparait de moi. A la vue de cette bestiole une nouvelle fois, remplis de dents, de sang et de yeux, il aura suffit d'un rugissement de sa part pour me faire tomber sur les fesse par peur.

"Aaaah !"

J'ai lâché un cri incontrôlé, à cause de la surprise du moment. Mes yeux étaient droit sur la bête, et mon cœur recommençait à s'emballer par peur de me faire manger par ce truc ignoble.

Mais cette fois, contrairement à l'autre fois, je n'avais AUCUN échappatoire.

"Gaaaaaaah ! Mon monstre va te tuer ! Il va te dévorer et ne laisser que les os ! MOGEGEGEGEGEGEGEGEGEGEGEGEGEGE !!!"

Moge-ko était redevenu folle.

Le monstre poussa un nouveau rugissement, plus fort que le précédent. Son haleine fétide me faisait voler les cheveux en arrière.

"ATTAQUE !"

Furent ses paroles en me pointant du doigt.

J'étais coincée, littéralement paralysée. Je ne pouvais plus bouger, je ne pouvais pas m'enfuir. La masse du monstre bloquait intégralement le passage et derrière moi se trouvait un mur sans issu.

Le monstre s'approcha de moi, après ce hurlement :

"GROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH !!!"

Il allait me bouffer. Il allait me tuer.

J'allais... crever. A l'instant.

Mais visiblement, ceci n'est pas la fin de l'histoire quand tout s'arrêta avec une voix qui prononça :

"Huffspray."

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