Chapitre 14 : Bien connaître le jeu
Je finis par me décider.
D'un coté, je connais assez la saga Corpse Party pour appréhender les réactions des personnages. Après tout, j'ai eu ma période "fan" quand j'avais 16 ans.
Si j'amadouais Shachiko Shinozaki, cette petite fille qui est la principale antagoniste de Corpse Party, et ça depuis le TOUT premier jeu sortie en 1996....
Ah bah je me rend compte que Corpse Party a un an de plus que moi... Il a 22 ans.
Bref, donc si je TENTAIS d'amadouer Sachiko, Celle-ci m'écouterait peut-être, mais je pense que je l'énerverai d'avantage. Mentionner sa mère, Yoshie Shinozaki, serait une idée...
Mais sûrement une mauvaise idée.
Tandis que de supplier Yoshikazu, ça aurait plus de chance de marcher.
Pourquoi ?
Comme je l'ai dit, je me rappelais d'une scène similaire venant de Corpse Party : Book of Shadow, où Yoshikazu résistait aux ordres de Sachiko.
Et j'avais une chance de ce coté.
Ressentant cette douleur à la tête qui persistait, j'essayais de ne pas m'évanouir et regardait Yoshikazu, qui semblait avoir du mal à s'empêcher de m'écraser le crâne.
"Est-ce que tu es SOURD ?! Passe à l'action et TUE-LA !" s'énervait Sachiko d'une voix très forte et irritante.
Je voyais le zombie grimacer en résistant. Comme si il ressentait lui-aussi de la douleur à cause de la gamine.
C'était le moment.
De ma mine apeurée, j'ajoutais d'un chuchotement aigue, chose que je n'avais jamais faite avant, en suppliant du regard le zombie :
"Pitié... Yoshikazu Yanagihori... Je ne veux pas mourir ici... Libère-moi... Je t'en prie... Pitié..."
Après mes paroles, Sachiko se leva sur la table et me regardait d'un air méchamment sadique, s'écriant de son aura noir et ténébreuse :
"LA FERME ! ET TOI, ÉCRASE-LUI LE VISAGE !"
Son cri me fit littéralement sursauter, m'obligeant à fermer les yeux de peur.
Je m'attendais à crever, sentant la massue briser mon crâne.
Mais...
"Uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurg !!!"
D'un hurlement de rage à peine compréhensible, le Zombie fonça sa massue, mais pas vers moi.
Vers Sachiko.
En rouvrant les yeux, j'eu le temps de le voir diriger sa grosse arme vers la gamine, prêt à l'attaquer, au point que j'en pris une inspiration de surprise.
Mais comme je le pensais sur le coup, Sachiko disparut tel un fantôme juste avant que la massue frôle à son emplacement. Yoshikazu rata donc son coup.
Elle avait disparue, mais sa voix résonnait maintenant en écho dans la pièce puante, et elle semblait énervée plus que jamais :
"Tu OSES te retourner contre moi pour une VICTIME ?! ESPÈCE DE JOUET INUTILE !"
Yoshikazu se tourna ensuite vers moi, toujours sa massue en main. Il s'approcha alors par ma gauche, saisit soudainement la chaîne qui me piégée la main gauche et l'arracha violemment, me libérant ainsi la main même qu'avec la force ça me fit un peu mal.
"Aïe..."
Une fois ma main libérée, je me précipitais à détacher la ceinture qui bloquait le bas de mon corps alors que le zombie libérait ma seconde main, de la même manière que la première.
Une fois libre, je tentais de me relever pour descendre de la table, mais mon geste était trop rapide. Un vertige me prit soudainement et me fit tomber sur mes genoux, alors que je sentais toujours un courant d'air sur ma blessure à la tête, et que l'odeur des sceaux remplis de membres humains et de sang me donnait envie de gerber.
"Putain..." râlais-je en me précipitant sur le mur en sang de face pour m'aider à me relever.
Mais une fois debout, le cri de souffrance du zombie me fit tourner ma tête vers lui.
"Gnhnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnh !!!"
Un gémissement qui voulait tout dire. Yoshikazu se tenait la tête avec ses mains en la levant vers le plafond, comme si il avait mal. Je compris que c'était l'oeuvre de Sachiko, et qu'il y avait une forte chance que la révolution prit fin.
Ni une, ni deux, je me précipitais vers la porte de sortie en m'aidant du mur, tellement que je ne tenais pas sur les jambes.
...
Une fois sortie, je courais difficilement en suivant le couloir.
Je courrais, encore et encore. Je ne voulais pas m'arrêter, par peur d'être rattrapée.
Malgré mon état faible, je reconnue le couloir. Etant donné la salle où j'étais, j'étais actuellement au sous-sol...
Non...?
Je n'arrivais même pas à réfléchir correctement à cause de la douleur de ma blessure. Après ce que je pensais être 10 bonnes minutes, je finis par me poser, exténuée.
J'étais assise contre un mur, dans une impasse. J'essayais de reprendre mes esprits, et de souffler un peu.
"Arg... Arg..."
J'avais mal quand je respirais. Je posais ma main droite sur mon crâne, et je sentis automatiquement mes cheveux tremper d'un liquide dégoûtant, qui était le sang qui s'échappait de ma tête. En glissant ma main vers le bas, je sentais que ma nuque et même mon dos était en sang, au point que mon uniforme était tout mouillé de rouge.
"Je dois être belle, de dos..." marmonnais-je avant de poser ma main tâchée de sang sur le sol.
Mes yeux se posaient sur le mur en face de ma position. D'ailleurs, je me sentais horriblement fatiguée.
"..."
Je ne savais pas si c'était ma perte de sang excessive, ou le fait que ça faisait des heures que je n'ai pas dormi, mais en tout cas...
Je me sentais emportée par la fatigue...
Je fermais les yeux sans que je m'en empêche, et me laissais tomber par les bras de Morphée.
...
....
......
...
Sachiko : Ah, te voilà petit jouet. Comment as-tu fait pour qu'il s'oppose à MOI ?
...
Sachiko : Oh, on fait dodo ?
...
Sachiko : Emmène-là. Qu'elle se réveille dans un bain de sang.
Yoshikazu : Gnnnnh...
Sachiko : EMMÈNE-LA JE TE DIS !
Yoshikazu : Uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurg !
...
Sachiko : Bien... Gentil que tu es. Et laisse-lui la langue pour encore quelques minutes. Je veux l'entendre pleurer avant de mourir.
...
"Heh heh heh..."
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