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Bloody 2

Je suis  installé depuis un bon mois, depuis je n’ai   pas cessé de ranger, organiser, jeter. Mais ce matin c’est différent, je prends ma voiture la boule au ventre  pour aller travailler. Le premier jour de travail est toujours un peu stressant mais je suis plutôt sûr de moi. Je crois. Entre temps je n’ai pas eu la chance, notez l’ironie de recroiser l’homme du ferry et je ne vais pas me plaindre, il était vraiment trop bizarre à mon goût et plus le temps passe et plus j’y pense, plus  j’étais un peu malade à l’idée de le revoir. Comme si mes boyaux se contorsionnaient. 

Le voyage prend une demi-heure environ comme prévu. Je  croise de nombreux regards interrogateurs, voir surpris de ma présence, ici dans la ville à cette heure là de la journée. Il fait certes encore nuit mais le soleil pointe doucement le bout de son nez et il n’y a pas beaucoup de personnes debout. Je ne suis pas beaucoup venu là depuis mon arrivée sur l’île  et j’ai bien compris que c’était assez rare qu’un étranger vienne habiter sur l’île. En plus un asiatique qui sait parler anglais correctement et français aussi.

Je finis pas me garer  devant le magasin même sur une place réservée aux employés de l’endroit, me permettant d'accéder directement au magasin à quelques pas d’écart. 

J’ai une étrange fascination pour les  livres depuis que je suis enfant et j’ai  réussi à décrocher un travail dans une des bibliothèques de la ville ici, après avoir envoyé mon CV depuis mon ancien travail, c'était un coup de chance tout comme le fait de trouver cette maison. 

Le vieil homme à sa tête part bientôt en retraite et bizarrement il est le seul à ne pas être retissant au fait que je ne sois pas né ici. Je rentre dans la boutique, une odeur particulière m'envahit, l’odeur de bouquin bien particulière. Il y a tellement de livres! Récents comme anciens!  L’endroit est assez sombre avec très peu de fenêtres ou alors des petits situé à l’étage disponible par un escalier au niveau de la gauche de l’entrée, c’est pour ça que de nombreux tubes pendent au plafond pour assurer un confort idéal pour la lecture. Il y a de grandes rangées de bouquins qui si on les longes nous mènent à une sorte de lieu de travail, de grande table en bois foncés avec des petites lampes trônant sur chacune d’elles, classique et fonctionnel. 

Je finis par croiser le chemin du propriétaire qui après avoir entendu la porte d’entrée s’ouvrir avait décidé de partir à la rencontre de la personne, pendant et faisant confiance à son intuition lui disant que c’était sans aucun doute moi en avance.

Le vieil homme me gratifie d’un grand sourire accompagné d’une poignée de main ferme mais un peu tremblante surement dû à son âge. 

-”Ravi de vous accueillir jeune homme, puis-je vous proposer une tasse de thé?” Il demande avec un sourire chaleureux.

-”Avec plaisir.” L’endroit n’étant  pas encore ouvert, on  s'éclipse derrière le comptoir en face de l’entrée. Je suis émerveillé par autant de livres et certains ont l'air si anciens, il y en a partout, même dans la salle de pause, qui ressemble plus à une petite cuisine que toute petite maison de campagne peut avoir. Ça sent bon le café et les livres.

-”Combien de sucre mon cher ?” me demande le propriétaire. 

-”Deux s’il vous plait, alors comme ça, vous gardez cet endroit depuis presque 60 ans?” Je demande, alors que l’homme  est toujours de dos, il hoche la tête versant le thé prêt, dans deux tasses dont une avait visiblement vu des jours meilleurs. 

-”Et oui, je connais cette bibliothèque comme ma poche même si ma mémoire n’est plus ce qu’elle était. J’ai débuté à l’âge de 20 ans. A l’époque trouver un travail était si simple, mais ce n’est plus comme avant et c’est partout pareil." En vue de ses paroles on avait l’impression que ce n’était pas la première fois qu’il sortait cette phrase. 

-”Mais bon, les choses changent, on y peut rien. Il faut savoir s’adapter” Il fait une petite pause dans sa phrase avant de croiser mon regard avec un petit sourire malicieux sur le visage avant de me dire comme une confidence 

-“ Mais il y a une chose qui ne change pas et qui ne peut pas changer tant c’est ancré dans l’histoire de cette île. Tout comme les secrets de famille." 

-”Quoi donc?” Je demande ma curiosité piquée au vif  réchauffant tes mains autour de la tasse fumante.

Il se penche un peu plus, fermant un peu l'œil droit et tapant l’arrête de son nez avec son index riant un peu.

-”Les secrets et les mensonges ne changent pas et ont la fâcheuse tendance à rattraper ses confidents.” 

-”Plus j’ai de confidents, moins je suis gardé, moins j’ai de confidents, plus que je suis gardé, qui suis-je? Un secret.” Je lui réponds comprenant parfaitement ce qu’il veut dire, et c’était bien vrai, un secret de son propre terme devait rester caché, mais plus le nombre de personne le gardant est grand, plus la chance qu’il soit mit à la lumière du jour est grande elle aussi. 

Et en vrai, j’avais déjà pu constater une certaine ambiance sur cette île depuis mon arrivée. Il rit une nouvelle fois me disant de boire mon thé tant qu’il était encore chaud,  j’observe un peu plus la tasse ébréchée rouge avant d’en boire le contenu,  avant de partir te mettre au travail auprès de Monsieur McCarthy.

Les jours se suivent et se ressemblent, et même si je travaille et que je n’ai plus beaucoup de temps pour moi, j’ai quand même réussi à en trouver pour emprunter quelques livres parlant de l’île. Je voulais en apprendre plus sur cette dernière maintenant que j’y habite.

Dans mon salon, assis sur mon canapé en cuire,  l’un des livres à la main et un verre de vin sur la table basse, je lis tranquillement. Je me mets inconsciemment à lire un passage à voix haute.

 -”  L’île est placée sous l’autorité du Duc de Normandie ce qui explique pourquoi elle n’est pas française car elle est rattachée à l’Angleterre et la couronne, mais ça n’a pas empêché pendant dès les années 60, l'arrivée de nombreux immigrés français venant travailler la terre.” Je m’arrête  quelques secondes dans ma  lecture pour contempler le ciel que je peux voir depuis là où je suis à travers la baie vitrée, il est un peu gris et il y a beaucoup de zeff. 

Je me reconcentre sur les dernières lignes que je n’ai pas encore lues.  

Alors comme ça malgré sa haute population de français les dernières années elle n’est absolument pas française, mais alors pourquoi venir ici? Manque de travail, je ne vois que cette possibilité en réalité, ce n’était pas les années les plus florissantes en France sûrement alors voilà pourquoi beaucoup de personne sont venu ici, l’après guerre était difficile, quitter la pauvreté pour une vie plus calme et florissante, en s’occupant des terres et des bovins. Ou alors que peut-être c’était une bonne option de travail tout simplement parce que les habitants de l’île ne voulaient pas s’abaisser à ce travail de la terre. 

-”Je vois.”Non je ne vois pas! Pas du tout! Ce ne sont que des suppositions mais au moins j’essaye d’extrapoler pour donner du sens. Je me replonge dans ma lecture jusqu’à ce que le soleil se couche et plongeant dans l’obscurité la pointe du Pinacle. Mes yeux fatigués et mon esprit qui vagabonde me disaient bien qu’il fallait mieux que j'arrête de lire pour manger un peu et aller me coucher, de toute façon ma lecture n’allait plus être productive à ce rythme là.  

Les jours qui suivent, en plus d’aller au travail, une tempête vient toucher l’île, rendant l'ambiance morose et peu agréable, il faisait froid et je ne pouvais pas mettre un pied dehors sans être complètement trempé, pareil pour Kiwi qui faisait maintenant pipi dans une litière. Mon chien est un précieux! 

-”Tu es censé être un chien de chasse! “ 

-”Ouaf!” Ok bon argument je l’avoue.

Un soir, alors que je faisais un peu de bricolage dans le garage, je constate bien que la maison grince un peu et j’ai aussi pu remarquer des problèmes d'égouts et d’évacuation d’eau, cette dernière est tout simplement inconsommable, brune et trouble. Et ça fait moins d’une heure qu’elle est comme ça. Tout de suite quand je le remarque, je décide de mettre mon imperméable*  et de sortir pour voir si ça n’a pas un lien direct avec un tuyau dehors, peut-être l’un d’eux est sorti à cause de l’érosion  et avec le vent et tout ce qu’il peut amener l’a endommagé? 

Je préfère en avoir le cœur net, après ça peut très bien être rien du tout, peut-être que c’est les cuves pour le traitement de l’eau qui déborde. Je fouille dans ma caisse à outils pour trouver quelque chose pour m’éclairer. 

Je marche tenant la lampe de poche fermement dans ma main droite un peu tremblante alors que je prends une douche naturelle, l’eau me claquant le visage avec force et je pouvais sentir la peau  de cette dernière commencer à me picoter. Après quelques pas à l’extérieur je peux effectivement et  comme je m'en douter, un des tuyau sort bel et bien de la terre sous les grandes branches d’un chêne imposant, mais quelque chose cloche. 

-”Une pioche?” C’est l’objet que je retrouve juste  à côté dans l’herbe. Je l’éclaire et la ramasse, même si j'appelais la police maintenant, ces derniers ne pourraient faire grand-chose, l’outil est trempé et plus aucune trace ne pouvait être trouvée sur un objet comme telle.

-”Mais qui à put faire ça?” En soit le tuyau n’est pas très important, ça ce change, mais le fait que quelqu'un est volontairement détruit ce dernier n’est pas normal et plus qu’inquiètant. Je sais que ce n’est pas le vent qui à fait ça par soi même, c’est forcément fait de la main de l'homme. 

Mon cerveau tourne à toute allure. Je me demande ce que je vais faire maintenant et dans le futur avec cette confirmation. Je sais qu’une femme de policier doit rendre un livre demain,  la meilleure chose qui reste à faire c’est de lui en parler, mais pour le moment, je veux juste rentrer avant que la personne ayant décidé de faire ça, ne revienne réclamer son bien et par la même occasion m’éxploser le crane avec. Rien qu’à l’idée qu’il pouvait m'observer sans que je ne puisses m’en rendre compte me glace le sang et me terrifie. 

Je décide de pointer la lampe en direction de la porte de la maison et empoigne fermement le manche de la pioche. Une fois rentré, je fais le tour de chez moi et m'assure que tout était bien fermé et verrouillé. J’ai beaucoup trop vu le film scream pour savoir quoi faire maintenant.

Le lendemain alors que je suis au travail et après avoir parler à la femme du policier, monsieur Mccarthy me demande de lui raconter une nouvelle fois l’histoire sachant  qu’il n’avait entendu que quelque bride de mon récit. Il est surpris par ce dernier.

-”Un tuyau détruit?” Demande précision Monsieur Mccarthy le propriétaire. 

-”Oui et intentionnellement, j’ai trouvé la pioche juste à côté, j’ai surement dû le déranger dans sa petite affaire. “ J’explique de façon faussement enjouée, tout en faisant les comptes à la fin de la journée tranquille de travail, rythmé par le rangement des livres rendus et la visite de quelques étudiants travaillant au calme dans l'endroit.

-”Vous devriez faire attention jeune homme, les gens ici ont des secrets dangereux et plus la famille et riche, plus ils sont près à tout pour éviter d’entacher leurs réputation, aller acheter une arme et apprenez à l’utiliser, c’est un conseil de vieil homme et vous feriez mieux de le suivre.”  Les paroles du papy ne me rassurent absolument pas. 

-”Mais pourquoi diable quelqu’un me voudrait quelque chose? Je ne suis arrivé ici que depuis 2 mois!” Je  rétorque, et c’était vrai, je n’avais eu de contact qu’avec très peu de personne, pourquoi quelqu’un aurait envie de me faire quoique ce soit à moi où à la maison et mes différents biens? Ça n’a pas beaucoup de sens et j’ai l’impression d’avoir les neurones qui chauffent.

-”Les gens ont certaines motivations noires." Ajouté le papy prêt à partir, mettant son chapeau.

-”Je vous laisse fermer mais suivez mon conseil, plus vite vous savez vous défendre mieux c’est ici.” Il sort de la magasin partant en direction de chez lui, là où sa femme l’attendait sûrement déjà pour le soupé.

Avant qu’il ne parte j’hoche la tête et décide de partir quelques minutes après lui, en direction de ma voiture qui pour une fois était garée un peu plus loin cas l’habitude. Je croise le chemin d’un homme, c’est la première fois depuis mon arrivée que je le croise je crois. Mais j’en suis presque sûr puisqu’une personne comme lui ça se remarque et ça ne s'oublie pas. 

Je baisse le regard et continue d’avancer, je le dépasse et peux sentir son parfum, il s’en assez bon, un parfum purement masculin, lui allant assez bien, laissant toute personne passant après lui, l’idée qu’il était là. Il doit faire une demi tête plus grande que moi, je ne suis pas très grand de base non plus mais il doit être plus proche du mètre 80 quand même. Il est assez mince mais on peut se douter que ce n'est pas le type squelettique non plus, il se tient droit, un coupe de cheveux assez étrange à première vue, mais lui allait plutôt bien, lui et ses cheveux noir corbeau en undercut assez prononcé. Il avait des yeux tout aussi foncés que lui. Je n’ai pu les voir que quelques secondes  avant de baisser la tête, mais aussi et assez surprenant, il porte des gants, ils ont l’air en cuire fin et noir. On se dépasse et je me dépêche de prendre ma voiture pour partir.

Une fois rentré, je ne veux faire qu’une chose, prendre une douche mais je ne peux toujours pas boire l’eau de chez moi et  donc je ne peux pas me laver non plus. Je suis obligé de me doucher principalement à base de bouteille d’eau, pas super écologique, mais je ne peux pas faire autre chose pour le moment, à la guerre comme à la guerre.

Après une énième douche froide je peux enfin me reposer. Je suis épuisé et m’endors sans m’en rendre compte sans manger.

Deux jours après j'ai changé les tuyaux, enfin! Je l’ai  recouvert en faisant bien attention, j’en ai profité pour vérifier que tous les tuyaux sont bien et qu’il n’y a aucun problème. Je ne vais pas m’amuser à faire ça tous les jours, l’eau fonctionnant à la perfection. J’ai pu après 1 semaine prendre une douche chaude et bien mérité, faut pas déconner quand même.

Les cheveux encore humide je m’assois sur la table du salon devant mon ordinateur et allumant ma cam attendant que ma mère te réponde. 

Son visage s’affiche enfin à la place de l’écranr noir.

-”Bonjour mon coeur comment ça va?” Me demande-t-elle visiblement occupée, tournant la tête dans tous les sens.

-”Ça va, j’ai changé le tuyau, mais ça va toi? Tu as l’air occupée, tu veux que je te rappelle plus tard?” 

-”Non, je fais juste à manger. Dis- moi plutôt ce que tu as fait dernièrement.”  Même si je venais de lui dire tout juste mon action la plus récente, je commence à parler et expliquer, ma vie n’est pas des plus passionnante. Je suis du style solitaire à c’est grâce au fait que je travailles que je peux parler un peu avec les gens,sinon je n’en ferais pas une maladie mais je ne verrais pas une grande différence, parler ou pas à des gens pour moi ça revient au même, même si le fait d’échanger avec les autre peut me faire du bien de temps en temps.

-”Et ta lecture?” 

-”En stand-by pour aujourd’hui, je suis fatigué alors je me repose un max.” Je lui explique  m’étirant sur la chaise blanche complimentant la table en bois.

-”Tu as bien raison, bon je te laisse, on va manger, prends soin de toi .” 

Je souris la gratifiant d’un “toi aussi” avant de raccrocher et de poser la tête sur le bois de la table. Il ne va pas tarder à faire nuit et encore une fois ils ont prévu une tempête. Le vent s’est déjà levé depuis une bonne heure et j’ai peur que mes volets ne tiennent pas le coups face au vent cette fois-ci.

Je n'ai pas envie de jouer avec le diable, alors je vais fermer les volets pour éviter le pire et Je pars me coucher quelques heures plus tard après avoir zappé les quelques chaînes télé que je trouve intéressantes de base sans rien trouver d'intéressant. 

La nuit se passe j’ai assez bien dormi ce qui est surprenant pour moi. J’ai une sainte horreur des orages, je flippe comme une merde à cause de ce truc naturel mais qui pourtant fait le bruit d’une bombe atomique, mais pour une fois rien, même pas une petite pause pipi durant la nuit.

NDA:

*Ouais ce même imperméable que ta mère te force à prendre, alors que c’est moche, ça gratte et c’est pas pratique. Surtout quand il ne pleut que deux gouttes!

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Et c'est repatit !
Voilà bisous sur vos petites fesses surtout toi le suricate !

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