Pression
Il est angoissant de ressentir la brûlure
De ce lieu où vie signifie longue torture.
Où la Pression des pressions vaque à son œuvre,
Où le père craque car le dégoût le désœuvre,
Où la mère pleure, bercée de noires rancœurs,
Où l'enfant maigrit et ne rêve plus de bonheur...
Il ne fait pas bon d'entre-apercevoir
La senteur de ces recoins bien noirs,
Bien sombre et malgré tout peuplés
De dépressifs, de camés et de prostituées.
Ces endroits où personne ne se rebute,
De voir les cadavres sur lesquels ils butent.
Ces endroits où la noirceur du coeur,
Et synonyme de paix, pas de douleur.
Il est angoissant de ressentir l'appel de la corde,
De sentir au bout du fil tes liens qui s'accordent
Pour dire que tu vas mal, que le monde va mal,
Comme si c'était pas déjà assez, assez brutal !
De ressentir la morsure sociale, la solitude,
De celui qui ne présente plus que de la désuétude...
...
On s'arrêtera là.
La suite, on s'en passera.
Je poursuis mon combat,
Et on verra celui qui gagnera !
Ma pression n'est rien, face à celle que je décris,
Juste assez pour désabuser un petit lycéen de Paris,
Mais je m'en vais briser les murs, arracher ma tête
De l'étau, et, cette pression, je lui ferai sa fête !
Thibault Desbordes.
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