Bien le bonjour, les gars...
Vous vous souvenez ? C'est moi.
Thibault. Thibault Desbordes, mais si,
Le mec qui faisait de l'hypnose dans les rues de Paris !

Les gars, ce mec qui vous a odieusement lâché,
Noa, ce mec qui t'a salement évacué,
Qui ne t'a jamais vraiment aimé,
Qui l'a voulu pourtant, se re-poser !

Ce mec-là, ouais. Lui.
Celui qui a disparu un beau jour de pluie.
Sans rien fournir, ou à peine, à vrai dire,
Ben c'est moi, les gars. Je fais la tournée des souvenirs !

Quatre ou cinq nouvelles, après quatre ou cinq mois ?
Je reviens du front duquel on ne reviens pas.
Ça vous intéresse ? Je vous aime, les gars.
Je vous aime tous, parce que vous êtes des gens extra.

Eden, Driss, Antoine ou Noa,
Maud, Lisa, Louise ou Nicolas,
Je vous balance ce poème ouais, à tour de bras,
Je me souviens de vous, je me souviens de toi !

Ainsi, que suis-je devenu durant cette année ?
Lisa, depuis quand nous sommes-nous quittés ?
Depuis quand ne t'ai-je pas vu, n'avons nous pas baisé ?
Et ouais, ma grande ! J'ai refait ma vie.
T'as refait la tienne, j'imagine ? Tu m'en vois ravi.

Noa, finalement, ton mec, il se vaut ?
Ou as-t-il trop peur de jouir de l'eau ?

Excuse-moi mon agressivité versifiée,
Mais que tu acceptes sa possessivité,
Tu vois, j'arrive pas trop à l'avaler.
Toi qui me disait t'être émancipée ..!

Mais je t'aime aussi, pourtant, toi,
T'es pas la dernière qui me comprendra.
T'es une fille merveilleuse, clairement,
Et je te souhaite, les yeux brillant,
De te trouver heureuse, souvent,
De vivre à jamais, et à présent.

À toi Nicolas, c'est ton tour mon pote,
À toi Nicolas qui m'a fermé une belle porte,
Comme quoi, on peut être con et mentaliste,
Tu apprendras que le bonheur n'est pas dans la liste !

Toi qui connaît les Grands
Hommes d'affaire toulousains,
Du haut de tes frêles 16 ans,
Tape-toi le Front, National NE sera PAS demain !

Salaud, toi qui étais mon modèle,
T'avais une arrogance trop belle,
Pour cacher quelque chose de vrai,
Doué et dangereux ? Ça oui, tu l'es.

Mais tu ne paies rien pour attendre,
Action-Inspiration est un site de cendres,
J'ai inventé le nom, et ouais, rappelle-toi,
J'étais le secrétaire littéraire, toi t'étais le roi !

Connard, tu m'en a foutu plein les yeux,
Ton développement personnel, c'était du feu,
T'es de la jeunesse hitlérienne 2.0 mon grand,
Tu ne pèse pas grand chose, rasé de la tête au gland.

Je connais mes talents, et j'ai les cartes,
Mentalisme carburant à Paris Descartes,
Ça va en chier, et ce sera de mon côté,
Quand tu montera, je serai là pour te réceptionner !

Let the Mind Games begin, Nicolas,
Le grand jeu permanent me retrouvera,
Tu n'est rien, pantin. Faux mentaliste,
Tu salis le titre, gamin. Casse-toi de la piste !

À Lisa, maintenant.
J'ai le cœur gros mais le verbe vaillant.
Ma petite toulonnaise, ou enfin presque,
Tu me vois pas, tu me lis pas... Ou presque ?

Tu Reveste une grande importance,
Mais avec recul, t'es une bonne expérience,
Et un excellent début de vie affective,
J'étais "porno", tu m'a ouvert aux perspectives !

T'étais la demi-sœur d'une fille que je fuis,
À la base, en troisième, t'étais à peine une amie
Virtuelle, une fille avec qui j'avais continué de parler,
En t'aillant vu en photo, j'ai été impressionné !

Faut se l'avouer, tes courbes étaient géniales,
Je célèbre ton corps sexiest que la normale,
Mais t'étais pas qu'une paire de seins ou de fesses,
Non, c'est bien ton âme qui apaisait ma détresse !

Bon. Faut aussi dire que tu su*ais pas super bien,
Personne n'est parfait, et puis, on s'en branle, hein.

Mais le plus important, et de loin, c'était ton regard
Bleu roi ; il se posait doucement sur mes deux yeux blafards,
Tu y soignais les plaies, et j'ignore si tu le voyais,
Mais j'ai connu contre ton flanc des instants de pur paix.

Par contre, ta petite sœur était vachement chiante,
À ne pas laisser de PQ après être passée aux chiottes,
Un peu trop gâtée en fait, habituée à être méchante,
Alors par pitié, que quelqu'un lui foute une calotte !

Je croise ta demi-sœur au lycée, Lisa,
Mais dans un an, cette L de L partira,
Coupant ainsi tout contact avec toi.
Tu me reparleras, dis moi, d'ici-là ?

...

Enfin bref, tous ceux dont j'ai brossé mes impressions,
Ils me haïront... Seulement s'ils me liront !

S'ils ne me lisent pas, qui donc me haïra ?
Je vais donc leur envoyer ce poème de ce pas,
Lettre cacheté d'un sale smiley de cire,
Ils sont prévenus, ils ne vont pas en rire !

Mais en réalité, tous ces noms me manquent,
Genre ces deux belles filles et ce branque de banque,
Portrait incomplet sans un franc poète pour les égayer,
Sans une seule rime, une seule belle pensée !

Thibault Desbordes.