À mon frère.
L'atmosphère en est ainsi assombrie,
Et des cris déchirants suintent des lambris,
Ainsi, oui, mon frère pleure, jamais rassasié,
Désespérément soumis à son PC démesuré.
Le tristesse du présent se mêle au spleen naturel,
Existentiel, de mon compagnon de vie actuel,
Mon frère, mon pote, mon sang mon ami,
Ton écran t'a pris, ainsi tu as fui la vie.
Bro', t'es un mec bien pourtant,
T'étais moins comme ça, auparavant,
Avant la S, qui pèse aussi sur tes épaules,
Nos réactions ont été deux différents pôles.
Mon frère, nous ne sommes séparés que par un mur,
Une plaque de plâtre, symbole du futur
Différent que nous mèneront tous les deux...
Tu gâche le tien, je te le dis les rimes dans les yeux.
Tu te débine, lamentable dans ton royaume rachitique,
Dois-je te rappeler qu'à la base c'est toi qui, de nous deux, devais être le scientifique ?!
Je ne te reconnais plus, Adam,
T'es parti où, par-delà ton écran ?
Au doigt de quelle odieuse traînée,
Oiselet, est-tu allé virtuellement te percher ?
Pourquoi siffles tu chaque fois nerveusement,
Tout comme tu le faisais quand nous étions enfants,
Quand nous étions tout deux persécutés,
Que t'arrive-t-il, qu'est-t-il en train de t'arriver ?
Si tu comptais sur moi pour te relever,
N'y comptes plus, j'ai été désillusionné,
Tes anciennes promesses sont parties,
Je l'avoue, les réalités t'ont bien ternies.
Adam, je pleure en t'écrivant ses lignes,
Je pleure la mort d'un frère que je connaissais digne,
D'un frère de sang dont les souvenirs s'envoleront au firmament,
Je pleure aussi à présent, mais tu ne sera pas oublié sur mon testament.
Thibault Desbordes.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro